Une fin qui va peut-être un peu trop loin dans le drame...
La violence est tout de suite annoncée dès les premiers plans, en particulier un qui fera bondir toutes les âmes sensibles: l’électrocution gratuite d’un rat. Ce qu’on pourrait prendre comme une provocation est en réalité annonciateur d’une certaine cruauté, d’un drame qui va survenir tout aussi violemment. Mais qui en est le réel coupable? Entre une éducation traditionnelle et rigide, la cupidité des personnages, et l’intérêt morbide des médias pour les crimes sexuels, difficile d’y répondre. C’est quand il ne reste plus rien pour exprimer ses sentiments que le pire arrive. Mais cela n’excuse pas tout. C’est pourquoi la fin laisse un sentiment partagé, entre l’incompréhension et le refus. Le film prend alors un tour étrange, et perd son spectateur, faute d’expliquer mieux le moment crucial où tout part de travers.