Dynamique et rondement mené...
Comme quoi le passage a la télé peut parfois avoir du bon. Si dans le cas de Love Hina le fait d'édulcorer a fait perdre à la série beaucoup de sa saveur, ici le passage au petit écran a contraint à éviter les bébés embrochés et autres passages peu ragoutant. Ajoutons que d'un point de vue purement technique l'adaptation est fort réussit. Bien sûr on ne peut pas comparer à Shinseiki Evangelion ou Cowboy Bebop qui restent des exceptions. Cependant non seulement la réalisation est assez inventive, mais il y a des concepts fort sympathique, comme le fait que l'on voit nettement les personnages principaux prendre de l'âge au fil des épisodes. Les derniers épisodes sont assez fabuleux au niveau de l'animation, de la couleur et du design des monstres. Bien sûr il n'y a pas autant de couches d'animation que dans un film destiné au cinéma, mais c'est tout de même une production plus qu'honnête malgré les classiques "trucs" pour faciliter le travail (images fixes, arrières plans fixes, etc.).
Le scénario quand à lui est plutôt sympathique. Après un premier épisode flash-back on se lance dans une longue narration continue de l'épopée de Gutts et des faucons. Beaucoup d'actions, ça ne s'arrête pas une seconde. Une très légère touche d'humour et même une petite histoire d'amour. Mais bien évidemment la part belle à de nombreux combats. Des combats assez bien équilibrés qui montrent suffisament de sang pour rappeler qu'une guerre propre n'existe pas, mais suggérant suffisament pour que l'on ne débouche pas dans le gore.
Bien sûr la série reste avant tout une série d'action, avec un héros qui est un peu l'archétype du personnage masculin, fort comme un boeuf, et finalement avec un bon fond si l'on perce l'écorce rugueuse. Bref, il serait excessif d'y voir un fond philosophique, mais c'est une série oscillant habillement entre action et héroïc fantasy. Le petit guide de la vie du mercenaire en quelque sorte.
Le scénario est un peu linéaire mais au moins cohérent. Certaines parties peuvent apparaître un peu inutiles (le démon rencontré au milieu de la saga n'a finalement qu'un bien faible apport pour la suite...) mais il est assez transparent qu'il y avait vocation à laisser des portes ouvertes pour une seconde saison.
A noter que les 2 derniers épisodes sont en rupture assez flagrante avec le reste de la série, avec un final beaucoup plus sanglant et halluciné. Cependant, en arrivant en fin de série, tout ceci passe fort bien. Cette fin peu conventionnelle a non seulement l'avantage de laisser des portes ouvertes mais aussi de clore sur une note beaucoup plus créative la série.
Bref, le public amateur de combats à coups d'épées, de grandes batailles et de gros monstres s'y retrouvera. Ceux qui recherchent des séries plus torturées à la Lain ou des sagas amoureuse à la Video Girl apprécierons sans doute moins. Intéressant dans son genre.
Une oeuvre magnifique...
... Dure, mais forte et empreinte de passion. A en voir le premier épisode on se dit qu'on va suivre l'histoire d'un bourrin de service avec autant de grâce et de poésie qu'un vieux Schwarzy de la vieille époque... ERREUR. Dès les épisodes suiçvants (qui sont un flash back), on commence à s'attacher au personnage de Gatts et on arrive petit à petit à comprendre la tragédie qui s'abat sur lui. A la fin on partage / palpe presque sa souffrance et sa rage
Si vous commencez à regarder cette série, vous ne pourrez plus vous arrêter avant d'avoir vu tous les épisodes, et une fois à la fin, vous courrez pour essayer de récupérer les volumes du manga (malhereusement pas encore traduits ici même si Dynamic Vision oeuvre à cela) pour connaitre la suite de cette tragédie similaire à celles contées dans les grands temps de la Grèce...
Gouttez, vous adorerez
un merveilleux bijoux
berserk est un véritable chef d'oeuvre, un immense cadeau aux fans de manga. Je trouve déplorable de critiquer ainsi cette merveille sous pretexte qu'elle soit plus que violente et oui ce n'est pas pour les enfants il est étonnant que des adultes soient ainsi choqués par de telles scènes, excusez moi mais dans la majorité des films il y a de plus en plus de violence ( dénigre t on des films comme aliens, ou même jeanne d'arc, je prend pour exemple la scène du viol,) bref, quand va t on se mettre dans le crane que certains dessins animés et surtout les mangas ne sont pas majoritairement pour les enfants. Les mangas ont toujours été dénigrés et strop souvent cantonné à l'étiquette "sexe, violence, irrespect..." quel cliché démodé, lourd et pompeux. Berserk s'affirme, enivrant, sensuel, doux amer. Ici je parles pour la série tv, celle ci desservie par un character design à tout épreuve, une bande son des plus envoutante, sans oublié l'épaisseur des personnage. Oui ils tuent, volent, violent et alors je suis choquée, n'est-ce pas ça la vie.ne vous trouvez vous pas hypocrite à critiquer de la sorte sans vous étre vraiment penché dessus. Berserk est mature et aboutit. De tout façon je m'attendais à de telles réactions, et avec la violence que berserk affiche c'est tellement facil aux détracteurs de s'arréter sur cet aspect. Je vous défend de me trouver un dysney avec une telle profondeure . Voila ,je ne m'attend pas à ce qu'on m'affiche ou meême me lise mais j'en ait plus qu'assez de voir autend de sucre cassé sur le dos des manga par ceux qui ne veulent voir en eux que ceux qui les arrange. Attention Berserk manga pour lecteurs avertis ames sensibles et pudibondes s'abstenir. un dernier détail, les seuls critiques péjoratives qui ornent votre site web sont celles de vos propres rédacteurs étonnant non... il n'y a qu'à voir les remarques et notes de ceux qui s'y connaissent
31 décembre 2001
par
Caska
décadent et baroque
Coups d'épées et grandes batailles au rendez-vous.
Le scénario est abouti, la violence de l'animation est parfaitement maitrisée au fil des épisodes et reste en phase avec l'épopée tragique du héros : Après le cavalier chaos de Moorcock voici le cavalier noir de Takahashi Naohito pour une note max. pour de la Fantasy violente mais necessaire.
Mortel
Que dire de plus que mortel
Forcement, si on s'arrete aux scene hyper violente et
a fort taux d'emauglobine, je pense qu'on passe à côté
d'un grand moment de l'animation japonnaise.
Le bien et le mal sont étudier in-vivo dans un monde qui n'est peut etre pas tres éloigné de notre réalité.
Berserk : l'anime
Le manga a un style spécial qui ne peut pas être compris par tout le monde, il est vrai...
Mais je parlerais plus spécialement de l'anime. Il serait dommage de passer à coté. Il est indéniable que berserk est une anime pas comme les autres. Pour ce qui est de la violence (qui n'est gratuite) de Berserk, Je vous rappelle que cela se passe au moyen-âge, c'est plutôt inévitable de voir du sang (surtout des combats avec des épees ).Le personnage principal : gatts ne se bats pas pour le plaisir mais pour survivre et trouve la raison de vivre. Berserk est la serie qui m'a marqué par son scénario, sa musique, son design. Pourquoi je l'ai noté 4.75 alors ? A cause de l'épisode 25 qui en ont traumatiseront plus d'un et qui vous forceront à voir la suite sur manga car pour l'instant la deuxieme saison n'est pas prévue :(
Ne vous fiez pas à la critique du site... Réponse d'un fan...
Lettre ouverte à Ikaru Gendo.
Etant grand fan de Berserk, je me demande si tu as bien saisis la portée de cette série fantastique.
Tout d'abord tu sembles réduire la série aux combats, aux monstres et à la guerre...
Nombreux sont les fans qui y ont vu l'expression de l'amitié, des rêves que nous voulons accomplir pour combler le vide de nos vies, et surtout de la fascination. Pour t'en convaincre, je cite; "Un ami fait tout pour accomplir son rêve, et il sera prêt à me tuer si je l'empêche de l'accomplir. Un ami est au même niveau que moi, un ami ne m'aide pas à accomplir MON rêve, un ami suit son propre chemin..." La série evoque le chassé croisé de la fascination que Guts et Caska portent à Griffith, de la fascination et de l'admiration que ressent Griffith envers Guts. La série parle des leaders, parle de ce qui fait la vie, les rêves, qu'on essayent d'accomplir pour se sentir vivant. La série parle de ce qui fait de nous des humains, c'est à dire d'accomplir son destin, et d'essayer d'arracher sa destinée de la main de dieu (En reprenant le prologue de chaque épisode...)
Au début, on pense que c'est Guts qui est de plus en plus fasciné par Griffith, mais on comprend que c'est Griffith qui s'est épris de Guts, que c'est lui qui a le plus besoin de l'autre. Griffith finit par vivre à travers celui qui est son épée, Guts. Le départ de ce dernier de la bande des faucons, va d'ailleurs conduire Griffith à la déchéance et l'égarement.
Voilà ce que représente Berserk pour moi, ce qui fait que je la conseille à mes amis. Au risque de te blesser, je suis trés grand fan de Video Girl Ai (j'ai les 6 OAV chez moi et toute la collection en deluxe). C'est malheureux, mais je suis grand fan de LAIN aussi. Pas de chance pour toi. Tes commentaires sont donc désuets, puisque la série est avant tout l'expression du désir et des rêves humains, plutôt que l'expression de la guerre et des combats (épiques, je te l'accorde) qui ne sont que des vecteurs au discours tenu plus haut. Je pense que la série vaut plus par ces grands discours sur l'amitié, la fascination, les rêves que sur les combats et le côté bourrin de Guts. Enfin vu que j'aime Video Girl AI, je me demande comment j'ai fait pour aimé Battle Royale, ou bien Ninja Scroll. Ton commentaire de fin et j'espère que tu l'as compris est totalement arbitraire et non-avenu.
Ce qui m'étonne aussi, c'est que tu sois passé à côté d'un élément trés fort de la conception même de l'histoire. Je pense que tu as vu que la série TV, est le prologue de ce qui passe dans le manga, et qu'on comprend mieux pourquoi Guts réagit de cette façon quand il rencontre Griffith dans le 3ème volume du Manga. C'est pour moi la meilleure création au niveau de la japanime, la série télé qui raconte tout ce qui s'est passé avant le début du manga. Les deux média se complètent merveilleusement bien.
Pourquoi n'en parles tu pas dans ta critique.
Comment passé aussi à côté de l'évocation du fabuleux thème musical de GUTS qui émaille la série, mais qui apparement n'a pas éffleurer tes oreilles, dommage. Cette série est un tout et selon moi, une critqiue se doit d'aborder tous les éléments d'une oeuvre.
Ca me gêne un peu mais j'ai cette impression que tu as bâclé ta critique ou bien que tu ne comprends pas trop l'anglais (je suppose que tu as vu la série en import jap, ou bien chinois sous-titré anglais).
C'est comme d'habitude, au Royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Si je n'avais pas connu la série, je ne l'aurai pas acheté si j'avais d'abord lu ta critique. Je serai passé à côté d'un vrai chef d'oeuvre.
Sazabi, qui regrette que ta critique représente l'avis "officiel" du site.
Oui !!!!
Magnifique, poignant, envoutant. Du regal .
23 novembre 2003
par
Seiya
Savoureux, jouissif et étonamment réfléchi sur la nature humaine
Beaucoup de bonnes choses dans cette série vraiment différente, avec en plus une musique superbe.
Une drogue !
Kan jai commencé à regarder les premiers épisodes j'ai pas pu m'empêcher de tous les voirs en 2 jours vraiment c'est une série très prenante avec un scénario ma fois très bien ficelé et c'est ce ki ma surpris justement car je m'attendais à une série de bourrin sans âme ! Pour ceux ki connaissent le t-rpg "Final Fantasy Tactics" on peut dire ke ce jeu s'en ai très librement inspiré.
Quand violence rime avec passions....
J'ai découvert pour la première fois BERSERK dans sa version originale, sous-titrée en anglais au format DVD.Au départ, j'ai regardé cette série comme n'importe qu'elle autre...et l'ai entièrement visionné en deux après-midi! C'est dire si elle m'a captivé, pour ne pas dire complètement absorbé.
Apparaissant au premier abord comme une série d'animation plutôt banale, à la réalisation moyenne, usant de trop nombreuses "facilités" (les images fixes, par exemple), la richesse du scénario nous dévoile peu à peu une histoire d'intrigues, de manipulations, d'amitiés, de crimes, de romances,...dans un univers moyennageux parfaitement crédible.Mais, si l'histoire est passionnante, c'est surtout les personnalités très travaillées de chaque personnage, même les seconds rôles, dont l'excellent Judeau (que j'apprécie tout particulièrement), leur profondeur de caractère et surtout les liens très forts qui s'établissent entre eux, notamment l'inoubliable trio GATSU-CASKA-GRIFFITH.Gatsu apparait comme le héros parfait:il est le juste mais a une part d'ombre le rendant très humain , donc proche de nous.Griffith est majestueux, un grand chef, mais cache des faiblesses le poussant inéxorablement vers le mal, faisant de lui l'un des plus grands salopards jamais créés.Caska, derrière cette dureté apparente, cache une féminité à fleur de peau. On ne peut que finir par l'appréçier...
Quant à l'omniprésence de la violence, celle-ci n'apparait que secondaire façe à d'autres aspects plus importants que j'ai déjà cité auparavant.Limiter cette excellente série à cela serait faire preuve d'étroitesse d'esprit.Sa fin bouleversante achèvera de comfirmer mes dires.Derrière cette violence exacerbée s'en cache une encore plus forte; la violence des passions:Amour, Haine, Amitié, Trahison,....la scène finale résume à elle seule toute la force de BERSERK, qui j'espère vous bouleversera, ou vous a bouleversé, autant que moi....