Ordell Robbie | 3 | Tu me prends pour Memento? |
Astec | 2.75 | La formule masala télougou: 1 star, 6 chansons, 5 combats + mélo & retournements |
Malgré sa part de ridicule et de clinquant formel, 1: Nenokkadine, réalisé juste avant Nannaku Prematho, forme avec ce dernier un diptyque établissant SUKUMAR comme un des bons cuistots du blockbuster à concept plus ou moins repris de NOLAN.
On a donc Gautham (oh le jeu de mots…), rock star indienne surnommé le Syd BARRETT indien (même si ce qu’il chante dans le film a plus à voir avec G Squad). Et puis Sameera une journaliste d’investigation/groupie. Lors d’un concert, Gautham aperçoit un des truands qui a tue son père. Il le poursuit et le tue. Il se livre à la police bien contente de son arrestation. Mais les flics sont immédiatement ridiculisés par Sameera qui a suivi le mâle au regard ténébreux et au physique de rêve (Mahesh BABU). Car Gautham s’est bastonné contre un ennemi qui n’existe pas. Il est diagnostiqué comme ayant un cerveau fabriquant hallucinations et souvenirs. Et du coup tout le monde pense que son souvenir du meurtre de ses parents devant lui est imaginaire. Journaliste ayant mis en exergue un scandale type OGM, Sameera suit Gautham parti en vacances à Goa (endroit bourré de fête, de dope et de mafia russe selon le cinoche de genre indien). Et c’est parti pour la machine à twists, à sentimentalisme, à action badass et à scènes dansées de RNB années 1990, Sameera jouant chaud et froid avec Gautham, les trous de mémoire exploités façon comédie de drague, l'écologie, un Rubiks Cube qui est la toupie Inception du film, Londres pour le tourisme et quelques twists de plus. Et des courses de Mahesh BABU icôniques comme celle de Francis HUSTER dans Le Faucon.
Pourquoi j’ai aimé ? Parce qu’à trois heures je pensais que ça se prendrait les pieds dans le tapis de la surenchère et puis non. Parce que je dois être bon client des recyclages de NOLAN qui enlèvent au modèle son sérieux plombant.