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Final Fantasy - les créatures de l'esprit

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les avis de Cinemasie

12 critiques: 2.67/5

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37 critiques: 2.53/5



==^..^== 3.5 Entre jeu vidéo et film d'animation.
Alain 3
Astec 2.75 Les créatures de l'ennui...
drélium 3 Grosse claque technique.
François 2.5 Bon film, pas pleinement convainquant mais encourageant
Ghost Dog 1.5 Décevant. Forcément...
Ikari Gendo 4 Visuel époustouflant, scénario qui tient la route malgré une touche US trop mar...
jeffy 4 unique, mais on aurait aime encore plus
Junta 3.25 Techniquement quasi irréprochable, seulement le scénario est trop stéréotypé.
Marc G. 0 Je cherche encore l’intérêt d’un film pareil
MetalSeb 2 Une prouesse technique
MLF 2.5
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Entre jeu vidéo et film d'animation.

Depuis quelques années maintenant, on voit des scènes animées faire leur apparition dans les jeux vidéo. Ce qui met en fait en place un scénario avec des points de passage clé. Que cela retire une partie du coté ludique des jeux est d'ailleurs un sujet en lui-même. Ici, en fait, on retrouve exactement cet esprit et surtout une animation du même style que dans les jeux, mais appliquée à un film complet. Il s'agit donc réellement d'une prouesse technique qui prend forme sur pas moins d'une heure trois quarts. Sur le plan de la réalisation, on ne peut donc qu'admirer le travail qui a été effectué.

D'un autre coté, on retrouve trop les stéréotypes du jeu vidéo dans le film: l'exploration de zones remplies de monstres, les gros monstres qui rappellent fortement les "boss de fin de niveau" et les scènes de dialogue avec échange d'information. Cela joue malheureusement assez négativement sur l'intérêt général du film. Comme en plus le scénario n'est pas non plus très innovant et surprenant, l'ébahissement produit par les premières scènes s'épanouit bien trop vite.

Un somme une vraie merveille de l'animation, mais un travail énorme pas complètement récompensé par l'intérêt global que peut susciter le film,



18 juillet 2003
par ==^..^==




Les créatures de l'ennui...

La torpeur ! Tel était mon état durant la vision du film Final Fantasy : Les créatures de l'esprit. Mais je devrais plutôt dire, en ce qui me concerne, Final Fantasy : Les créatures de l'ennui !

Techniquement le pari est réussi, sans conteste. Il y aura un avant et un après Final Fantasy, même si on ne le réalise pas encore. En menant jusqu'à son terme une entreprise aussi révolutionnaire pour le cinéma (un film de synthèse tendant vers le photoréalisme), Square et leur pygmalion Sakaguchi ont démontré la viabilité pratique de leur approche. Et l'entreprise n'était pas gagnée d'avance aux yeux de l'industrie du cinéma, même si les adeptes de la console (dont je suis) ont rarement douté des capacités du géant du RPG. Par son énorme maîtrise du travail sur CG, Square était une des rares sociétés possédant l'expérience nécessaire pour mener à bien cette tâche.

Je ne vais donc pas épiloguer sur cet aspect du long métrage qui semble faire, à juste titre, l'unanimité. Car Final Fantasy est bien un film et non une très longue cinématique (si cela avait été le cas mon point de vue n'aurait aucun sens). Et c'est un mauvais film. Pas pire que la moyenne des blockbusters ratés (parce qu'il y en a des réussis également) mais pas mieux non plus. D'ailleurs, ainsi que la grande majorité le reconnaît, il emprunte à ces derniers nombre des " routines " (pour rester dans le langage informatique) mis en place par les grands studios dans leur recherche de la formule parfaite du gros succès: une menace, des héros beaux et un méchant pas du tout gentil. Cest une recette. Bien cuisinée et avec des aliments frais elle nous donne un Star Wars. Mal préparée avec du surgelé elle aboutit à un ID4 ou un Godzilla (version 'ricaine). Manifestement, Hironobu Sakaguchi ne cuisine pas encore aussi bien sur grand écran que sur console.

Que les personnages soient hyper- stéréotypés tendance " humaniste "(méchant qui a de bonnes raisons d'avoir perdu la tête...mais méchant quand même !), passe encore. Que 50% des scènes d'action (en comptant au plus bas) soient des repompes de blockbusters, passe encore. Que le scénario soit cousu de fils blancs sans réserver un seul moment de réelle surprise, pourquoi pas ? On ne demande pas forcément à un film " pop corn " d'être original dans son intrigue, seulement de nous distraire (mais les deux, c'est mieux).Que le tout soit soupoudré d'une mystique philosophique 0 % de matière grasse (la mort comme passage, comprendre ce que tu ne connais pas, connaître ce que tu ne comprends pas...), d'accord. Après tout, ça fait du bien un film qui fait penser...sans réfléchir. Mais se " coletiner " tous ces poncifs sans avoir rien d'autre à se mettre sous la dent ? C'est comme...heu...manger un sandwich au fast food du coin : on a l'impression d'être calé mais une heure après l'estomac en redemande. Bon, désolé pour cette comparaison un peu foireuse mais comme j'étais parti sur une piste culinaire...

Il est vrai que les personnages de RPG répondent souvent à des critères prédéfinis, mais cela n'atténue en rien les faiblesses du film pour ce qui est de leur traitement, car un dans un jeu le stéréotype est dépassé par l'implication du joueur : en tant que média intéractif il permet à tout à chacun de devenir acteur du " film ". L'univers du jeu et le scénario posent un cadre dans lequel le joueur s'investit à travers des mécaniques éprouvées (choix de routes, de quêtes, de dialogues et résolution des conflits au moyen des combats). En ce sens, pendant les dizaines d'heures que durera la partie, le " gamer " vivra non pas une histoire mais son histoire. Bien sûr, tout cela n'est qu'apparent puisqu'en réalité les cartes sont bizautés avec un déroulement de l'intrigue déjà écrit (quels que soient le nombre d'embranchements scénaristiques ou la quantité de fins alternatives). Mais tout l'art d'un bon RPG consiste à donner l'impression que l'on contrôle vraiment les choses. Cela ne signifie pas que d'autres facteurs comme la qualité de l'histoire, du chara-design, des graphismes... n'aient pas leur importance, mais dans la mesure ou ils s'accordent aux mieux avec les exigences d'un gameplay réussi. Donc le problèmes des personnages stéréotypés n'en est pas vraiment un dans les RPG, puisque c'est le joueur qui est censé leur insufler sa propre consistance.

Tandis que dans un film, média qui nous pose en tant que spectateur (donc passif), des paramètres comme la qualité du scénario, de la mise en scène ou encore de la direction d'acteurs, deviennent une condition irréductible pour gagner l'adhésion du public. Ce n'est pas aux spectateurs qu'il est demandé d'investir l'œuvre mais bien le contraire. Final Fantasy étant incontestablement une œuvre cinématographique à par entière, la qualité de l'interprétation (surtout avec des personnages stéréotypés) revêt dès lors une importance particulière. Hors, force est de contaster que les interprètes virtuels chargés de donner vie à Aki, Gray et le reste des protagonistes ne nous ont pas gratifié d'une performance exceptionnelle. Jamais leur jeu ne réussi à transcender les limites de situations archi vues et de dialogues qui donnent l'impression d'avoir été écrit en mode automatique.

Quant au mélange SF et fantastique, il aurait été plus convaincant s'il n'avait pas accouché d'une version orientalisante du 5ème Elément (le 8ème Elément ?). Ceci dit, on peut voir dans la quête aux esprits qui sert de fil conducteur au récit, ce qui se rapproche le plus (en oubliant la synthèse) d'un jeu : chaque esprit devenant dès lors l'équivalent d'un item devant donner accès au " boss final ". Cette linéarité qui n'est pas forcément rédhibitoire pour un soft devient souvent source d'ennui lorsque le spectacle et l'action n'apportent rien de nouveaux à un film.

En définitive, le principal défaut de ce film réside dans le peu d'émotion qu'il fait passer (pas peur, pas triste, ps marrant...) et qu'il serait érronné d'attribuer à la froideur de l'image de synthèse. Il s'agit bien de faiblesses artistiques et non techniques.



14 septembre 2001
par Astec




Grosse claque technique.

Pour le reste, à dormir debout ou assis. L'expressivité, la rigidité des visages et des corps n'aident vraiment pas à se mettre dedans même si la faiblesse de l'ensemble ne vient pas de là à proprement parler. C'est surtout l'histoire qui, malgré ses originalités formelles, n'a aucune profondeur. On sent bien que les réalisateurs ont focalisé sur la technique pour mieux mieux oublier la construction d'un monde fantastique vraiment attirant et un scénario original qui aurait pu prendre aux tripes. Du coup, grave manque d'immersion.

05 mars 2003
par drélium




Bon film, pas pleinement convainquant mais encourageant

Fruit d'une collaboration americano-japonaise, Final Fantasy en tire sa force et ses défauts. La force principale étant technique, avec des images d'une finesse impressionnante. Ce n'est pas encore parfait, c'est évident, les visages manquent encore d'émotion. Même si l'illusion réalité / image de synthèse est presque atteinte, on n'y est pas encore complètement.

Le scénario est intéressant mais trop long. Bien que le film ne fasse pas plus d'une heure et demi, on dirait qu'il dépasse deux heures. Cela s'explique par le fait que des images de synthèse ne procurent pas vraiment les mêmes sensations que du réel : oui ça fait boum, mais des explosions par ordinateur, on en fait treize à la douzaine. Oui les extraterrestres sont jolis, mais on les a déjà vu pendant une heure. Comme la quête des esprits n'a rien de palpitantes (je descends sur terre, je le trouve, je le remonte), on ne s'enthousiasme pas autant qu'on voudrait.

Surtout que l'apport américain au niveau du scénario plombe le film. Impossible de voir une scène d'action sans qu'elle soit ponctuée d'une remarque sensée être drôle. Malheureusement, 3 fois sur 4 on ne rit pas trop. Il est évident que si le film avait été 100% japonais, on s'en serait passé, l'humour Schwarzenegger ne faisait pas trop parti de l'artillerie humoristique japonaise.

Hormis ce défaut dans les dialogues et la trop grand linéarite de l'histoire, Final Fantasy se regarde bien. Donc pourquoi pas ?



24 septembre 2001
par François




Décevant. Forcément...

En 1993, le monde se pavanait devant les dinosaures de Spielberg, qualifiés de "plus vrais que nature". Deux ans plus tard, le premier film 100% animation 3D faisait son apparition sous le titre Toy Story, et donnait une suite encore plus délirante 5 ans après. En 2001, nouveau bluf avec Shrek, un film en images de synthèse mettant en scène un ogre et un âne dans une amusante parodie de contes. Eh bien à peine un mois plus tard, ce dernier est déjà techniquement dépassé par l'incroyable beauté de Final Fantasy qui, même si beaucoup de réserves peuvent être faites à son encontre, aura au moins eu le mérite de tenter pour la première fois sur un écran une imitation de visages humains plus que troublante. Ce film ouvre de nouvelles perspectives en matière d'animation puisqu'il s'agit du premier long métrage en "images de synthèse photoréalistes", plogeant dans l'abstraction la plus totale la création artistique propre au Septième Art. Aura-t-on besoin de caméras à l'avenir? Nul ne peut le prédire...

La première demi-heure de ce film révolutionnaire m'a semblé assez féérique, son esthétique synthétique new-age propulsant le spectateur dans un état de contemplation avancé. Couleurs, graphismes, lumières: on n'avait tout simplement jamais vu ça. Adapté d'un jeu vidéo créé par le réalisateur lui-même, un certain Sakaguchi qui n'a laissé à personne le soin d'exploiter le filon à fond, Final Fantasy fascine au premier abord, notamment grâce à ces visages mi-humains mi-machines certes inégaux (celui du docteur Sid est bien plus convaincant que celui de Hein par exemple) mais ô combien étonnants de réalisme.

Mais passé l'effet de surprise, lorsque le cerveau prend le dessus sur les yeux, on assiste finalement à un triste spectacle que la plus grande débauche visuelle ne peut masquer. Le scénario se révèle en effet aussi fin que celui d'un quelconque jeu vidéo, mais également simpliste et manichéen à souhait. Final Fantasy se contente de reprendre sans originalités les scènes d'action classiques de ce genre de films (entre autres le black-quota qui se sacrifie pour ses compagnons...), paraphrasant à loisirs tous les Alien, Starship Troopers, Cinquième Elément et Independance Day de la Terre. Au final, on se demande si cette innovation technique n'a pas pour but de cacher le manque d'imagination abyssal de ses auteurs, d'autant plus que les émotions ne sont pas au rendez-vous: pas d'humour (à moins que vous soyiez friands de blagues de militaires genre "Elle est en train de faire un peu de ménage"), encore moins d'ironie, pas de sentiments de peur ni de battements de coeur... On reste froid, désespérément. Et on se dit que tout compte fait, les ordinateurs si puissants soient-ils n'apportent pas grand chose au cinéma, excepté lorsqu'ils sont exploités dans une logique qui va de pair avec l'ambition du réalisateur. Mais apparemment, ce n'est pas le cas ici. Le Dogme Danois excluant tout superflu visuel pour mieux faire ressortir l'intrigue renaîtra-t-il de ses cendres après ce film? La rébellion sera-t-elle en marche à temps?



23 août 2001
par Ghost Dog




Visuel époustouflant, scénario qui tient la route malgré une touche US trop marquée, à découvrir absolument

Qu'on le veuille ou non, Final Fantasy est un film qui fera date et marquera l'histoire de l'animation, voire du cinéma (voilà l'explication de l'étoile). Bien sûr il ne s'agit pas, comme l'annoncent à tour de bras certains journalistes jamais vraiment au courant, du premier film tout en images de synthèse (Toy Story, Mes voisins les Yamadas ou encore Shrek sont là pour démentir) ni des premiers héros virtuels (dès que l'on parle de dessins animés on entre dans le virtuel…). Il s'agit malgré tout du premier film en images de synthèse photo réalistes, c'est à dire cherchant à reproduire fidèlement la réalité, ce qui est tout de même une énorme gageure ! Une autre précision s'impose : ce film a un peu hâtivement été estampillé 100% made in USA. On ne reviendra pas sur le déplorable épisode du journal d'Anne Frank ou encore sur les films Pokemon et Digimon pour lesquels on a eu là encore tendance à passer les auteurs Nippon à la trappe… Mais il semble juste de recadrer les choses quelque peu et de préciser qu'il s'agit ici d'une véritable collaboration Japon/USA, avec en son centre le célèbre éditeur de jeux vidéos SQUARE. Il s'agit d'ailleurs ici plus que des rapports "on a l'argent, vous avez l'idée et le talent, travaillons ensemble" ou de la sous-traitance de coloriage qui apparaît bien souvent. Pour ce film des Japonais et des américains ont travaillé sur le projet, ce qui se ressent manifestement, en particulier au niveau du scénario.

Enfin si l'on se demande à quoi bon tourner un film sans acteurs si les héros doivent ressembler à des humains, et bien disons que pour obtenir le même résultat avec des acteurs, il aurait fallut tant d'effets spéciaux que cela revenait à les faire tourner en permanence devant des panneaux bleu avant de les intégrer au décors, alors pourquoi pas sauter le pas et passer entièrement dans le virtuel ? Ce qui de plus avait l'attrait du challenge…

Voilà un bien long préambule avant d'aborder le film a proprement parler…

Avec un budget pharaonique et des ambitions affichées pour offrir un visuel époustouflant, on était en droit d'en attendre beaucoup, et le résultat est au final époustouflant, tout du moins visuellement ! Inutile de dire que des termes comme "fluidité" ou "niveau de détail" prennent une autre dimension après ce film. Certes, les mouvements de certains personnages sont parfois un peu raide, curieusement d'ailleurs quand ils sont presque à l'arrêt… Ils semblent alors ne plus savoir que faire de leurs bras ! Mais les courses et mouvements rapides sont époustouflants ! En fait les ronchons ne pourront que s'appesantir sur le chara-design un brin GI-joe et les visages des personnages. Les textures, les mecha, les fantômes, la photo (les scènes tout simplement merveilleusement belles ne se comptent pas...), tout frise la perfection, et l'atmosphère visuelle est tout simplement fabuleuse, réservant quelques scènes absolument inoubliables. La plus grosse difficulté était de représenter les humains, le spectateur étant naturellement plus à même de distinguer le vrai du faux dans les mimiques de personnages de sa propre espèce. Les héros sont troublant de vérité. Un peu trop "parfait" (lisse) et caricaturaux (dans le design très américains, mais aussi parfois dans un manque de souplesse de corps et visage) cependant. Ainsi c'est le docteur Sid, plus marqué, qui obtient sans problème la palme du réalisme.

Bref, un visuel époustouflant qui vaut à lui seul le déplacement ! Et dire qu'il y a si peu de temps on en était encore à des fiascos d'intégration des scènes gérées par ordinateurs (cf. Anastasia, ou plus récemment la triste scène des baleines dans Fantasia 2000), quel bond en avant !

S'il semble très difficile de trouver de véritables détracteurs en ce qui concerne l'esthétiques générale du film, qui est tout de même incontestablement un must visuellement, il n'en va pas de même du scénario. L'esprit anti-blockbuster est là, de ceux qui voudraient toujours qu'un film soit fait de ripes et de râpes et éclairé de quelques coups de génies, ou encore de ceux que le foisonnement d'effet spéciaux rebute et crient avant d'avoir mal…

Certes, le scénario n'a pas la magie d'un Princesse Mononoke ou la profondeur d'un Ghost in the Shell. Il n'en reste pas moins cohérent, très bien construit, intéressant, efficace et pour tout dire dans la droite ligne des classiques de la SF. Une très bonne surprise tant on pouvait avoir peur que, focalisé sur la prouesse technique, le scénario n'en soit totalement oublié. Mais heureusement Sakaguchi Hironobu était là pour offrir une histoire certes classique mais non sans qualités. On ne peut s'empêcher de penser à Alien ou Starship troopers (bien que ce dernier soit beaucoup plus tiré par les cheveux), en fait le scénario est digne de la SF américaine et des jeux vidéos, flottements du scénario/incohérences en moins si on compare à ID4 ou Starship Troopers. Bien amené, bien construit, sérieux et appliqué somme toute. On est loin du vide scénaristique dont souffrent bon nombre de films de SF ou d'action. Bien sûr, même si certains thèmes écologistes ou la participation de chacun à ce tout qu'est la vie sont abordés, il ne s'agit pas d'un film contemplatif ou profondément intellectuel. On a droit à un très bon divertissement classique qui ne vous permettra à aucun moment de décrocher. On ne peut pas être révolutionnaire partout !

Par ailleurs, si l'on voulait une dernière preuve de la collaboration américano-japonaise, le scénario pourrait en fournir un parfait exemple. On alterne en effet une vision écologiste et mythique de la terre avec Gaia, très Japonaise, teintée de Shintoïsme. Un brin de poésie et de spiritualité contrebalancé par des scènes téléphonées et caricaturales typiquement made in USA (avec des gentils très gentils et des méchants très méchants… et bêtes !).

On peut donc toujours pinailler, mais avec un visuel époustouflant et une histoire qui fait plus que tenir la route, Final Fantasy est à voir absolument.



23 août 2001
par Ikari Gendo




unique, mais on aurait aime encore plus

il y a bien-sur la beaute des certains plans qui restent en memoire, le fait que les personnages arrivent a etre credible (plus a la deuxieme ou troisime vision qu' a la premiere il est vrai), mais l'intrigue reste tres lineaire malgre les reves d'Aki. le scenario a surement ete bride pour mieux passer au niveau commercial (ca n'aura pas servi a grand chose), il reste l'impression d'avoir entre les mains un merveilleux outils dont on aurait pas exploite toutes les ressources.

03 janvier 2003
par jeffy




Une prouesse technique

Ce film est pour moi une déception! On dirait que la seule préoccupation de l'équipe était la performance technique car le scénario et l'histoire ne sont pas du tout dignes de la saga Final Fantasy. Il est vrai qu'un film durant forcement beaucoup moins longtemps qu'un jeu, on ne peut pas vraiment faire de comparaisons. Le film n'était de toute façon pas destiné aux fans du jeu mais plutôt au grand public. Je le conseille tout de même car ce film marque une étape dans la modélisation des personnages en 3D, il faut le voir pour le croire !

30 juillet 2002
par MetalSeb


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