L’actu, la grosse, la vraie, c’est Paris Cinéma et son monstrueux programme consacré au cinéma de Hong Kong. C’est en ce moment que ça se passe et c’est tout simplement une forme d’aboutissement, un cadeau pour les fans, avec des bons films à profusion, des invités de prestige, et, à ce que j’en lis sur les réseaux sociaux, moi qui suis si loin de Paris, si loin de cette famille qui est aussi un peu la mienne, règne là-bas comme une ambiance bon enfant. Cela me procure un sentiment de bien-être assez stupéfiant. Si loin, si proche. Peut-être me trompe-je, ne vois-je pas tous les tenants et aboutissants de l’évènement, mais enfin, quand je vois tous les copains d’ailleurs qui rencontrent ces personnalités de choix (Yuen Woo-Ping, Sam Ho, Allen Fong, Kara Hui, Johnnie To… oh !), mitonnent des interviews à n’en pas douter jubilatoires sans oublier de mitrailler à tout va nos stars – You shoot, I shoot ! –, je me dis que, là, c’est du bonheur en barre que ce festoche.
J’ai demandé à Anel Dragic, qui s’éclate sur place le sagouin (avec l’équipe bien active d’Eastasia.fr), si je pouvais lui piquer cette photo pour Cinemasie histoire qu’on ait un petit quelque chose à grailler. Merci à lui. Je me suis fait mendiant. C’est la plus belle que j’ai vu passer. Johnnie To, hilare, devant un DVD import de Happy Ghost 3, une sucrerie 80’s que, du coup, je veux absolument découvrir. Il fallait oser lui ressortir ça en interview ! Son deuxième film après The Enigmatic Case si j’en crois notre base de données. Une Maggie Cheung pimbèche, un Tsui Hark qui joue Dieu, une poursuite en bagnole sur un immeuble, une comédie balourde… Vite, le coffret collector ! Parce qu’un Johnnie To en papi rigolard qui tente de se rappeler le tournage de la chose avec cette nostalgie malicieuse dans le regard, ça, ça n’a pas de prix. Merci les gars.
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