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The Restless

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 1.75/5

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11 critiques: 2.07/5



Elise 2 Ya aussi des passages fun
Ghost Dog 2.25 Divertissement sous influence
Xavier Chanoine 1 Casshern et Legend of Zu se rencontrent, par un cinéaste sud-coréen. Raté.
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Ya aussi des passages fun

The Restless n'est pas... si mauvais que ça ! On y trouve des passages intéressants ; déjà la première fois que l'ont voit la "ville" du demi-paradis, elle surprend. On se demande où peut bien se trouver un tel lieu au 8ème siècle, et il y a toute une intrigue autour de la géomancie qui, sans être géniale, a l'avantage d'être bien originale dans un film coréen. Et surtout, il y a une fabuleuse scène de un contre mille à la fin, qui vaut vraiment le coup de perdre son temps devant le film. A part ça, l'histoire d'amour est bidon, Kim Tae-Hee est quasiment insipide et Jeong Wu-Seong a juste exactement le même jeu que dans ses autres films, démontrant ainsi que ça fait longtemps qu'il ne sait plus jouer autre chose que l'homme mystérieux qui ne parle pas beaucoup. Bref, c'est franchement pas terrible, mais il y a quelques bonnes idées et une belle scène de baston SFXisée. En toute cas, avec toutes les super mauvaises critiques que j'avais reçues, je m'attendais à bien pire.



19 mai 2007
par Elise




Divertissement sous influence

Si The Restless ravira les amateurs de blockbusters coréens grâce à ses nombreuses scènes d’action et son univers fantastique, il n’en reste pas moins aussi formaté que convenu, s’inspirant par ailleurs avec excès du cinéma de Tsui Hark ou Ronny Yu. Les effets visuels globalement réussis incluant des décors parfois spectaculaires (cf. la superbe intro dans l’Entre-deux mondes avec ces temples traditionnels gigantesques) ne font pas oublier un scénario trop basique s’appuyant sur une histoire d’amour déjà vue et des personnages pas suffisamment écrits pour retenir l’attention. On est au final en présence d’un divertissement pas désagréable, mais qui ne reste pas dans les mémoires.



06 avril 2007
par Ghost Dog




Casshern et Legend of Zu se rencontrent, par un cinéaste sud-coréen. Raté.

Le cinéaste nous avait prévenu que l'on devait être quelque peu indulgent avec The Restless étant donné que c'est son premier film et que logiquement, des choses sont à améliorer. Si seulement ce n'était que ça, son discours ne tenait absolument pas la route dans la mesure où son bébé n'est qu'un pillage prétentieux du film de Kungfu HK des années 80 (la découverte du "Paradis du Milieu" est digne d'une comédie cantonaise de Sammo Hung) et qu'en aucun cas il ne faisait figure de film "débutant" ou imparfait. On ne pouvait donc absolument pas lui pardonner le fait qu'il manque d'expérience dans le domaine de la réalisation puisque une bonne majorité de plans sont issus de l'informatique et que le reste n'est que références étalées sur près de deux heures, jouant avec les artifices grossiers du genre, filmant sa poignée de combats accompagnées systématiquement de ralentis et filmés en gros plans histoire de les rendre encore plus illisibles qu'ils ne sont à l'origine (montagne d'effets visuels tapes à l'oeil, pluie battante, éclairs...). C'est simple, on n'y voit pas grand chose, et dans le cas contraire le réalisateur nous assène de gros plans sur le visage des protagonistes, en particulier le très décevant Jeong Wu-Seong et son regard d'ahuri, ou la belle mais fade Kim Tae-Hee en larmes du début à la fin.

L'histoire partait pourtant sur de bonnes bases, avec ces esprits qui se retrouvent dans le Paradis du Milieu, lieu où se rencontrent les esprits de personnes récemment tuées afin d'y rester 49 jours pour ensuite être réincarnés. Amusant et bien pensé, il est triste de voir à quel point le métrage de Jo Dong-Oh cède finalement à la facilité du copycat -soigné certes- mais dont les références paraissent aussi légères qu'un troupeau de bisons dansant le calypso. On y trouvera alors une partie de la bande-son de Casshern, les effets spéciaux et solutions visuelles récitées devant le Professeur Tsui Hark avec Legend of Zu (certaines attaques sont pratiquement reprises à l'identique). Et puis, comme dans tout bon film de sabre (coréen ou HongKongais), il y a toujours un vieux seigneur barbu vêtu de blanc. Allez savoir pourquoi. De plus, c'en est presque absurde d'avoir à faire à des moments roses bonbon typés du drama coréen de base, et ça ne colle guère avec l'ambiance guerrière/féerique du film, qui ferait passer Cité interdite de Zhang Yimou pour un film d'auteur. Lourd, prétentieux, et inintéressant pour un sou, The Restless est aussi un film fauché.



06 avril 2007
par Xavier Chanoine


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