Ordell Robbie | 3.25 | une oeuvre personnelle à moitié réussie |
Sous les drapeaux, l'enfer raconte le combat d'une femme pour prouver que son mari, mort à la guerre, n'a pas déserté. La vie de son mari est racontée au travers des récits de ses chefs, de ses collègues de régiment. Les parties de la quête de cette femme, même si elles montrent bien le tabou de la seconde guerre mondiale au Japon, les conditions de vie misérables des anciens combattants et l'amnésie de la jeunesse, est aussi lourde que du Oliver Stone.
En revanche, les parties en noir et blanc sur la guerre sont superbes: l'utilisation de l'arrêt sur image, du téléobjectif reflètent le désordre mental de la période. S'y révèle la folie des chefs qui poussent les soldats à continuer à se battre malgré la reddition, le cannibalisme de certains soldats pour ne pas mourir de faim, les exécutions martiales injustes.
Dommage que les parties contemporaines plombent cette oeuvre personnelle.