Pot-pourri réussi !
Personne ne s’attendait à le découvrir autrement qu’en DVD import mais Versus est finalement sorti sur des écrans de cinéma, en faible quantité mais il est sorti et dans sa version intégrale ! Le fait est assez symptomatique du nouveau statut dont bénéficie le cinéma populaire asiatique en occident, d’autant plus qu’il s’agit là d’un film de genre susceptible de ne séduire qu’un public restreint, avide « d’objets » cinématographiques décalés.
Un nouvel icône du cinéma de genre serait il en train de naître ? On peut légitimement se poser la question car quelques soient les défauts de Versus, le pari qu’il constituait aux yeux de son jeune réalisateur de 30 ans, Ryuhei Kitamura, a pleinement été remporté : « On a simplement voulu réhabiliter le cinéma d'action, d'horreur et de science-fiction des années 80. Celui de Sam Raimi, de John Carpenter, de Lucio Fulci ou encore de James Cameron ». Le résultat est un film jouissif qui non content de retrouver l’esprit des Evil Dead (surtout le 3), Bad Taste et autres, se permet un « lifting » bienvenu en intégrant également des influences venues du ciné HK, du manga (« J'aime les bandes dessinées. Des BD comme Devil Man m'ont influencé.» R. Kitamura) et des jeux vidéo. Parfaitement assumées et digérées, ces références multiples n’entament jamais la cohérence du film et lui donne, au contraire, sa touche si particulière. Si on devait établir une analogie avec le monde vidéo ludique on pourrait dire que Versus a tout du bon produit Capcom, le fameux studio de développement japonais réputé pour sa version numérique des zombies de Roméro (Resident Evil) : interface simple et accessible pour un plaisir immédiat (pas de dialogues « inutiles »), animation des personnages soignée et fluide (la réalisation), système de combat équilibré (les chorégraphies) et gameplay « addictif » (l’action soutenue). Le film de Kitamura c’est donc un peu de la « cool attitude » du héros du jeu Devil May Cry opposé à un bad guy à la sauce Onimusha, le background « morts vivants » de Resident Evil et l’intensité des combats d’un Street Fighter.
L’autre dimension importante de Versus réside dans son humour constant qui lui évite de tomber dans le lourdingue et le prétentieux, tout en ne sombrant pas dans le pastiche pur et simple. Ainsi, à la manière d’un manga, la galerie de personnages du film (yakuzas, zombies, policiers, héros) fait souvent l’objet d’un traitement décalé qui donne lieu à des scènes hilarantes (le premier massacre de zombies par les yakuzas) et à des répliques dignes d’une planche en Super Deformed (« Je suis 500 fois plus rapide que Mike Tyson. »), dont la fonction est de dédramatiser le ton de l’intrigue : « Nous avons mis pas mal de scènes comiques car nous ne voulions pas que les gens se sentent déprimés ou écoeurés à la sortie du film.(...) C'est pourquoi, même s'il y a beaucoup de séquences gores, elles sont traitées comme dans une BD d'action, jamais de façon réaliste. » (R. Kitamura). Au final, en plus de proposer un bestiaire fantastique qui se faisait plutôt rare ces derniers temps, du moins sur grand écran, Versus promet aussi beaucoup de travail pour les zygomatiques des spectateurs. Certains pourraient reprocher au réalisateur de privilégier la forme sur le fond en oubliant de se fendre d’un scénario plus consistant et d’une direction d’acteurs plus consciencieuse, mais ce serait là faire un évident hors sujet en demandant au film d’être ce qu’il ne veut pas : un film d’action « normal » (« le fait de faire un film à la fois fou et complètement stupide était bien notre intention.» R. Kitamura).
Tout comme ses modèles des années 80, Versus est une véritable performance technique au vu des moyens dont était tributaire l’équipe de production. Tourné pour un budget ridicule de 400 000 dollars, ce long métrage de 2 heures fait facilement « la nique », côté action, à bon nombre des grosses productions actuelles. Avec une moyenne de 95 dollars par plan (la version montée est composée de 2200 plans sur une base de 4200), Kitamura démontre que le système D, allié au talent, a encore de beaux jours devant lui. L’économie des moyens est donc compensée par l’astuce, mais surtout par la facilité du jeune cinéaste à dynamiser l’action à travers un montage et une mobilité de caméra privilégiant avant tout l’idée du mouvement, sans guère prendre le temps de se poser. Mais tout cela ne fait pas de Versus le film ultime dans sa catégorie. Malgré le but avoué de créer un nouveau concept du film d’action, le « Non-stop freefall ultra-violence action entertainment » d’après le réalisateur lui-même, le film souffre tout de même d’un certain manque de rythme par moments. L’expérience aurait gagnée en intensité si elle avait su éviter les longueurs de certains plans et une utilisation un peu trop systématique des mouvements de caméra circulaires. De plus et contrairement à ce que peuvent laisser penser plusieurs critiques, Versus ne dépasse pas ses modèles quand il s’agit des chorégraphies (qui restent sympas tout de même) et des effets gores (qui restent nombreux tout de même). Les Iron Monkey, Brain Dead et autres gardent donc encore leurs galons de références dans leurs parties respectives. Reste que Ryuhei Kitamura nous livre quand même une œuvre appelée à devenir culte, ne serait-ce que par son mariage réussi entre les genres majeurs du cinéma dit « bis ».
Le voilà !!!!!
C'est bien connu. Et nous tombons de moins en moins dans le piège. Lorsqu'un film est précédé d'une réputation hors du commun, les previews flashent, les images abondent et les rumeurs accompagnées de superlatifs déments ont le temps de faire dix fois le tour de la planète avant qu'une sortie en salles se profile. Quand elle se fait. Une fois l'objet du désir vu de manière autre que clandestine et isolée, les débats font rage, les déceptions retombent encore plus vite que la bave d'avant vision, les purs et durs persistent tout de même, et surtout il est temps pour tout le monde de passer à l'attente suivante.
Il est apparemment de plus en plus facile de faire des films avec beaucoup d'argent. Les budgets explosent, malheureusement le plus souvent pour le pire, et ce ne sont pas toujours de vrais cinéastes qui commandent le tout. Rajoutez à cela des acteurs, stars et guests sur qui reposent ces fondations déjà branlantes (mais qui est visé ?).
Les vrais amoureux d'un cinéma autre passent effectivement à autre chose : Sam Raimi et Peter Jackson sont ainsi devenus "respectables". Sans oublier qu'à Hong-Kong, il ne se fait plus grand chose de bien flippant. Le cinéma de genre est seul capable de provoquer des cult-hysteria. Aux USA, ces films s'oublient vite fait, en Europe, on oublie vite fait. Le passage de relai semblait donc se faire en Asie. Et la rumeur fit rapidement de Versus, l'objet du moment.
Cette folie furieuse vient du Japon, pays où tout est possible, où tout semble permis, pour le meilleur et pour le pire. On s'attend à voir près de deux heures de baston non-stop (comme revendiqué par l'auteur). Le résultat est étonnamment au dessus de toute espérance. Ce film de multi-genres explose tout ce qui existait auparavant. Les deux plus grands films d'action jusqu'alors (1 HK, 1 japonais) se font violemment déloger du hit-parade, sans contestation possible.
Si Ryuhei Kitamura n'est pas visiblement un cinéaste de très grand génie (a priori, mais n'en doutons pas nous aurons la preuve du contraire dans les années à venir), la réussite explosive de Versus provient d'un travail d'équipe d'une excellente qualité : comme au bon vieux temps où Tsui Hark, John Woo, Ching Siu-Tung, Danny Lee et Chow Yun Fat travaillaient ensemble, ici nous avons affaire à une symbiose parfaite entre tous les composants. Les acteurs sont TOUS excellentissimes et servent le film de manière fabuleuse; la réalisation, la photo et le montage sont du grand art. Ultra-dynamique, le récit est porté par un scénario qui se renouvelle incessamment de séquence en séquence, d'une richesse inédite.
Le concept pur cinéma de départ est magnifiquement mené. Les chorégraphies martiales - des démonstrations éclatantes d'aiki-ken, de kung-fu, des ikyo omote, des sankyo qui déchirent - sont sublimes et renvoient les récents travaux de Yuen Woo-Ping au vestiaire. Il y a TOUT mais ça vous le savez déjà. Et c'est furieusement jouissif : les zombis volent, gunfightent, explosent; ça blague, ça clind'oeille à mort, ça défouraille à tout va. Tout simplement, ça ne se décrit pas, ça se vit.
Ladies and gentlemen, le meilleur film de l'univers existe. Et enfin, il est là ! 0% défaut, 100% charcutage, 100% génie.
23 février 2002
par
Chris
Une tonne et demi de frime et rien d'autre.
Des flingues, des sabres, des gangsters, des prisonniers, des morts-vivants, des samouraïs, mettez le tout dans une forêt, secouez jusqu'à ce qu'il ne reste que le héros et l'héroïne et c'est tout. Ce serait bien assez si on avait droit à la dose tant espérée d'action, mais non, ils trouvent le moyen de frimer plutôt que d'agir. La toute dernière scène atteint le sommet de l'idiotie, d'ailleurs le réalisateur dit lui-même qu'il a eu l'idée à la dernière minute, et ça se voit.
Du grand n'importe quoi avec peu de moyens malheureusement pas du tout jouissif, des scènes d'action innombrables mais pour la plupart inabouties car zappant de l'une à l'autre. En fait, ça parle, ça parle, ça zappe dur histoire de nous faire avaler que le rythme est endiablé, que nenni, les combats sont simplement foireux (pour ne pas dire minables) et l'action désespérante de vide. Un goût de médiocrité reste seul au final malgré un concept de folie qui aurait pu donner un très grand film cathartique qui se révèle en fait banal et trop frimeur. Les plus étant le gore, les petites blagues bien nazes et les acteurs dans le ton, c'est à dire mauvais.
à voir une fois, mais que c'est con et la bétise atteint des sommets inégalés. Le tout est plus que bancal, ni drôle (malgré les scènes parodiques), ni spectaculaire.
Quelques bons délires mais trop de frime sans en avoir les moyens
Versus, c'est du Kitamura pur jus, petit budget ou pas. La suite de sa carrière répètera les mêmes schémas, les mêmes qualités et les mêmes défauts. Les qualités sont évidentes: envie de faire du ciné typé année 80, avec des punchlines, des héros sévèrement burnés, de l'action bien énergique. Les défauts sont toujours les mêmes: grosse tendance à la frime sans pouvoir assurer derrière (on filme au ralenti trois acteurs sortant d'une voiture après 5 minutes de film, efficacité nulle), on confond parfois style et illisibilité, on parle surtout pas mal pour ne rien dire. Surtout que Kitamura n'a pas vraiment de talent pour les scènes calmes, au contraire des scènes d'action. Les trop nombreux travellings circulaires lors des dialogues le confirment sans peine. Mais on s'amuse aussi pas mal le reste du temps, avec quelques bons délires gores et des gags très années 80 à nouveau. Les fans apprécieront donc. Bon délire de fan donc, qui remet un peu au goût du jour un genre plus tellement à l'honneur, mais qui montre rapidement ses limites.
Une inexplicable et navrante bouillie filmique
On s'emmerde tellement pendant la projection de Versus, pur produit de consommation dénué de toute trame scénaristique (ou plus exactement possédant une trame grotesque camouflée dans un amas de dialogues débiles et de scènes juxtaposées sans dessus-dessous), qu'on peut à loisir repérer les innombrables références à des œuvres que tout jeune cinévore " chébran " se doit de vénérer et de posséder dans sa vidéothèque.
Vous voulez l'énumération ? Ok, c'est parti, mais je ne vous promets pas l'exhaustivité… Dans le désordre, on a donc Brain Dead et Bad Taste pour les scènes gores genre transpercer un cerveau, déboyauter un mec ou lui arracher le cœur ;Highlander pour l'histoire des gars immortels qui se battent durant des siècles ; Matrix pour la musique techno et les évitements de balles ; Le Projet Blair Witch pour la forêt hantée ; Frères d'armes pour les combats dans la forêt ; The Killer pour quand untel s'écarte du braquage d'un zombi aveugle pour éviter la balle ; Blade, Zombie, Evil Dead et Resident Evil pour le défragmentage de zombis tous azimuts ; Zatoichi pour les samouraïs aveugles du début, The Blade pour les combats, Dead Man pour la forêt et la ressemblance du héros avec Johnny Depp ; Doberman pour le souvenir du plus mauvais film d'action vu en salles malgré un bouche-à-oreille alléchant et un Jan Kounen soi-disant plein d'avenir ; Coneheads pour les gars rasés à la fin ; Ken le survivant pour la violence gratuite ; Carrie pour le travelling circulaire du combat final ; Mortal Combat pour la bêtise de l'ensemble sur fond de techno/trip hop abrutissant ; Samouraï Fiction enfin pour la forêt et la musique techno (oui, encore…) + tous leurs mauvais avatars que je ne citerai pas de peur de vous ennuyer.
Seul petit paradoxe, mais de taille : à aucun moment on ne pense au film qui mixe tout ça en une répugnante bouillie - à aucun moment on ne pense à Versus lui-même!
Mais le film qui se rapproche le plus du film de Kitamura, c'est sans doute celui de mon pote Stéphane, un étudiant en cinéma qui tourne comme nombre de ses petits camarades des films d'action bien foutus techniquement mais dont l'intérêt (des courses-poursuites interminables, des flingues à tout-va et une intrigue à peine ébauchée) est limité et va en décroissant, jusqu'au zéro pointé. Versus ne serait-il donc rien d'autre qu'un film d'étudiant lorgnant un peu trop sur les autres ? Il y a lieu d'y penser, surtout lorsque l'on voit la qualité de l'interprétation, oscillant entre braillements lassants, inexpression chronique du visage (hein, le sosie nippon de Johnny Depp ?) et surjouage terrifiant de nullité (je pense au mec en costard - chemise verte par exemple).
Quand j'y songe, j'ai mal au cœur pour mon maigre porte-monnaie qui aurait pu s'économiser la perte des 3 € de la location de la K7. J'ai surtout mal au cœur pour ma copine à qui j'avais promis une soirée d'enfer devant la télé autour d'une pizza 4 fromages et qui s'est endormie ¾ d'heure avant le générique final.
La seule idée potable se trouve finalement incluse dans les 2 premières minutes, celles qui précèdent l'apparition du titre : des samouraïs zombis dans une forêt, il fallait oser - mais ça fait un peu court sur près de 2 heures. Heureusement, le cinéma de genre made in Japan, même fauché, a encore de grands représentants et de beaux jours devant lui, notamment grâce à Tsukamoto et Kurosawa K.
Quelques bonnes choses
Une fois accepté le coté gore (et il y a de quoi faire), le film est assez prenant. Je trouve le jeu des acteurs plutôt correct et j'apprécie la mise en image et les mouvements de caméra.
Au final je ne sais pas si c'est un petit film dont le gore cache les défauts ou si ça aurait pu être un bon film gaché par le gore...
Un film qui fait plaisir à voir !!
Tout d’abord il faut dire que ce film ne fera pas l’unanimité ; soit on adore, soit on le trouve complètement banal et vide, vous vous en doutez je suis plutôt du premier avis. Ce film contient tout ce qu’on veut voir dans un film d’action : du kung-fu, des gunfights, du chambara, du wu-xian-pian et … des zombis (quoique pour les zombis je suis pas sûr).
Le scénario, ne le cherchez pas - d’ailleurs on s’en fout - on ne regarde pas Versus pour l’histoire. Ce long métrage est fauché, ça se voit à l’écran, tout se passe dans un seul endroit : une forêt. De plus les acteurs ne sont pas très bon, mais ce n’est pas grave tant qu’ils s’en mettent plein la tête, c’est le principal.
L’ensemble est vraiment jouissif, les acteurs sont des poseurs, ils aiment se montrer devant la caméra et on rigole vraiment sur leurs différentes postures. Même si c’est très violent il faut le prendre au 10ème degrés.
Malgré mon ardeur j’ai 3 petits reproches à faire : le film met un peu de temps à démarrer et pendant environ 10 minutes c’est filmé caméra à l’épaule (donc ça arrête pas de bouger), à force ça fait mal au crâne ; il y a ce passage qui dure 10-15 minutes où ils ne font que parler pour expliquer l’histoire (y en a une ? mince je l’ai raté…) et enfin la séquence où la caméra tourne autour des visages des 2 protagonistes qui sont dos à dos lors de l’affrontement final est trop longue. Mis à part ces quelques petits reproches, ce film est puissant !!!
En bref même si ce film est fauché, les acteurs mauvais, le scénario inexistant ; si vous êtes un bœuf dans l’âme, mettez votre cerveau de côté et prenez du plaisir pendant 1h59. Pour finir je dirais que c’est un film de bourrin pour bourrin.
26 novembre 2001
par
Junta
Exhubérant et caricatural
N'ayant pas trop lu les critiques avant d'aller le voir, ne sachant même plus si j'allais voir ça ou Shiri, la surprise fût agréable. Enfin un film un peu déjanté distribué au grand public ! Le scénario est simplissime mais pas simpliste, le traitement qui en est fait aussi : excessif. On dépasse le wire-fu, le gun-fight avec 200 balles par chargeur, le chanbara sanglant : c'est gore mais pas trash.
Le film paraît cheap par moment, avec son décor unique, ses plans à l'épaule, ses coupures impromptues de la musique... mais tout ça reste cohérent par rapport à l'ambiance joyeuse qui tourne autour. Il est tout simplement drôle, bourré de références et de clichés. Les personnages choisis sont tous des archétypes, et interprétés avec le ton juste, ce qui rajoute au côté surréaliste de l'ensemble.
Evidemment, la meilleure façon de voir un film de ce type est entre amis, et en laissant s'exprimer ses émotions. Ceci fait qu'une projection normale n'est pas forcément le meilleur cadre.
Tu Causes Trop...
Le principal problème de Versus, c'est de trop parler, un peu trop pour un film qui se veut l'actioner ultime. Entendons-nous bien, on n'a jamais demandé à Versus de transcender le genre comme peut le faire un the Killer, ni meme d'avoir des personnages (depuis quand le cinéma d'action en a-t-il besoin?), juste d'etre un film d'action qui agit. Et ça parle, ça parle pour ne rien dire mais surtout pour ne rien dire de suffisamment drole pour permettre de passer le temps entre les scènes d'action ou faire du film un nanar. Et ennuyer le spectateur qui ne veut que de l'action avec des scènes où on lui fait croire qu'il se passe quelque chose, c'est l'horrible erreur de Messieurs Kim Tae Gyun, Wong Jing et Kitamura. Ici on croirait que les dialogues sont là comme le détestable bouche-trou du blockbuster d'action US récent qui doit impérativement atteindre les près de deux heures réglementaires. Passons désormais au jeu des acteurs: là, c'est le pompon: du clone de Johnny Depp à l'air archiconvaincu en passant par la copine qui semble etre ailleurs que sur le tournage sans compter le yakuza à chemise verte qui fait passer le Nicholson des mauvais jours pour de la monoexpressivité digne du Delon de la grande époque, ce n'est plus un film, c'est une succursalle du Ministère du Tourisme. Et l'action, me direz-vous? Eh bien la mise en scène des scènes d'actions oscille entre accélérations clippeuses, caméras portées créant la confusion et montage archibrouillon des scènes de combat, particulièrement les combats d'arts martiaux. Le tout parfois agrémenté d'effets sonores soulignant lourdement les transitions. Autre aspect: Versus résume bien le problème des films qui veulent synthétiser diverses influences du cinéma de genre: ici, la juxtaposition de cadrages rapprochés léoniens, de ralentis wooiens, de cadrages penchés à la Fukasaku, de caméras tournant autour des personnages à la manière de n'importe quel mauvais maniériste et enfin de passages à la caméra portée que ne renierait pas le Von Trier des mauvais jours n'arrive jamais à déboucher sur l'édification d'un style, ce n'est que bouillie informe. De meme que le mélange de Matrix, kung fu, chambara, gunfights et film de zombies ne crée rien non plus.
Du coup, le film a au moins le mérite de donner envie de revoir LE film d'action de 2002, ce Blade 2 qui réussit à synthétiser des éléments thématiques et stylistiques provenant des cinémas de genre hongkongais, américains et européens pour créer un style bien à lui et qui SURTOUT ne causait pas trop et faisait rire quand il causait. Tout ce que Kitamura rate lamentablement.
Quand Braindead rencontre Matrix dans la forêt de Blairwitch
Bon reprenons mes impressions dans l'ordre.
Tout d'abord, l'impression que rien ne se passe. Les personnages se rencontrent, se regardent dans les yeux, se tirent dessus et deviennent des zombies si on leur en offre l'occasion. Et je dois dire que jusqu'à la bataille avec tous les zombies dans la forêt, je me demandais encore s'il allait y avoir une once de scénario tangible. Certes, les mecs ont pas l'air très net dans leur tête et ça crée des situations sûrement risibles mais j'y reviendrai.
Enfin apparaît notre grand méchant et là le ton change, l'histoire se dessine peu à peu entre les scènes gores et/ou burlesques. On comprend enfin le rôle des différents protagonistes qui pour l'instant n'étaient bons qu'au tir sur cibles rampantes ou volantes. Même la "nana-boulet" devient un élément "clef" dans ce monde très violent et masculin. L'enjeu du combat donne une tournure un peu plus sérieuse aux événements. Les armes aussi deviennent plus sérieuses, les méchants sont plus redoutables et le dragon du Komodo descend de son arbre.
Vient enfin la fin des hostilités qui n'est pas vraiment une surprise. Par contre, ce qui vient juste ensuite (et dont je ne dirai rien ici) fait relativiser un peu les choses mais j'ai quand même des doutes sur la réelle nécessité de cette scène dans le film.
Pour revenir un peu sur les scènes de combat, elles sont très clairement inspirées par le "style" Matrix. D'ailleurs le manteau adopté par notre héros n'est pas sans rappeler celui de Neo. Dans le genre reférence plus explicite, il y a bien sûr notre éleveur de chien au flair infaillible qui réédite sans succès mais avec beaucoup d'humour une des contorsions de Keanu Reeves.
L'autre film qui m'est venu à l'esprit en voyant Versus est Braindead. Sans en atteindre le niveau de boucherie délirante, on a droit ici à quelques scènes gores qui font nettement plus rire que trembler. Le tout se déroulant dans une forêt aux pouvoirs étranges.
Un gros point faible pour moi est le fait d'avoir filmé caméra à l'épaule. Heureusement, pas durant tout le film sinon je serais sortie avant mais, au début, franchement j'ai eu le mal de mer et pourtant je suis une habituée des Woody Allen. Par ailleurs, ce n'est peu être qu'une impression mais ça sent un peu le système D par moment. Sans parler de la musique qui laisse parfois des gros blancs entre les scènes. On dirait que personne n'a fait d'efforts pour que ça colle exactement au film. Mais cela aurait tout de même conservé le problème d'une rupture trop nette de rythme.
Un mot enfin sur les acteurs et leur jeu. Personnellement, je trouve qu'ils ont bien la tête qui va avec leur rôle. Tout particulièrement le plus dingue des méchants qui maîtrise bien les couteaux et le tirage de langue. Cela dit, il y a quand même une forte densité de dingues au mètre carré dans ce film, tous un peu différents les uns des autres. D'où les scènes où on se demande "mais qu'est ce que c'est que ce film? ça part dans tous les sens".
C'est d'ailleurs ces scènes là qui me font dire que j'aurai mieux fait d'attendre la sortie DVD. C'est un film qui a un fort potentiel comique et qu'il est sans doute préférable de voir entre amis, autour d'une bonne pizza et agrémenté de commentaires live. Il y a tout de même des scènes qui mériteraient d'être cultes et qui pour l'instant ne le sont pas encore à mes yeux parce qu'une salle de cinéma c'est pas terrible pour piquer un délire toute seule.
MAIS VOUZ AVEZ DU CACA DANS LES YEUX LES GARS!
franchement, y'as pas plus fan que moi des bonnes séries bien bourrin et fauchées, je vous assure mais là!
comme l'un des webmaster de cinémasie l'ad dit, ca parle trop, et surtout pour ne rien dire. Le réal a voulu se prouver qu'il pouvait faire des scènes de drames psychologiques et franchement ca fait pitié:" attends tu croyais que je savais pas que tu croyais que tu m'avais piégé sans que je le sache! muhahahahahaha(rire psychopathe)"
bref je me suis ennuyé au possible car au final il n'a pas autant d'action que ca et quand y'en a, c'est pas folichon! on le sait que le film hk à démarrer complètement fauché aussi et en terme d'action c'est quand même autre chose!
les chorégraphies ne sont ni vives ni bien trouvées et l'ennui est toujours présent pendant ces scènes, particulièrement lors du combat final où la caméra tourne autour des persos pendant 10 minutes à fond les ballons.( j'ai franchement du m'accrocher pour regarder jusqu'au bout)
cela m'amène donc à la critique de la réalisation qui est franchement moyenne voire très basse, les angles de vues sont pas particulièrement efficace ni beau.
Le réal se contente de passer le flux d'obturation au maximum pour les scènes d'action et c'est léger.
regarder juste la 1ère scène de "princess blade", c'est 100 fois mieux senti et pensé.
et à ceux qui disent"ouais c'est du cinéma amateur faut pas se prendre la tête", on peut quand même pas tout pardonner sinon on regarde n'importe quoi et à partir du moment où on fait un long métrage en 35mm, ce n'est plus de l'amateurisme et ce serait un peu lâche de se cacher derrière cet argument.
Mon dieu, que c'est mauvais :-(
en résumé...
-acteurs mauvais comme je n'avais jamais vu auparavant...
-nombreuses tentatives d'humour, enfin, je dis bien "tentatives"...
-mais où se trouve le scénario???
-2 heures c'est long, sans scénario, à la limite çà aurait été un court-métrage...
-certaines "invraisemblances" je ne passerai pas mon temps à les énumérer...
Un film qui selon moi aurait mérité une note de zéro s'il n'était pas impeccable au niveau de la réalisation...
tres fort!
Je met juste une petite critique ici car je ne savais pas où exprimer ma joie...
WWWWWWWWWWWWWWWWAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!
Trop fort ce film, c'est à la fois un film délire entre potes mais c'est fait de manière si profesionnelle et réfléchie... quand je pense à tous les gros films (Americain... noooooon!) qui se disent film d'action avec juste deux scènes où ça bouge un peu j'espère qu'ils se prendront versus dans les dents un jour car lui, si on le catalogue film d'action, ca sera amplement justifié. je n'ai rien à redire aux scènes d'actions qui sont d'un dynamisme fou (il est impressionnant de voir comment est maniée la camera), pour moi qui adore ça, l'action, j'ai été servi pour 10 ans plus une bonne dose de rigolade.
Mais paradoxalement, pour moi, la scène culte du film n'est pas une scène d'action: elle se situe dans le passé et là, plus de son, juste des ralentis et les visages du hero et de sa femme, celle ci lui fesant comprendre qu'il doit la tuer, et lui désespéré et enragé de le faire...trop puissant (et en plus les acteurs sont très bons).
Un sous "Bad Taste" qui ne possède pas le charme de son modèle mais reste sympathique.
1) Finalement peu d'action, et loin d'être inoubliable.
1bis) un combat final qui laisse une impression mitigée : montage exécrable et gros plans, mais chorégraphie très réussie (ont ils changé de chorégraphe pour ce combat?)
2) Des discours longs et pompeux? Quand même pas, mais des dialogues ridicules,ça oui!
3) Des "acteurs", qui à défaut d'être talentueux ont la gueule de l'emploi.
4) Une musique très sympathique, en particulier lors des scènes de chambaras.
5) des scènes de tension qui relèvent l'intérêt général (les scènes de chambaras des vies antérieures).
Conclusion: finalement loin d'être inoubliable, un divertissement sympatique, mais nettement moins fun que "Bad Taste" dont il s'inspire beaucoup, car l'aspect fauché fait un peu forcé.
Écrase et sers-toi de ton gun
On peut prendre son pied au visionnage des gunfights sanglants et enragés faits avec les moyens du bord qui animent cette série B, surtout si l'équipe du film se fait plaisir et
veut nous faire plaisir. Seulement, il manque un cameraman dans l'affaire. À moins que l'on ait confié l'appareil entre les mains d'un orang-outan sous substances illicites, cadrant tant bien que mal les personnages et autres objets dans le champ, c'est-à-dire en vacillant dans tous les sens. Seulement, il manque un monteur dans l'affaire. Le type a du s'endormir durant son travail et laisser au montage les parties de pellicules qui montraient les improvisations amateur des comédiens. Le problème, c'est qu'il a visiblement fait une longue sieste à ce moment-là, puisqu'une bonne moitié du métrage met curieusement en scène ces acteurs récitant des phrases cosmiques sans le moindre sens. Une pièce de théâtre de SF était-elle alors en plan pour le même casting, et ce dernier profitait des pauses du tournage de
Versus pour en répéter les dialogues ? On ne le saura jamais. Plaisanterie mise à part,
Versus détonne, entre deux bâillements et velléités d'appuyer sur le bouton d'accélération de la télécommande de la part du spectateur. Sous une bande-son techno/rock dynamique, on s'entretue gaiement dans l'humour noir, l'hémoglobine et le nonsense, à grand coup d'armes à feu on ne peut plus variées, parfois surpuissantes, mais aussi de sabre traditionnel et de bastons à mains nues. Ces dernières se révèlent bien vite très mal chorégraphiées, mais qu'importe, le fun est là. Le mythe du zombie se voit ici complètement sous-exploité et le film ne rappelle à aucun moment l'âge d'or des fascinantes œuvres de morts-vivants d'un Lucio Fulci ou d'un George A. Romero. Mais sans doute qu'il ne prétend pas non plus vouloir le faire. Les moments cultes ne manquent pour ainsi dire guère dans
Versus et nos yeux réjouis retiendront plus particulièrement deux d'entre eux: une séquence d'arrachage de cœur suivie de la dégustation aussi dégueulasse qu'hilarante de l'organe en question, ainsi qu'une autre mettant en scène un désopilant duo de flics qui se fait réduire en poussière par le héros du film après que l'un d'eux a eu le temps de lâcher: « T'auras jamais ma peau. J'suis un vrai sauvage ! Mike Tyson, c'est un enfant de cœur à côté de moi ! Allez, viens prendre ta raclée ! » Ju-bi-la-toire. Les longueurs et les instants de parlotte interminables au placard, plus un bon cadreur et peut-être des moyens un peu plus conséquents auraient fait de ce
Versus un authentique chef-d'œuvre d'action gore. On se contentera juste d'une bouffonnerie pleine de fureur même si pétrie de maladresses, à voir pour ses beaux moments de canardages.
un divertissement ultra jouissif, mélant kung fu, sabre, gore, gunfight, avec des super combats et un esprit manga décalé, assumé et une réalisation très réussie.
petit bémol, un peu trop linéaire et répétitif, des passages un peu mous. la musique est excellente, et on refléchissant un peu, bien que ce n'est pas indispensable, il se dégage quelquechose du film, comme souvent dans les films de genre(s).
VERSUS rentre néanmoins directement au panthéon des films barjots, gore et débilement cultes.
l'enormité incarné!
film jouissif!
un melange de film de zombies,de samourai et de gunfight.
bourrin a souhait, bien filmé et bien réalisé pour un film pas serieux une seule seconde mais excellent.
scénar incoherent voir inexistant mais ce n'est pas ce que l'on recherche ds ce genre de film!^^
Verdicte:
film divertissant, drole( voir debile), gore et bourrin! quel merveilleux cocktail ;=)
enormissime! apres on aime ou on aime pas le style! perso ca fait du bien! lol
Un film 'surprise' comme on aimerait en voir plus souvent !
Versus, un film jouant sur plusieurs genres, sans choisir pour cela la facilité.
La réalisation est vraiment bonne, l'action va de plus en plus vite, ainsi que la caméra qui pourtant sait prendre une pause :)
Le scénario n'est pas des plus complexe, mais il est bien assez riche pour ce genre, les acteurs ont chacun un rôle qui leur correspond, c'est assez caricatural pour certains, mais çà se tient.
Quelques délires pour un film qui ne se prend pas au sérieux, et qui pourtant n'a rien à envier à de grosse réalisation réputée.
Alors, c'est clair que le genre est un peu particulier, et que le film s'adresse donc à un public particulier, mais c'est vraiment une réussite, une surprise !
Claque dans ta gueule.
Speedé, bourrin, bien filmé.
Concis.
Qui ira se plaindre du scénario ?
Je ne suis pas un gros bourrin, j'aime tous les types de films, du film d'auteur au blockbuster..mais il faut être stupide pour penser que Kitamura a cherché ici à caser un scénario complexe.
Une ligne de scénario, et hop, on part pour deux heures de baston déjantée, gunfight, combat de sabre, zombies, et taloches à l'appui.
Le film ne se prend pas au sérieux et ça se sent tout de suite, de toutes façons, suffit de voir les gags avec le héros qui se la pète..
Allez, décrispez-vous et enjoy, c'est fait pour ^^
un film detestable
UN des pires films que j'aie jamais vu au cinema de toute ma vie, je suis resté dans la salle par respect pour les gens qui etaient assis autour de moi, c'est tout !
car c'est mal foutu, pas drole pour un sou (à la fin on en rit de dépis tellement c'est ridicule), pas de scenar ou alors si peu (finalement tout le film est une suite de bagarres sans queue ni tête qui ne font pas avancer le scenario mais qui aboutira quand même, oh surprise ! , à un combat final)
je deteste ce film comme j'en ai detesté peu dans ma vie
Indigeste ...
... et mortellement ennuyeux au possible, voici l'exemple-type de ce que l'Asie ne devrait pas s'essayer de réaliser :
un film-vitrine des plus grosses ficelles (à ce stade ce sont plutôt des
cordes) clônées d'Hollywood, une bouillie
d'intentions maladroites par un réalisateur élevé aux clips et à une célèbre marque de boisson gazeuse. Aucunes originalités
d'aucunes sortes pour cet erzatz de films d'action US, qui pour le coup, apparaissent bien mieux conçus dans cette catégorie.
On saluera toutefois la performance des acteurs amateurs, et la volonté de l'équipe, pour avoir été jusqu'au bout de ce
cauchemar visuel.
16 juillet 2008
par
didli
Amis de la poésie, bonsoir!
Ce film et nul et pourtant, ce film est génial!
C'est tout un art de savoir garder le spectateur devant un tel navet sans pour autant avoir l'impression de perdre son temps.
Il n'y a rien à dire sur un film de cette sorte qui tient plus du film purement amateur que toute autre catégorie et ce n'est ni la réalisation, ni la mise en scène et encore moins les interprétations qui vous garderont devant votre poste mais les fous rires à répétitions qui vous empécheront de vous lever!
De mémoire, je crois que je n'avais plus autant ris devant un film, et le mieux est encore de le regarder entre potes pour que votre salon se transforme en séance de rire relaxant!
QUE L ON SOIT CLAIR
versus est un pur divertissement.Les combats sont d un mélange de film hk,highlander,matrix,john woo et meme mortal kombat.Le film est très stylé mais manque un peu de punch par moment.Le moment où ca ma saoulé c lors du combat final où la caméra tourne longtemps autours des 2 acteurs sans kils ne bougent,ha wé je lai trouvé long.Mais sinon a part ca c un bon divertissement.A voir donc.
Voir Versus et mourir.
1H59 d'errance dans une forêt infestée de zombies qui se mangent des bastos à toutes les sauces. C'est fou...
Déçu
Après avoir entendu parler de ce film comme de l'action non-stop pendant deux heures, je tiens à remettre les pendules à l'heure.
Le film entier est plombé de dialogues foireux et incessants à s'endormir, récités par des acteurs (amateurs je suppose) complètement ridicules. J'ai eu du mal à aller jusqu'au bout.
Les situations sont absurdes, illogiques, et on est loin, très loin d'un Evil Dead 2 ou Bad Taste.
En bref Versus est un petit festival de gore sans queue ni tête au style manga, ne vous attendez pas à plus.
26 novembre 2001
par
glub
Esthetisant, jouissif et un peu chiant aussi !
tout est dit !
film culte mais trop long
Film culte pour le mélange des genres, la bonne digestion des références, des idées bien trouvées (des zombies avec des flingues par exemple) et des effets bien gores et dans l'ensemble très bien maîtrisés ... Mais le film aurait gagné à être plus court d'au moins une demi-heure... Zombie, Evil Dead, Bad Taste, Braindead, Cabin Fever, etc ... ont su, eux, aller à l'essentiel en beaucoup moins de temps sur des histoires qui elles-mêmes tenaient sur un ticket de métro ... franchement, c'est vraiment dommage...
RRRhhaaaa Ptaint que C bon !
Il est vrai que pour apprécier ce film il faut avoir une certaine "culture". Je m'explique, le manque de moyen, le scénario basique, les acteurs ... enfin vous comprenez. Tous ceci pour dire que les fans de Godard ne seront pas du tout interpellé par Versus, pour les autres qui ne sont pas repoussé par le cinéma Bis c'est une vrai bonne découverte.
Passé la scéne Chambara on a droit à une dizaine de minute assez longue, qui laisse ensuite place à un déferlement de chair et d'acier sur fond de musique rock (ben ouais C pas du rap ... dingue non ?!! ). Et il est vrai, malgré 2-3 longeurs, le rythme est soutenu durant les 2h que dure le film, nous avons même un clins d'oeuil à Matrix assez joussif (si si vous comprendrez, car vous y avez sûrement déja pensé :-)).
Donc choisissez votre camp, pour moi c'est déjà fait, et je ne saurais que trop vous conseillez le visionnage de celui ci (ce que je fait d'ailleur durant la rédaction de cette critique, avec le son à fond RRRHHHAAAAA vivement la suite).
Enfer et contre tout...
Un pure délire jouissif mixant tous les aspects du cinéma de genre, on passe du film de zombies au film de yakuzas, puis ça vire au chambara style Baby Cart, bien saignant, puis vient le film de kung fu, l'heroic fantasy, il y a même un bref clin d'oeil, du moins coup de poing dans l'oeil à Matrix... Un put@!# de film !
une bombe en puissance
je sais pas quoi dire ,alors je reprends les critiques qui sont écrites sur la jaquette du dvd
versus est un film fou (mad movies)
kung fu,gunfight,non stop action(l'éditeur)
jouissif (vsd)
film culte (pariscope)
sanglant tres sanglant (le figaro)
kitamura montre qu'il possede l'etoffe d'un grand réalisateur (l'écran fantastique)
vous n'avez jamais vu de films comme versus (l'éditeur)
allé je vais dire un petit mot , c'est un film sans scenario mais on s'en fout , on regarde et on se demande c'est quoi ce délire??? hallucinant
Pétard mouillé
Lancé sur les écrans français avec une grosse réputation de film culte le précédant, Versus est au final une grosse deception, même si les intentions sont bonnes et qu'on peut parfois s'y amuser, mais de manière vaine et sans laisser aucune trace après la projection.
Il ne suffit pas d'être semi-amateur, foldingue, un peu trash et provoc pour rentrer dans le club très fermé des premiers films cultes couillus et bricolés type Evil Dead ou Bad Taste. Encore faut-il maitriser son propos et démontrer un certain talent, ce que Vesus peine à faire.
Le concept de base est interessant (des bastons non-stop, déjantées, burlesques et crades de yakuzas et de zombies en pleine forêt), mais ne tient pas la route, les combats en question étant photocopiés les uns sur les autres, utilisant tellement les mêmes schémas et tics de mise en scène qu'ils en deviennent prévisibles ou lassants, jusqu'à un final rasoir , pompeux et terriblement long à se mettre en place.
Versus est donc un film devenant petit à petit plat et répétitif, prouvant de lui-même les limites de son concept. Dommage, quand on sait que le but est avant tout de sortir des sentiers battus, d'en faire des tonnes et de s'accorder une totale liberté dans sa démarche cinématographique, car il s'emprisonne au final dans son propre genre et n'a d'autres choix que de tourner en boucle.
Certains médias spécialisés ont voulut nous refaire le coup d'Evil Dead ou de Bad Taste, de LA découverte subversive et fauchée des années 2000 ne devant son succès qu'au talent et à la persévérance de ses auteurs, annonçant une "nouvelle école" et un nouvau grand talent, mais il n'en est rien.
Versus n'est qu'une blague d'étudiants bourrins et scolaires, peu inspirés, et ne disposant pas du talent et de la créativité dont on pu faire preuve justement Sam Raime et Peter Jackson.
Je donne rendez-vous aux sceptiques dans 10 ans, quand finalement on évaluera l'impact du film et sa place dans l'histoire du cinéma de genre face aux deux films pré-cités.
Don't believe the hype !
Un bon film gore
Un peu trop long et répétitif, ce film lasse un peu et aurait gagner à être plus court. Très jouissif quand même. A voir.
Après John B Root...
Versus c'est un peu l'ère de l'ultra sampling, une sorte de gros remix techno voué à l'accouplement du fan avec tous ses signes de reconnaissances passionnel. Il faut que la fornication soit dur et rapide, excessive et radical, et tant pis si les moyens (les préliminaires ?) ne sont pas au rendez vous.
Plutôt que du film d'action ultime, il s'agirait en fait plus probablement de filmer l'action en tas, sous le cumul de toutes les références possible, avec la plus pure des hystéries imaginable.
Finalement, Versus c'est un peu comme une informe partouze filmique.
Pas à la hauteur de ses ambitions.
C'est avec de gros regrets que je suis obligé de dire que le film ne comble pas l'attente qu'il a engendré. alors, oui, la maitrise scénique et technique est là et bien là. il est bluffant de voir les plans qui ont été obtenus à partir de bouts de ficelle. Les cameramans peuvent en remontrer à beaucoup de films aux budget sans comparaison. Il y a là un veritable tour de force qui sauve le film. Les personnages prenant la pose à chaque fois que la caméra les prend pour cible est aussi tres jouissif. Le mélange kung-fu/gunfights/chambara/zombies/gore/délire/yakuzas est quand à lui tres cool.
mais un gros point noir vient obscurcir le tableau. le film n'assume pas du tout son ideologie de base: LE film d'action à son stade terminal, sans histoire, sans "pourquoi ?", sans justification permettant d'expliquer les actes des personnages. LE film d'action de 2 heures pouvant se résumer à 2 heures d'action. et bien, ce film-fantasme n'existe toujours pas. Versus s'empetre dans des scenes d'exposition à n'en plus finir. le début du film est symptomatique: combat au sabre pendant 5 minutes, puis dialogues (meme si ils sont droles) pendant 10 minutes. Au moment ou on pense s'etre tromper de salle, un gunfight nous fait croire que le miracle va peut-etre avoir lieu, que ces 10 minutes de mise en situation seront les seules du film. mais non, au bout d'une quinzaine de minutes, le niveau retombe, on repart dans des dialogues et des plans interminables passer à tourner autour des acteurs.
A chaque fois que le film pourrai décoller et s'affranchir des contraintes d'un film d'action typique, il se prend une envie d'expliquer, de se justifier. comme si le réalisateur avait finalement des scrupules.
Au final, il est certain qu'il existe des films contenant deux fois plus d'action que Versus. Le film est franchement amusant, mais pour le fan d'action pure, c'est une deception.
:-/
oué bof, le film est trop long, les comediens en font vraiment trop, y' a que les scenes de combats qui m'on reellement plu...
Ca déchire...
Course poursuite, baston avec des zombis, bonne rigolade assurée! Avec quelques petites scènes gore histoire de... Drôle de façon de filmer avec la caméra tournant autour du visage du mec pendant des plombes. Clair qu'ils avaient pas trop de thunes pour faire le film, et les acteurs, ça ils savent poser!!! Quand même quelques temps morts qui auraient pu être éviter mais une surprise agréable! Ca change des vieux films de daube!
Versus, l'ultime mesclun !
Versus ne dépasse pas mes attentes, en fait il est différent de ce à quoi je m'attendait : un film dans le genre de Battle Royale. Mais Battle Royale tournait autour du principe du "chacun pour soi" (d'où le titre), alors que Versus tourne autour du principe du "un contre un" (d'où le titre aussi, en fait). Les combats (kung-fu, chambara, flingue...) se passent tous à 1 vs 1 (et le seul qui n'est pas réglo, Minoru, tire dans le dos des autres, mais vise mal et finit par blesser ses "alliés" à 2 reprises !).
Finalement Versus est un mélange de plein de choses : les zombies des films de zombies, les combats de kung-fu des films de kung-fu, les combats de chambara des films de chambara, des coups spéciaux et "fatalities" du jeu Mortal Kombat, un héros avec un oeil en moins comme dans Mad Max, un gars avec une main coupée comme dans Evil Dead 3, un gars "500 fois plus rapide que Mike Tyson" comme dans Matrix, un type avec une langue de reptile comme dans l'Exorciste, des armes lourdes comme dans Robocop, des sabres à la Highlander, et même une allusion au Roi Lion (sic !)...
Ajoutons à cela une bonne dose d'humour, plus une super-promo à la boucherie du coin ainsi qu'au service de don d'organes, ça nous donne un film de "genres", au pluriel, puisqu'il en contient plusieurs.
Les acteurs sont débutants, mais ont chacun la "tronche" de leur rôle, et ils jouent biens et se battent bien ; la photographie est réussie, le montage est pas mal, la réalisation impec' (même si les effets de caméra tournant autour des acteurs sont plus que sur-utilisés !), certaines répliques sympas, le scénario nul (exactement ce qu'il faut pour ce genre de film), le budget restreint, et toute l'équipe s'est apparemment bien marrée à tourner ça.
Versus, c'est l'histoire de Kitamura qui dit à ses copains : "Les gars, on vas rendre hommage à Sam Raimi, faîtes couler l'hémoglobine à flots, c'est ma tournée !"
Je tiens aussi à saluer la performance de Minoru (le petit nabot avec l'énorme mitrailleuse), et aussi celle du yakuza transformé en animal (dont j'ai malheureusement oublié le nom).
Pour finir, j'ajouterai que je suis impatient de voir Versus 2, déjà en cours d'écriture (si l'on admet qu'un scénario soit nécessaire !)...
Ne soyez pas dur !
Ce film c'est sans doute celui que j'aurais tourné gamin si on m'en avait laissé l'occasion ...
Et c'est pas une critique, mais bien au contraire, ma façon de dire que je me retrouve dans ces personnages, ces clichés, ces lourdeurs, je retrouve le cinema, et meme le reve, la vrai vie, tels que je pouvais les perçevoir etant gamin.
Un genre de truc debile et superficiel et en meme tps si pronfondement enfuit en moi, comme si ce film était a la base de ma personnalité.
Et jdi pas ça pour faire l'interressant, chui sur qui l'en est de meme pour la majorité des gens de la meme generation que moi.
J'ai jamais tant "regarder un film" qu'en regardant celui-la, ça a pas changé ma vie, j'ai pas reflechi, j'ai pas critiqué, j'ai juste regardé comme je le faisais gamin, ça n'apporte rien, ça ne fait que rapporter un pti bout d'notre passé.
du sang grave!!!
divertissant...
Entre fans
Kitamura est un fan, accessoirement un cinéaste tardif. Sa mémoire ne cesse de citer. C'est que nous sommes les héritiers d'un passé prodigieux. Entre fans, nous pouvons faire des allusions de manière presque savante; nous nous comprenons toujours. nous aimons ces allusions; cela nous flatte, on se sent savant. J'aime Versus.
Oui mais là NON !!!
C'est vraiment abusé ce que ça blaire...
Faut vraiment le prendre au second degré tout le film durant pour pouvoir en rire et encore.
C'est afligeant, plus jamais ça svp ! ;)
Edit : Avec du recul je lui relève un peu sa note... mais bon il arrive loin derrière Azumi !
Après-demain, la vie.
J'ai vu Versus deux fois. La première, à Paris, dans une salle déserte et silencieuse d'un cinéma du Forum Les Halles. La seconde, à Bruxelles, dans l'enfer humide et infernalement bruyant du Festival du Film Fantastique. J'ai vu deux films différents. J'ai vu un monstre postmoderne stylé et frappadingue ; j'ai vu une bouillie de série Z pour amateurs de jeux vidéos, de pizzas surgelées, et de gore culcul. Y a-t-il moyen de trouver une charnière, un point de jonction ? Y a-t-il moyen de trouver le lieu où j'ai pu voir ces deux films ensemble ? Laissez-moi l'hypothèse suivante : celle du silence et de l'attente. Ce sont les plus beaux moments de Versus, ceux où le tissu des références s'amincit et où le recyclage se limite au strict minimum. Dans ces plans-là, on pense un peu à Sogo Ishii, on pense que c'est cool, et on attend. Et cette attente devient rapidement une résistance. Une résistance au déroulement du film, à l'action, au sang, à la bêtise ; mais aussi résistance à l'univers ambiant. Le film se concentre dans ces moments. Il devient insupportable au nerd aviné. Il veut de la shoote ou du cul. Dans l'attente, il n'a ni l'un, ni l'autre. Dans l'attente, il n'y a que du désir à l'état pur. Du désir d'image. Que va-t-il se passer ? Quelle mort ou quel amour attend au bout de l'attente ? On ne le sait pas. A ces moments-là, Versus est presque sublime, malgré les tics, malgré le bordel post-tout-ce-que-l'on-peut-imaginer, malgré son angoisse de n'être pas assez décalé. Il est sublime parce qu'il ne résoud pas. Et souvent, d'ailleurs, ce qui suit reste irrésolu. Mais parfois, au contraire, le calcul advient : un résultat apparaît (par exemple la toute fin du film, réellement minable). Alors, Versus s'abîme, la salle hurle de joie mesquine. Elle retrouve ses godemichés mentaux. C'est triste.
Un film d'un fan pour les fans
Ryuhei Kitamura est un réalisateur sûrement fan de films divers: films gore, de kung fu etc. Versus pourrait être un hommage que cet homme rend aux long métrages qu'il a apprécié.
Mais il y a dans Versus, quelque chose qui ne prend pas. Serait-ce son scénario qui a sûrement été écrit en une nuit? Le caractère "amateur" qui s'en dégage? Ou simplement dans le fait, que je ne suis pas un fan de film de zombies? Le fait est que je reste assez mitigé devant un produit tel que Versus. En fait, je pense qu'il manque une réelle ambiance d'oppression dans Versus, à aucun moment on n'a peur pour les différents protagonistes (et pourtant ils sont dans une forêt bourrée de mort-vivants!), c'est peut-être mon expérience Resident Evil (le jeu pas le film) qui veut cela...
Pour ce qui est des scènes d'action, ces dernières ne m'ont pas fait décoller de mon siège même si on ne peut que saluer le travail de Kitamura pour essayer de faire quelque chose de bien avec des acteurs qui semble débuter. C'est vrai que ça bouge beaucoup dans ce Versus, mais faire beaucoup et faire bien ce sont deux choses bien différentes!
En bref, contrairement à ce qu'un ami m'a dit Versus n'est pas un film que l'on adore ou que l'on déteste c'est aussi un film qui peut laisser un avis mitigé, c'est d'ailleurs mon cas.
Radical.
Depuis Eisenstein, Vertov, et l'effet Koulechov, seuls les Straub étaient allés aussi loin dans une telle radicalité du montage, dans le sens inverse pourtant de Kitamura, qui lui va jusqu'à préconiser l'abandon pur et simple de la narration.
Versus, ou "l'homme à la caméra" du cancre à l'ére du postmodernisme et de la citation, le nouveau parangon de nos séries B, Z ou autres catégories 3.
Amor, forcément.
Un film fou
Ca commence comme un film de samouraïs moderne, avec des rajouts gore ; ça continue comme une sous-tarantinade mal jouée, mal filmée et vite ennuyeuse. Puis c’est l’explosion : du gunfight, du kung-fu, des zombies aux têtes explosées, d’innombrables références très explicites au cinéma d’action américain, une mise en scène stroboscopique avec abondance d’effets de style, et une musique branchée (matinage de trip-hop agressif et de metal à grosses guitares).
Ce qui ressemble à un produit pop et tape-à-l’œil très révélateur d’un certain courant du cinéma japonais, inspiré de MTV et des films de Hong-Kong (en somme, dans l’air du temps) est en fait une assez bonne synthèse d’un ensemble de sous-cultures occidentales intégrées par les jeunes cinéastes nippons, qui les mixent avec certaines pierres angulaires de la grande consommation culturelle japonaise (mangas écrits et animés, notamment). On peut donc se lasser d’une abscence totale de script, de quelques erreurs flagrantes (champ sur un visage illuminé, contre-champ sur un visage dans l’ombre) d’un scénario débile (on a rarement vu autant) qui privilégie la castagne à l’explication et la redondance au renouvellement, et multiplie les seconds rôles inutiles, mais on peut aussi apprécier les qualités de mise en scène du film (la forêt, décor unique, est magnifiée), et le fait que chaque séquence, qui emprunte à un genre récent bien délimité, soit poussée à bout (dans la longueur et dans la démesure).
Versus ne ressemble à rien, c’est un film de barjot très conscient de ce qu’il fait, dont on se demande pourquoi il a été distribué, qui se regarde avec étonnement et s’oublie dès la sortie de la salle.
Furie extrême
Remettons les choses à leur place. Versus n'est pas mauvais. Versus est bon. Non, Versus est parfait.
Après avoir signé un excellent Down To Hell, l'homme à la caméra virtuose nous en remet une couche puissance mille.
Les acteurs ont la classe, le scénario est parfaitement adapté au décor, l'action mixe les genres, le montage est nerveux, l'humour claque, les idées de mise en scène fusent de tous les côtés.
Ce film tue. Ce film nous atomise la gueule.
Rock'n'roll.
21 février 2002
par
Piaku
Dantesque!!
Vous avez jamais revé de voir Devil May Cry en live.
Si ? ben il s'appelle Versus , c lent , rapide, drôle , gore, passionant, inoubliable, inégale,avec des défauts, déjanté; Versus c tout ! j'adore ! Jackson et Raimi font des petits en Asie, et ça arrache! Culte ! bravo Kitamura!
Let's Rock Baby....
Highlander contre le diable
Voici un film qui mélange action, gore, combat à l'épée et humour. Sans posséder de gros moyens, ce film nous mets dans une super ambiance entre humour et gore. Même si les acteurs ne sont pas toujours à la hauteur, on passe un bon moment en le visionnant.
Versus :Le Evil dead des anées 2000 ?
Versus mérite t' il sa réputation de nouveau Evil dead ?
On pourrait répondre par oui et par non ,voyons...
Il est évident que le film culte de Kitamura possède d' indéniables qualités telles que ,bien sûr, la réalisation d' un dynamisme et d' une originalité rare ,de plus le réalisateur parvient a imposer une réalisation purement viscérale en diminuant le plus possible les effets inhérents aux films d' actions speedés tels que le ralenti et l' accéléré...ici tout est question de mouvements de caméra,de composition des plans et bien sur de la durée de ces derniers (longueur des plans en osmose avec la musique- tantot calme ,tantot bourrine -de Nobuhiko Morino). En deux mots ,la réalisation de Versus est un véritable tour de force car certains plans ,ou mouvements de caméra semblaient presque inimaginables dans un blockbuster à 100 millions de dollars ! Pas de doute Kitamura est un petit maître de la caméra.
Les scènes d' action ,quand à elles, sont plus que convaincantes (les acteurs amateurs ont de grandes capacités martiales), sublimées par un montage génial et surtout toute une série de poses héroiques héritées du manga et du comics. Les combats sans être du niveau de ceux d' un Iron Monkey sont pour ma part bien supérieur à ceux d' un film comme Matrix (bien plus rapides et souples ...) ,d' ailleurs le combat final est un petit bijou (quel régal de voir les personnages se battre le katana dans une main ,un flingue dans l' autre...jouissif !) ,de plus la photographie est assez amibitieuse pour un film aussi fauché. Le film possède bien d' autres qualités telles que l' humour bourrin et bien trash (dans le pûr style manga),le design des armes et le look des personnages , le charisme naturel des acteurs (pourtant assez mauvais), et les effets gores tout droits sortis d' un film de Lucio Fulci (en moins malsain quand même !).
Hélas (grand hélas) ,Versus n'est pas le chef d' oeuvre de l' entertainement trash que la première partie de la critique semblait annoncer. Des défauts de taille viennent gâcher,en partie , le plaisir primaire que procure un tel film. La principale lacune vient du fait que le film dure 2 heures alors qu' une heure et demi aurait bien suffi...la moitié du film souffre de longueurs assez insuportables qui viennent plomber le récit (des scènes d' explication dont on se fout éperduement qui tentent de faire croire que Versus possède un scénario complexe, alors qu' il se limite a un simple postulat ,ce qui n' est pas un défaut en soi ,voir Predator ou Die hard) Contrairement à des films comme Evil dead ou Bad Taste qui s' assument comme tels et qui n' excedent pas les 90 minutes (donc moins de longueurs). Ces longueurs confèrent au récit une certaine lenteur qui paradoxalement ne va pas du tout avec les autres aspects de ce film dont le mot d' ordre aurait du ête "frénésie" !
Je pense que Versus (bien qu' on ne puisse le comparer à aucun autre film) loupe de peu son statut d' Evil Dead moderne (révolution dans le domaine du film de genre fauché et décomplexé) à cause d' un défaut de taille : Un rythme vraiment bancal.
Il reste tout de même un film à voir pour ses nombreuses qualités (la réalisation...yaoouuuuuhhhh !) et son statut de film unique.
ça charcute sec
versus et un film qui ni brille par par sont scénario qui tiens en 2 lignes, les dialogues n'apporte pas grand chose. Mais les combats bien gores et la réalisation font de çe film un concentré d'action delire melant sabre et gun fight et sur çe point cela fonctionne bien.
Ce film tue.
Tout a déjà été diT, nul besoin d'y revenir...
"Versus", ne révolutionne rien; "Versus" est stupide; "Versus" n'a quasiment AUCUN acteur décent (surtout pas la petite jap qui joue comme si elle croyait que le film ne sortirait jamais au cinéma); "Versus" est dans ses scènes de parlote TRES mal réalisé, et "Versus" comporte dans sa scène de fin un des pires décors en carton-pâte de l'histoire (avec l'immeuble qui explose de Shiri).
Mais on y peut rien, il est déjà trop tard, le but du film a trop bien été atteint, c'est au dessus de nos moyens; "Versus" tue (allez chercher!).
assez jubilatoire
mais longuet et avec un fin... dans le trip du reste diront certains? mouais ils auraient pu faire mieux en final
Bof, pas terrible.
- Trop long. Beaucoup trop long.
- Acteurs mauvais (tous sans exception).
- Combats lassants et répétitifs.
- Bourrin à mort.
- Kitch au delà du supportable.
- Encore et toujours le même décor.
- Musique insupportable.
- Encore et encore trop long.
- Certes le film manque de moyen mais la prétention ne manque pas.
- Dans le genre, je préfère Princess Blade.
- Du réalisateur, je préfère Azumi (pour l'instant).
"THE" carnage le plus jubilatoire du SIECLE!!!
Le scénario? Oubliez le, il est BIDON! Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre?! Me faites pas croire que vous avez acheté
versus pour la trame de l'histoire!!! On a tous vus la bande-annonce!!!
Les comédiens sont nazes? Et alors ils ont TOUS un coté attachant :
- le héros qui se la pète;
- la fille qui se fait assomé à tous les combats;
- la chemise verte qui joue tellement mal qu'il en est super drôle;
- la tête de rat avec ses 50 flingues planqués dans son fûte;
- la japonaise au cheveux rouge et ses 4 guns à la ceinture;
- le punk et ses lunettes noirs;
- les 2 flics complètement déjantés avec LEUR arme ENORMEEEEE;
- le bras droit de "chemise verte" et son fusil à canon scier qui sprend un jeyser de sang dans la tronche toutes les 30 secondes;
- le super méchant et son épée "de la mort qui tue!";
- la kung-fu fighting qui parle pas mais qui tape;
- le biker et son Harley;
- sans oublié la cinquentaine de zombies tellement lents qu'ils attendent même les coups et les balles (pour notre plus grand plaisir!).
Ils sont tous réunis pour une boucherie qui réveillerait les morts!!!
WAZZZZAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!
C'est par ce cri primal que j'exprime tt ce que m'inspire ce film!
Attention, il faut reconnaître que le manque de rythme est flagrant (longueurs interminables de certaines scènes non cruciales), le close-combat pêche un peu (il y vraiment des plans où ils se loupent de 10 bons centimètres!) et la musique va & vient à son gré.
Mais jamais, AU GRAND JAMAIS je ne pourrais cracher sur un délire pareil, qui mixe une demi-douzaine de genres cinématographiques sans se prendre au sérieux!
En plus, on y DÉFOURAILLE du zombi et ça, JE KIFFE!!!
Un film "DANS TA FACE"!
RRRHHHAAAAAA, LOVELY!
Bon film mais quelques defaut qui me gene un peu....
Il y avais un moyen de faire un bon manga versions film sauf quelque scène surjouer limite comique comme avec le bruit qui ejecte le sang et une fin baclé.
Le second degré à son apogée!
Qu'est ce que Versus ? C'est la question qu'on peut se poser en quittant la salle obscure, un peu abassourdi par ce qui vient de nous arriver,tant ce film est inclassable.
Ca aurait pu pu être un simple film d'action gore destiné à des ados fanas d'hémoglobine, ou une histoire de zombis kitschissime, mais non, Versus c'est définitivement autre chose.
Bénéficiant d'une réalisation dynamique et maitrisée (nombreux movements de caméra et plans originaux), ce film nous entraine dans un mélange des genres: de l'action omniprésente avec des scènes de kung-fu, de flingues et de sabres (voir les trois en même temps) impeccables, du surnaturel avec une "histoire" de zombis et de lutte contre les forces des Ténèbres, du gore avec des effusions de sang et des membres qui volent, des personnages caricaturaux et charismatiques, et surtout de l'humour...
Ce qui fait le grand intérêt de ce film est qu'il ne se prend pas au sérieux, si bien qu'en prenant tout au second degré, on marche à fond et on prend plaisir à accepter tout ce qui aurait pu le rendre ridicule et mauvais.
Bref, Versus offre définitivement ungrand moment de fun à qui veut bien mettre ses neurones de côté pendant la durée du film.