Marc G. | 0 | Pathétiquement nul |
Ghost Dog | 0 | Bigre... |
Mais pourquoi faut-il toujours qu’une incursion française dans le cinéma d’horreur se termine toujours en catastrophe ? En voulant jouer la carte de la référence parodique et du second degré, Julien Magnat plante lamentablement tout ce qu’il entreprend : pas drôle du tout, lourdingue à souhait avec ses personnages miteux comme le travelot à perruque verte, la petite fille télépathe nommée « Talking Tina » ou le pape suppôt de Satan, le film se vautre sans remords dans la bêtise, la facilité et la nonchalance. Le pompon revient à l’héroïne Mallory, dont le flot de parole quasi mécanique et la prétention font réellement douter d’un quelconque talent pour la comédie, et rendent la tentative d’identification à Lara Croft bien risible. Mais l’erreur de casting ultime reste la présence de Kawai Kenji, composant ici des mélodies arabisantes sans grande inspiration. Quelle malédiction terrible a donc bien pu le faire atterrir dans l’équipe technique de cette série Z ???
Un nanar ayant au moins le mérite d’être drôle, Bloody Mallory se classe sans hésitation dans la catégorie des « gros navets inregardables». Ce n’est pas mon habitude, mais je n’ai pas pu tenir plus de 30 minutes.