Desperate houseman
Oh putain ! Le méchant Dave de la 5e saison des "Desperate Housewives", qui a réussi à s'échapper de l'hôpital psychiatrique, pour s'en aller jouer les M. Bison dans une sous-production américaine totalement improbable, comme seul Hollywood ose en mettre en chantier. Il tente bien de se cacher derrière une barbichette, mais on le reconnaît bien là, le Dave, avec sa tranche foncièrement antipathique et les mêmes gestuelles que dans la célèbre série télévisuelle…Sauf que face à l'absolue médiocrité des autres acteurs de troisième zone, on en viendrait presque à souhaiter à ce qu'il occupe davantage l'écran, car FRANCHEMENT, el cabotinage de ses covedettes exaspère.
Rien à sauver dans ce naufrage, jusque dans l'exploitation absolument nullissime des lieux de tournages thaïlandais, filmés sans charme et avec la subtilité d'un bulldozer dans un magasin de porcelaine. Comment, mais COMMENT des exécutifs puissent sérieusement investir dans des produits pareils ?!! (Et comment, COMMENT j'arrive à regarder des trucs pareils ?!!).
Serieusement, il faudrait que quelqu'un dise à Andrzej Bartkowiak qu'il arrête de continuer à réaliser des films. C'est urgent.
De tous les mauvais films adaptés de franchises
juteuses que j'ai pu voir, celui çi a droit à une mention spéciale. Avec
Street Fighter, The Legend of Chun Li on touche désagréablement le fond dès les premières minutes.
Ancien chef opérateur, Andrzej Bartkowiak n'a sûrement jamais joué à un jeu video de sa vie et encore moins à
Street Fighter. Par contre il a entendu parler du triste
Tomb Raider réalisé par son comparse Jan de Bont (ancien chef op lui aussi) et a penser que ce serait une bonne idée de tranferer le personnage de
Lara Croft dans l'univers de
Street Fighter. Imaginez une seconde le résultat...
C'est mal filmé, les combats sont moches et horriblement cablés, les acteurs quant à eux sont tous mauvais au delà de l'acceptable. Quel choc ce fut pour moi de voir l'actrice Josie Hoe ayant pris un sacré coup de vieux. Il est loin l'effet qu'elle m'avait laissé dans
Exiled (me serais-je trompé, ou bien serait-ce ce canard boiteux d'Andrejk Nimportnawak ne prennant pas la peine de mettre en valeur ses actrices ?)
Même le potable
DOA Dead or Alive de Corey Yuen est un Chef d'oeuvre à côté de ce
Street Fighter. Un film à éviter comme la peste.