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Adieu ma concubine

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 3.31/5

vos avis

37 critiques: 3.68/5



==^..^== 3.25 Beau, mais triste...
Alain 3
Anel 4
Ghost Dog 3 Un très beau film, mais un peu longuet et maniéré.
jeffy 4.25 Monument historique
MLF 2.75
Ordell Robbie 2 Palme Académique
Tenebres83 4.25
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Beau, mais triste...

Tout pour faire un bon drame. Des enfants martyrisés pour la "bonne cause" et des destins brisés par les événements extérieurs.

Ce film est à la fois un témoignage historique sur les éventements survécus en Chine au cours du dernier siècle, mais aussi sur les moeurs et la culture chinoise. On se rend compte de quelle manière les enfants pouvaient être élevés et comment arrivaient à vivre ceux qui s'en sortaient. Les costumes et les maquillages sont également très réussis. La fin est tout aussi intéressante, et montre toute l'absurdité du nouveau régime mis en place.

Au final un film très instructif, même s'il contient quelques longueurs.



20 janvier 2003
par ==^..^==




Un très beau film, mais un peu longuet et maniéré.

Adieu ma concubine est l’un des films chinois les plus célèbres du monde. Récompensé par une Palme d’Or en 1993 à Cannes, il a reçu un joli accueil de la part du public, avec plus de 700 000 entrées France. Il raconte l’histoire du prestigieux Opéra de Pékin à travers 30 ans de l’Histoire de Chine, entre les années 30 et la révolution culturelle de 1966, en passant par l’invasion japonaise lors de la Seconde Guerre Mondiale et l’arrivée de Mao au pouvoir en 1949. On retrouve au casting l’inévitable GONG Li, actrice apparemment obligatoire pour un film chinois digne de ce nom, qui joue un rôle très ambiguë de prostituée repentie et manipulatrice, mais également le célèbre acteur de Hong-Kong Leslie CHEUNG Kwok-Wing dans un rôle très efféminé, celui de la concubine.

Les plus grandes qualités de l’œuvre de Chen Kaige sont pourtant techniques : les décors somptueux, les costumes magnifiques, les lumières chaudes et les cadrages sages sont autant d’éléments qui le font apprécier. Cependant, il semblerait parfois que cette débauche de technique aille à l’encontre du bon déroulement de l’histoire, comme si la technique était préférée au scénario. Les 45 premières minutes sont intéressantes car il y a du rythme, on partage la souffrance de ces gamins de 10-12 ans qui se font frapper et sermonner à longueur de temps pour pouvoir prétendre un jour faire partie de l’Opéra. Mais dès que l’on retrouve ces gamins adultes, le rythme s’essouffle, l’action se fige et l’intérêt du spectateur baisse en conséquence. Et quand on sait que le tout dure 2H50, cela devient forcément très long.

D’autant plus que l’on ne comprend pas forcément tout : pourquoi la concubine avait à l’origine 6 doigts à une main, sachant que ça n’est d’aucune utilité dans le film ? Et surtout, quel est l’intérêt d’ Adieu ma Concubine ? De dire que les japonais n’étaient pas si méchants que ça ? Que l’ère Mao a été néfaste en tout point, ressemblant à une gigantesque manipulation de masse à laquelle l’art n’a pu résister ? Bof. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis pas convaincu par ce film, qui s’égare à mon avis de son propos à grands renforts de tape-à-l’œil.



22 janvier 2001
par Ghost Dog




Monument historique

Magnifique fresque historique. Souvent boulversant, surtout grace à la prestation de Leslie Cheung dans la seconde partie. Indispensable et unique comme tout chef d'oeuvre même si des faiblesses existent par moments.

24 septembre 2003
par jeffy




Palme Académique

Palme d'or 1993, joli succès public et d'estime en son temps, Adieu ma Concubine a pris un sérieux coup de vieux. A l'instar d'un Vivre ! qui sortira un an plus tard, il était de ces films où une génération de cinéastes chinois (Yimou, Zhuangzhuang) soldait les comptes d'un certain passé historique de la Chine. Mais cet intéret circonstanciel pèse peu de choses désormais face aux défauts purement cinématographiques du film de Chen Kaige. Adieu ma concubine devient en effet très vite la démonstration du fait que les beaux décors, la belle photographie et les bons acteurs ne font pas forcément les bons films. Durant les passages enfantins du film, l'ampleur énergique des mouvements de caméra fait dans le tape à l'oeil. Ensuite la mise en scène se calme pour souvent faire dans l'académisme. Les travers clinquants des mouvements de caméra pointent encore le bout de leur nez tandis que la photographie a la beauté esthétisante. Les acteurs jouent bien et maintiennent le film à flots. Mais meme le script ne tire pas le film vers le haut: le lien entre petite et grande histoire se fait trop tard dans le film et de façon trop expédiée. Et en forçant trop le pathos rayon direction d'acteurs comme usage de la musique. Du coup, on se met à repenser aux nombreux films d'auteur asiatiques qui lièrent bien mieux le destin d'un individu à celui d'une nation. Alors qu'avec Terre Jaune et La Vie sur un fil Chen Kaige avait su incarner un renouveau du cinéma chinois, il oscille ici entre clinquant et académisme.



24 mai 2005
par Ordell Robbie


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