AFFF 2008
Compte rendu du 24ième Festival du Film Fantasique d'Amsterdam
Goedendag tout le monde ! Pas de hamster dame à Amsterdam, eh non, par contre de jolies femmes presque nues qui font coucou depuis leur vitrine. D'où le lèche-vitrine. Parlons plutôt ciné, voulez-vous ? Veuillez trouver ci-dessous un compte-rendu partiel du dernier AFFF 2008, l'Amsterdam Fantastic Film Festival, qui s’est tenu du 09 au 20 avril. Partiel le compte rendu, parce que le cinemasien que je suis n'est resté là-bas que du donderdag 10 au zondag 13 et que ça n'a pas suffi pour affronter une telle programmation. En plus des chouettes bobines déjà passées chez nous au
Fantastic'Art de Gerardmer, les hollandais en ont balancé d’autres et pas des moindres. Point facile d’en faire le tour : environ 80 longs métrages furent projetés au sympathique cinéma Pathé Tuschinski de la reguliersbreestraat. Un peu plus du dixième est chroniqué ici, entrecoupé d'annexes blogulatoires, là pour aérer le propos et parler (un peu) de cette ville où y'a des marins qui boivent et qui reboivent encore. On ne va pas à Amsterdam juste pour s’enfermer dans une salle de ciné. Du coup, hop, voici venir des séance diapos en guise de digestif pour - hips ! - pardon, noyer le tout dans les fameux canaux de la cité.
Amsterdam: Le cinéma Tuschinski
Il a une bonne tête gothique ce ciné, et les prix (awards) proposés également : de gauche à droite et de haut en bas: les deux entrées du cinéma; la salle d'attente - de repos en ce qui me concerne -, puis la
Tulipe Noire et le
Silver Scream Award, avec ses yeux bien flippant, fièrement exposés dans l’entrée.
A la bourre, je fonce au dernier étage du ciné pour voir le Makoto Shinkai. Surprise, la salle est bondée ! Je trouve un bout de siège et m’assois pour, dans la seconde d’après, entendre un présentateur annoncer : « And now ladies and gentlemen,
MISTER TIM BURTON ! » Le réalisateur d’
Edward aux mains d’argent arrive, en vrai, et il se met à papoter coffee shop avec l'animateur (photo). Je m’étais gouré de salle. Après son spitch, Tim s’en va, le film précité se lance, je me lève et fonce voir 5cm à quelques 10m de là, dans la salle d’en face, la "Zaal vijf". A savoir : la salle n°5. Centimètres par seconde, bien vu les programmateurs. Vitesse de chute des paupières, autant dire que ça va vite...
Chapitre 1 : les jeunes Takaki et Akari, séparés par des changement d'école, échangent des lettres et décident de se revoir enfin après un an de séparation, lors d'une nuit enneigée. Chapitre 2 : ...
Au Revoir inutile somnifère, bonjour ami Shinkai ! Qui nous vient là avec, malgré cette introduction lapideuse en plus de lapidaire
(*), son meilleur film. Non pas que l’auteur passe enfin outre ses mauvaises habitudes rédhibitoires et parfois mallickiennes que sont : abondance de voix off, plan pour du plan fait de câbles électriques, de vent dans les herbes et autres ciels bleu à outrance; character design fadasse ou encore cette musique de
Tenmon, pianesque à l’écœurement, mais surnage comme un truc de bien. Le thème, bien servi par une naïveté justifiée. A la toute fin, le triptyque obtient sa raison d’être. Ces petits riens qui défilent, les grands riens aussi, tiens, le vide, aussi, parfois, avec le temps, chez les personnages, constituent leurs souvenirs. Puis le couple regarde derrière lui, ce qu’il n’envisageait pas de faire auparavant. Une jolie chanson s’envole et les images l’accompagnent le temps d’un formidable clip final. Un peu tard, mais l’émotion, belle, est enfin créée.
(*) : Néologisme shubbien : lapideur : N. m/f (dér. du lat. lapis, lapidis, pierre) : concerne des jetés de cailloux.
Amsterdam: Les canaux, c'est beau
Entre les rues, des canaux. C’est suffisamment joli pour qu’on ait l’envie de s’arrêter sur un pont pour regarder comment qu’c’est bô tout ça.
Le vélo, c'est beau aussi
Entre les canaux, des rues. Pleines de vélos (dring dring !) qui nous empêchent de nous arrêter sur des ponts pour regarder comment qu’c’est bô tout ça.
Un jeune voleur cherche à venger ses parents, morts des mains d'un vendeur de buffles passé maître en arts martiaux grâce à la magie noire… (happy)
En voilà un titre qui annonce la couleur. A savoir : de la dynamite (kaboom !) et du warrior (Muay tai). Malgré des combats pas toujours originaux et une mise en scène parfois à l’ouest, la générosité de l’action, les blagues potaches, l’absence de nationalisme thai (enfin!) et des bonnes idées issues tout droit du ciné HK fin du XXième siècle – idées folles pour effets spéciaux qui ne suivent pas – rendent le divertissement parfaitement réussi. Gros bémol : une abondance de flash-back foireux qui, bien que parodiant joliment
The blade sans trop le faire exprès, nous cassent clairement les cojones.
LA frustration du festival : pas de sous-titres sur ce film, du coup purement et simplement annulé. La lose. Mais vous ne repartez pas les mains vides puisque voici une formidable photo du film prise pendant les 30 secondes d’essai dans la salle ! Ah la la quelle chance vous avez ! J'étais vert.
Ton est le dernier arrivé dans un internat pour garçons. Rejeté par les autres, il trouve pour unique copain Vichai, qui s'avère être le spectre d'un pensionnaire mort quelques années plus tôt. Ton tente de résoudre le mystère entourant le décès de son ami pour lui assurer le repos éternel... (happy)
Pas nouveau-nouveau chez nous ça. Avant
L’Orphelinat espagnol, on a eu droit à ce Pensionnat thaïlandais, qui s’est aventuré sur ce terrain de l'enfance horrifique jusqu'ici principalement réservée aux ibériques. Quelques belles envolées dominent la chose : la scène du cinéma en extérieur, splendide, l’évasion du jeune héros et le final, principalement, mais l’ensemble est noyé dans le scénario classique d’un long métrage qui l’est un peu trop. Classique ou long, peu importe puisque la phrase fonctionne dans les deux cas. A suivre : « La crèche » et sa nounou terrible, « Le square » et son garçon mort hantant le toboggan...
Amsterdam: Chinatown
Tout petit Chinatown à Amsterdam, vous n'aurez guère la place d’y faire une bonne course poursuite avec un Stanley White hystérique, mais paraît-il que le temple
Fo Guang Shan He Hua (photo) est le plus grand temple bouddhiste d’Europe.
La suite des aventures de Deunan et du cyborg Briaeros, engagés dans le SWAT de la cité utopique d'Olympus au début du 22ème siècle, ce après la troisième guerre mondiale...
Question : que doit-on absolument trouver dans une production
John Woo ? Vous dites madame ? OUI, BRAVO, C'EST BIEN CA ! MADAME, VOUS AVEZ GAGNE UN ABONNEMENT D’UN AN A CINEMASIE.COM ! Il s’agit bien évidemment du forfait : « mexican standoff / ralentis / colombes », triptyque perdant à tous les coups depuis…
Face Off. Et on les a. C’est bon. Ok. Ca roule. Les douilles roulent au sol, oui, pour ce qui est de l’anime c’est une autre paire de manches. Les méchas sont classes, la ville est chouette, le reste relève du ratage. Scènes d’action bâclées, personnages calamiteux, scénario d’une rare bêtise et, pire que tout, ensemble d’un ridicule achevé. Quand ça flingue il n’y a pas de champ-contrechamp. En clair : pas d’impacts ni de chute des corps. La dynamique des gestes s’en trouve cassée. Bien qu’un peu plus esquissés que dans le premier opus, les visages restent désespérément inexpressifs, fades, ceux de poupées qu’on s’amuserait qui plus est à habiller comme ci ou comme ça pour rigoler. Notre Deunan joue à la poupée Barbie. Ou plutôt, non : les auteurs jouent à la poupée, s’amusent à habiller Deunan comme ci ou comme ça, surfant ainsi sur ce qui est sensé plaire dans certains jeux vidéos. Le scénario joue le jeu : action de méchas, vilains robots ressemblant comme deux gouttes d’eau aux p’tits vaisseaux spermatozoïdales de
Matrix et final avec du zombi parce que, parce que, euh, ben parce que c’est la mode. C’est calibré « djeuns » avec une structure assez méprisante à ce niveau là. A trop parler de gouttes d’eau on en rempli un vase, qu’une goutte d’eau de trop fait déborder au détour d’une scène d’enterrement pendant laquelle il pleut. ZE cliché mort-de-honte les mecs. Ajoutons à cela une colombe à laquelle est greffée une antenne radio qui dispatche des ondes néfastes et vous obtenez là un nanar pur jus 2007, déjà vinaigré en 2008. Même pas drôle. A sauver : une femme robot au design véritablement fascinant qui débarque à la toute fin du métrage. Elle s’est trompée de film.
Amsterdam: Mac Gyver s'est mis au vert...
… le temps de faire pousser des géraniums dans la capitale. On se recycle comme on peut.
Dans un hôpital, une petite fille rencontre un cascadeur qui, suite à un grave accident, a perdu l'usage de ses deux jambes. Pour passer le temps, il lui raconte des histoires fantastiques. L'imaginaire se mélange au réel...
S’il suffit de changer deux lettres pour passer de
The Cell à
The Fall, il aura fallu six ans au réalisateur indien
Tarsem Dhandwar Singh pour nous pondre son deuxième film. Tourné dans plus de 20 pays et basé sur l’œuvre
Yo ho ho du bulgare
Zako Heskija (1981), The Fall commence comme un démarquage sensible d’un
Princess Bride qui emprunterait à
Terry Gilliam et son
Baron de Munchausen quelques élans visuels furieux, pour ensuite plonger dans la réflexion auteurisante – et bienvenue, évitons la redite – sur l’art du cinéma en tant que divertissement avant tout et, plus généralement, sur une certaine façon de voir la vie. Sans rire. Et ça passe, ça passe comme cette fin de
No country for old man qui vous zigouillait le divertissement en cours pour mieux basculer dans le domaine de la prise de choux. Bienvenue finalement, elle aussi. Et pour une formidable pirouette en toute fin de métrage, celle sans laquelle l’œuvre aurait parue inepte et sur-dramatisée en plus d’être frustrante d'un point de vue épique, Singh nous met dans sa poche et glorifie ce qui manquait justement à son film : le divertissement, l’action…
Il n’y en a en effet pas tant que ça dans The Fall, les poses et imageries prédominent sur des scènes d’action qui, avouons le, ne sont pas le fort du réalisateur. Qui compense par un beau sens du cadre, un jeu graphique des enchaînements touchant parfois au sublime, comme par exemple ce visage qui se fond dans un décor le recréant comme par magie, et une direction d'acteurs plus aboutie que celle de The Cell, en particulier le jeu de la petite boulotte
Catinca Untaru, bouleversante. Alors oui, visuellement il est impossible de passer à côté du culte
Baraka, documentaire à bases d'images réelles splendides, bien pompé ici. Singh se sert de ces éléments hallucinants du monde pour construire une fantasy rendant, de ce fait, formidablement compte de leur importance dans toute forme de création. L’évasion ne se conçoit qu’avec des bribes de vrai. Et puis il y a le début de la 7ième symphonie de Beethoven, d’entrée de jeu et à la toute fin du film. Une oeuvre qui se sert d’un morceau pareil a forcément tout bon. Ce qui me rappelle le soundtrack de malade de la mini-série
Wild Palms tiens, qui usait aussi à très bon escient de ce passage là.
Amsterdam: Sister Act est hollandaise...
… et en plus elle est blanche. Je me ballade derrière le musée Van Gogh, un petit van se gare à côté de moi. En sort une bonne sœur, suivie de près par une équipe de journaliste. Je lis l'accroche sur le van, me marre et sors mon appareil photo. Me voyant faire, les journalistes s’en vont m’interviewer en compagnie de la dame. Curieux, je pose quelques questions à notre « Zuster Maria », qui me répond qu’elle fait le tour des entreprises d’Amsterdam pour offrir aux déshérités. Son site :
http://www.sisteract.kro.nl/
Vexille (2007, SORI Fumihiko, Japon)
Japon, 2077 : le pays s’est isolé du monde extérieur. Vexille, membre du S.W.O.R.D, élite musclée de l’ONU, est envoyée à Tokyo pour vérifier si les japonais poursuivent des activités illégales en matière de technologie robotique…
Chroniquons une réussite 3D surprenante pour clôturer cette série de films asiatiques. Les visages et mouvements des personnages ne sont toujours pas réussis, non, il y a encore du boulot, mais enfin, là et contrairement au dernier
Appleseed en date, on peut dire du film qu'il se tient. Gilles et Happy en ont déjà parlé en bien, j'en rajoute une couche. Le réalisateur
SORI Fumihiko a déjà œuvré dans le live et ça se voit.
Paul Oakenfold est à la compo et ça s’entend. Comme en plus le scénario n’est pas en reste et que les scènes d’actions sont dantesque - l'intro et la poursuite de malade dans le désert valent largement le détour -, on a là une bonne série B de SF qui fait du bien par où ça passe. Tout au plus pourra t'on s'énerver d'ajoûts musicaux excessifs, sans doute là pour justifier un soundtrack en deux CD. Si Oakenfold passe comme une lettre à la poste, les
Boom Boom Satellites (beurk) arrivent comme un cheveu sur la soupe pendant une petite scène bourrin n'en ayant pas besoin, et il en va de même des
Dead Can dance et de leur super morceau
Host of Seraphim, qui n'avait pas à étayer un drame se suffisant à lui-même. Ca sent la post-prod abusive à plein nez, une pente savonneuse à la Appleseed, justement, évitée sur le global grâce aux points positifs évoqués un peu plus haut. Encore plus haut je parlais des emprunts d'Appleseed. Ici aussi il y en a, et les points communs sont nombreux entre les deux oeuvres. Dans le cas de Vexille ils servent la construction, sont au service du récit, il s'agit d'acquis permettant d'aller voir un peu plus loin si on y est.
Matrix et
Dune, pour ne pas les citer, sont pleinement là, avec une resucée de l'agent Smith et du ver des sables. Respectivement des types en costard/lunettes de soleil au service d'une "machine" parasitant des individus lambda, et un gigantesque magma de métal à la fois effrayant et beau à en pleurer surgissant du désert pour découper en rondelle tout ce qui bouge. Il y a un propos, celui du passage de relais des générations envers les suivantes, un discours plus universel que nationaliste (japonais), sans niaiserie aucune au bout du compte. Et quelle poursuite sacré nom d'une pipe ! On n'avait pas vu ça depuis la chasse sur l'étoile de la mort dans le
Star Wars premier du nom. Jag fight fever ! Faut que je me choppe la BOF d'Oakenfold, elle arrache tout...
Amsterdam: Pisse là et colle ton chewing-gum ici
Pour éviter les marres de pisse jaune sur le sol, entre autres raisons, des pissotières portables en plastoc sont placées dans les p’tites ruelles sujettes à lâchage de vessie au plus tard de nuits bien arrosées. Plus fun : des posters « Your gum here » proposent aux passants d’y coller leurs chewing-gums usagés.
Autres films asiatiques présentés
Black House (2007,
SHIN Terra, Corée)
Dororo (2007,
SHIOTA Akihiko, Japon)
Epitaph (2007,
JEONG Shik, Corée)
Mad detective (2007,
Johnnie TO, HK)
Sukiyaki Western: Django (2007,
MIIKE Takashi, Japon)
Twilight Phantom (2007, KISHIMOTO Tsukasa, Japon)
The Machine girl (2008,
IGUCHI Noboru, Japon)
Hors Asie / Hors sujet
Ci-dessous trois oeuvres non asiatiques visionnées pendant le festival. Un peu d'espagnol, de l'américain et de l'anglais. Pardon? Vous dites? Du français?... Mmh, ne parlons pas de choses qui fâchent s'il vous plaît.
King of the hill (2008, Gonzalo Lopez Gallego, Espagne)
Quim roule dans une région isolée en suivant une route sinueuse. Il se perd. En essayant de se repérer, il se voit soudain devenir la cible de tirs en provenance de la montagne...
Mode semi
Hanecke pour celui-là. Hanecke, ce type qui, pour mieux démontrer que la violence à la TV c’est pas bien, va jusqu’à faire un remake de son déviant
Funny Games pour qu’on s’en rende tous bien compte. Je subodore davantage le provoc’ douteux qu’est parfois un
Lars Von Trier que l’artiste engagé sur ce coup. Bref, pas de lui qu’on cause là.
Impossible de bien parler de ce film sans le spoiler à l’excès. Parlons en donc mal.
El rey de la montana relève de la chasse à l’homme sympathique, sans plus, jusqu’à ce qu'intervienne le pot aux roses. Haneckesque, donc. Développer ce dernier point serait intéressant. Mais nuirait au film. Le rebondissement est bon, bien amené, la mise en scène se fait soudain plus inspirée et les vingt dernières minutes tiennent méchamment en haleine. Dommage seulement qu’on doive jusque là se taper une longue introduction pleine de maladresses filmiques et de suspens pas toujours bien entretenu.
The Signal (2006, David Bruckner, Dan Bush, Jacob Gentry, USA)
Tard dans la nuit, une femme et son amant parlent d'avenir. La télévision émet une image et un son étrange. La femme s'en va. Dehors, la folie règne...
Plus au fluor celui-là : pas mal du tout. Sorte de
Triangle fauché concocté par trois amis réalisateurs inconnus par chez nous, The Signal est un film de zomblard dans la veine des
20 jours et semaines plus tard initiés par
Danny Boyle. Les TV et radios émettent un signal bizarre et hop, tout le monde pète son câble et s’en va trucider son voisin. Si la première partie emporte à 100% l’adhésion avec l’instauration rapide et puissante des personnages principaux dans ce bazar, la deuxième et sa brutale rupture de ton comique flingue tout et empêche la conclusion de retomber sur un postulat dramatique cohérent. Le scénario bat de l'aile. C’est voulu mais au bout du compte trop long et un peu vain. L’énergie et le talent sont toutefois bel et bien là.
The Cottage (2008, Paul Andrew Williams, GB)
Kidnapping foireux pour deux frères poissards…
Andy Serkis is back dans une comédie goreuse anglaise rafraîchissante. De bonnes blagues, des scènes gores réussies et un rythme étudié font de ce petit film une pelloche jubilatoire, sorte de parodie poilante de
La colline à des yeux.
Epilogue
Pour conclure, je pense qu'il est temps maintenant de... euh, ça vous dérangerait de me lire un peu et d'arrêter de zieuter la photo du dessus? Merci. Je disais donc: grand temps il est de présenter les gagnants du Festival :
Silver Scream Award : [REC]
Méliès d'argent 1 : King of the hill
Méliès d'argent 2 : The substitute
Méliès d'argent 3 : [REC]
Tulipe Noire 1 : Timecrimes
Tulipe Noire 2 : 5 centimeters per second
Tulipe Noire 3 : The Signal
The Substitute est le dernier film de
Ole Bornedal, réalisateur du bon
Nightwatch, aka
Le veilleur de nuit danois et son remake, qui n'ont rien à voir avec le premier volet du même nom de trilogie ruskof.
[REC] est le carton espagnol, qui continue de tout rafler sur son passage, et
Time crimes est encore une fois un film espagnol, signé Nacho Vigalondo.
En plus d'avoir loupé l'anime
Sword of the stranger, mes deux autres frustrations concernent le bourrin médiéval
Wolfhound du russe
Nikolai Lebedev, pas vu, et le grand retour de
Frank Henenlotter (
Basket case), avec un
Bad Biology à la
bande-annonce stupéfiante. Partie remise.
Impressions sur le Festival: pas toujours carré - donc - mais bon enfant et franchement vivant. Il n'y a pas eu d'avalanche de stars, juste une horde de films, des organisateurs aux petits soins pour chacun des visiteurs et un très bon (bon) public. Sans stars, moins d'invits et moins de prout-prouteux VIP. Une vraie ambiance festive et populaire tout du long. Sur le site du festival, vous trouverez de nombreuses photos qui rendent assez bien compte de la chose. J'aurais aimé pouvoir rester jusqu'au bout, vraiment.
Tot ziens,
Shubby
Site du Festival:
http://www.afff.nl/
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Quelques photos pour la route :
Les organisateurs de l'AFFF 2008 (photo prise sur afff.nl)
Hommage à Tim Burton (photo prise sur afff.nl)
La tronche de la salle où s'est tenue "la nuit de la terreur" (photo prise sur afff.nl)
Biiiiiicycle !
Biiiiiicycle !
Biiiiiicycle !
I want to ride my bicycle I want to ride my biiiike !
I want to ride my bicycle I want to ride it where I liiike.
(Queen)