Sauvé par la fin
La fin justifie les moyens, enfin presque. Sur 1h15, on suit un film de fantôme de base, avec ses filles aux cheveux longs, ses bruits de vitres brisées même quand rien n'est cassé, ses grincements de portes, ses ongles qui crissent sur le bois, et tout ses vieux clichés de base. Rien de plus passionnant pour passer tout son film à roupiller et sursauter au moindre bruit un peu inhabituel quand on dort. Bref, aucun intérêt. Mais on a finalement droit à une chute digne de se nom que je ne révèlerai évidemment pas, pour pas vous gâcher le seul truc intéressant du film. Cotés acteurs, difficile de les juger sur des dialogues formatés et creux, mais ils ont l'air correct dans ce qu'on leur demande (pas grand chose). Au final, j'aurais surtout retenu que ça doit être cool d'être un fantôme ; la scène où le trépassé, dans la voiture, fait un petit sourire cynique du genre "j'ai tout mon temps, tu finiras par y passer" restera mythique pour moi. C'est déjà ça.
26 décembre 2006
par
Elise
On ne change pas une recette qui gagne (ou si peut-etre)
Au commencement il y avait un film...
En 1998 sort Ring, petit film d'horreur japonais qui allait changer le visage des films d'horreur asiatique pour des années.
2006, la vague s'essoufle de plus en plus, les films s'enchainent, se rensemblent et decoivent de plus en plus. Toute l'Asie y participe, de la Thailande au Japon en passant par la Corée. C'est justement de cette derniere que nous vient le film qui nous interesse içi. Arang reprend tout les ingredients que nous avions deja vu et revu dans une petite centaine de films: une ambiance sombre, des apparitions de la fameuse fille aux cheuveux gras et longs, des douloureux souvenirs, un couple d'enqueteurs mixte...
On retrouve comme dans Ring, cette peinture d'une néo société asiatique fracturé entre sa partie rurale, inquietante, mysterieuse et supersticieuse; et sa sphere urbaine, décadente, déshumanisé et surtout amnésique.
Concernant ce film, la vrai question est: est ce que le souflé va se casser la gueule cette fois encore?
Car c'est bien beau d'avoir des bons ingredients, encore faut-il savoir cuisiner. Il faut avouer que Ahn Sang-Hun ne s'en sort pas trop mal. Tout d'abord dans les scenes d'horreurs, meme si, on a toujours cette tres forte impression de deja-vu, les scenes marchent plutot bien et savent nous tirer quelques frissons. Ils faut dire que nous sommes servit par deux bons acteurs qui se fondent parfaitement dans deux roles bien ecrient et qui possedent une certaine profondeur.
La vrai bonne surprise vient du scénario. Le film fait vraiment passer un bon moment. On se laisse completement entrainer dans cette histoire de meutres mysterieux. Le rebondissement final fait d'ailleurs figure de cerise sur le gateau.
Pour résumer, le film, sans faire preuve d'une originalité debordante, est mené du debut à la fin par un jeune réalisateur en pleine forme.
Encore un film post Ring, avec son spectre féminin, son enquête. Le tout est très classique et si quelques effets fonctionnent bien, mais sans faire peur; c'est plutôt du côté scénaristique et de l'ambiance que ce Arang tire son épingle des cheveux-hmm, pardon, du jeu. L'ambiance nostalgique et le bon jeu du casting me permettent de mettre la moyenne à ce film d'horreur, classique mais pas désagréable.
Une sal(é)e histoire
"Arang" fait partie des récents efforts coréens de tenter d'insuffler une vie nouvelle aux productions horrifiques coréennes – virage amorcée dès 2006 et définitivement consolidée en 2007 (Black House, Epitaph, Muoi,…). L'horreur est donc mélangée à une solide enquête policière pour tenter d'élucider le pourquoi du comment. Approche intéressante, sauf que celle-ci n'est pas seulement inaboutie (tout s'éclaircit dans un dernier quart d'heure torchée, faisant intervenir certains détails non abordés auparavant pour ménager le suspense et faisant d'un personnage totalement secondaire tout d'un coup la figure centrale sans grande justification), mais se termine sur un dénouement des plus classiques.
Dommage, car l'enquête était solidement mise en scène et la production – que l'on devine à budget confortable – est de toute beauté.
C'est pas à la hauteur...
Effectivement ce film ce n'est que du déjà vu, un ring-like parmi tant d'autre s'inspirant de tout ses pères (de ring à shuter en passant par kairo etc...) Mais « Arang » se basera plus particulierement sur l'enquête, malheureusement le scénar est convenu et les quelques subtilités sont plutôt douteuses, voir bancales (...) Coté frissons c'est loin de toucher au but, l'angoisse n'est vraiment pas au rendez-vous (un peu le même problème que dans le film A.P.T.)
Et malgré tout on ne peut que le comparé à ses homologues nippon (principalement) qui peut-être, on placer la barre trop haute.
14 octobre 2006
par
aucun