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Otomo Anthology

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Arno Ching-wan 4 Japon, 1979, 34 ans après la fin de la 2nde Guerre Mondiale
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Japon, 1979, 34 ans après la fin de la 2nde Guerre Mondiale

En même temps qu’un grand bol d’air frais, je prends mon coup de vieux avec cette bd qui a la saveur d’un vinyle d’antan. D’en écrire quelques mots me donne l’impression d’être ce vieux boulard s’apprêtant à saouler les ondes d’une radio avec le disque de jazz incontournable de 1979 de machin-chose, blabla à l’appui pour expliquer que, sans déc’, c’est grâce à l’existence de ce truc qu’on a eu droit aux supers trucs d’après, en l’occurrence Dômu, Akira et Memories.

Avec Flower, 6 planches couleurs datant donc de 1979, Otomo avoue d’amblée l’influence de Moebus. Avec Memories (1980), un peu plus long et en noir et blanc, on découvre l’histoire sur papier du monstrueux segment Magnetic Rose de MORIMOTO Kôji, qu’on trouve dans devinez quel triptyque vidéo mentionné ci-dessus. Le gros morceau est évidement Fire Ball (1979), à lui tout seul synopsis d’Akira tout entier, et osons même dire sa préquelle avec la naissance imagée d'Akira et, par la force des choses celle de Néo-Tokyo (KABOOM !).

La grandeur d’esprit d’un auteur se mesurant grâce à son ouverture quant à cette même composante, la surprise vient surtout de son sens de l’humour d’alors, décisif. Hair (1979) fait office une auto-parodie décapante de son propre Fire Ball, donc par extension d’Akira ; et ses courtes relectures de l’Arche de Noé et du Vieil homme et la mer relèvent du blasphème défouloir caractérisé. Hilarant. Je ne les fais pas toutes : imagination débordante, créativité de tous les instants, visions inspirées du futur… A la lecture de chaque nouvelle on sent qu’Otomo veut raconter plein de choses, qu’il a déjà des tonnes d’idées. Il nous dégueule son trop plein sur chaque planche avec parfois des histoires sans vrai début et sans véritable fin non plus mais qu'importe, on en redemande tant chaque case existe bien au delà ses contours. Bilan : une fois la bd fermée et les commentaires d’Otomo dévorés (qui datent déjà de 1990, nous aurions pu découvrir cela bien avant, scandalous est !), on a envie d’embrayer direct cash avec le film Akira histoire de jouer les prolongations nostalgiques. En guise de vinyle : la BO du film.

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19 mai 2009
par Arno Ching-wan


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