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Les 3 royaumes

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.45/5

vos avis

35 critiques: 3.78/5

visiteurnote
Bama Dillert 0.25
Bastian Meiresonne 3.5
Black_pantha 3.75
ce3k 4.5
cedsifu 2
cityhunter 4
Fred30 4.5
geez 4
Hidelirium 4.25
Hotsu 4
Illitch Dillinger 3.75
Inoran 3.25
Izzy 4.25
jeff_strike 4.5
Jérémy 3.5
jool 3.5
Manolo 3
Manue 4
Nemesis8sin 4
Oh Dae-soo 4.5
Omerieux 3.5
Phildu62 3
pikoti 4
Pikul 3.25
Samehada 4
SanjurOn 5
sanosuke 3.5
Sauzer 3.75
Scalp 5
Shalashaska 4.75
shaya 4
Stash Kroms 4.25
steed 4.75
Tred 3
tu0r 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Démonstration de force

Critique basée sur la version (longue / normale) asiatique:

 

John Woo n'a jamais donné dans la finesse. C'est un faiseur d'images, qui réussit à susciter de l'émotion non pas par l'étude approfondie de la psychologie de ses personnages ou une mise en situation, qui se passerait de tout commentaire…non, il faut qu'il donne à voir pour pouvoir s'exprimer. De préférence en se servant de ralentis. Ralenti sur l'impact d'une balle pour suggérer la violence d'un affrontement, ralenti sur des larmes pour évoquer la tristesse liée à la perte d'un être cher.

Un procédé, qui a pris curieusement tout son essor dans la période "asiatique" de Woo; sans doute est-ce dû à l'habituelle flegme asiatique: visage fermé et immobile, difficile de saisir l'état réel d'émotivité d'un personnage – et surtout des personnages durs-à-cuire typiques du cinéma de Woo.

Dans le cinéma américain, ces ralentis sont souvent tombés à plat, jusqu'à atteindre un ridicule trop-plein dans l'incroyablement mauvais "Mission Impossible 2"; c'est qu'il n'y a pas davantage besoin de souligner l'émotivité des personnages, qui "expriment" leur état à l'écran.

Après évocation de ce petit préambule, on s'en prend donc à nouveau de plain-pied l'habituelle démonstration de force de Woo – mais avec un plaisir non dissimulé. Et comme libéré d'un poids, qui semblait lui peser aux USA, Woo s'en donne à cœur joie dès les premières images. Sa caméra se fait aérienne, survolant l'immensité des décors mis à disposition du réalisateur (qui bénéficie d'u plus gros budget chinois jamais alloué). Il s'envole et virevolte, puis ne tarde pas à rentrer dans le vif du sujet en mettant en scène une bataille de près d'une 15aine de minutes. Il n'y a pas à dire, il en met plein la vue à tous ces pseudo-faiseurs de gros spectacles, qu'ils s'appellent Zhang Yimou ou Feng Xiaogang. Il ressuscite en quelques plans les péplums américains à l'ancienne et prouve qu'en termes de combats, il sait troquer les revolvers pour des épées sans rien perdre de la superbe et de l'ingéniosité à filmer des affrontements. A filmer la chair meurtrie. A filmer la mort.    

Superbe clin d'œil aux fans de sa première heure, dans la réalisation du sauvetage d'un bébé. Une séquence hallucinante, démesurée, mais qu'il fera passer comme une lettre à la poste: on tremble à savoir, si l'héros va s'en sortir vivant sans secouer de trop le petit être étrangement silencieux dans sa bandoulière.

Cette superbe, Woo tentera de l'induire dès qu'il pourra – jusqu'à l'excès d'ailleurs, par un trop-plein de combats, qui finissent par lasser et des scènes totalement inutiles, comme la chasse au tigre.

 

En revanche, cette démonstration de force, ben, elle est impossible à appliquer dans les parties plus "intimistes"…et il en faudra, car "Red Cliff" est avant tout une histoire de stratèges et de stratégies à penser. Une savoureuse partie d'échecs, où il faut intensément réfléchir à placer ses pions sous risque de se faire bouffer son fou, sa tour ou sa dame…surtout que l'adversaire détient encore toutes les pièces maîtresses en main et sait comment les placer.

Dans ces moments plus calmes, Woo ne sait pas quoi faire pour illustrer les propos. Il s'attarde sur des éléments du décor, il exploite la superbe des costumes; mais il n'a aucune idée à comment diriger ses acteurs pour leur indiquer quels émotions rendre. Alors, il trépigne sur place, laisse les acteurs ramer (Tony Leung n'est effectivement pas très à l'aise), tente de leur donner chair et humanité en imaginant des scènes aussi ridicules, que le joueur de flûte ou l'inutile scène d'accouchement d'un poulain…avant de s'évader à dos d'une colombe, libéré pour retrouver les grands espaces et la mise en place d'une future bataille, qu'il saura à nouveau emballer avec son indéniable savoir-faire.

 

Difficile de juger d'une œuvre complète en n'ayant vu que la première partie; mais aucun montage ne saura remédier à cette "lacune" du réalisateur, qui a depuis longtemps dépassé "l'état de grâce", qui le caractérisait à ses débuts fougueux dans le milieu du polar. A l'âge d'or du cinéma HK. Entouré de ses potes, qui étaient habité par une même fougue.

Quoiqu'il en soit, qu'est-ce que c'est bon de retrouver un Woo libéré après toutes ses années…et rien que pour ça, je prendrai encore plusieurs fois place au dos de sa colombe pour me laisser emporter sur les immenses champs de bataille, ultime terrain de jeu d'un grand réalisateur.



02 octobre 2008
par Bastian Meiresonne


Projet trop lourd pour John Woo

Je suis allé voir le film est espérant le retour virtuose de John Woo comme beaucoup l'ont évoqué...
Je me demande encore où est la virtuosité. Pour moi, John Woo essaye de filmer correctement un projet qui le dépasse et qui est trop lourd en matière de production.
Le film n'est pas irregardable loin de là mais bon...
Les statégies censées etre ingénieuses ne sont que l'oeuvre de miss météo joué par Takeshi Kaneshiro qui devine par exemple " le vent changera demain à 2h du matin car j'ai vu un serpent dans les nuages...". On est censé trouver ça balèze???
Le montage essaye de rattrapper difficilement les diffucultés de réaliser un tel film. Dans la scène final, il fait nuit. d'un coup il fait jour, et puis les gentils sont censés avancer sous les flammes qu'on nous montre de temps en temps lors d'inserts se passant de nuit, ou bien en répétant d'autre plans plusieurs fois...
Que Vicky Zhao aille faire l'espion parmis les hommes n'est pas crédible du tout puisque étant une femme elle peut plus facilement etre repérée...
Le coup des bateaux en pailles, heureusement que les flèches n'était pas enflammées... 
Et la musique ultra répétitive qui en devient insuportable.
Les combats eux sont filmés de manière tres conventionnel meme si les chorés sont honnettes.

Voilà mon avis à chaud après la sortir de la séance.



30 mars 2009
par cedsifu


Un film correct comportant des scènes de stratégie intéressante, néanmoins trop long et manquant du souffle lyrique pourtant cher au réalisateur. Une déception pour les fans de John Woo qui voyaient là un projet où il aurait pu potentiellement tirer un chef d'oeuvre, une oeuvre sympathique pour les autres qui ne nourrissaient pas d'attente particulière car l'ensemble est tout de même très bien réalisé.

13 août 2010
par Jérémy


DU GRAND ART !

Mister John WOO (réalisateur de pépites telles Le Syndicat du Crime, Une Balle Dans La Tête, The Killer, À Toute Épreuve...), adulé par les uns "pour son fabuleux parcours" et détesté par les autres "qui lui reprochent d'avoir vendu son âme au Diable ou plutôt à Hollywood", revient enfin, et comme on dit c'est pas trop tôt puisque nous l'attendions juste depuis Paycheck... Okay, mais qu'en est-il du film ? Sans être un chef-d'œuvre, LES 3 ROYAUMES figure néanmoins parmi les (plus grandes ?) réussites du genre, assurément. En effet John Woo signe une œuvre (durant laquelle on ne s'ennuie jamais, pas une seule seconde - ça c'est fait) qui n'est pas sans rappeler le HERO de Yimou ou l'excellent SEVEN SWORDS de Tsui Hark (qui est loin d'être (à moitié-)raté, comme certains ont tenté de nous le faire croire ici ou là) ou encore MONGOL, WARLORDS.... On pourrait dire que Les 3 Royaumes, en gros, est un mix des deux : la poésie des images (sublimissimes) de l'un, mélangées à la brutalité des combats (féroces) de l'autre. C'est-à-dire que c'est une histoire chinoise (filmée pour les chinois avant tout). Ne vous attendez pas à un film d'action "bourrin" à l'américaine donc. Alors certes le film n'est pas parfait, l'émotion n'étant pas toujours au rendez-vous et ce malgré la brochette d'acteurs (connus et reconnus pour leur talent), mais le film possède suffisamment de qualités je pense pour remporter notre adhésion à tous, tout du moins celle du plus grand nombre ! Ne serait seulement pour la qualité (la beauté) des images (décors somptueux, effets spéciaux...), des chorégraphies de combats ou encore des mouvements (aériens) de caméra, de mise en scène etc etc. Peut-être que le seul 'véritable défaut' des 3 Royaumes (si tant est que c'en soit un), c'est qu'il débarque après des films (réussis) tels Hero, Le Secret des Poignards Volants, La Cité Interdite ou encore Mongol.


06 avril 2010
par Oh Dae-soo


Plutôt bon

Alors qu'est ce qu'il donne the red clif  1er du nom, après un warlord bien bourrin et un three Kingdom un peu failbard ,  nous voila un présence du nouveau film de mister woo.

Et  John woo oblige les phases  d'action  en jette plein la vue,  nous plongeant dans le coeurs des batailles. Par contre les passages stratégiques et plus posés sont entre le chaud et le froid. Ce que je veux dire, c'est que le passage posé ou est  il question d'alliance Ect.... et comme m^me  très longs entre les deux grande batailles du film, mais bon ça ne gache pas le plaisir du visionnage.

Quand au  2 acteurs pour ne citer qu'eux, Tony Leung et toujours parfait quel que soi sont rôle , Takeshi Kaneshiro et des fois un peu  en difficulté dans sont rôle de stratège mais bon ça c'est pas trop ça fautes c'est ses dialogues de réflexion  statégique qui son des fois assez ridicule.

  Pour finir ce premier volet augure  du bon pour la suite, si il se rate pas sur le 2 ème,  car il assure un bon spectacle.

05 octobre 2009
par sanosuke


John Woo Back In Town

John Woo back in town et ça fait plaisir, parce que bon bouffer du Yimou et compagnie ça va bien 5 minutes, et c'est peu dire que ce retour était attendu parce que bon sa carriere US loin d'etre honteuse est a mille lieue de ces films HK, et c'était le seul a pouvoir relever le niveau des WXP depuis le Seven Swords de Hark ( film avec laquelle y comporte vraiment pas mal de point commun ).
En retournant à HK Woo trompe son monde, tout le monde s'attendait a un nouveau polar et non il a s'attaque à l'histoire des 3 royaumes ( tres à la mode en ce moment ), le WXP il a l'a pas pratiqué depuis plus de 20 ans.
Une fois de plus on retrouve tout les gimmick de Woo ( iconisation a mort, ralenti qui tue, theme toujours aussi important de l'honneur et de l'amitié et bien entendu ces fameux plans sur les colombes, ici on a même droit à un plan sequence ).
Au depart j'avais un peu peur d'etre perdu avec tout ces personnages ( qui est qui, qui fait quoi ) en plus les sous titres sont super rapide sur le disc ( dur de s'y faire au debut ) et bein non c'est super limpide a comprendre ( et c'est bien le coté politique du truc est presque zappé, parce que bon ce genre d'intrigue ça devient vite lourd ).
Bon c'est sur que le scenario est assez basique : Cao Cao, premier ministre des Wei veut conquerir tout le territoire et du coup les Shu vont s'allier avec les Wu.
Le film commence direct par une bataille de la mort et une presentation des generaux des Wu et là attention c'est la classe absolu, chacun ayant droit a sa scene qui tue ( mention au plus vieux des 3, super classe et qui se retrouve prisonnier devant Cao ).
La suite du recit met en avant Kaneshiro, qui je dois avouer est carrement convaincant ici, qui va allez chercher de l'aide aupres des Wu, la rencontre Kaneshiro/Tony Leung est super classe ( le duo marche carrement mieux ici que dans le faiblard Confession of Pain ), et là Woo nous offre des scenes magnifique ( un magnifique duel au cithare ), ça fait plaisir de retrouver en tant que second de Leung l'excellent NAKAMURA Shido ( Fearless et Iwo Jima quand même ), le perso campé par Leung en impose vraiment en chef d'armé severe mais juste ( cf la scene du Boeuf ).
La casting est vraiment heteroclite donc : chinois, Hong kongais et japonais, dans le reste du casting on retrouve la belle Vicki ZHAO Wei en princesse guerriere ( qui j'espere aura droit à sa scene de fight dans la suite ), Chang Chen, YONG You ( Election et Triangle ).
Les 2h20 passe vraiment toute seule et le film ne souffre d'aucune longueur, et chaque scene a son importance ( ça promet une belle arnaque pour la version internationale ça, ça va etre dur de couper des scenes ).
Et pis surtout quelle finale !!!!! une bataille de masse qui n'a pas a rougir face au seigneur des anneaux et qui de toute façon est mieux choregraphié ( Corey Yuen oblige quoi ), on a droit à l'explication tactique vraiment passionnante,et y a toujours des idées visuelles intéressantes ( apres les boucliers qui reflètent le soleil pour aveugler les chevaux de la premiere bataille ici on les cordes équipées de gourdins à pique pour casser les remparts de boucliers et surtout une mise en place de la tactique super limpide et qui rend magnifiquement à l'ecran ) et une fois de plus les generaux ont droit à leur scene de combat et là c'est encore plus la classe, ça poutre carrement et ça atteint le niveau des Tsui Hark par moment, la camera virvolte et pis bon voila c'est exactement le genre de scene qui faudrait montrer a tout les handicapés de la camera incapable de filmer un fight sans le surdecoupé, l'alternance des plans aériens, rapproché, utilisation des cables ( même si par moment une fois de plus chez Woo on les voit ) plan large c'est la perfection, même Tony Leung a droit a une scene tres classe, manque plus que Kaneshiro ( dont le role devrait encore prendre plus d'importance dans la suite ) qui ne s'est pas encore battu. Les combats sont violent avec les gerbes de sang made in Woo, par contre c'est pas specialement gore ( pas une seule decapitation ou de membres qui volent )
Des la fin de la bataille la frustation arrive, on sent la fin arrivé et on sait qu'on va devoir patienter 6 mois avant de voir la suite ( et ça putain que c'est frustrant ).
Un film qui marque le retour de John Woo aux affaires et qui montre qu'il n'a rien perdu de son talent ( enfin j'en avais jamais douté ). Le WXP a encore de beau jours devant lui avec des real comme Woo et Hark.
Vivement la suite.

12 octobre 2008
par Scalp


Woo Xia Pian

Deux après avoir vu ce film au cinéma dans sa version internationale de 2h20 je le revois, ou plutôt le redécouvre, dans sa version longue de plus de 4h40. Bien entendu, en étant deux fois plus long, ce film n’a plus rien à voir avec le souvenir que j’en avais. Là où à l’époque j’avais adoré ce que j’avais vu, aujourd’hui le plaisir a été décuplée tant la maitrise de Woo et l’histoire passionnante qui nous est contée en ressortent grandies.


Réputé inadaptable, Histoire des Trois Royaumes est un des romans les plus populaires en Chine et en Asie du Sud-Est. Impossible a mettre en image, John Woo se contente d’en raconter une petite partie a travers l’épisode célèbre de la bataille de la falaise rouge : Cao Cao, premier ministre de l'empereur Han, pousse celui-ci à attaquer le Royaume de Shu. Cao Cao souhaite s'emparer du trône une fois l'empire unifié. Liu Bei dirigeant de Shu propose une alliance au jeune seigneur du Royaume de Wu : Sun Quan par l'entremise de Zhuge Liang conseiller de Liu Bei pour se défendre contre la menace représentée par Cao Cao. Les deux armées s'affrontent lors de la bataille de la Falaise rouge...

De la version ciné, je me souvenais de batailles grandioses avec du vide autour. Les batailles grandioses sont toujours là, sublimées par des cadrages léchées et un rythme rapide soutenu par un découpage précis. Les divers généraux des armés ont chacun leur moment de gloire, bien servis par des plans iconiques a foison. Les ralentis, les plans larges, les contre plongés et les plans longs se succèdent toujours dans une grande classe et servent véritablement ces batailles chorégraphiées divinement. Très lisibles, une gageure de nos jours, chacune a sa propre identité et sa propre stratégie. La première est étonnante de par son coup des miroirs. La deuxième surprend par son utilisation d’une tactique connue mais rarement mise en valeur au cinéma ("La Tortue"). Mais le gros morceau de bravoure est bien sûr le combat final. 30 minutes non stop de fight, en plein nuit puis au petit matin, où tout explose pour notre plus grand plaisir. Et ce jusqu'à l’affrontement final contre Cao Cao plein de tension. Sans conteste l’une des plus grandes bataille vu au cinéma, tout simplement.

Mais ce film ce n’est pas simplement une succession de batailles. C’est aussi une trame teintée de politique, d’alliances et de stratégie. Et c’est ca qui était vraiment absent de la version cinéma. Du coup, l’alliance créée entre les armés de Sun et de Liu Bei devient plus limpide, les relations entre les personnages sont beaucoup plus naturelles et crédibles. Le contexte politique de l’époque est plus clairement exposé et malgré les quelques libertés historiques prises rien ne peut nous échapper. Les personnages en sont du coup plus développés, et certains qui apparaissaient secondaires deviennent incontournables (je pense notamment a Shangxiang et son espionnage dans le camp adverse). Et même dans ces scènes plus intimistes John Woo reste virtuose dans la mise en scène comme en témoigne la rencontre entre Zhou Yu et Zhuge Liang puis leur duel/duo de cithare. Les stratégies sont claires et bien expliquées et les scènes ou elles sont adoptées par les deux clans avec un montage en parallèle sont excellentes.

C’est surtout la parfaite symbiose entre ces deux éléments qui impressionne. Aucune scène n’est de trop et chacune a son utilité. Le récit n’en est que plus fluide et exemplaire. A cela il faut ajouter bien sûr un casting sans fausse note. Tony Leung, habitué de Woo et Takeshi Kaneshiro sont toujours aussi charismatiques et leur duo fonctionne à merveille. Zhang Fengyi campe un Cao Cao plus que convaincant. Chang Chen et Yong Yu sont impeccables. Et petite touche féminine avec la mignonette Zhao Wei et la sublime Lin Chiling dont c’est le premier rôle au cinéma.


Bref, John Woo livre ici ce qui est pour le moment l’un de ses meilleurs, si ce n’est son meilleur film. Une parfaite osmose entre une histoire riche et passionnante et des batailles monumentales, aidée par des acteurs au top et une mise en scène virtuose au service du récit.

31 janvier 2013
par Shalashaska


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