Qui veut flinguer loin ménage son sniper

Salut les gars, c’est Saito. Vous m’avez vu dans la série Ghost In The Shell (GITS) Stand Alone Complex. Cinemasie m’a demandé de pondre le dossier Noël de cette glorieuse année. A moi, simple soldat de la Section 9. Ils sont gonflés. Parce que, moi, j’aurais plus de temps qu'eux pour m’y atteler ? Allons bon ! C’est que j’ai plein de trucs à faire aussi, moi. Je, euh… j’ai mes armes à vérifier et revérifier, mon œil bionique qui passe bientôt son contrôle technique, un paquet de parties de poker qui m’attendent… Bon, ok, rayon missions, là, je suis au point mort. C’est tant mieux pour la sécurité cyber du monde, tant pis pour la Section 9, au chômage question action, reléguée à la surveillance de sites pirates et pédophiles en attendant mieux. Pas de quoi pondre une saison 3. Vu d’ici, je vous donne mon avis, ce « mieux » sent le banquier. Ces mecs-là embauchent à tour de bras les saligauds qu’on traque parce qu’ils ont le bon profil pour mener à bien leurs OPA en loozdé. Légales, jusqu’à un certain point. Si ça n’est pas une guerre civile qui va en découler, au moins une bonne guerre corporatiste se profile. Et j’en suis presque à lever le coude en signe de ponctuation tellement… tellement… tellement l’avenir, je le vois noir de chez noir. On se fera virer, on deviendra inutiles, dans un monde où j’ai comme l’impression qu’on a déjà perdu la guerre. Pour continuer à juste me sustenter, peut-être qu’un jour, moi aussi je pourrais vendre mon âme au diable en m'en allant jouer au petit mercenaire illustré. Si Togusa m’entendait, il en serait malade. Mais il va me lire ! Ils veulent tous le voir, mon dossier, alors ils vont le voir ! Joyeux Noël les gars !



J’ai demandé au Major, elle est ok. Elle m’a dit que j’avais besoin de vacances, que causer guns ça me rappellerait le bon temps, que ça me ferait prendre l’air. Cinémasie me paye peau d’zob mais peu importe. Elle est comme moi sur le coup, elle se demande à quoi ça sert d’être blindée d’implants et de prothèses pour finalement se voir reléguée au placard à surfer sur le web pour pécho des papis qui se tripotent devant la photo pirate d’un Géranium. Ah, on en voit des belles. C’est la crise, on n’a plus les moyens. D’ailleurs, ça reste entre nous mais son matos commence à rouiller, au Major. Dans tous les sens du terme : ses mises à jours ne se font plus aussi souvent qu’avant, son cyborg n’est plus à la page, l’état ne suit pas aux finances, le budget rétrécit d’année en année, le privé équipe mieux son personnel… Tout le monde déprime au boulot. Même Batu. Son clebs a du mal à avancer, il vieillit et notre grand sentimental se refuse à le charger de chrome pour pallier ses défaillances. Tout le monde le fait, pas lui. Fier de son compadre, notre ami "bio" Togusa lui a payé un verre, regard compatissant à l’appui en apprenant sa, je cite « plus sage décision depuis belle lurette ».  

J’embraye, j’installe le chargeur, j’arme, je te vise, toi, lecteur. Je t’ai bien dans ma lunette, je vois tous tes points noirs en Supra Haute Définition ainsi que la superbe crotte de nez qui dépasse de 3 millimètres de ta lamentable narine gauche. J’appuie doucement sur la détente…

On va causer sniper

Sur le sujet, Arno a eu raison de m’appeler moi : je suis le meilleur. Il m’a dit que ça l’avait pris après avoir vu un documentaire qui m’était consacré dans l’épisode 14, « Poker Face » de GITS 2nd GIG. J’y racontais à ma façon, et vous me croyez ou pas, ma rencontre avec le Major Kusanagi au détour d’un duel féroce. Je me cite :

« Quand on s’entretue sur un champs de bataille, on ne sait jamais qui a tué qui. Mais il y a une exception à cette règle, ce sont les snipers. Les agissements du sniper sont une carte de visite, c’est pourquoi aucun sniper ne peut être prisonnier de guerre. En tant qu’ennemi haï qui a assassiné camarades et officiers, les snipers sont destinés à être tirés à vue. »



La solitude. C’est ce qui caractérise d’abord le sniper. Détesté, il est seul en haut de sa tour. Il domine, possède le pouvoir de vie et de mort dans son viseur, se prend pour Dieu, jouit de son pouvoir… seul. Si on a longtemps jasé sur les aspects sexuels évidents du fusil à pompe, j’avoue que l’arme qui figure le plus l’onanisme caractérisé reste le fusil à longue portée. On se cache en solitaire, on tire son coup loin de sa cible et si elle est touchée elle ne sait même pas par qui. Et lorsque le tueur se fait attraper, il est comme le papi devant sa photo d’un géranium : fait comme un rat. Martin Riggs dans L’Arme fatale se fait avoir comme un bleu en plein désert. Quand on est concentré sur la lunette, le lointain, le tout proche n’existe tout simplement plus. Quant à moi…

Mais vous savez quoi ? Ca m’ennuie de parler de moi en premier. Comme je l’ai déjà dit, je suis le meilleur, et parler de moi en premier revient à balancer le climax de ce dossier d’entrée de jeu. Ce serait dommage, vous ne croyez pas ?

Honneur aux ladies

J’en vois deux dans ma lunette. La première, c’est Nikita et sa scène de la baignoire – je zieute bien la salle de bain d’ici – la seconde, la belle Wu Chien-Lien du Beyond Hypothermia de Patrick Leung. Le film commence avec cette jolie donzelle qui s’en va briser un gros glaçon pour en extraire l’arme qui y était cachée. Un bon gros fusil de snip’. Ca jette un froid. Elle s’offre une bonne vue depuis sa planque, prend son temps. Dans le viseur, la fête bat son plein. Une Barbie se trémousse devant un paquet de zouaves, un autre se ballade avec un Uzi... On ne connaît pas encore la cible mais ça respire le mafieux là-dedans. Elle finit par aligner un gweilo chauve mais ne peut pas conclure à cause d’un reflet. Ca m'est déjà arrivé. Dans ces cas là, il faut savoir être réactif, inventif. Elle l'est. Elle change de balle, choisit du léger, shoote la lumière extérieure qui la gêne puis recadre l’occidental avec le bon calibre. Elle tire. La douille fumante tombe sur le glaçon, s’y enfonce tandis que là-bas le sans cheveux, toujours tout sourire devant la blonde à moitié nue, est déjà mort. La scène est longue, culte. Le film également. Culte, pas long : il passe toujours comme une lettre à la poste. Avouons qu’en la matière, le "Girl With Guns" glamour, le Nikita de Besson a tout révolutionné. A tel point que la splendide Maggie Q, sniper quelques millièmes de secondes dans le cocaïné ultra speed Dragon Squad, boucle la boucle – boucle-là ? – dans la série US Nikita. Et ça n’est pas les Black Cat made in HK, dont le premier est un honnête décalque, qui viendront changer la donne. J’en profite pour aborder le second, grand moment de n’importe quoi doté d’un scène de snip’ parmi les plus nazes jamais vues sur un écran, lors de laquelle une balle de flingue empêche celle du fusil d’atteindre sa victime. On baigne là dans la plus pure tradition bis HK des 90’s. Foutraque, mal fichue... mais fun.



Wu Chien-Lien : " T'as pas de cheveux ? Laisse moi te faire un implant ! "
 


Maggie Q. Elle flingue, elle allume.


Hong-Kong, parlons-en de Hong-Kong. Dans A Hero Never Dies on en trouve une célèbre de scène de snip’. Non pas pour son résultat mais par sa mise en scène, sa structure. Malgré un long suspens, le tir n’aboutit jamais. Le tueur finit par succomber à ses blessures avant même que sa cible ne pénètre dans son viseur. Bouleversant, certes, mais frustrant. Dans le Snipers de Dante Lam on en voit un paquet de tireurs d’élite. Mais allez savoir pourquoi, rien de ce qu’on y trouve ne créée vraiment l’enthousiasme. A viser dans tous les coins on en oublie le principal. Quant au pire sniper de l’histoire du ciné HK, on le connaît, il s’appelle Donnie Yen. Si au résultat, aidé par la mise en scène, le scénario et des trucages, il fait mouche à tous les coups, rarement un acteur aura aussi mal porté le fusil longue portée. Le bonhomme est monté pour le bout portant, la tatane dans la figure et les 15 coups de poing à la seconde dans la carotide. Dès qu’il se choppe un fusil, c’est bien simple, personne n’y croit plus. Dans Flash Point il trimballe l’arme comme on porte un bout de bois, et dans Bodyguards & Assassins on dirait plus qu’il s’apprête à ouvrir un velux à l’aide de sa perche que – passons à - autre chose.



Final Option. BLAM BLAM BLAM !!                                                   " C'est bon les gars, on les a eus ! "



"Allez hop hop hop, on décampe !! "                                                 " Comme ils sont forts ! "

De HK, pour les calibres moyens retenons les classiques : The Killer de John Woo et son Chow Yun Fat moustaché sur son bateau. Ambiance ambiance, tension, crescendo, mise en scène, percutions, BLAM BLAM ! Un modèle du genre en plus d’un superbe aperçu d’une course de bateaux dragons à l’occasion de la fête de Tuen Ng. C’est magistral, même si ma préférence va au Final Option de Gordon Chan. Pendant qu’au sol une course poursuite effrénée se joue en pleine ville entre la brigade du SDU et des bad guys surarmés, sur les toits trois snipers du SDU dégomment du vilain. Mais en bas ça se déplace et d’en haut très vite on ne voit plus rien. « Merde ! » dit l’un deux des snipers filent (ellipse orthographique bien tordue !), courent, sautent d’immeuble en immeuble, slaloment entre les antennes TV et risquent leur vie pour rester dans le coup. Obtenant soudain une bonne vue d’ensemble, ils se posent, prennent leur temps. Le tireur vise la bagnole pleine de malfrats, la dégomme. Hop, terminé. Aux piétons de terminer le job. Question technicité on baigne dans la démo efficace qui fait (très) mal. Et le story-board a de la gueule.

Vous le sentez, là, le crescendo ? Ca monte ? Le meilleur est à venir

Qu’avez-vous vu plus ou moins récemment aux US dans le genre ? The Shooter, de l’ami Fuqua, avec Wahlberg ? Pas mal, ouais. Wanted, du russe Timur Bekmam-« Beethov’ » du CGI en plan séquence ? Ouais, aussi. Mais on peut noter qu’il s’est pas mal inspiré de la truculente scène de l’anime Golgo 13 de Dezaki, too much mais jouissive avec sa balle que l'on suit à la trace. Elle part du point A (le canon du fusil), traverse plusieurs buildings avant d’atteindre, dans un geyser de sang, le triste point B. Sur un dossier pareil, cette scène est évidente. Là, on part dans le fantasme, on sort d’un simili réel qui, quoi qu’il en soit, ne l’est jamais vraiment. C’est tout l’art du manga que de rendre possible l’impossible, de relever des défis infaisables et de les concrétiser. Ici grâce aux cellulos, ailleurs par la magie des effets spéciaux. Ca n’est pas tout jeune, ça a plus de 30 ans mais fait office de scène séminale qui s’est souvent vue recyclée. Le Full Contact de Ringo, le jeu Max Payne



                                                                  Golgo 16 et son M13. Ou le contraire.

Parlons-en, des jeux. Les FPS (First-Person Shooter) ont toujours une ou plusieurs scènes de snip’ qui traînent, celles que beaucoup attendent avec impatience. On les attend dans les campagnes dites en mode solo, quant aux « maps » en multi-joueurs, on y trouve toujours un ou plusieurs gars – les fourbes ! – qui se terrent dans un coin pour faire joujou avec le fusil à lunette. Ils ne font pas long feu : ceux qui connaissent bien la map (le terrain) savent tout de suite d’où les zouaves défouraillent et s’en vont youkaïdi aïda les égorger au couteau. Les snipers sont des mal aimés en même temps que des jalousés : on envie cette position supérieure, cette hauteur qui domine. On veut tous éprouver cette sensation, même – et surtout ? – si on la sait éphémère. Mais si c’est un autre qui la tient : qu’il crève !

Y’a du Barret dans le bifteck !

En 1995 est sorti un putain de film sur les écrans. Ca s’appelait Ghost In The Shell (GITS). Dedans, on ne me voit pas et pourtant j’y suis, brièvement, coiffé d'un casque intégral. Comment ? Vous dites ? Je suis un gros mythomane ?… Je ne vous oblige pas à me croire. Toujours est-il que moi je vous affirme que le gars qui shoote la bagnole avec une version remise au goût du jour du Barret M82, c’est moi. On se rapproche davantage des effets du 20mm que du 12.7 d'ailleurs. Le tir fut difficile à réaliser. Il faisait froid, il pleuvait, c’était la nuit… les conditions n’étaient pas optimales pour réussir les shoots. Heureusement, ce fusil que vous voyez sur la photo dispose d’un acclimateur ambiant qui, comme son nom l’indique, s’adapte aux températures extérieures. Je n’avais pas de risque de refroidissement de la culasse et du canon, ce qui aurait pu peut freiner la vitesse de la balle ou, pire encore, dévier le projectile si du givre s’était installé sur une partie du cylindre. La poignée du Barret dispose, elle, d’un diffuseur de chaleur à même d’empêcher l’engourdissement des doigts. Pratique. Mon casque et la lunette, eux, me confiaient une visée impeccable dénuée de toute forme de parasite, tous gommés par des filtres et des programmes d’effacement. Résultat ? Le blindage de la caisse n’a pas survécu aux puissants impacts. Quant aux gusses à l’intérieur, vous savez ce qu’il en est.



                                  Je suis comme Gainsbourg, je fais des trous de première classe. Mais des gros.



Je parlais de scène séminale un peu plus haut. Celle-ci – et d’autres dans GITS – fit jurisprudence et des films dits « live » se la sont accaparés. Et, je dois le dire, avec bonheur.

Cinq ans plus tard, en 2000, le bien nommé 2000 A.D de Gordon Chan, au bout d’une demi-heure de péloche  balance une boucherie du même calibre. Le tireur domine et la piétaille subit, ne disposant d’aucune solution immédiate pour aider les victimes du traquenard. Piégées, condamnées dans leur voiture. Imparable. Les obus pleuvent, les douillent s’écrasent sur le béton, la tôle explose, les os se brisent, le sang coule… Ca n’a rien d’un gunfight, c’est une exécution. L’année suivante Johnnie To et Wai Ka-Fai recyclent tout un tas de trucs pour nous pondre une péloche décomplexée de la gâchette, un défouloir urbain un brin putassier où, soudain, un Andy Lau dessoude de la flicaille au Barret par paquets de dix. Les gilets pare-balle s’avèrent dérisoires, les voitures font des bonds de deux mètres… On a mal pour eux. Ca smell la BD hard boiled ultra, ça fait du bien. Quatre ans plus tard, ça n’est rien de moins que Michael Mann qui ressort l’artillerie lourde pour les besoins de son Miami Vice. Idem : des flics infiltrés sont piégés dans leur voiture alors que les bombes s'écrasent. Un bras s’envole carrément. Le choc reste toujours aussi spectaculaire.   






Ci-dessus 2000 A.D : un nouveau défit pour Carglass, avec des trous plus gros qu'une pièce de deux euros !
Ci-dessous
Fulltime Killer : I wish you a very Good Year. Un pneu mon neveu qu'on s'éclate !

 



Le meilleur, c'est moi

En ce qui me concerne, on me dit fréquemment que l’épisode 14 de la 2nd Gig de GITS Stand Alone Complex est culte. Je veux bien le croire, c’est vrai qu’il est bon. D’autres, chafouins, dénigrent un peu la bête en affirmant que c’est un décalque du final de Full Metal Jacket. La technique que j'emploie est la même que celle de la vietnamienne du film de Kubrick, en effet, mais de là à généraliser il y a un sacré pas à franchir. Et puis, il faut le dire, renouveler les situations, les rebondissements autour de cet outil qu'est le sniper est plutôt difficile. On tourne très vite en rond. J'ai quand même renouvelé le genre. Dans GITS Solid State Society j'affronte un redoutable sniper. Tout est question de réflexes mais aussi de mouvements : pour gagner il ne suffit pas de rester statique, il ne faut pas hésiter à se déplacer, même de quelques mètres, afin d'éviter une mauvaise balle - les bonnes sont toujours celles que l'on tire - ou changer d'angle. J'y fais une démonstration dont je reste assez fier. Le gars en face était bien équipé, avec sa combi thermo optique ça aurait pu très vite mal tourner pour ma pomme. Ca s'est joué à quelques millisecondes. Certains disent, encore, que ce passage-là est culte. Ca commence à faire. Je ne contredis pas l'argument, il se tient. En toute modestie, vraiment, je sais être le meilleur. Ca n'est pas une question de prétention, il faut quoi qu'il en soit s'en persuader, c'est une question de vie ou de mort. Un doute, c'est un tremblement. Un tremblement, c'est un mauvais tir. Un mauvais tir, c'est une chance pour l'autre d'en réussir un. Il en réussit un : je suis mort. Ca n'est pas plus compliqué que ça. Donc, voilà, c'est ainsi, je suis le meilleur.



                                                                     Un tireur d'élite se cache dans cette photo...


Je suis le meilleur, pourtant, dans GITS, je n'incarne pas le premier rôle. Je suis un soutien, un renfort, un outil. Le plupart du temps le sniper n'est pas la tête d'affiche, aux USA comme ailleurs. Quelquefois même on le place hors champs, il n'existe pas. Il intervient au sein d'une histoire comme une porte qu'on ouvre pour passer d'une pièce à une autre. Le sniper n'est qu'un faire valoir, le regard d'un autre, qui permet à l'observé d'exister davantage, même s'il est condamné. S'il n'a pas le beau rôle, le tireur d'élite peut se voir dénigrer ou, carrément, devenir un vilain, le bad guy. Dans l'excellent Targets de Peter Bogdanovich, le sniper est un vrai tueur de masse. Son tableau de chasse en fin de métrage est encore de nos jours sacrément impressionnant. Le sniper est au premier plan devant sa lunette, au moins au second sur l'affiche. Sa force est pour lui malédiction, son arme démoniaque. C'est de la triche, du cheat mode basique. Le sniper est un tricheur magnifique. Mais un tricheur quand même. Tout comme un réalisateur le fait avec sa caméra. Lui triche, narre une fiction, pas un documentaire. Qu'elle soit bien racontée ou pas, peu importe en fin de compte, la fiction reste du vent, une histoire inventée, une réalité biaisée, que l'on balance à de grands enfants. Et si le titre de mon fier épisode 14 de Stand Alone Complex s'appelle "Poker Face", ceci explique peut-être cela.

Trève de bavardage : dans ma lunette j'aperçois le prochain film de sniper. Ca va s'appeler Cold Steel et le monteur attitré de John Woo, David Wu, réalise. Vous me croyez ou pas, je joue dedans.

date
  • novembre 2011
crédits
Films