Forcement innégal comme tout programme composé de sketchs réalisés par différente auteur. Reste une certaine cohésion relative à la necessité de respecter un même univers celui de la Matrice.
Je pense que nous avons tous nos chouchous.
Pour ma part il s'agit de Matriculated ( ben oui, moi je le trouve extraordinaire dans le concept et sur le plan formel ) et the Second Renaissance ( carrement biblique avec ce chevalier de l'Apocalyspe incandescent ).
En revanche, World Record est ( selon moi ) le moins interressant à tous point de vue. Reste que les recherches visuelles sont visibles dans chacun de ces courts.
Finalement, le plus decevant reste Program. Logique du fait de l'attente sucitée par tout projet de Kawajiri qui n'exploite ici aucun code de la Matrice preuve de son integrité artistique mais aussi d'une certaine incapacité à se renouveller.
Il parait toutefois necessaire de visionner cet Animatrix pour juger de l'ecclectisme et des recherches actuelles en animation ( qu'elle soit nippone ou US ) sur le plan visuel. Pour ce qui est de la qualité intrasèque en revanche mieux vaut passer son chemin ( normal les noms de Kon, Ottomo et Rintaro manquent à l'appel. )
Mélange inégal, à l'image de sa source d'inspiration
On pourrait argumenter des heures durant, si "Animatrix" n'est qu'un énorme coup de marketing, nous soutirant les dernier de nos sous fatigués et épargné par les impôts prohibitifs...De mon côté, je tire bien bàs mon chapeau devant la nouvelle étape de marketing créé par les frères Warschowsky, dépassant les désormais traditionnels partenariats bêtes et lassants avec toujours les mêms sponsors (ils se reconnaîtront) et autres mugs et figurines en plastocs à sortir à la chaîne. Créer un jeu vidéo, qui AURAIT PU être bien, mais qui intègre 1 heure de vidéo inédite tournée spécialement sur les lieux même du tournage et développant une intrigue parallèle s'emboîtant parfaitement dans la trilogie...c'est faire preuve de beaucoup d'imagination.
Mettre en chantier une compilation de courts-métrages (!) mangas (!!) réalisée par les plus grands dessinateurs japonais du moment (!!!), c'est carrément énorme; et même si ce DVD ne marchera pas aussi fort, que prévu; même si le ricain moyen ne se ruera pas sur "Metropolis" et Myazaki après avoir vu cette compil', le hype entourant aura tout de même un certain impact (et impact certain) sur bien de gens heureux d'avoir pu s'ouvrir à tout un pan de culture jusque-là resté inédit pour eux. Moi, je trouve cela génial !
Voyons le résultat à présent :
Quelques bonnes surprises, beaucoup à jeter: mais même si j'ai pu sévèrement noter, je conseillerai néanmoins à tous d'y jeter un coup d'oeil, ne serait-ce que pour honorer le travail gargantuesque de al plupart des réalisateurs de cette compilation.
En fait, je m'attendais :
a) à avoir des épisodes ayant carrément trait aux films, avec des actions en parallèle à l'intrigue principale (il n'y aura que le visuellement superbe "Flight of Osiris")
b) à mieux cerner le vaste monde de la Matrice et d'avori quelques clés pour une meilleure compréhension (il n'y aura que les "deux parties" du très intéressant "Second Renaissance")
c) à voir une appropriation de l'image, des gimmicks ou des thématiques du materiau original (bon, OK, on retrouve un petit bout de tout cela dans chacun des films, mais la plupart laissent tout de même sacrément à désirer...)
Bref, rien ne m'a vraiment emballé, ne serait-ce que "Flight of Osiris" de par l'immense progrès réalisé en images de synthèse, ce qui laisse présager de bons longs métrages à venir en un rien de temps; "World Record" de par l'essence même reprise de la Matrice, à savoir le dépassement de soi; et le très sympathique "Beyond", qui est bien plus malin et envoûtant, qu'on ne pourrait le penser au premier abord...
Le reste va de l'"intéressant" ("Second Renaissance") au carrément douteux ("Kid's Story", qui avait voulu dire le contraire, mais incite finalement très clairement au suicide...).
Une belle initiative pour rendre hommage aux sources d'inspiration même de la "Matrice" (le manga) et de promouvoir un "art" certain toujours méconnu ou méprisé par un public bien trop large.
l'univers riche de la matrice
a voir surtout pour final flight of osiris qui posède une beauté epoustoufflante et second renaissance qui nous offre des images d'une grande dureté.
en fait j'ai réévalué ma note car je l'ai revu et je trouve que cela forme un très bon recueil de courts animés, intéressant pour enrichir l'univers de MATRIX. certains sont franchement excellents!
Un petit bijou d'animation, paradoxalement cohérent avec des styles très différents. Indispensable pour comprendre l'univers de Matrix. 
Enfin je commence RELLEMENT à m'intéresser à l'univers Matrix! Car jusqu'ici, je doutais tout simplement qu'il puisse en exister un.
Le premier film posait de bonnes bases, mais s'inspirait tellement de "Lain" et autres animés en vogue qu'il était difficile de voir en quoi il avait une identité. D'autre part, les personnages étaient avant tout "cool", mais on ne sentait pas l'intérêt réel de leur cause: ils veulent rétablir la vérité et conquérir leur liberté, ok! mais on perdait vite la conscience du monde de la Matrix (c'est à dire... le notre) et donc du reste de l'humanité. Difficile donc de se sentir concerné, surtout lors que les héros tuent à tour de bras sans aucun cas de conscience! D'où le manque de mise en perspective, et l'impression, malgré l'incontestable qualité d'ensemble du film, d'un côté superficiel dans tout cela, de personnages qui agissent avant tout pour la pose.
Quant à "Matrix 2", oublions le! Un bel exemple de la façon dont l'excès de fric peut corrompre et détruire un projet: 90% d'action pour en mettre plein la vue et assurer la rentabilité / 10% de développement, de préférence survolé (condensé dans quelques conversations accélérées), et sans aucun enjeu dramatique réel.
Bref, pour beaucoup de gens, l'univers Matrix apparaissait comme un condensé de ceux des autres, avec la profondeur en moins. Mais que ceux qui ont encore de l'espoir jettent un coup d'oeil à ce petit bijou qu'est "Animatrix".
"Animatrix" est composé de plusieurs sketches, réalisés par plusieurs auteurs, et dans des styles d'animation très différents : un épisode en animation de synthèse, un autre dans un style typiquement Kawajirien, un autre qui ferait presque BD animée, etc. Et le paradoxe c'est que c'est grâce à cet ensemble de courts métrages que, si on les mets en prespective par rapport au premier film, on sent enfin la cohérence de l'univers des frères W. Certes, on pourra encore y voir l'influence de "Lain" et autres, mais ces influences sont assumées d'une façon plus mature, sans que tout clin d'oeil soit ponctué par un "whoa" de Neo, ou une pose cool toute droite sortie d'un magazine de mode. En bref, "Animatrix" sonne vrai.
Ainsi, "Animatrix" nous familiarise davantage avec l'univers de la Matrice, ses enjeux, ses thèmes qui peuvent parfois résonner avec la société d'aujourd'hui. Et le second paradoxe c'est qu'il réussit dans chaque épisode à faire passer en quelques minutes une idée, là où "Matrix 2" a échoué en plus de 2 heures laborieuses.
L'exemple le plus significatif est le thème de la relation de dépendance et de contrôle entre humains et machines, sujet abordé superficiellement lors d'une conversation soporiphique entre Neo et le boss de Zion, et au contraire développé en peu de temps dans les deux épisodes sur la "Seconde renaissance" de "Animatrix",
Par ailleurs, le thème de Matrix est aussi utilisé par rapport au phénomène des adolescents déconnectés de la réalité, des phénomènes paranormaux, etc. Les thèmes sont succintement abordés car les histoires ne durent jamais plus d'un quart d'heure, mais ce qui est fort, et qui avait complètement échoué dans le film, c'est que le contenu passe à travers des scènes d'action très bien réalisées et dynamiques, et non pas séparemment de ces scènes. En effet, l'un des défauts des films - et de bon nombre de films américains - est qu'ils donnent bien souvent l'impression que l'intrigue s'arrête lorsqu'une scène d'action commence et reprend à la fin de celle-ci, alors qu'ici elle se développe tout du long dans chaque épisode, conception très japonaise du développement d'une histoire.
Concernant les dessins et l'animation, il y a des moments grandioses, d'autres un peu moins. Peut-être que les plus impressionnants sont "final flight of the Osiris", pour lequel je tire mon chapeau, les deux épisodes consacrés à "la seconde renaissance" (sans doute les plus intéressants en soi, en plus d'être magnifiquement réalisés), ainsi que celui réalisé par Kawajiri (qui n'est pas novateur mais reste très beau). Si les autres sont moins bluffants, il faut reconnaitre qu'ils ont du style, comme l'histoire du coureur par exemple (world record), ou celui sur le détective ("detective story") où l'on retrouve bien le style d'ambiance de Watanabe.
En bref, si on se désespérait après la vision de "Matrix 2" que le concept Matrix se soit fait happer par les studios et leur soif de fric, quelle bonne surprise de découvrir un tel projet, ambitieux, stylisé, cohérent alors même qu'il utilise des styles radicalement différents.
Et la bonne surprise pour ceux qui n'ont pas été convaincus par les films est que l'on ressent enfin un certain plaisir à retrouver les personnages de Neo et Trinity, cet animé remettant leur lutte dans un contexte, avec un fond, dans un monde palpable (ou presque!). Ce qui est intéressant c'est qu'il aura fallu que des japonais s'en mêlent pour arriver à cela! Faut-il vraiment s'en étonner?
Moin inégal qu'on le pense
Un ensemble de courts métrages tous très différents mais méritant finalement la vision (excepté
Kid's Story, affligeant de nullité malgré un bon style visuel), pour peu que l'on s'intéresse à l'animation japonaise et évidemment à Matrix, puisque la réalité de la matrice (lol) est le sujet principal des courts. Ce n'est pas si inégal que ça, mais l'originalité visuelle rebutera certains : pourtant, on a là un bel échantillon de la diversité de l'animation (je m'y connais pas plus que ça, mais aucun court ne se ressemble visuellement!). Le plus impressionnant est bien sûr le Square,
Final Flight of the Osiris, une synthèse d'une qualité inégalée.
Du bon et du mauvais
9 courts inégaux réalisés par des grands noms du manga. Duré trop courte pour les meilleurs (Program, de Kawajiri qui nous rappelle son ninja scroll, The second renaissance) ou bien trop long pour les plus mauvais (matriculated, kid strory). Bref si vous aimez l'univers de matrix et les mangas, ruez vous sur cet OVNI, même si vous riquez d'être décus par quelques épisodes.
Bof
Quelques uns des courts-métrages sont réussis, mais les autres sont vraiment lamentables... A mon avis les explications apportées par
Animatrix pour mieux comprendre la trilogie
Marix sont adressées aux fans. Pour ma part j'ai été déçu, surtout que je n'avais pas exceptionnellement aimé la trilogie.
9 courts métrages époustouflants à voir ABSOLUMENT!!!
Je ne m'amuserais pas à faire mon classement des meilleurs épisodes car ils sont tous magnifiques!!! Ce DVD brille par des atouts indiscutables (richesse de la narration, diversité des méthodes d'animation, commentaires de 4 réalisateurs, etc...).
Animatrix doit figurer impérativement sur votre prochaine liste de course!!!
