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Guinea Pig 4: Mermaid in a Manhole
les avis de Cinemasie
3 critiques: 1.58/5
vos avis
3 critiques: 2.33/5
Sirène putréfiée
Malgré des aspects grotesques inqualifiables (un couple de voisins à la limite de la débilité extrêmement mal interprété, une lumière et une mise en scène proche de l’amateurisme, un maquillage du pourrissement de la femme-sirène en latex grossier), Mermaid in a manhole parvient cependant à mettre quelque peu mal à l’aise. Doté d’une poésie macabre et morbide où un peintre conserve dans une baignoire une sirène agonisante pleine de pustules qui envahissent peu à peu tout son corps, cet épisode finit en effet par donner la nausée à force de voir cette pauvre fille vomir des lombrics par tous ses orifices avant qu’elle soit démembrée dans une scène finale très « grand guignol ». Sans être de franches réussites, quelques scènes parviennent donc quand même à marquer les esprits.
Quand le corps ne répond plus...
Après un premier opus décevant, une suite extraordinairement glauque, et un troisième chapitre pathétique, me voilà en face du quatrième opus de la série des Guinea. Sans aucun doute le plus hardcore. Ici, point de sang (sauf en fin de métrage) juste un corps de sirène qui se décompose avec le temps selon le souhait de cette dernière afin que son "sauveur" puisse la peindre.
Une histoire d'amour et d'horreur, on assiste complètement passif à ce spectacle abominable où tout y passe : grosses pustules fleurissantes, abcès, pourriture, cocons d'asticots plein de matière douteuse...un cocktail réellement abominable. La fin est proprement hallucinante, du jamais vu pour une production de cette catégorie. Bien sûr, à réserver à un public extrêmement avertit et si possible à jeun, histoire d'éviter les quelques relans face aux images. Un moyen métrage tragique et trash.
Poisson pourri
Quand la série des "Guinea" s'attaque au mythe de la sirène, courez cacher vos enfants !
S'écartant de plus en plus de leurs premiers épisodes, qui misaient encore sur un effet cru et réaliste, els concepteurs s'éclatent à trouver un scénario décalé servant de simple prétexte à des nouvelles expérimentations avec les effets spéciaux.
Etonnamment, une certaine poésie n'est pas bien loin : outre le regard critique sur la pollution de notre Terre (et rivières), la fin dévoile un étonnant rebondissement flirtant avec un certain lyrisme...Un peu de douceur dans un monde de brutes.
Il n'empêche, que la série n'oublie pas pour autant son principal objectif : celui de surenchérir dans une cruelle violence et gratuite représentation du sang et de la douleur. Ainsi, la sirène pourrit petit à petit dans une baignoire d'appartement trop petite pour elle, rongée par un étrange mal (des pustules peu ragoûtantes de sept couleurs, éclatant au moindre contact). Toujours aussi peu appétissant, le spectacle est plus supportable que les précédentes incursions dans la maltraitance d'organes et du corps humain pour cause de moins de réalisme : des écailles qui tombent, de la chair pourrie et des plaies mêlant sang, pus et des vers...
Si les effets sont toujours aussi honnêtes, l'intérêt reste - quant à lui - toujours aussi peu élevé...L'histoire se traîne, la surenchère lasse et vous voilà avec 58 minutes de votre vie en moins...Pas sûr, qu'il faudrait les gâcher devant pareil spectacle...
La Petite Sirène façon Hino
Après avoir « réalisé » le second épisode de la saga
Guinea Pig (belle arnaque à base de latex bidon et de faux-sang), Hideshi Hino, peintre, dessinateur de manga et cinéaste amateur à ses heures, revient à la charge en signant ce quatrième volet,
Mermaid in a Manhole, où la beauté morbide des images – scènes de décomposition des chairs à la fois très esthétiques et répugnantes à vous donner la nausée – éclipse la laideur de la réalisation due aux moyens techniques misérables avec lesquels fut tournée la bande. Ces visions de plaies donnant progressivement naissance à d'abominables pustules et bubons multicolores chargées de pus jaunâtre mettent vraiment mal à l'aise tout en témoignant des singulières obsessions artistiques de l'auteur de ce moyen métrage.