Un stylo vous manque et tout est dépeuplé
Deux versions de ce film existent. Pour comprendre la différence entre le ciné HK d'avant la rétrocession et maintenant, il suffit de les voir toutes les deux. Il n'y a pas d'équivoque entre la version cantonaise et l'autre dite "internationale" mais finalement très mainland.
La version HK, c'est
Le magnifique de De Broca façon HK. Et ça marche. Jet Li incarne un écrivain contemporain en plein divorce avec une femme jouée par Rosamund Kwan (gros écho
OUATIC). Il se venge d'elle à travers son roman d'aventure, tandis que ses deux renforts à l'écriture - Charlie Young et Takeshi Kaneshiro - nuancent le propos au gré des sentiments des uns pour les autres. C'est charmant, glamour, gorgé d'action - l'affrontement avec les sumos est mémorable - et le fil conducteur, c'est le stylo. Chacun s'en sert pour améliorer cette histoire - très Harkienne, on peut écrire/changer le monde à quatre-six mains etc - et c'est également l'arme redoutable de Jet Li / Dr Wai qui en use pour vaincre ses adversaires (fouet et plume rétractable à la James Bond, n'est-ce pas). Dans la réalité, sa future ex-femme est victime d'un accident dans un ascenseur. Il la sauve, ainsi elle revient progressivement vers lui. Dans la fiction, le vilain a les traits du rival du héros, joué par un Collin - Flashpoint - Chou bondissant. Le MacGuffin n'est donc pas la boîte machin ni le canon bidule, mais bien les amourettes entre Jet/Rosamund et Charlie/Takeshi. Je divulgâche la fin : la fiction rejoint la réalité. La Rosamund imagée meurt et un génie révèle au héros qu'il la retrouvera dans le futur, à savoir le HK des 90's. Aux deux tourtereaux IRL de se faire des câlins, d'annuler le divorce à l'aide d'un smiley dessiné sur le contrat avec un... stylo issu de la poche de veste de notre cher protagoniste. Au générique final d'alors se lancer, un pompage / hommage à Belmondo avec une variante du Chi Mai de Morricone pour
Le professionnel (morceau d'abord composé pour un film érotique rital, mais passons, elle a tout de même servi pour un enterrement).
La version internationale en mandarin, c'est-à-dire celle doublée en français ? Rien de tout ça. Juste de la fiction sans relief. Le stylo passe à l'arrière plan - tout au fond là-bas - toutes les scènes avec Bébel tapant à la machine à écrire sautent et au final le génie ne révèle plus au Dr Wai qu'il retrouvera son aimée dans le futur, mais que les Japonais perdront la guerre. Alors que Jet cesse donc de penser à son petit cœur et qu'il s'intéresse davantage au bien commun en faisant preuve d'altruisme, sacré nom ! Générique de fin lambda, la Chine a gagné et, bien avant le
Hero de Yimou, Jet Li fait déjà preuve d'abnégation. Tout est dit.
Non mais il faut arrêter les gars (et les filles) ! une moyenne générale de 3 pour ce navet innommable ?
Je m'insurge avec force, voici bien le film HK à gros budget le plus crétin jamais réalisé. Nous sommes au sommet de la montagne crétinerie chinoise, le scénario, les personnages, les chorégraphies, le rythme, le montage, en bref, tout est insupportable de crétinerie et de non sens. Sous ces airs d'Indiana Jones, se cache le plus mauvais Jet Li (avant les states où là ça se gatte vraiment) tout simplement parce qu'on pourrait en rire mais au final, on a plutôt pitié. Je ne citerais, pour m'appuyer, que les dialogues de ce top du ringard, aussi mauvais que les plus mauvais Jackie Chan, c'est dire... et pourtant il y a des moyens. Il suffit d'imaginer que tout, absolument tout dans ce film est à la hauteur de ces dialogues (tirés de la version française ok, mais ça ne change rien, à peine pire que la version cantonaise ou mandarin) :
Attention, il y a bien pire encore, mais ces quelques répliques, au moins, se comprennent hors du contexte.
L'assistant de Jet :
-"Regardez mon papa : puissant et racé vous ne trouvez pas ? (...) Il est aussi beau que le cowboy pour les paquets de cigarettes"
L'assistant :
-"dites, c'est plutôt chaud comme quartier"
Jet :
-"c'est normal, avec la pollution, ça fait effet de serre"
Jet :
-"Règle N°1 : ne jamais se battre en tongs"
-"Règle N°2 : ne jamais vendre la peau de l'ours" ?????????
Rosamund :
-"Quel est votre nom ?"
Jet :
-"mon nom !? Je m'appelle Brice Lu"
Dans la locomotive :
Jet :
-"Mais qu'est-ce qu'il faut faire ? je ne sais pas conduire ça moi."
Rosamund :
-"j'ai pris atelier cuisine et couture à l'école, je suis désolé"
Dans la prison, on leur balance du gaz :
le prisonnier :
-"si tu arrives à ne pas respirer pendant une heure, le gaz ne te fera rien."
l'assistant de Jet :
-"pendant une heure ! mais c'est impossible, vous y arrivez,vous ?"
le prisonnier :
-"moi..........mais bien sûre que non" (et il s'effondre)
Jet dans la scène finale s'empare d'une épée en feu et clâme :
-"que la force soit avec moi"
Ce qui vous donnera au final une idée bien faible du niveau ambiant. Notons aussi des plans incohérents par buldozers entiers : Rosamund saute d'un avion avec un parachute à la main, le plan suivant (1 seconde après) elle a le parachute bien attaché sur le dos... Sans oublier la présence d'un rat géant en peluche avec des dents de papier, des sumos en apesanteur qui volent à 15 mètres, un mort vivant censé être super dangereux qui attend 10 minutes histoire que tout le monde ait terminé de parler (vachement poli le gars), etc........ On est habitué avec la comédie chinoise, mais ici, les limites du non sens sont pulvérisées, l'histoire est tout simplement inbuvable et au final on s'emmerde ferme et on attend la fin avec impatience. Catastrophique........
Dr Wai in the Scriptures With No Words
A mi-chemin entre aventure et comédie, “Dr Wai in the Scriptures With No Words” de CHING Siu-Tung, réalisateur du célèbre « Histoires de Fantômes Chinois », nous propulse dans l’univers d’un Indiana Jones chinois, pour une aventure digne de ce nom.
Un Indiana Jones chinois
Une légende raconte qu’à la fin de l’ère Qing, le chef du clan Yim apprit que les moines tibétains détiendraient un coffret on ne peut plus spécial, qui serait la clef pour retrouver le « Soutra vierge » (objet magique qui donnerait à son détenteur le pouvoir de changer le monde.)
Le Clan Yim décida alors d’attaquer les moines tibétains et une grande bataille éclata dans le désert. Tous s’entretuèrent. On raconte qu’après le massacre le sable devint rouge. Le clan Yim et le « Soutra » disparurent alors à jamais.
Notre histoire commence peu avant la seconde guerre mondiale. Le Général Lone, chef des services secrets chinois, charge le Docteur Waï et son fidèle assistant Pao, de retrouver le fameux « Soutra vierge », ainsi que son coffret avant qu’il ne tombe entre les mains des japonais.
Deux versions pour un même film
Le film a été monté de deux manières, selon deux points de vues différents. La version officielle du film est racontée par le fils du Docteur Waï qui relate la vie de son père en le mettant sur un piédestal : « Il est aussi beau que les héros de publicité pour les cigarettes ».
La seconde version, qui est entièrement en cantonnais, et demeure quasi inconnue si ce n’est à Hong Kong, met en scène un écrivain de pulp en pleine procédure de divorce, forcé de continuer de donner vie à son héros le Docteur Waï. A la manière du « Magnifique » de Philippe DE BROCA, avec Jean Paul BELMONDO, il s’identifiera à son héros, et fera de son entourage les personnages secondaires.
Un casting impressionnant
On ne fait pas des chiens avec des chats, et CHING Siu-Tung emploie les grands moyens pour ce film, et se dote d’acteurs plus célèbres les uns que les autres.
C’est Jet LI, (le célèbre WONG Fei-Hung d’« Il était une fois en Chine » qui campera le Docteur Waï. Nous voyons ici un Jet Li différent de d’habitude, tout en humour, qui nous démontrera tout de même une fois de plus ses aptitudes à la pratique du Kung Fu.
Madame Rosamund KWAN (Tante Yee d’ « Il était une fois en Chine »), éternelle fiancée de Jet LI, mais uniquement à l’écran, interprète, elle, Mademoiselle Yu FUNG, l’espionne japonaise dont notre héros tombera amoureux.
On retrouvera aussi Takeshi KANESHIRO (« Les Anges Déchus ») en fidèle assistant, et Charlie YOUNG (« The Lovers », « Dans la nuit des temps »), en petite chipie habile au Kung Fu qui accentue le côté humoristique du film.
Un film mi humour… mi kung-fu
CHING Siu-Tung réalise ici une film qui sait allier l’humour à l’action, en passant par le suspense et l’émotion.
Vous aurez l’occasion de voir Jet LI et Takeshi KANESHIRO déguisés en « femmes de petite vertu » pour une scène pleine d’humour et aux savoureux dialogues :
« - Mais pourquoi les femmes portent-elles tant de choses ? »
« - Mais pour mieux plaire aux hommes ! »
« - Faux ! Les hommes préfèrent les femmes nues ! »
Jet LI ira même jusqu’à se parodier lui même en utilisant son véritable patronyme comme couverture : « Je m’appelle Jet LI » dira-t-il.
Docteur Waï parodie certes Indiana Jones, car le Soutra vierge est tout de même une sorte d’Arche Perdue, ou de Saint Graal, mais il s’attaque aussi à James Bond. En effet notre archéologue de choc est doté de stylos tous plus redoutables les uns que les autres, et nous donne une nouvelle définition du coup de parapluie. Mais je ne vous en dirai pas plus à ce sujet car je suis pas un « spoiler » moi !
Mais Docteur Waï, c’est aussi des scènes d’action à couper le souffle. Jet LI gravira la statue d’un taureau géant, « conduira » un train, combattra toutes sortes d’adversaires comme des ninjas, ou des sumos, jusqu’à un combat final digne des plus grands films de Hong Kong, à coups d’épées enflammées. Tout ceci nous prouve une fois de plus que Jet LI est une comédien complet qui mérite mieux que les scénarios qu’Hollywood lui propose. (Je ne citerai pas « The One » ni « Roméo must die »).
Bref, le tout va a plus de 100 km à l’heure, et ce pour le plus grand bonheur du public.
Pour conclure, nous pouvons donc considérer que Docteur Waï, même si ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle, est un bon film d’aventures riche en rebondissements et qui ne de finit pas, ce qui est assez rare pour être noté, par le traditionnel « Happy End » si cher à nos amis d’outre-Atlantique.
Mais la fin vous fera réfléchir car le rideau tombera sur une sorte de morale qui est aujourd’hui plus que jamais d’actualité.
« Les gens ont peur de l’avenir. La peur engendre la haine. Aujourd’hui est la cause de demain. Demain est le fruit d’aujourd’hui. »
Sans être un chef d'oeuvre, un divertissement très honnête au joli casting et à l'humour cantonais étonnant
Cet émule d'Indiana Jones se démarque du lot par un traitement très humoristique, voire loufoque parfois. Ca fait bizarre de voir Jet Li déguisé en femme ou qui dit "Tais toi un peu, ça nous fera des vacances". On trouve donc beaucoup de comédie, pas mal de scènes d'action, avec des combats bien impressionnants, menés tambour battant par Jet Li et chorégraphié par Ching Siu-Tung, le réalisateur d'Histoires de Fantômes Chinois. On a même droit à quelques effets spéciaux. En bref, c'est de l'excellent divertissement si on ne se prend pas au sérieux (les dialogues sont gratinés parfois...) et plutôt original. A mi-chemin entre Indiana Jones et James Bond (pour les gadgets), Dr Wai ne laisse pas une seconde de répit.
Indiana Jones version Jet Li : plutot réussi
Un mélange d'Indiana Jones pour le côté aventurier et Wong
Fei-Hong pour le côté relationnel avec son assistant, nous donne
le héros de ce film, le docteur Wai, interprété par un Jet
Li très en forme. A la manière du Magnifique de Philippe
de Broca, avec Jean-Paul Belmondo, ce film est raconté par le fils du
héros, décrivant et commentant les aventures de son père.
Ce dernier doit retrouver un coffret contenant le secret d'un ancien parchemin
détenant, d'après plusieurs légendes, une puissance infinie.
Il n'est pas seul à le rechercher, ce qui va entraîner des combats
et des quiproquos en série, notamment avec la "servante" japonaise et
ses acolytes.
Comme à l'habitude, les combats menés par Jet Li sont tout bonnement
impressionnants, il s'agit de véritables ballets, dont la chorégraphie
est très bien orchestrée. Cela n'est pas sans rappeler les scènes
de Il était une fois en Chine. Un autre
point commun sont les relations entre les différents protagonistes, le
docteur Wai, son assistant et les autres. Ce qui nous donne quelques quiproquos
croustillants à souhait.
Pour conclure, il s'agit d'un très bon film, mélant combats et
humour pour le plus grand bonheur de tous.
Les enfants aimeront…
A mi-chemin entre Indiana Jones, Belmondo et Bioman, Dr Wai s’adresse en priorité aux enfants en bas âge. Ces derniers seront sans doute ravis à la vision de toutes ces aventures palpitantes, de ces cascades démentes, de ces monstres très originaux (un gros rat, un mort-vivant invincible!) et de cette boite magique que tout le monde tente d’attraper. Mais passé un certain âge, il y aura de grandes chances de trouver ce spectacle commercial bien fade. Jet Li, qui incarne à la fois le père de Takeshi Kaneshiro (bonjour la crédibilité...) et son maître à penser, domine une intrigue classique de course-poursuite derrière un objet de valeur ; c’est du déjà-vu, certes bien rythmé, mais avec si peu d’inventivité que cela en devient vite lassant. Quant aux dialogues, comme l’a dit François, ils sont souvent gratinés ! Ne pas éclater de rire ou rougir de honte en écoutant Takeshi nous dire en voix off « regardez mon papa comme il se bat bien ! » relève en effet de l’exploit …
Le réalisateur de Histoires de Fantômes Chinois n’était semble-t-il pas du tout inspiré avec ce projet bateau (on le comprend) ; il en résulte un gentil nanar que l’on peut facilement zapper de son répertoire.
Jet Li n'a pas fait que des chefs d'oeuvre...
...et c'était déjà vrai à HK !
Même si, pour moi tout au moins, incroyablement plus intéressant que des
navets venus d'ailleurs à la KOD, il faut reconnaître que cet ersatz
d'Indiana Jones ne prend que moyennement.
On peut déjà dire que l'intrigue est cousue de fil blanc, ultra
caricaturale, pas très bien construite (on se demande l'utilité de certains
persos/scènes). Ce à quoi on répondra, à juste raison, que le but de ce film
était manifestement de passer dans la catégorie des comédies second degré.
L'ennui est que finalement, à part se dire que c'est ultra kitsch et lourd,
on ne s'amuse pas tant que ça... Il me faut tout de même reconnaître que
la scène très très lourde du rat géant m'a bien fait rire. Quant aux
combats, sympa, sans plus.
Au final, un film pas vraiment désagréable, et même assez drôle si on
aime l'humour lourd, agrémenté de quelques répliques cultissimes (Jet et son
assistant déguisés en fille dans l'ambassade du Japon ;). Ceux qui
adulent Jet en toute circonstance applaudiront des deux mains, pour les
autre, il y a mieux à voir...
Ca se laisse voir
Difficile de s'emballer pour le film, mais néanmoins il y a quelques points interessants, tout d'abord le double scénario de la version HK qui donne son véritable interet au film, ensuite Jet Li qui n'a pas trop a se fatiguer sur le plan martial mais qui nous fait une belle prestation d'acteur avec pas mal de second degré. Comparativement la varsion internationale semble appauvrie et ennuyeuse.
Un Jet Li un peu décalé à voir en version HK.
12 octobre 2003
par
jeffy
On attendait mieux de ce clône d'"Indiana Jones" : de bons moments parfois
Docteur Wai est l'archéologue qui tombe toujours là où il
ne faut pas, ceci entraînant qu'il doit avoir d'autres capacités
que celles habituellement requises pour s'en sortir. Comme pour les Il était une fois en Chine, on retrouve des aspects historiques
de l'empire du milieu, et en particulier ici le traitement des journalistes
'déviationnistes' et les relations avec le Japon. Aspect plus pittoresque,
l'impression d'un journal quand on n'a pas de système alphabétique
: Gutenberg n'aurait pas pu naître en Chine.
Evidemment tout ceci ne représente qu'une vue parcellaire du film ;
quelques images captées de temps à autre. Personnellement je trouve
que ce film manque un peu de rythme, c'est son défaut majeur. Sinon les
dialogues sont adorables et la voix-off est très bien exploitée.
Dernier point enfin : on n'a pas de happy-end, et ça j'aime par dessus
tout, quand ça ne finit pas totalement bien (d'ailleurs, et ça
n'a vraiment, vraiment rien à voir, Daylight aurait un film vraiment
fantastique si Stallone était mort à la fin).
Un film assez moyen
Ce film n'est pas le meilleur de Jet Li mais j'avoue l'avoir regardé avec plaisir. Les scènes de combat sont assez originales (je pense aux ninjas) même si certaines scènes sont assez ridicules ( Le rat géant et Jet Li déguisé en femme, il fallait oser !). On notera la présence de Rosamund Kwan (tante Yee dans OUATIC) et la fin assez originale.
Bonne comédie avec des acteurs en grande forme!
En s'attaquant à la boite de Pandore, Ching Siu tung s'attaque à un gros morceau?.....
Et bien en fait, pas vraiment, et pour résumer ce film c'est du grand n'importe quoi.
On nage en plein dans l'humour non sensique quasi Monty Pythonien, avec un style très axé bd, et des gags totalements fous.
Il y a peu de réels combats, la plupart sont d'ailleurs très cartoonesques, mais le film est très rythmé, grâce à son humour et ses retournements de situation.
La réalisation est également très dynamique, et les acteurs sont montés sur 10 000 volts, en particulier Jet et Takeshi qui sont excellents. J'ai rarement vu Jet aussi à l'aise dans une comédie, et leur duo fonctionne à merveille.
Les autres acteurs ne sont pas en reste, et la narration est également de qualité et contribue beaucoup à la bonne humeur générale.
On peut être déçu par les combats, surtout quand on sait qu'on a des affrontements Jet/Billy Chow, et Jet/Ngai Sing, mais le rythme éffréné et l'humour font passer le tout.
Comme la romance ne se prend pas non plus au sérieux, on passe un agréable moment, loin de ce qu'on a l'habitude de voir!
Dr Wai et pas indiana Jones
A quoi ça sert de comparer ce film à un Indiana Jones, je vous le demande. Ce film peut très bien exister en lui même. Contrairement aux critiques précédente, je trouve le version " chinoise ", avec le parallèle entre le film d'aventure et la vie de l'écrivain, beaucoup plus drôle. Je trouve que c'est ce qui fait le plus du film car cela nous rend complice... Personnellement, j'ai trouvé ce film à mourir de rire ! Evidement que c'est seulement du divertissement, mais moi je ne demande rien de plus à un film que de me faire marrer pendant 1h30.
Y A MIEUX COMME JET LI...
Je n'ai pas trop accroché sur le film. Les scènes de kung fu pas mal mais ne relève pas le niveau assez médiocre du film. C'est limite divertissant. On peut attendre mieux de Jet LI.
Combats accélérés à morts, effets spéciaux qui datent, rien d'extra ordinaire à retenir de cet avatar d'Indiana Jones qui rempli toutefois pleinement son rôle de diveritssement familial vitaminé. Il est vraiment indispensable de voir le montage HK du film pour pouvor l'apprécier à sa juste valeur, la version internationale méritant elle une note de 1/5.
Y a pas que les ricains qui pillent
Ben oui, Dr Wai c'est Indy, Black Mask, c'est batman, high risk Die Hard, the bodyguard from Beijing Bodyguard... HK, c'est en fait la panne des idées, la surabondance formelle, Hollywood le manque d'inovation formelle et une culture produisant des themes de facon inépuisable. Mais pour en revenir au film, disons qu'il est cheap, et que la pilule passe d'autant plus difficilement qu'on a, à sa vision et ce malgré de bonnes idées et le petit plus de HK la comparaison avec le chef d'oeuvre de Spielberg.
Dommage...
Bien qu'empruntés à d'autres (Indiana Jones, Le Magnifique...) quelques bonnes idées. Malheureusement un manque de cohésions entre elles rendent certaines séquences franchement longuettes. On s'ennuie par moments, on en apprécie d'autres... bilan très mitigé. A voir par curiosité, en tout cas par un public à même de passer outre les défauts, mais supporte mal le revisionnage. Je parle évidemment du montage HK du film car la version pour l'exportation supprime le seul liant scénaristique et transforme donc le film en bordel sans queue ni tête.
Même un Richard Quaterman est mieux réalisé et plus passionnant que cette pâle imitation du racé Indiana Jones.A dormir debout. Reste la version cantonnaise, plus habile et complexe, à voir...
Comique troupier.
Ching Siu-tung n'est jamais aussi bon que lorsqu'il soumet son regard de réalisateur à son imagination de chorégraphe aérien. Les câbles qui donnent tout leur sel aux Histoires de Fantômes Chinois et au prodigieux Duel to the Death, absents forcément dès lors que Jet Li s'en mêle (le corps individualisé), font a priori de Dr. Waï un succédané de talent. Mais il y a autre chose : comme chez Hou Hsiao-hsien, Ching siu-tung, dans Dr. Waï, anonymise les corps - dont, celui, pourtant terriblement nominal, de Jet Li -, éteint les visages. Machine à paroles et à gestes, néanmoins proche par sa posture du muet comme l'est le meilleur cinéma de Hong-Kong, Dr. Waï fonctionne de loin. Ce n'est, cependant, qu'un substitut.
Dr vs monster
Dr Wai
Alors là j'ai été surprise ! on découvre Jet Li dans un rôle qui ne lui est pas forcément habituel.. Loin, très loin de la série des OUATIC, je me suis même demandée si le titre c'était pas une blague (réf à Dr Wong?)! Le film m'a bien plus dans l'ensemble mais c'est vrai qu'il y a certaines petites choses un peu spéciales. Evidemment comme c'est une comédie à la cantonaise on s'attend plus ou moins à quelques lourdeurs ( qui font rire toutefois muahaha) mais ce film parvient à éviter de sombrer franchement ds le grotesque. Quand je dis ça, je fais allusion aux gros trucs du style le rat géant ( mon dieu! mais ou sont-ils allés pêcher cette peluche..c'est une horreur), on n'y croit pas du tout mais on fait sembalnt! histoire de suivre le film.Ensuite il y a le brigand frappé par le rayonnement du coffret, alors celui là il est pas mal dans le genre, mais un maquillage plus subtil aurait pu être apprécié! Les situations sont vraiment marrantes ( le bain avec la lumière...) mais c'est vrai que ça fait vraiment comédie familiale.On retrouve encore une fois Rosamund Kwan ( tante Yee de OUATIC) dans le rôle d'une Japonaise sentimentale mais chef de clan, dommage pour Jet.;-) Si ce dernier fait le fanfaron, toujours le bon mot à la bouche, Rosamund Kwan apparaît sous une facette différente et c'est pas plus mal, ça change un peu. L'assistant de Dr Wai...abruti ? naïf ? lent à la détente ? j'hésite..mais sympathique quoiqu'il en soit. Et surtout n'oublions pas Charlie Young...toute mignonne et rigolote comme tout.
les dialogues ne sont pas toujours très fins ,mais souvent drôles ! ce n'est pas LE film à ne pas manquer mais ça fait passer un bon moment même si la fin est triste (ça on s'y attendait pas). Et moi j'ai eu un choc en voyant Jet embrasser sa japonaise ( oui, enfin quand je dis "embrasser" c'est un très rapide bisou sur la bouche)... Franchement vous l'avez souvent vu bisouter les filles ? lol. Que dire de plus...les autres ont déjà tt dit je pense. Quelques combats bien trouvés mais rien de rare, c'est Indiana à la sauce kung fu...et encore...
Donc en résumé, ne vous attendez pas à des effets spéciaux terribles, mais ça reste un agréable Ching Siu Ting.
Pas un chef d'oeuvre mais il reste regardable.
C'est sûr queJet Li a fait de meilleurs films dans sa carrière. Mais ce n'est pas parce que Dr Wai n'a pas le niveau d'un OUATIC, qu'il faudrait le dénigrer. C'est vrai que le scénario ne vole pas bien haut, quoiqu'on ait vu pire dans les dernières productions de Hong Kong. Mais c'est toujours agréable de voir Jet Li dans un rôle autre que dans celui d'un expert en arts martiaux austère. L'aspect comédie du film est bien agréable, sans plus...
Malgré tout dans le genre Aventure - kung-fu - comédie, je recommande plutôt Armour of God 2 (alias Opération Condor) avec Jackie Chan.
Un des moins bons Jet Li HK
Le bande annonce laissait présager beaucoups de bonnes choses, mais il n'en est rien. Quelques scènes de combat bien foutus ne rattrappent pas le scénario complètement stupide (surtout pour la version internationnale) et la fin hautement "philosophique", du même accabit de celle du cinquième élément (la guerre, c'est pas bien !) fini par nous achever.
à oublier pour avoir une image sans faille de Jet Li époque HK.
Sympathique !!!
Un film ou l'on ne s'ennuie pas , certe ce n'est pas le meilleur "Jet Li" , mais l'ambiance est sympathique , surtout la derniere demi-heure qui réhausse le niveau du film .
C'est quoi ça ....!!!
Certainement un des plus mauvais films made in HK que j'ai pu voir avec Jet Li jusqu'à maintenant. Sachant que
The Master de Tsui Hark remporte toujours la palme du pire.
Indy au pays du soleil levant sans Harrisson FORD.
Non, non, non et non ! Pourquoi essayer de faire un film hollywoodien avec le budget "d'Hellen et les garçons", ce truc se veut de la veine d'Indiana Jones mais le scénar est tellement nul et l'histoire si longue à mettre en place que si vous voulez voir ce film le menu "accéléré" de votre magnéto sera l'outil indispensable, pensez simplement à faire "lecture" sur les scènes de combat qui sont les seules à mériter le détour (notamment la scène de combat avec les ninjas).
Bof bof.
Avec la réunion de talents comme Ching Siu Tung et Jet Li, il y a de vraiment quoi se retrouver déçu devant ce pauvre cocktail d'aventures... Pas grand chose à retenir, quelques scènes d'action très courtes et de nombreuses longueurs.
Pire que ça : le film ne tient pas vraiment debout. La faute aux 2 versiosn existantes, peut être. En tout cas, ne merite (selon moi) pas plus qu'une location.
Ca casse pas la baraque...
J'ai effectivement vu une version de 1 h (donc amputée de 30 minutes, c'est-à-dire sans rat géant, ni sumos et encore moins de ninjas!!)...GGRRRRRRR!
Ce qui n'empêche pas le film d'être barbant au possible, avec un humour ras-des-paquerettes, des combats inexistants et une histoire ma foi pas très passionnante.
Jet Li ne semble pas croire du tout à son personnage et compose un Fei-Hong/Indiana du pauvre.
Seules les épées-fouets enflammées et la sublimissime Rosamund justifient mon 1 et le visionnage de ce film très médiocre.