SF sympa, un peu
… trop de références visuelles - obligées? - et une dernière demi-heure bancale. Il est impossible de ne pas penser à Alien, Armageddon, et surtout Outland, le temps de quelques scènes largement évocatrices. A vous de compléter ce début de liste. Quant au final, il ne convainc pas totalement. Si la froideur de la notion de sacrifice y est formidablement mise en avant, le métrage bascule trop sèchement dans le film de monstre, en même temps qu’il tente l'évasion poétique à la Bienvenue à Gattaca. La narration en devient dramatiquement instable, beaucoup trop explosée, et n’implique pas le spectateur comme elle aurait du (et voulu) le faire. Mais, sur un domaine à ce point balisé par le cinéma antérieur, Danny Boyle et sa troupe ont déjà fait là du sacrément bon boulot. Ils rendent à ce point crédible cette histoire, qu’on a plus l’impression, du moins dans les deux premiers tiers, de se retrouver dans un énième Apollo qu’Alien 58. Mais j’avoue ne pas être très objectif(*) sur ce film : la belle et douce Rose Byrne (The Goddess Of 1967) fait parti de l’équipage. Byrne, please shine and burn my eyes (soupir...)
Sur ce, il fait beau dehors, je m’en vais de ce pas profiter de ce que le « sunshine », avant que ça ne s’arrête et qu’on en arrive à envoyer la blanche Rose, et Michèle, ma belle, si loin de nous.
(*) Objectif soleil. Pas lune. Z'êtes pas d'accord? Tintin! Lune que j'vous dit!
Sauf que c'est quand même du surpipeautage en règle
Parce que non, je n'attendais pas un machin informe à la Armaggedon, j'étais prévenu que ça voulait tirer vers le 2001 philosophique, sauf que Danny Boyle comme toujours pipeaute le tout façon "attention mon scénar casse des briques, moi je vais te la faire super classe branché"...
C'est ça ouais... Alors qu'est-ce qu'on a au final ? Un film qui "se borne à décliner paresseusement ou mal ce qui l'a précédé rayon SF". Je reconnais bien la façon très gentleman d'Ordell de nous dire que ça pipeaute à tout va dans Sunshine. Danny aura beau vouloir montrer toute la puissance de son pitch et la petitesse de l'homme perdu au fin fond de l'espace à grand renfort de ses chers gros plans épileptiques et autre floutages super stylés, il ne parvient qu'à laisser la même impression mitigée que son surrestimé "28 jours plus tard". Le pitch a ici encore un bon gros potentiel de départ mais les rapports humains et le développement même du récit y sont tout autant bancals que maigrichons.
Tentons de clarifier ce qui relève de l'impression d'être constamment floué par ce cinéaste. Petit exemple du point à la base du crescendo voulu dantesque SPOILER : Un gars seul décide pour tous d'aller rejoindre Icarus 1 pour récupérer sa bombe, "2 dernières chances valent mieux qu'une". Arrivé là bas, quelle surprise, ils se rendent compte que Icarus 1 est inutilisable, et que "ah oui, j'ai oublié de vous dire, si le vaisseau marche pas, on peut plus utiliser la bombe", bref qu'ils sont de la baise pour faire simple, et c'est là que les ennuis commencent. C'est quand même hallucinant pour la soit disant crême des scientifiques humains de ne pas se rendre compte que si la première mission a eu un problème, c'est évident que leur vaisseau n'est plus utilisable, sinon ils auraient fait quelque chose je sais pas moi ! Ils seraient rentrés au bercaille ou ils se seraient jetés dans le soleil, mais ils auraient pas poireauter 7 ans là comme des cons !! Ah oui, on veut nous faire avaler qu'ils sont sans doute tous morts... Alors, ils ont la bombe, le vaisseau marche et pour je ne sais quelle raison, ils sont restés là et ils sont tous morts sans rien faire au détriment d'une mission capitale pour l'humanité... Ah oui, mais c'est parce que y en a un qui a pété les plombs en regardant le soleil de trop près et... Bin, après c'est tout quoi... C'est imbuvabe ! FIN DE SPOILER
Mais bref, ce n'est qu'un détail à la vue de la suite, le cast n'est pas en cause, assez convaincant dans le registre, c'est plutôt la prétention de faire un truc bien profond qui se heurte aux nombreux vides du scénario couplée à la mise en scène "so new british action" qui me pousse à l'ouvrir.
Soit on y va direct à la "Event Horizon" avec un vrai gros poids côté thriller et là ça fait pas semblant côté revisite du genre, soit on pose une vraie ambiance et on philosophe vraiment à la 2001 ou à la Solaris (l'original), mais pitié Danny, arrête de vouloir styliser, embourgeoiser ce qui n'est qu'un pitch de base intéressant développé paresseusement pour cause de relief intrinsèque quasi nul SPOILER (parce que si ils avaient pas rejoint Icarus 1, seul développement même pas logique du film, il se serait rien passer du tout, ils auraient fait la mission et basta", ce qui peut fonctionner pour un film de monstre comme Alien mais ne veut plus rien dire ici, laissant le soleil dans le rôle de simple accessoire) SPOILER.
Pourtant, comme toujours avec Danny, il reste de beaux passages où son style fonctionne bien pour dépeindre l'échelle non humaine de l'entreprise et le péssimisme de rigueur, mais la plupart du temps ne survit que du brouillard, du faux suspense qui ne tient qu'à un mouvement de caméra parkinsonien en gros plan sur une trogne, qu'une fâcheuse impression que Danny veut faire passer une impression énorme avec des ficelles contournées qu'on aurait pas remarqué et qui nous feraient gober l'intérêt d'un truc qui ne développe rien en profondeur (Michelle Yeoh aime les plantes, super, et après...) et ne mène à rien sauf à un final propre sur lui évidemment. Moi je dis, du pipeau.
nb : et merci pour le spoiler dès l'accroche Gilles. :p
Le 9ème passager
En sortant de la salle, le bilan restait très mitigé. Beaucoup de scènes plutôt étonnantes, voire presque incompréhensibles, mais avec le temps, tout finit par se mettre en place et l'ambiance du film finit par vraiment faire revenir tout à sa place dans son récit. Les images subliminales qui paraissaient loufoques et hors propos prennent tout leur sens et les références aux films du genre donnent une sorte de crédibilité au film en l'inscrivant dans la lignée des références, comme si son histoire ne se démarquait absolument pas de celles de films comme Alien (d'ailleurs petite référence bien amusante dans les dialogues mêmes), notamment lorsque Danny Boyle montre clairement que les vaisseaux de l'avenir ne seront pas composés d'écrans virtuels et de clavier ultra techno comme on en voit tant dans les SF contemporaines, mais plutôt des matériaux et technologies bien en dur dans un vaisseau qui n'admet pas l'incertitude de techniques objectivement inutiles. Le détail est important, car il permet au spectateur de s'immerger dans le vaisseau sans se poser de question, démontrant qu'entre Appolo et Icarus, ce n'est pas la couleur des boutons qui est une preuve d'évolution. Coté symbolique, le nom même du vaisseau, Icarus, est lui aussi énorme ; n'importe qui aurait trouvé un créneau où un personnage aurait expliqué la légende antique d'Icare, mais pas Danny Boyle. "Tu ne sais pas pourquoi ça s'appelle Icarus, débrouille toi, t'avais qu'à écouter en cours". C'est un peu l'idée provocatrice qu'à l'air de donner Boyle sans pour autant le laisser vraiment transparaître.
On pourrait également noter un certain lien avec le vieux Disney Le Trou Noir, où une expédition part pour secourir un vaisseau perdu en orbite autour du-dit trou noir. Sunshine admet certes quelques clichés de la SF et du Slasher, mais reste très sobre dans ce domaine, se concentrant plutôt sur une esthétique qui fait des ravages dans les dernières minutes du film. Les acteurs sont très bons, chacun arborant très correctement son rôle, même si on peut regretter que le genre ne permette pas un approfondissement sur l'historique de chacun. Finalement, Sunshine est une oeuvre de SF dont la portée scientifique peut être mise en doute, mais à laquelle le réalisateur donne assez de crédibilité pour y croire
La grosse grosse insolation
Bon allez, je le connais avant d'aller le voir ce film. Avec son horrible poster "équipe de cowboys" et son pitch annonçant un subtile mélange d'
Armaggedon et
The Core, deux grands films de SF/catastrophe capables de faire mourir de rire toute personne avec un minimum de formation scientifique. Des films dangereux en somme. Ici Danny Boyle réalise, mais tout le monde peut faire un mauvais film de temps en temps. Comme Sanada Hiroyuki et Michelle Yeoh sont de l'aventure, on peut même ajouter la fiche du cinémasie, joy!
Donc le scénario, facile. On attaque par une scène dans un observatoire, avec un scientifique qui regarde dans son télescope, fronce les sourcils, regarde des courbes et des chiffres sur un papier et sort un "mon dieu...." avec un air très très soucieux. S'en suivent des explications scientifiques et autres réunions d'état major où l'on décide comment sauver la planète. On essaye autant que possible d'ajouter quelques scènes spectaculaires montrant bien les futures catastrophes qui vont se multiplier si on ne fait rien. On choisit la fine équipe, avec bien sûr les quotas habituels: un black donc (qui meurt avant la fin), un asiat, presque autant de femmes que d'hommes, si possible un couple à problème ou un triangle amoureux, histoire de pimenter un peu les relations. On balance quelques grandes scènes émouvantes lors du départ "Oui je te promets de revenir pour l'anniversaire de notre fils!", et on espère que ça dégénère et que San Kukai et la Girl With Guns se fritent avec des aliens ninjas. Sauf que non en fait.
Alex Garland avait déjà prouvé avec le script de
28 jours plus tard qu'il pouvait faire du neuf avec du vieux, et Danny Boyle faisait de même à la réalisation. Ici le duo évite tout traitement "formulatique" à l'américaine. Le film évite donc toute introduction et élude par la même les très embarrassantes explications scientifiques habituelles et autres scènes d'introduction éculées, un peu à la manière de
28 Jours plus tard. On attaque simplement avec l'énonciation du postulat de départ: le soleil se meurt, on envoie un vaisseau pour le réanimer. Point barre, maintenant passons aux choses sérieuses. Et le film garde cette qualité tout du long en faisant preuve d'un rythme tout simplement incroyable. Pas tant au niveau des scènes d'action mais plutôt en montrant en permanence l'urgence de la situation: peu de dialogues, tout va vite, pas de discours mal placés du style "adieu machin, je sais qu'on a eu de mauvais moment, mais je t'aime bien. Dis à ma femme que..." auxquels on a invariablement envie de répondre "TAAIIIIIS TOI, t'as rien d'autre à faire là, tu peux pas mourir en paix non????". Ici en se débarrassant de tout ce superflu trop "cinéma", Boyle donne une intensité scotchante à certaines scènes. Même chose pour les habituelles histoires d'amour qui passent ici à la trappe afin de ne pas court-circuiter le fil conducteur. Le film tient alors en 1h40 avec ses respirations, là où une version Hollywoodienne aurait assurément dépassé les 2 heures.
Le côté film catastrophe est qui plus est très bien contrebalancé par un côté épopée mystico/scientifique donnant lieu à quelques autres passages incroyables. Aller "toucher" le soleil, voilà qui mérite autre chose qu'un traitement purement "film catastrophe". A ce titre, la partie relative à l'Icarus I est sûrement la plus discutable du film, sa présence pouvant paraître inutile et très exagérée, même si finalement elle s'inscrit parfaitement dans cette thématique de fond et permet d'en explorer des aspects qu'il aurait impossible de traiter en 1h40 avec la seule équipe de l'Icarus 2.
Le travail visuel et sonore de Boyle divisera également les spectateurs, en raison de son style très marqué. On est loin des cadrages plan-plan des blockbusters habituels, et la musique est comme d'habitude avec le réalisateur anglais assez originale dans son style vu le genre du film. C'est beau à en mourir par moment, ça part dans des délires de montage assez tripant (le final avec ses images déformés), c'est en quelque sorte du blockbuster d'auteur, de la "SF à la Michael Mann" en gros.. Les acteurs se débrouillent plutôt bien, d'une Michelle Yeoh certes pas transcendante mais crédible en jardinière (!), à un Sanada Hiroyuki très à l'aise en commandant, en passant avant tout et surtout par un toujours incroyable Cillian Murphy qui retrouve Boyle après
28 Jours plus tard.
Bref, pour faire court,
Sunshine est LA bombe de ce début d'année, rien de moins. Un film de SF sortant assurément des sentiers battus dans de nombreux domaines, certes pas exempt de défauts, mais qui pêche plus par excès et par envie que par mollesse. On pouvait presque rigoler de voir Première annoncer le film de SF le plus marquant depuis Alien (1979 quand même). On rigole un peu moins en sortant de la salle quand il faut trouver un film qui vienne contredire cette affirmation...
Le tombeau du soleil
Les (bons) films de science-fiction se comptent presque sur les doigts d'une main – et au vrai fan de se ruer sur la moindre sortie d'un film du genre, ne serait-ce que "Natural City".
Surprenant, d'ailleurs, que dans les temps actuels des vrais progrès de CGI, les studios hollywoddiens ne se soient pas intéressés de plus près à la pléthore de livres consacrés au genre depuis la nuit du temps...sauf à honteusement transformer du ASIMOV en un insipide film d'action.
L'annonce d'une nouvelle collaboration entre l'écrivain et scénariste Alex Garland ("The Tesseract") et Danny Boyle ("Trainspotting") après leurs moyens précédents efforts "The Beach" et "28 Days Later" avait de quoi laisser quelque peu indifférent…mais l'expectative de voir une nouvelle conquête du roi du film du genre, "2001" donnait quelque espoir. Bien évidemment, le résultat sera loin du compte.
La faute a un manque certain de talent intellectuel des deux hommes. Pas facile de s'attaquer à de la métaphysique et autres pondérations philosophiques. L'esprit humain et ses imprévisibles conséquences face à des situations inédites est difficile à capturer. "Loft Stoy" et ses nombreuses dérivés de al télé-réalité ont permis de percer un peu à jour son comportement communautaire sur une certaine période donnée dans un espace véritablement clos, mais impossible de percer à jour les vraies motivations des astronautes envoyés pour une période indéterminée dans l'espace…et dans une mission suicidaire, siouplait!
"Alien" et "Event Horizon" avaient légèrement abordé cet aspect; "Solaris" et – surtout – "2001" en avaient carrément fait de la petitesse de l'homme face à l'immensité (du mystère) de l'espace le sujet principal; mais c'est surtout de "2010" (une équipe de savants russo-américaines est envoyée vers Jupiter pour tenter de comprendre ce qui s'est passé de la précédente expédition de l'USS Discovery), que "Sunshine" s'approche le plus: un film mêlant un peu d'action à un peu de métaphysique, mais risquant finalement de ne contenter aucun public. L'action se fait trop languissante pour le fan d'action alors que l'amoureux des mystères cérébraux sera irrémédiablement déçu par la facilité des explications finales.
Pourtant "Sunshine" n'est pas entièrement mauvais. Il faut déjà un certain cran de la part des initiateurs du projet et de leurs producteurs pour injecter un budget conséquent dans un tel projet, sûr de ne pas recouper son investissement initial à notre ère du cinéma "commercial". Ensuite, les décors sont assez somptueux, le casting bien desservi (bien que totalement sous-employé) et l'instauration d'une certaine ambiance inquiétante immédiate. Il y a quelques scènes de choix, comme l'exploration du premier vaisseau (un classique toujours aussi efficace) et une partie de la fin; en revanche, le dénouement est assez paresseux en son genre et – une fois de plus – mis en scène de manière trop "clipesque" pour totalement convaincre.
Boyle manque singulièrement d'implication émotionnelle et tente de cacher de film en film ce manque de talent derrière une façade "branchouille" d'effets de style dans tous les sens.
Tel Icare, il se brûle ainsi ses ailes à vouloir s'approcher trop du soleil d'un succès bien trop ambitieux pour lui.
Quant à la participation de Michelle Yeoh – unique raison d'être de cette fiche sur ce site – elle est efficace, sans être transcendant, mais a au moins pour principale qualité de proposer un beau mélange interracial – sans omettre, que les asiatiques – et certainement les chinois – compteront pour beaucoup dans les futures explorations du système stellaire.
Danny BOYLE s'essaie à la sf et signe un film très correct, mais il manque le petit plus.
Il y a des qualités mais le développement est insuffisant, même si la tension est bien présente. La dernière demi heure un peu brouillonne m'a laissé sur une impression un peu plus faible, et c'est dommage. Le film reste bon, Danny BOYLE s'appropriant les codes des genres auquels il touche en les mélangeant et les façonnant de manière personnelle. La b.o d'Underworld rajoute une couche de "Boyle's style".
Au final un film que j'aurais voulu voir partir un peu plus dans l'extreme, loin de détrôner les références du genre mais un moment divertissant assuré.
Surprise!
Comme l'a bien dit François, ce film se veut avant tout un contre-pied à toutes les productions classiques sur des sujets pareils: pas d'exposition, peu ou pas d'explication, peu de volonté de donner une quelconque identification forcenée avec les personnages, pas de cucuterie habituelle dans ce genre de films, etc.. Tout juste pour rappeller qu'un film senmblable avait déjà été fait, La guerre du soleil, avec Charlton Heston, et réalisé par... Alan Smithee! Danny Boyle évite avec brio les écueils armageddoniens d'un tel genre.
Mais du coup, le risque d'un tel film, c'est de sombrer dans l'intello naze et prétentieux, dans le Kubrick-like pompeux. Effectivement, y'a pas mal de référence à 2001: gros plans récurrents sur l'oeil, longues séquences de maquettes de vaisseux, et même un vaisseau qui parle (mais là me dira-t-on, c'est devenu un grand classique). Mais Danny Boyle sait qu'il n'est pas Kubrick, qu'il n'est pas Tarkovski. Du coup, il cherche à éviter cette autre difficulté et ne par faire un film qui soit un pensum philosophique, parce qu'il sait que là, on va le dégommer pour de bon et qu'il sera toujours perdant.
Donc, du coup, ce qu'il fait l'ami Danny, c'est ce qu'il fait encore le mieux: faire de ce film avant tout un tentative esthétique. Dans le fond, il cherche avant tout à rentabiliser au maximum le concept (irréaliste) de base de son film: faire un film sur le soleil, faire un film qui soit avant tout une tentative de saisir toute la puissance esthétique (au sens de sensation ici alors...) d'un tel postulat de départ. Le cinéma est avant tout un art de la vision, et qu'est-ce que la vision sinon la lumière. En la déclinant de toutes les manières possibles, Danny Boyle garde en point de mire ce qui est la lumière par excellence, le soleil. En faisant de son film la tentative de matérialiser l'expérience fondamentale de la lumière, il fait de son film autre chose qu'un navet formaté tout en ne faisant pas de l'intellectuel creux. Il fait un film qui est avant basé sur une des sensations les plus primiitives, celle qui est dans le fond à la base du cinéma.
Déception
Moi qui aime les films de science-fiction et l'actrice Michelle Yeoh, je pensais être au paradis avec ce film..... hé ben non ! J'ai vraiment été déçu car la dernière demi heure, c'était totalement incrédible ! Autant la première heure était franchement bien mais après on se noie dans l'absurdité !
Déçu
Un beau film de SF qui tire vers Alien et 2001, mais trop classique dans son déroulement, trop prévisible, on s'ennuie vraiment par moment (le scénario est à la fois complexe et trop pauvre). L'ambiance si captivante d'un Alien justement n'arrive pas à prendre ici malgré la bonne volonté. Un film de toute évidence beau et bien filmé, avec des effets spéciaux impec etc etc. Mais on s'ennuie, et je m'étais déjà endormi devant un autre Danny Boyle, 28 Jours plus Tard... Par contre, si vu au cinoche dans d'excellentes conditions, ce film doit être une bonne claque.
Daube ultime
Rien a sauver dans ce film sauf quelques tres bons moments de rigolade que l'on doit aux acteurs. Scenario minable, acteurs pathetiques ( a part le role titre, qui est quand meme mieux dans le vent se leve), photo et real degueulasse... Aucune innovation et enfin et c'est le pire , message humaniste bidon. Franchement il serait temps que Boyle arrette les films de genre ( moi aussi je peux faire comme Q T !!!) et qu'il se remette aux petites comedies noires comme il le faisait plutot bien.