Fourteen fail...
Un wu-xia "random", sans rien de bien intéressant niveau scénar', idem pour les corégraphies, idem pour la réalisation dans son ensemble. Ça peut se regarder sans déplaisir, mais surtout sans passion, en bien ou en mal. Cela fait un certain temps qu'il n'y a plus rien à attendre de Daniel Lee comme réalisateur. On retrouve bien une certaine "touche", la bande son à base de guitare, quelques plans qui sortent un peu de l'ordinaire, mais le tout ne transpire franchement pas l'ambition. Et pourtant, le pitch - un gus avec 14 épées... - avait de quoi faire saliver... Vite vu, vite oublié.
13 janvier 2011
par
Astec
Honnête divertissement, ni plus, ni moins.
-Le scénario est correct sans plus, juste de quoi avoir envie d'aller jusqu'à la fin du film.
-Vicky Zhao Wei est toujours aussi belle.
-Donnie se la raconte toujours, mais ça va bien à son rôle.
- Les combats sont très corrects, sans plus malheureusement ( mais on va dire que c'est déjà ça). En revanche ils ont le mérite d'être nombreux et de ne pas se faire attendre.
- La réalisation est correcte. Les effets numériques s'insèrent très bien, et certains plans sont vraiment très beaux.
Un bon petit film de samedi soir quoi.
De belles images, un sentiment de déjà vu permanent et au final une immense déception, tant le projet pouvait laisser augurer du meilleur. Le résultat reste néanmoins regardable mais le film avait le potentiel d'être bien meilleur, d'où une frustration à la fin du visionnage.
(Pas) cap' et épées
Depuis qu'il a officiellement annoncé sa "retraite martiale" du grand écran, Donnie Yen n'aura jamais été aussi présent, sautillant de "Bodyguards & Assassins" en "14 Blades" en "Ip Man"…
Pleins feux sur la star au plus grand melon, que j'ai pu rencontrer, qui incarne cette fois un charismatique bandit des grands chemins à la fine moustache, rappelant vaguement le Zorro de la vieille époque. Une image bien loin de ses prestations plus austères des récentes productions, que prouve d'ailleurs une première scène d'action à tarder après un trop long prologue assez insupportable…Yen distribue finalement une volée de mandales dans la plus pure tradition de Bud Spencer, un acteur, qui avait pour don de me faire rire aux éclats au cours des nombreuses rediffusions de ses films dans ma très, très petite enfance (et qui me laisse incroyablement indifférent au cours des rediffusions actuelles sur la TNT, si ce n'est que lres relents nostalgiques d'une époque définitivement révolue).
La suite est – heureusement – pas du même acabit, même si Daniel Lee choisit cette fois de se tenir à une conduite assez fantaisiste depuis ses personnages hauts en couleurs (récurrente dans les œuvres récentes de Lee, où les croquis de story-boards et les premières images promettent un putain de bon spectacle avant la débandade du résultat final) et des scènes d'action semblant tout droit sorti d'un jeu vidéo…d'ailleurs tout le film tient davantage du jeu vidéo, que du film avec des multiples effets spéciaux plus ou moins bien associés aux prouesses martiales de Yen et une histoire mince comme du papier à rouler, qui ne sert finalement que de transition entre les différentes scènes d'action…Ces dernières sont une dizaine en tout et pour tout, tentant toujours de toper la précédente pour le meilleur et pour le pire…Sauf que Lee n'est pas un très bon metteur en scène d'action et que des nombreuses maladresses privent souvent ces scènes de véritablement décoller. Il y a également une intrigue secondaire basée sur l'esquisse d'une romance absolument impensable entre le personnage de Vicky Zhao (rôle de faire-valoir) et de Donnie Yen, qui plombe singulièrement le film.
Bref, une déception plutôt énorme de la part d'un Daniel Lee, qui fourmille toujours de milliers de bonnes idées sur papier, mais semble incapable de les transformer sur pellicule…
Malheureusement, le film a très, très bien marché en Chine, promettant si ce n'est une suite du moins une flopée de productions similaires à inonder les écrans ces prochains mois…Du cinéma de divertissement, aussitôt vu, aussitôt oublié, peut-être mieux que certains ("Mulan" quelqu'un ?), mais définitivement pas à la hauteur des espoirs.