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La Fureur de Vaincre

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 3.41/5

vos avis

46 critiques: 3.64/5



Alain 2.25
Anel 4
drélium 4 le meilleur Bruce lee.... mais aussi le meilleur film de Lo Wei
François 4.5 Le meilleur Bruce Lee après La Fureur du Dragon
Ghost Dog 3 Forcément culte
Kame 4
Marc G. 4
MLF 4.25
Ordell Robbie 2.5 Le film (médiocre) qui met le mieux en valeur le charisme enragé de Bruce Lee.
Ryoga 4.5 Devenu un classique, un film à voir ou à revoir
Xavier Chanoine 0.5 Un soit-disant classique absolument nul valant pour sa petite rage
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


le meilleur Bruce lee.... mais aussi le meilleur film de Lo Wei

Malgré un réalisateur (Lo wei) habitué aux films bâclés à la pelle qui prouve une fois encore qu'il est loin d'être un grand réalisateur, Bruce Lee est là, il se transcende et hypnotise la pellicule pour enfin montrer l'étendue de son art (aya !), et Lo Wei, comme convaincu par la bête, apporte un soin inattendu à filmer son poulain. Bruce, on pourrait le surnommer "frappe qu'un coup"... tant il enchaîne ses adversaires à une vitesse folle. Rictus limite sadique, postures d'attente, étirements, psychopatie aiguë, peu de paroles, juste des faciès inoubliables... Plus encore que jamais, Bruce Lee semble sortir tout droit d'une autre planète, totalement fou et enragé. Le film est assez vieillot mais renferme des combats d'anthologie où les adversaires sont projetés à 5 m plus vite qu'ils ne sont arrivés sur le tatami. Pas de chorégraphies ultra compliquées, simplement une puissance de frappe qui détruit tout sur son passage. Le seul, l'unique.... Bruce Lee, bien sure !

20 janvier 2003
par drélium




Le meilleur Bruce Lee après La Fureur du Dragon

Après le succès colossal de Big Boss, Bruce Lee remet le couvert avec Lo Wei pour un film qui a une toute autre tenue. Située dans le Shanghai occupé des années 30, l'histoire de Chen est censée être une histoire vraie qui a fait de ce chinois un héros. Elle est bien sûr assez nationaliste, et permet aux chinois de montrer leur supériorité sur l'opposant japonais. Voici une des raisons pour lesquelles Bruce Lee était autant admiré à Hong-Kong: il redonnait leur fierté aux chinois au travers de ses films. Celui-ci en est sûrement le meilleur exemple. Plusieurs scènes sont en effet dédiées à cette démonstration :

La plus célèbre est sûrement celle où Chen ramène l'écriteau dans le dojo japonais, le casse et passe une bonne volée à l'ensemble des combattants en prononçant le fameux "Nous ne sommes pas les hommes malades de l'Asie". Ceci étant la première scène de combat du film, et une des plus impressionnantes. Tout d'abord parce qu'il s'agit d'un de ces face à faces 1 contre 30 qui excitent tous les fans d'arts martiaux. Ensuite il affirme clairement que les chinois ne sont pas des petits maigrichons maladifs inférieurs au voisin japonais. C'est évidemment très nationaliste, mais le public chinois y a trouvé une vraie fierté. Et enfin car Bruce Lee introduit dans ce film le nunchaku court qui fera une partie de sa renommée.

Autre scène redonnant leur fierté aux chinois, celle du parc dont Bruce se voit refuser l'entrée, interdite aux chiens et aux chinois. Ce genre d'interdiction était bel et bien présente dans de nombreuses villes en Chine à l'époque de leur occupation par différents colonisateurs ou envahisseurs. Le film tente ici aussi de laver un autre affront en redonnant aux chinois leur place dans le monde asiatique. On termine par la fin du film Bruce punit évidemment les méchants japonais, mais aussi au passage un gros russe qui représente l'occident colonisateur. Ce genre de propos nationaliste n'est pas du tout étonnant pour l'époque (voir Chinese Boxer ou Le Dieu de la Guerre, avec Jimmy Wang Yu, grand spécialiste du fracassage de japonais).

Fist of Legend, le remake avec Jet Li est quant à lui plus nuancé. Tous les japonais ne sont pas mauvais. Cependant, avant de dénigrer complètement le scénario de ce film, il faut lui reconnaître également à La Fureur de Vaincre quelques points de scénario intéressants. Tous les chinois ne sont pas bons non plus, point commun dans les deux films. Ici les traîtres seront bien sûr punis, mais Chen a aussi des problèmes avec les membres de l'école à cause des troubles qu'il engendre. Il doit quitter l'école et se cacher. Donc finalement, malgré son côté nationaliste, le scénario est un peu moins basique qu'un Big Boss ou une La Fureur du Dragon. Comme la reconstitution de Shanghai est correcte, Fist of Fury apparaît comme le Bruce Lee le plus équilibré: scénario décent, moyens conséquents, réalisation acceptable.

Lo Wei délivre en effet un travail d'un autre niveau que celui de Big Boss, probablement son meilleur, sans trop de zooms complètement hasardeux. Cependant, on est loin d'une réalisation de King Hu ou Chu Yuan, soyons honnête. Le véritable centre d'intérêt du film, c'est l'explosion de son acteur principal.

On découvre enfin complètement le visage du petit dragon après l'échauffement que constituait Big Boss. Il faut dire que Bruce se retient pendant une demi-heure dans son premier film, et cela reste rageant pour le fan d'arts martiaux. Ici, pas de pitié, Bruce se bat beaucoup, et sa démonstration dans l'école japonaise est des plus impressionnantes. Les mimiques sont plus prononcées, la présence plus magistrale, le jeu plus assuré. Bruce savait qu'il tenait le public de Hong-Kong dans sa poche et la démonstration pouvait commencer. On trouve aussi la classique romance platonique avec Nora Miao (dont l'apothéose est la scène dans le cimetière, d'une rare mièvrerie), et même une scène plus comique où Bruce déguisé en réparateur du téléphone montre qu'il aurait pu jouer des rôles beaucoup plus décontractés... Ce côté comédie est encore plus développé dans La Fureur du Dragon et montre bien que Bruce ne se prenait pas trop au sérieux. Dommage qu'il n'ait pas pu l'exploiter plus.



22 octobre 2000
par François




Forcément culte

La fureur de Vaincre, malgré sa reconstitution du Shanghai des années 30 très convaincante, a malheureusement plutôt mal vieilli. On a beau ne pas se lasser de la rage exprimée par le petit Dragon dans chacune de ses scènes (quel charisme ! Toutes les grimaces de colère de Tony Jaa réunies n’arrivent pas à la cheville d’un seul regard tranchant comme un sabre de Bruce…) ni des scènes cultes qui composent le film, de la séquence ahurissante des nunchakus à l’épilogue poignant du sacrifice, l’aspect spectaculaire est aujourd’hui bien dépassé, et les facilités techniques employées comme l’utilisation de poupées chiffons à faire tournoyer autour de soi, ou l’énormité de la scène du sabre qui transperce de part et d’autre un gros plein de soupe simplement en retombant, sautent aux yeux et déçoivent.

Ce film restera surtout dans les annales comme une vengeance nationale envers l’occupation humiliante des japonais durant des années, comme une glorification tardive de la fierté chinoise face au voisin de l'archipel. Sur ce point, l’objectif est parfaitement atteint : les nippons et les collabos sont tous perfides, et tous justement ridiculisés. Une sorte de psychothérapie collective en somme…



24 août 2006
par Ghost Dog




Devenu un classique, un film à voir ou à revoir

>Après Big Boss, Bruce Lee retrouve une nouvelle fois le réalisateur Lo Wei pour ce qui restera son meilleur film avec La Fureur du Dragon. L'histoire se passe à Shanghai au début du siècle et met en scène une banale histoire de vengeance sur fond de nationalisme.

La réussite du film repose bien évidemment sur les deux grands combats du film. Le premier se déroule dans le dojo japonais. Le petit dragon repousse ses adversaires par une série de coups de pieds et de coups de poings, avant de se servir pour la première fois d'un nunchaku, arme qui deviendra indissociable du personnage. Le combat final est encore plus violent et l'oppose à nouveau à des membres du dojo avant de le voir affronter un combattant Russe (Robert Baker) et le maître japonais.

Véritable film dans le film, ces scènes de combats chorégraphiées par Bruce Lee, mélange de virtuosité et d'efficacité rythmés par les cris de Bruce Lee, font aujourd'hui parties des quelques moments inoubliables et cultes du cinéma de Hong Kong, de ceux que l'on se repasse à l'infini sans se lasser, au même titre que les gunfights apocalyptiques de John Woo.

En dehors de cela, Bruce Lee nous montre que ses talents d'acteurs ne se limitent pas aux séquences d'actions, pour preuve la très belle scène de l'enterrement sous la pluie au début du film où il se jette sur le cercueil de son maître, ou encore les passages où il se déguise en vieillard ou en employé des téléphones pour passer inaperçu, et bien sûr la célèbre et magnifique scène finale où Bruce Lee laisse exploser toute sa rage et son désespoir.

La réalisation de Lo Wei est moyenne, mais ne fut en tout cas pas du tout du goût de Bruce Lee qui se plaignait du désintérêt manifeste du réalisateur sur le plateau (ce dernier écoutait paraît-il la radio lors du tournage). Lee obtiendra ainsi la réalisation de son film suivant.



22 octobre 2000
par Ryoga




Un soit-disant classique absolument nul valant pour sa petite rage

En dépit de ses scènes de bagarre mettant bien en valeur les capacités martiales de Bruce Lee, tout comme son charisme de félin enragé (il n'y a qu'à voir sa propension à faire parler les poings plutôt que sa bouche), La Fureur de vaincre est de ces bobines dont la cinéphilie qui a grandi avec aime y vouer un véritable culte même 30 ans plus tard. Pourtant en y regardant de plus près, il n'y a pas grand chose à sauver de ce drame centré sur le personnage de Chen Zhen, devenu criminel suite à la mort -que l'on dit accidentelle- de son maître. Il doit alors vivre en marge de son village pour ne pas attirer trop d'ennuis à ses proches. Entre deux séquences romantiques d'un autre âge autour d'un feu et une caricature pas possible des japonais (le strip-tease de la geisha restera dans les anales rayon connerie) qui sont autant japonais que Lo Wei est un grand cinéaste, La Fureur de vaincre manque d'être réussi sur le plan de la mise en scène, trop plate et sans audace, malgré des décors fleurant bon les studios Shaw Brothers. Difficile de tenir le coup face aux immenses plages de dialogue insipides entrecoupant les séquences de bagarre jusqu'à un final larmoyant réussissant son coup et faisant de Bruce Lee une vraie rock star.



05 avril 2009
par Xavier Chanoine


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