The Black Panther Warriors

les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.58/5

vos avis

10 critiques: 2.9/5

Alain	5	Un sommet du film d'action hystérique et flashy des 90's
Anel	3	In-gear film strikes again
drélium	2.75

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In-gear film strikes again

Après un Gun N' Rose déjà bien fourre tout en 1992, le duo Clarence Ford à la réalisation et Alan Tang à la production et au casting se reforme pour s'adonner à un plaisir coupable de plus: The Black Panther Warriors.

Le film raconte grosso modo l'histoire d'une bande de voleurs composée d'un casting 4 étoiles (Alan Tang, Lin Ching Hsia, Tony Leung Ka Fai, Simon Yam, Carrie Ng, Dicky Cheung... à côté la petite Jennifer Chen fait un peu tâche). Ils affrontent une bande de méchants qui réserve son lot de moustaches composée surtout de Melvin Wong et Yuen Wah. Pas la peine d'entrer plus loin dans les détails, le scénar n'est qu'un prétexte à une débauche de folie visuelle.

Je ne reviendrai pas dessus, mais oui, à la In-gear film, il n'y a rien à jeter. Ok, c'est filmé avec un sens de l'image qui pourrait être celui du Michael Bay du bis. Mais contrairement au réalisateur cité précédemment, les films de Clarence Ford se montrent réellement généreux et présentent 14 idées à la minute. Impossible de ne pas accrocher un minimum à ses oeuvres si l'on aime le cinéma et on peut se demander comment il est possible de créer un tel film ?

Car dans ce film, le concept de coolitude des personnages est repoussé à son paroxysme avec un excès digne des cartoons Tex Avery. Il suffit de voir Simon Yam en dieu du jeu pour s'en convaincre. Le bonhomme est capable de jouer au boomerang avec ses cartes ou encore de créer un mur avec. L'humour n'est pas en reste. C'est débile à souhait mais très drôle. Il suffit de voir Ka Fai se mettre à faire des saltos chaque fois qu'il entend du mandarin pour s'en convaincre. Une scène particulièrement stupide met en scène trois des personnages masculins en train d'émettre un faux message radio demandant aux femmes de ne rien tenter en cas de viol, juste avant d'aller se jeter sur une de leur collègue. Du vrai nawak!

Tout dans cette oeuvre est bis, kitsch ou appelez ça comme vous voulez. Les costumes bien cheap, des scènes d'action ultra câblées contre des ninjas et des hommes de mains, de l'humour débile. Un vrai menu 4 étoiles. Alan Tang nous refait même les scènes d'actions de GNR mais en 3 secondes, c'est à se demander s'il n'a pas réutilisé les images du film en question. Il s'agit là d'un véritable film bordélique. Le genre qui toutes les trente secondes fait dire au spectateur "keskispasse ???". Il faut dire que le scénariste est très rigoureux quand il s'agit de pondre un scénar qui part dans tous les sens.

Au final, on se demande vraiment comment HK à put accoucher d'oeuvres pareilles. Qu'on se le dise: Alan Tang's mind is the scene of the crime.

21 août 2010

par Anel