Orgie visuelle !!
Même si le trip jusqu'auboutiste du pop corn est calculé au pixel près, atteint du virus Jar-Jar par le biais du kid et de son singe, et schématique en tout point (Les Pierrafeu au Grand Prix, c'est trop ça), l'ensemble définition du mot acidulé reste d'une fraîcheur typique du manga très cohérente et parvient à transmettre une intensité de course incroyable sur laquelle peu miserait avec 98% d'images de synthèse. Bide mémorable pour les Wachowski, Speed Racer offre pourtant sans retenue une orgie visuelle hautement maîtrisée et véritablement cathartique dès l'instant où les bolides se mettent à vrombir, le summum étant l'arrivée totalement yaaaaarglaa du Grand Prix Final.
Marrant mais la sauce prend difficilement
Visuellement très original. Alors que les créateurs auraient pu se contenter de décors réels, tous les paysages sont en images de synthèse, couleurs fluos, formes arrondies et un peu enfantisantes, les clichés visuels autant que scénaristiques, il n'y a que la maison qui a l'air d'avoir été vraiment fabriqué (mais on a toujours les quelques même couleurs agressives qui reviennent toujours). Les acteurs sont tous caricaturés à mort ; aucun suspense n'est d'ailleurs recherché de ce point de vue dans la mesure où tous les personnages gentils ont un nom qui désigne leur trait principal (Speed, Trixie,...). Évidemment, tout cela provient probablement de la série que je n'ai pas eu l'occasion de voir, mais au final, toutes ses couleurs et cet atmosphère très imagniaire rende tout le film un peu inatteignable. Il n'y a rien d'impressionnant dans les courses puisqu'évidemment elle sont intégralement réalisées en images de synthèse, et le coté niais de l'histoire et des personnages n'arrange pas la chose. Bref, rien d'impressionnant, à part le talent un peu inutile des artistes infographistes, et c'est pas Rain qui va remonter le niveau.
Course pour suites
"Speed Racer" est une énorme barba papa. Un truc fait de sucre, qui donne le vertige à regarder de trop près la fabrication. Qui a l'air immense, mais n'a finalement aucune véritable consistance. Qui donne envie, fait plaisir les premières minutes, mais finit par écœurer et faire grincer des dents en raison de son taux de sucre. Une fois terminée, il reste un bâton à n'en jamais savoir quoi en foutre, une légère nausée tout en n'ayant l'impression de n'avoir rien ingurgité.
Voilà "Speed Racer". Sauf qu'un ticket d'entrée de cinéma, ça fait un peu cher la barba papa et que les investisseurs doivent se mordre les doigts d'avoir allongé autant de biffetons pour financer de la ouate - surtout pour être dans l'incapacité de produire des suites, pourtant très visiblement voulues dès le départ...
jamais divertissement n'a été aussi divertissant
Voilà je l'ai vu en avant première.
Je me suis régalé.
Dommage que le film fasse un bide au USA ( bon il est face à Iron Man aussi...), car il est excellent.
Le talent scénaristique et visuel et Wachowski au service d'un film de divertissement plus que divertissant. Dailleurs tous les codes du film du divertissement sont là, et les frangins s'amuse à jouer avec et à nous surprendre. Par exemple la scène inévitable du baiser entre le héros et la fille : une scène qu'on voit dans des milliers de films, on ne s'attend pas du tout à la surprise qu'on nous fait, du coup ca fait mouche et on se marre.
C'est drole, original, ça possède une plastique particulière qui peut ne pas plaire. La réalisation est superbe, il y a des plans qu'on ne voit que dans des mangas, des idées qu'on ne voit que dans les jeux vidéos, ça chatouille la rétine constamment tellement c'est beau, et le final!!! que de frissons, y pas à dire ils ont le sens du spectacle ( et aussi des longs dialogues bien foutus à la tarantino).
Voilà après Matrix, V pour Vendetta, je suis définivement fan des Wachowski.
Visuellement parfois délirant et jouissif si on accepte le voyage
J'ai été séduit par la mise en scène, souvent dynamique (les dialogues du début) et très efficace (les courses poursuites sont quasiment jouissives) ainsi que par l'esthétique néo-rétro-kitsch (!). Mais il y a quand même quelques horribles longueurs (les tunnels de dialogues m'ont parfois endormi, surtout dans la deuxiéme heure, et comme le fait remarquer une critique, ils sont étrangement plat dans la mise en scène!). La réalisation blindés d'effets numériques est pour une fois réjouissante, créant un véritable univers visuel quand même assez splendide (et coloré !). Par contre, si on adhère pas à l'ambiance "américaine" (même si sous influences) et au visuel du film, j'ose pas imaginer le calvaire que c'est à regarder. Enfin, perso, je préfère largement ce film à la saga
Matrix trop prétentieuse.
edit:
revu... comment j'ai fais pour aimer ce film?
21 novembre 2009
par
Hotsu
La Famille Pierrafeu au Grand Prix......(Interdit aux plus de 18 ans).
Les frères
Wachowski ont définitivement pété un câble. Et ça, depuis
Matrix reloaded. Car malgré de bonnes intentions,
Speed Racer ne décolle jamais à part reussir l'exploit d'atteindre là le summum de la surenchère manichéenne made in USA. Et en ce qui me concerne, le visionnage de ce dernier fut un terrible calvaire. Pire, une véritable punition de plus de 2 heures. Une impression plus que bizarre de se retrouver noyé dans un grand bol géant de
m&m's. L'horreur.
Mais où sont passés les 2 réalisateurs de
Bound et
The Matrix (the first one) ? Parce que là ça devient sérieusement affligeant.
Les premières minutes du métrage annoncent rapidement le drame avec une course de voitures entrecoupée de
flash back afin de nous présenter un jeune pilote nommé
Speed Racer. Ce n'est que le début du commencement car le véritable héros de cette supercherie s'avère être en réalité du petit frère de speed racer accompagné d'un singe.
Pour commencer je vais être objectif car je n'ai pas connu la serie animée dont le film s'inspire.
Dès le début on commence à douter du choix artistique (sans parler de l'humour plus qu'inquietant) des
Wachowski . Vu le ton radical apporté au film de part ses effets visuels (on aime ou on aime pas) et son montage peu inspiré (utilisation abusive de volets et de
flash back) il faut un certain temps pour s'y habituer. En vain.
Du début à la fin c'est la même chanson. Les courses sont marrantes au debut mais deviennent vite rebarbatives par la suite. On est davantage devant des cinématiques de jeu video que devant un film. Personnellement j'ai trouvé les effets visuels assez môches pour un film de cette envergure. Ils manquent cruellement d'homogenéité par rapport au reste du film (lorsqu'il s'agit de courses, la camera part dans tous les sens mais dès qu'il s'agit de dialogues ou autres, on a droit à des plans moyens suivi de champ contre champ souvent dans un décor vide).
Les acteurs quand à eux font ce qu'ils peuvent vu qu'ils passent la majeure partie du temps à jouer devant un fond vert. Et puis quel est l'idiot qui a engagé
Hiroyuki Sanada pour faire de la figuration ?
Susan Sarandon et
John Goodman font leur boulot et s'en tirent avec les honneurs dans le rôle des parents. Ce n'est certainement pas à eux qu'on apprendra à faire la grimace contrairement au gamin et au singe pour qui les
Wachowski semblent avoir beaucoup d'affection. La scène sur le poduim après la course finale veut tout dire. On pourrait aussi penser finalement qu' Andy c'est le gamin et Larry le singe.
Ah oui et puis la séquence avec le ninja est d'un ridicule sans nom. Pathétique.
Speed Racer est un film raté de plus pour les plus jeunes. Plus une demo technique qu'un film. Une fois vu, c'est aussi vite oublié. Le plus mauvais film que j'ai vu en salle cette année.
A éviter.