Rien que du grand classique !
Même s’il reste très classique car il ne renouvelle en rien la comédie romantique coréenne, « 100 Days » joue parfaitement son rôle : divertir le spectateur. Et c’est plutôt réussi. Même si les gags sont inégaux, on passe un bon moment sans se prendre la tête.
Certes HA Ji-Won n’a plus l’âge d’être une lycéenne, mais c’est souvent le cas dans de nombreux films, et on ne s’attarde pas sur ce problème. Vous croyez que les jeunes d’American Pie, film ô combien apprécié étaient encore au Lycée ? (NDLR : Shannon Elisabeth par exemple avait 26 ans).
Même si l’humour ne vole pas toujours très haut, ce film remplit son contrat, et devrait plaire aux amateurs de ce genre de film y trouveront ce qu’ils recherchent…
Comme ça en passant...
Je n'ai pas 150 références de comédies romantiques coréennes. Voire je n'en ai qu'une et c'est
My Sassy Girl. Les autres n'ont qu'à bien se tenir. En tout cas, le début est sacrément rude pour le cerveau. Lui, passe encore il est mignon comme un cœur, drôle et joue très bien l'arrogant mais elle... elle surjoue, elle grimace, elle est insupportable et en plus elle n'est pas rigolote pour un sou. Je lui accorde quand même que son imitation de Sailor Moon était réussie. Pour le reste les rôles sont inversés par rapport à
My Sassy Girl mais le concept général est un peu le même, en moins réussi. C'est donc lui qui s'amuse à la torturer et pas le contraire (quoique). Et c'est lui qui ne cesse de lui dire avec la même tête de psychopathe que JUN Ji-Hyeon : "tu veux mourir ?" (j'en viens à me demander si cette expression ne fait pas partie du vocabulaire courant en Corée). Pour l'humour on repassera, en dehors de quelques scènes effectivement plutôt amusantes, c'est assez pénible et prévisible dans l'ensemble. D'autres scènes sont quant à elle assez crades, en particulier quand les copines de notre "héroïne" sont à proximité. Quelles calamités ces filles !
La première heure parait un peu longue puis vient le moment où sans surprise les sentiments changent, où le vilain petit canard commence à se transformer en cygne (et où HA Ji-Won prend enfin son envol après les gamineries du début) et où le côté romantique prend vraiment le dessus et là je me suis laissée prendre petit à petit au jeu au point d'avoir versé une larmichette à la fin. Oui je sais j'ai le double de l'âge du cœur de cible de ce film et alors ? A posteriori, cette fin me fait même poser sur ce petit film un regard plein d'une certaine tendresse alors qu'au début c'était loin d'être gagné.
Pas mal...pendant 30 minutes!
Cela partait pourtant pas mal, chacun des deux héros campé dans un rôle outrancier, caricatural,
Ha Ji-Won en gamine tétue et
Kim Jae-Won en fils à papa immonde d'auto-suffisance. On entre rapidement dans le vif de l'action, les gags sont assez bien amenés, simples, plutôt drôles comme pour la scène de l'ascenceur. Malheureusement, ce rythme va s'éffriter progressivement pour laisser place au coté romance. Et là c'est une autre histoire... La deuxième partie du film est proche de l'ennui le plus total, tout étant déjà joué, il ne reste plus au spectateur qu'à attendre la scène de conclusion alors que l'écran reste désespérement vide d'intérêt. Gros défaut de construction donc, que ne parviennent pas à rattraper les acteurs malgré des mérites certains des deux principaux protagonistes. Un film globalement manqué donc malgré un début assez bon. On reste assez loin de comédies comme
Someone Special,
My Tutor Friend ou
My Sassy Girl.
27 décembre 2004
par
jeffy
Mon Dieu, quel désastre !
Tout d'abord, inutile de commencer par autre chose, mais Ha Ji-Won lycéene, ça ne marche pas mais alors pas du tout. Elle essaye de se donner l'air affreusement stupide par des mimiques à faire pleurer un singe, mais perd complètement la moindre crédibilité dans son rôle. C'est évidemment le plus grand défaut de ce film ; autant elle est excellente dans Sex is Zero et relève le tres piêtre niveau de Nightmare, autant là elle tente vaguement d'imiter le mauvais caractère d'une lycéene trop sûre d'elle. Elle n'a évidemment pas la classe de la géniale Jeon Ji-Yeon et enfonce son film complètement.
Il faut avouer qu'à côté, le scénario n'aide franchement pas, tres classique, sans réel rebondissement, à part la dernière idée qui donne l'air d'un dernier souffle, ou même un dernier râle avant l'agonissement. Il y a certes quelques scènes assez amusantes, toutes venant d'une réplique bien lancée par Kim Jae-Won, qui lui, assure dans son rôle, mais on revient toujours au même problème qui est le jeu horripilant de Ha ji-Won. Il est clair que la production de comédie romantique en Corée se fait de plus en plus faiblarde et contrairement au deux années précédentes ou les films de qualité sortaient à flots, cette année est assez pauvre et il est relativement rare de voir un film sortir du lot (cependant j'en ai quand même vu, ndlr).
Au final, je suis vraiment très déçu par ce film, surtout par la prestation de Ha Ji-won que je trouvais vraiment superbe dans ses autres films. Bien dommage.
OPA OPAaaaaa ..
Le ‘Opa Opa’ -cri de ralliement des jeunes filles aux concerts pop- est au teen movie coréen ce que le ‘.. Hyung Nim’ est au film de gangster : une espèce de jauge qui permet de savoir de quel côté du film à succès on se trouve. (cf 1.).
Et si je n’ai pas fait le décompte du nombre de fois où il est prononcé dans le film, nul doute que '100 Day’s with Mr.Arrogant' s'adresse bien à un public jeune, voire très jeune, voire de lycéennes à peine pubères.
Il n'est d'ailleurs pas tout à fait juste d’apparenter "100 Days.." aux teen movies à l’américaine, il participe plutôt d’un genre bien coréen qui doit beaucoup plus aux mangas à l’eau de rose que dévorent les adolescentes- les man-hwa d’amour ( !!)( 순정만화 ) dont les lois défient celles de l’Harlequin - qu'aux "American Pie" et autres "In love".
Dans le cas de "100 Days ..." : "Nae Sarang Sakaji ", il semblerait même que le script soit à l'origine un roman internet écrit par une certaine Yi, Hae-nim (un pseudo, difficilement vérifiable ..)
Ce phénomène de petits textes écrits (ou co-écrits) et circulant sur internet est assez répandu depuis l'explosion du haut débit en Corée; il a une influence énorme sur les autres média et le cinéma en particulier..(cf 2.)
Comme pour les 'man-hwa d’amour' (!), ces romans sont écrits dans une langue simple, SMS parfois et sont proches des préoccupations adolescentes de leurs auteurs.
Ils mettent généralement en scène une jeune fille rêveuse et insolente, un peu capricieuse, toujours naïve, (dont l’archétype serait Jeon Ji-Hyun dans ‘Sassy Girl’) qu’il faut protéger de la violence du monde ..et qui finit par trouver dans l’homme idéal un protecteur et un époux. (ce qui est un idéal en soi )
"100 Day’s with Mr.Arrogant" refait donc le conte de cendrillon (même si Ha Ji-won se rêve en blanche neige) à ceci près de très coréen (..) que le prince charmant qui lui est déjà la fac, conduit un carrosse de sport et se sape dernière mode, préfère garder cendrillon en souillon: il faut bien qu’elle apprenne à devenir une femme au foyer…une parfaite 'Manura'.
Aussi la cendrillon en question ne rentre pas vraiment avant minuit même si elle a un bac à préparer, ce qui donne lieu à une espèce d’affrontement pour lequel SHIN Dong- Yup déploie l'arsenal habituel de sketchs et quiproquos.
Ce combat amoureux fait grimacer -souvent-, sourire -parfois- mais il a surtout l’immense mérite de nous épargner de vains épanchements sentimentaux.
Ce, jusqu'à l'inévitable scène finale- d'une mièvrerie sans borne- où à force de ‘Opa opaa’, de fâcheries et de bons retours, HA Ji-Won devenue (ostensiblement ..) une femme tombe dans les bras de son chevalier servant.
Biensur, la photo est aussi léchée qu’une pub pour lingettes, même si SHIN Dong- Yup ne sait clairement pas tenir une caméra (cette scène de poursuite en raccords 180° est une atrocité), mais le film est bien rythmé et porté à bout de bras par les acteurs:
Ha, Ji-won(하지원) incarne à la perfection cette lycéenne délurée et force jusqu'à l’écœurement les mimiques de la fille-enfant et les postures à la Sailor-moon; quand à Kim Jae-won déjà l’égérie des adolescentes à la télé (cf 3.), il est merveilleux dans le rôle du male dominant.(héro trés moral aussi qui l’aide à préparer son bac et qui fait sa demande en bonne et due forme à la belle-mère ).
On a même le droit aux apparitions de minets de Boys-Bands dans les seconds rôles.
Signe encore qu'on a ciblé son public...
1. 'Opa Opa' .. 'Grand frère , grand frère’ ...les tons varient du docile au braillard mais c'est souvent ainsi qu'une jeune fille appelle son petit copain (généralement plus agé).
A l'inverse 'Hyung Nim’ .. ‘grand frère’ (nécéssairement prononcée par un garçon) est une formule respectueuse pour toute personne supérieure en âge ou dans la hiérarchie sociale, un boss gangster (Jopok) par exemple … le ‘Aniki ‘ version coréenne.
2.
Le sujet demanderait un dossier à lui tout seul, tant les médias (spécifiquement internet) interagissent en Corée.
On peut déjà citer deux romans qui sont nés et ont circulés sur internet avant de devenir des Best-sellers:
"le chat de la chambre sous les toits " devenu une série télé populaire du même nom qui parle ouvertement de la vie d'un jeune couple en concubinage (sujet des plus tabous en Corée) et surtout "Ce mec était chouette" (2002- 그놈은 멋있었다) qu’on parle de transposer à l’écran et qui a été écrit par GUIYONI(귀여니) une jeune fille auparavant anonyme.
3.Kim , Jae-won(김재원) dans la série télé Romance (로망스, MBC)
Un drama en film... et là, tout est dit!
Ca doit faire deux ans que je l'ai vu, mais je me souviens pas de grand chose. Comme quoi, ce film a marqué mon esprit...
Mais ce dont je suis sûr, c'est que c'est très lourd en clichés dignes des multiples dramas asiatiques, que la seule "originalité" du film (l'esclavagisme de Ha Ji-won) n'est qu'un prétexte pour attirer le public masculin sur un de leurs plus grands fantasmes, et que les acteurs sont mal choisis et n'arrivent pas à transcender leur rôle. De quoi se demander s'il y avait vraiment un scénariste derrière le projet...
Ha Ji-Won delirante et craquante
Ce film m'a beaucoup plu mais pas pour son histoire, on peut pas vraiment que ce soit le top du top des comédies romantiques, mais pour l'ambiance sympa qu'il dégage et le niveau des gags.
Il est bien délirant, je ne me suis vraiment pas ennuyé pendant la première partie avec une superbe Ha Ji-Won bien dynamique aux charmantes mimiques comme ce n'a jamais été le cas auparavant, j'adore sa personnalité un peu fofolle. Mais comme malheureusement ça n'est pas qu'une simple comédie, place au romantisme et là et bien ça le fait moins.
Pour moi, ce passage d'un genre à l'autre m'a un peu gâché la joie du début qui été bien speed et jusqu'a la fin on doit supporter cette baisse de rythme... Bien dommage pour ce mauvais mélange de pur comédie et de romantisme habituel.
sympathique teen movie coréen
on commence à avoir l'habitude avec les comédies sentimentales coréennes: c'est bien emballé, bien vendu, le produit est correct (ils connaissent la recette) mais le problème c'est que souvent ça n'a pas assez de saveur, c'est sans surprise.
le public visé est assez jeune (et féminin), malgré tout ceux qui aiment le style y trouveront sûrement leur compte. Personnellement je peux pas dire que j'ai pas aimé, ça glisse tout seul et ça s'oublie tout de suite, mais ayant vu My Sassy Girl, je continue à penser que c'est le meilleur dans son genre.
100 Days with Mr Arrogant est très convenu, bien ficelé mais je commence à saturer au niveau teen movies coréns, celui la ressemblant assez à My TUTOR FRIEND
Le contrat
On sait tous que dans la comédie sud-coréenne, il y a un avant et un après My Sassy Girl (2002) qui changea pour toujours le panorama visuel du cinéma coréen. Fort de son impact, le film de Kwak Jae-young est devenu un modèle dont le déferlement de production qui en a découlé est devenu indigeste souvent par manque d’inventivité. 100 days with Mr. Arrogant n’est pas un must en la matière pourtant le film se défend.
Shin Dong-yeop a sans doute été fainéant à la réalisation de cette comédie à romance avec son éternel passage mélo (un peu moins marquant et barbant que d’autre). L’écriture des personnages est caricatural à l’image du jeu des acteurs. Le film est très linéaire dans sa conception c'est-à-dire qu’il surprend peu tant il suit la trame imposer par ses prédécesseurs. Pourtant le cinéaste sud-coréen parvient à faire de son film un petit bijou d’originalité avec une histoire qui tiendrait écrite dans la paume d’une main. Il développe avec tact et intelligence la relation qu’entretienne nos deux protagonistes même si l’on sait que tout est couru d’avance.
100 days with Mr. Arrogant n’est donc pas le film ou tout simplement la comédie de l’année (cette année là) mais il y a ce petit quelque chose qui fonctionne pour vous faire passer un agréable moment de détente. Il y a des scènes, des situations hilarantes créant une ambiance dans laquelle on se complait surtout dans la première partie du film. Exit le reste avec son changement de ton. La suite est plus facile donc dans le développement de son propos emprunt de sentimentalisme bon teint et oui comme il est dit précédemment le film est sans surprise mais l’agréable est là donc on y trouve forcément son compte, happy end or not ? Happy.
Très classique, une romance "comique" comme il s'en fait des centaines en ce moment...
Et bien quand j'ai vu les 15 premières minutes, j'ai failli zapper de film tellement c'était parti en comédie teenz de chez teenz, vraiment chiante et culcul. Heureusement, le film s'est redressé à partir de ce quart d'heure pour devenir la comédie coréenne des familles habituelle. Une comédie agréable, pas vraiment percutante, tout juste touchante diront certains, mais bon... déjà c'était devenu regardable et plus ou moins marrant.
Est-ce qu'on peut appeler ça du bon cinéma ?
Bien sûr que non, ce film fait nettement parti de la moins bonne moitié du cinéma coréen, "100 Days with Mr Arrogant" est vraiment le reflet de la nouvelle vague des comédies romantiques assez moyennes qui envahissent le marché de ces dernières années. D'ici deux semaines j'en aurai oublié le titre et l'histoire ; cependant, je l'ai trouvé quand même sympatoche à regarder...
Epreuve de force
Film à l'eau de rose typique du jeune cinéma coréen et entièrement taillé sur sa cible des jeunes adolescentes pré pubères de 12-16 ans. Soit l'ultime rêve de se faire "enlever" par un homme – un vrai – plus âgé qu'elles, roche, séduisant (peu importe, qu'il soit d'une arrogance insoutenable) et prêt à dépenser de l'argent pour elles.
Ce qui sera fait, notamment au cours d'une dernière scène dégoulinante de bons sentiments à souhait pour clore 90 minutes d'un divertissement enlevé, plus drôle dans sa première partie, que dans sa classique, convenue et prévisible suite.
100 days...mais surtout sans moi la prochaine fois.....
Il est claire que le film c'est du réchauffé, hors mis un ou deux gags, biiin ya plus rien.
HA Ji-Won m'a franchement pas impressionné bien au contraire, elle n'est vraiment pas crédible et frole le ridicule, et son "boyfriend" qui peine à remonter le niveau (le pauvre!! ne lui a-t-on pas dit qu'il vaux mieux d'etre seul que mal accompagné).
En fait durant tout le film on attend (on dors meme), on se dit qu'il va bien se passer un truc et non, qued', nib, rien....!!!
Un film à oublier...
Navrant...
Quand la pop-culture coréenne rencontre le traditionnalisme façon Confucius, ça donne ce 100 days, film d'une bêtise à couper le souffle, d'une laideur cinématographique impressionnante et d'un inintérêt abyssal. Les acteurs ne sont absolument pas crédibles , avec Ha Ji-Won, 26 ans, qui tente de passer pour une lycéenne et son boyfriend, aussi charismatique qu'un panneau de sens interdit, cabotinant outrancièrement jusqu'à en devenir insupportables.
N'oublions pas l'humour scato qui rend le film encore plus charmant, les "opa" piaillés à longueur de répliques par les personnages féminins du film et les agaçants exercices de style d'un réalisateur qui a manifestement pour modèle Tom Green plutôt que Cronenberg...
A jeter, à oublier et à laisser pourrir au fond de la mer du Japon.