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Il était une fois en Chine 2 - La secte du Lotus Blanc

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les avis de Cinemasie

19 critiques: 4.13/5

vos avis

75 critiques: 4.24/5



==^..^== 4 Un opus 2 au moins aussi bon que son prédécesseur
Alain 2
Anel 5
Astec 4.75 Il y aurait encore à dire...
drélium 3.75 Pas mal mais déçu quand même, voir très déçu.
Flying Marmotte 5 LE film de Kung Fu par excellence... Selon moi le meilleur....
François 4.5 Un cran en dessous du premier opus, mais encore un grand film de Tsui Hark, ent...
Gaetan 4.5 On prend les mêmes et on recommence : résultats gagnants
Ghost Dog 4 Wong à l’assaut des nationalistes
Ikari Gendo 4 Pas grand chose à envier au premier opus...
jeffy 4.5 tout bon
Junta 4.25
Kame 4.5 Yann n'est plus là mais il reste encore tellement d'histoires à raconter... un ...
Marc G. 3 Sympathique malgré un propos politiques plombant
MetalSeb 4.75 Jet Li vs Donnie Yen
MLF 3.5
Ordell Robbie 4.5 une suite à peu près à la hauteur du premier épisode: rare au cinéma...
Ryoga 4
Xavier Chanoine 4 Il était une fois la révolution
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Un opus 2 au moins aussi bon que son prédécesseur

Bien souvent les suites ne sont pas toujours aussi concluantes que les premiers films. Mais dans le cas d'Il était une fois en Chine on a la naissance d'une vraie saga, avec des films du même niveau d'intérêt et de qualité. Le personnage de Wong Fei-Hung a d'ailleurs fait l'objet d'une bonne centaine de films.

Dans ce second opus, on retrouve des personnages du premier film et ce qui me plait toujours, c'est le coté historique qui sert de décor et de support au scénario. Dans La secte du lotus blanc cet aspect et d'ailleurs un peu mieux traité que dans le premier film. Par contre ce qui me manque un peu c'est la dimension culturelle...

Coté combat, c'est du grand art autant dans le domaine physique que sur le plan de la chorégraphie et sur la diversité des techniques et des armes utilisées. Autant dire qu'un spécialiste du niveau de Jet Li est indispensable à la réussite d'une telle production. Et bien sûr le tout est tourné avec un certain humour qui transmet de la bonne humeur et un certain plaisir au spectateur.



13 février 2004
par ==^..^==




Il y aurait encore à dire...

... mais il est un peu tard pour s'y mettre. La note suffira.

30 juin 2003
par Astec




Pas mal mais déçu quand même, voir très déçu.

il faut attendre une bonne heure avant un vrai combat, il n'y en a que 3 en tout qui soient dignes de ce nom dont le plus long se trouve au final (excellent du reste). Mais un petit quart d'heure sur 1h40, c'est peu, surtout que l'histoire m'a pas mal laissé de marbre comparée à l'énergie déployée dans le premier.

par drélium




Un cran en dessous du premier opus, mais encore un grand film de Tsui Hark, entre kung-fu et histoire

Deuxième opus de la série, La Secte du Lotus Blanc est une nouvelle réussite dans le renouvellement d'un genre moribond à l'époque. Il garde la même structure, c'est à dire pas seulement des combats mais un vrai fond historico-culturel, des moyens impressionnants, plusieurs groupes de personnages, et bien sûr des combats de feu.

On retrouve avec joie Wong Fei-Hong et la treizième tante, mais on perd Yuen Biao pour le rôle de Fu. Il est remplacé par Max Mok qui apporte plus de comédie mais moins de kung-fu. Autour d'eux gravitent de nouveaux personnages puisque l'action s'est déplacée à Canton. On apprécie à nouveau les personnages en demi-teintes (comme celui de Donnie Yen), qui viennent compléter les vrais méchants (la secte ici). Fei-Hong est toujours autant à cheval entre deux cultures et un peu naïf. Bref, on garde le même panel de personnages assez intéressants.

L'intrigue est moins bonne que dans le premier film. La faute à un déséquilibre entre action / non-action, celle-ci étant trop repoussée à la fin du film. Cela permet certes de finir en trombe, mais le premier film était mieux équilibré à ce sujet. On regrette aussi les coupes concernant le fameux "registre" qui débarque dans le film sans explication. C'est un peu dommageable. Cela reste tout de même au-dessus des standards des films martiaux.

Concernant les combats, on peut affirmer sans trop de problème qu'ils sont aussi bons sinon meilleurs que ceux du premier film. Donnie Yen face à Jet Li, c'est un des summums du kung-fu tous films confondus. Surtout le deuxième affrontement avec les bâtons. On hallucine tout simplement. Quant au combat sur les tables, il redéfinit à nouveau les limites de la physique. Et tout ça dans la dernière partie du film.

La réalisation de Tsui Hark est un peu moins inspiré que dans le précédent opus, mais c'est toujours aussi impressionnant. Il utilise à merveille la très bonne musique de James Wong et le reste de la production suit. Bref, c'est du top niveau.

Vous l'aurez compris, cet opus est peut-être un tout petit peu moins bon, mais il reste un film de choix, mélangeant kung-fu et histoire avec la même classe que son grand frère.



22 octobre 2000
par François




On prend les mêmes et on recommence : résultats gagnants

Il s'agit de la suite de Once Upon A time in China, et quelle suite, nous retrouvons avec bonheur Tante Yi, Wong Fei-Hong et son disciple pour un périple dans Canton où sévit une secte pronant la lutte armée contre les étrangers. Leur voyage se complique lors que complots, lutte d'influence et administrateurs vereux s'y trouvent mélés.

Le scénario est original, quoi que suivant la ligne éditée par le premier, il nous réserve quelques surprises, notamment en ce qui les relatons plus qu'ambigues entre Tante Yi et Fei Hong.

Les combat sont, comme dans le premier, excellents avec un Jet Li au mieux de sa forme, servis par Tsui Hark très alerte avec sa caméra. Bref, il s'agit de grand spectacle, mélant combats, humours et reflexions, que du bon... Conclusion, vivement de la vision du trois, s'il est dans la lignée des deux premiers.



22 octobre 2000
par Gaetan




Wong à l’assaut des nationalistes

Sans surprises, le second opus de cette longue série de 6 films reprend les rouages qui avait fait le succès du premier l’année précédente. Tsui Hark, on le sait, aime mélanger les genres et les thèmes (The Lovers, le Festin Chinois), et il fait ici très fort en mixant assez habilement fresque historique, kung-fu spectaculaire, romance fleur bleue et affrontement Occident-Orient. Même si son film n’a ni la puissance de feu d’un The Tai-Chi Master ou d’un Fist of Legend, ni la dimension historique de La Guerre de l'opium, l’ensemble est tout de même vraiment divertissant ; les scènes d’affrontement qui défient les lois de l’apesanteur sont toutes très belles, malgré une utilisation des ralentis parfois excessive, et la reconstitution historique, tout comme la photo, donnent entière satisfaction.

Côté reproches, je dois dire que j’ai peu apprécié le petit jeu amoureux auquel se livrent Wong, Tante Yi et le disciple ; trop naïf, il devient vite pesant. J’ai également eu un doute concernant la symbolique du film : pourquoi Wong s’acharne-t-il à combattre une secte qui n’accepte pas que des étrangers viennent coloniser leur pays (l’après traité de Nankin qui cédait Hong-Kong à la Grande-Bretagne), geste certes violent mais compréhensible ? Si le même personnage était transposé en France sous l’occupation, ne serait-il pas traité de collabo ? A bien y réfléchir, je ne pense pas (heureusement :-) ). Wong ne fait que défendre la tolérance et la continuité des échanges culturels et économiques entre Chine et Europe, malgré la brutalité des Occidentaux. L’Histoire lui donne d’ailleurs raison : aujourd’hui, la Chine a récupéré pacifiquement HK et Macao, nul n’était donc besoin de faire couler tant de sang…



19 mars 2002
par Ghost Dog




Pas grand chose à envier au premier opus...

On peut le dire d'entrée : Il était une fois en Chine 2 se place parmi les tous meilleurs films de kung-fu d'époque. Une suite très sympathique pourtant à mon humble avis inférieur au premier opus.

Si le scénario est incroyablement riche et touffu et donne un aperçu intéressant de la société Chinoise de la fin du XIXème, on en a pas moins un profond déséquilibre entre une intrigue qui folâtre en chemin et propose finalement peu d'action avant d'atteindre une dernière demi-heure toute en combats surréalistes et bondissant…

La linéarité de l'intrigue et le regroupement très marqué des combats sur la fin restent cependant de l'ergotage… Les combats valent peu ou prou ceux du premier opus, les acteurs tiennent leur personnage, en particulier Jet Li qui colle comme un gant à son perso un tantinet candide et froid. L'histoire est intéressante, que dire de plus sinon que ce film est à découvrir ?



28 octobre 2001
par Ikari Gendo




tout bon

Quasiement aussi bon que le premier même si la dérive sentimentale se fait un peu sentir, et tout aussi indispensable. Comme dans le premier, un combat final d'anthologie. Le dernier grand OUATIC.

26 décembre 2002
par jeffy




Yann n'est plus là mais il reste encore tellement d'histoires à raconter... un autre pays, une autre vision : il était une fois en Chine

Réalisé par Tsui Hark, avec Jet Li dans le rôle Wong Fei-Hong, suivant l'incroyable OUATIC: du très prometteur. Le film traite des débuts des activités de Sun Yat Sen en Chine, d'une secte de l'époque qui avait pour but de tuer les étrangers et de l'amour progressant entre un homme et une femme (chabadada). Tout ça fait déjà beaucoup, surtout en rajoutant les histoires de politique interne, de médecine et des administratifs verreux... Mais justement cette richesse est un vrai plaisir et nous change des habituelles histoires de vengeance. Les combats sont superbes et originaux, l'histoire manque parfois de rythme mais globalement, on reste scotché à l'écran.



22 octobre 2000
par Kame




Jet Li vs Donnie Yen

On retrouve les mêmes éléments que dans le premier mis a part Yuen biao remplacé ici par Max Mok. On n'y perd pas forcement au change puisque l'excellent Donnie Yen est venu se greffer au casting initial ! Les combats sont toujours aussi bons en particulier grâce au talent de Yuen Woo Ping qu'il n'est plus nécessaire de présenter !

30 juillet 2002
par MetalSeb




Il était une fois la révolution

Non, La secte du Lotus blanc n'a aucun rapport avec le chef d'oeuvre de Sergio Leone. Du moins en creusant bien, on y découvre tout de même un trio prêt à tout pour sauver la Chine de la corruption et du chaos général, mission menée de main de maître par le légendaire Wong Fei-Hung, son acolyte Kuang et la rusée Shao Yun. Tsui Hark est de nouveau aux manettes et son style extraordinaire, quasi expérimental à chaque nouveau film étonne par sa singularité, sa beauté plastique et son ampleur jouant constamment avec la gravité et la physique. Il suffit de voir quelques séquences chorégraphiées par le géni Yuen Woo-Ping pour se rendre compte de l'énorme travail, notamment ce fabuleux combat au bâton entre Fei-Hung et son Excellence, absolument remarquable d'intensité et de virtuosité visuelle. La patte Tsui Hark assomme définitivement avec ses caméras grue qui soutiennent le chaos ambiant, filmant au ras et dans les airs, captant le moindre mouvement de chaque personnage. Un style rarement pris à défaut, soutenu par une quantité incroyable de zooms et dézooms, travellings latéraux suivant les combattants et marquant un arrêt lorsqu'ils font de même, ou bien enrichi de quelques passages en vue subjective apportant de surcroît une plus grande densité.

Pari audacieux mais néanmoins réussi, La secte du Lotus blanc est aussi un long métrage aux propos virulents mais toujours dans le ton, Tsui Hark prenant le temps de démystifier tous les codes des différentes religions (Kuang qui frappe ses ennemis avec la Croix du Christ, la croix prenant feux devant le "repère" des occidentaux, la statue de Bouddah qui empale son propre serviteur, etc...), l'ensemble aussi juxtaposé avec une dénonciation du nationalisme bidon où les milices chinoises veulent la mort de chaque occidental peuplant leur terre, le tout réhaussé par des références aux opéras chinois traditionnels. Un propos pourtant contrarié par Tsui Hark lui même -ici une nouvelle fois scénariste- puisqu'il ne se gêne pas de piétiner l'image de l'occidental conquérant en le réduisant en simple idiot (la séance des "réflexes" dans l'amphithéâtre, l'assaut de la milice du Lotus Blanc). A vrai dire, la balance est donc équilibrée et chacun y prend pour son grade. V'lan dans les dents.

Esthétique : 4.5/5 - Mise en scène exceptionnelle. OUATIC 2 est une mise en scène. Musique : 4/5 - Le thème de la série, chanté par Jacky Chan est toujours aussi génial. Très bel accompagnement omniprésent. Interprétation : 3/5 - Jet Li n'est pas un dieu du registre dramatique, mais quelle présence à l'écran! Différents jeux très comiques. Scénario : 3/5 - Très classique mais sa dynamique ne faiblit jamais. Un gros spectacle.



20 février 2007
par Xavier Chanoine


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