drélium | 0.5 | superbe critique de ghostdog ^_^ |
Ghost Dog | 0.5 | Mais où est donc passé le scénario ??? |
Au beau milieu du film, lorsqu’un ennui mortel m’a submergé et m’a fait décrocher quelques secondes, j’en suis venu à me demander ce qui clochait dans ce film d’action, car oui, quelque chose clochait. Ce n’est pas tant l’interprétation médiocre puisque j’ai vu bien pire (cf. Rage of Honor avec le même KOSUGI Sho pour s’en convaincre), ce n’est pas tant la mise en scène passable d’un réalisateur tâcheron, non, c’est plus global, plus général. C’est vrai aussi que notre belge préféré JCVD n’a que 3 répliques et 4 grands écarts dans son script, ce qui fait un peu léger ; mais on pourra dire tout ce qu’on veut sur notre awareman roteur, reste qu’un bon vieux film avec lui dans le premier rôle est plus agréable à suivre qu’une série B de seconde zone où il ne joue que les seconds couteaux et cède le fauteuil de star à un sous-Jackie Chan japonais. Mais cherchons encore.
Laissons de côté les scènes de combats minables soi-disant chorégraphiés par Kosugi… A croire que lui et Yuen Woo-Ping ne font pas le même métier ! On aurait quand même pu s’attendre à une confrontation Kosugi / Van Damme digne de ce nom, mais même pas. Dans le premier face-à-face, ils s’échangent 3 coups de pied avant que Kosugi ne fuie lâchement en sautant d’une falaise. Dans le second, Van Damme se retrouve bien vite à la flotte et perd toute chance de faire étalage de ses muscles. Non, le plus dingue dans L’Arme Absolue, c’est la nullité infinie du scénario. Pensez, un agent de la CIA qui doit récupérer un missile sur un avion crashé en mer avec des russes qui tournent autour… Pas d’enjeu, pas de rythme, pas d’opposition de style, rien, le vide, le néant. La seule satisfaction viendra à coup sûr de l’arrivée du générique final ; là, on coupe le film, déçu, et on oublie vite. Très vite.