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Bounce ko-gals

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 4.07/5

vos avis

24 critiques: 3.44/5

visiteurnote
yansan 2.5
tu0r 4.25
Toxicguineapig 2.75
Titeuf@ 3.75
seka 3.75
Secret Tears 4.5
Scaar Alexander Trox 4.5
Samehada 4
Pikul 3.25
Mounir 3.5
koneko 5
Kokoro 3
koalaurent 2.5
kassim al soja 4.25
jep 4.5
Izzy 4
Epikt 3.75
el sinior canard 2
chronofixer 3.75
bluesky 3.25
Bama Dillert 1.75
abuzeur 1
893 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ecoeurant mais émouvant

Les jeunes lycéenne du Japon actuel, intéressé par l'argent et tout ses artifices n'hésitant pas une seconde a être l'objet sexuel de vieux pervers attiré par tout ce qui a moins de 16 ans et en uniforme à la recherche de sensations fortes. Tel est cette grande folie dans l'ombre de la société japonaise qui est dénoncé ici avec beaucoup de clarté. Bounce Ko-Gals est une belle oeuvre, intéressante au niveau de certaines scènes et de sa réalisation qui fait très documentaire. Avec Yakusho Koji, un acteur exceptionnel qui n'est pas trop a son avantage dans ce film mais dont la présence apporte déjâ beaucoup au film. Bounce Ko-Gals en divient très touchant avec cette solidarité qui lie les trois lycéennes, ce qui donne un certain sens au film.

23 août 2004
par seka


Fabuleux !!!

"Bounce ko-gals" au meme titre que "Moonlight Whispers" ( ou meme du film Coreen "Memento Mori" ) fait partie de ses rares films a avoir l'intelligence de ne pas tombé dans le piege -trop facile- de la vulgarité connu de nombreux realisateur "HK" . Au final on obtient un grand film , intelligent , interessant , beau , emouvant , parfois choquant ou parfois attendrissant , la fin du film est tres emouvante .

22 mai 2002
par Secret Tears


Carrément bluffant dans son genre

Trois étudiantes japonaises un peu rêveuses en quête d'argent facile, un réseau de pseudo-prostitution à la mode dans les grandes zones urbaines japonaises, des adultes paternels en apparence mais bien jetés en réalité... Ca pouvait être frimeur, complaisant, et trash; ça pouvait montrer du cul pour rien et faire de la violence pour amuser; ça pouvait être racoleur, tout simplement; il n'en est rien. Asbolument rien: "Bounce Ko Gals" est un film attendrissant et formidable, touchant et réaliste, fun quand il faut et sombre quand il a besoin de l'être; à ce titre, il pourrait sembler un brin manichéen, ou simpliste dans son procédé; mais encore une fois il n'en est rien; "Bounce Ko Gals" est très, très bon. Voire excellent. Masato Harada, cinéaste touche-à-tout rompu au milieu, aurait pu filmer à la mode, c'est à dire avec sa DV et n'importe quoi; au lieu de ça, il a filmé comme au cinéma; le vrai cinéma. C'est une odyssée urbaine qu'il nous livre, les histoires croisées de trois jeunes filles paumées; leur parcours est plein d'embûches mais aussi plein de beauté, d'amourettes furtives et de rêves innocents... et si "Bounce Ko Gals" arrive à en mettre plein la vue, c'est parce qu'il arrive à combiner avec tout ça le réalisme le plus neutre. Dans "Bounce Ko-Gals", lorsqu'une DV morose filme la perte de repères pathétique d'une génération perdue sur fond urbain glacé, et que l'aspect docu nous désaxe de son intérêt cinématographique, on se tape illico après un yakuza bourré éructant des chansons paillardes avec une écolière jouasse sous le bras dans un décor n'ayant rien à envier au Lucernaire. Ecclectique, vivant. Un film sur l'adolescence, en voilà un sujet casse-gueule... mais pas pour Harada; le cinéaste filme l'accouchement difficile au monde de ses héroïnes, et c'est simplement beau; un peu à la manière du "Scoutman" de Ishioka, mais différent formellement (un peu moins dur et plus artistique). Au milieu de tout ça, les trois apprenti-comédiennes, Hitomi Sato, Yasue Sato et Yukiko Okamoto, sont resplendissantes. Elles illuminent cette froideur citadine et s'accrochent au coeur du spectateur, icônes malgré elles de la jeunesse oubliée et donc symboles pour toute une génération de leur mal-être; et en acting support, Yakusho Koji prouve qu'il n'est jamais meilleur que dans des second rôles: en plus d'avoir un personnage fort, classe, que l'on croirait vil mais en réalité bourré d'éthique et de passion (donc attachant), il livre là une performance jouissive toute en demi-teintes. Son face-à-face avec les trois mômes n'en est que plus remarquable, et bourré de sens. Optimiste comme un "Kids Return", le film de Harada est un vrai beau film sur la jeunesse et les désillusions. Si l'on exclue le fait qu'il n'est pas du grand cinéma (ce n'était pas son but), on peut même dire qu'il est, dans son genre, parfait.

15 décembre 2002
par Scaar Alexander Trox


Printemps précoce

BOUNCE KOGALS est à coup sûr un film qui a eu le mérite de pointer un fait de société et de provoquer des réactions au-delà de sa valeur cinématographique:se basant sur la réalité de la prostitution adolescente japonaise ,le réalisateur choisit pourtant de gommer l'aspect sordide du sujet pour préférer adopter un ton léger,voire fleur-bleu. On est loin du constat brut sur la jeunesse nippone,il s'agit plus d'une comédie de moeurs,d'un portrait de trois filles un peu paumées.Et ce qui arrive à ces gamines sympathiques,un peu hystériques mais touchantes et toujours spontanées,manque franchement de vraisemblance,à commencer par la bienveillance improbable des Yakuzas. Si l'on ajoute un traitement cinématographique un peu trop mode,un côté balade appuyée dans les quartiers branchés de Tokyo,quelques longueurs au milieu du film et une fin qui a tendance à s'étirer,on a alors les défauts les plus évidents de l'ensemble. La trés grande qualité de BOUNCE KOGALS repose en fait sur son casting féminin:trois jeunes actrices pleines de fraîcheur,et si on se doute qu'il ne s'agissait pas pour elles de rôles de composition,elles sont parfaitement dirigées et réussissent à rendre le film intéressant et parfois émouvant par leur seule présence à l'écran.Les protagonistes masculins sont par contre caricaturaux,volontairement semble-t-il puisqu'il est clair que Masato HARADA veut nous raconter son histoire du point de vue des trois seules héroines.Dommage quand même d'avoir confié le personnage du chef de gang à l'habituellemnt excellent Koji Yakucho,pas trés à l'aise ni crédible pour le coup. Une oeuvre qui se contente donc d'esquisser une toile de fond sans retranscrire parfaitement le manque d'avenir de cette génération précoce.On peut alors lui préférer des projets plus aboutis,comme UNE ADOLESCENTE,cette fable poétique que Eijo OKUDA nous donnera en 2001,ou le regard sur la jeunesse sans concession(avec sa part autobiographique) d'un KITANO avec son film KIDS RETURN en 1996. Tentative intéressante,BOUNCE KOGALS ne parvient jamais à ces niveaux-là,en restant pour sa part au stade du film agréable mais qui n'assume pas totalement son idée initiale.

24 janvier 2005
par Kokoro


Mitigé :|

Avec du recul, c'est assez difficile de donner une note pour un film comme Bounce Ko-Gals, l'ambiance y est, le scénario est en place, et pourtant... J'ai une impression de quelque chose qui manque dans ce film :/ Malheureusement je n'arrive pas vraiment à trouver quoi. Enfin, je mieux c'est peut-etre de le regarder à nouveau pour se refaire une idée plus précise ;)

09 mars 2004
par koalaurent


C'est beau la vie!!

Oui, c'est beau la vie quand on est une lycenne japonaise! Pas de problemes d'argent, il suffit d'escroquer des vieillards lubriques en usant de ses charmes : vente de petites culottes et d'uniformes, karaokés, dinés, voire prostitution. AAHHH, c'est beau la vie!!!! Ce film montre parfaitement la beauté de la vie japonaise...

20 août 2001
par kassim al soja


jeune fille qui rêve...

Dommage que Bounce ko-gals prenne parfois trop la forme d'un "film qui parle de" (rendez-vous rémunérés, prostitution adolescente, trafic pervers en tous genres,...). J'émettrais peut-être aussi quelques réserves sur la fin un peu "(presque) tout est bien qui fini bien", mais c'est chipotter. Parce que quand il n'essaye pas de donner dans le signifiant (voir militant) le film est très beau : Harada sait s'y prendre avec une caméra et ses actrices sont magnifiques.

19 janvier 2008
par Epikt


bon film

la vie de lycéennes se prostituant est ici montrée de façon dure mais romancée, de manière pas trop radicale. des bonnes actrices, une ambiance, il manque quand même quelquechose pour en faire un excellent film, mais Bounce ko-gals est un BON film

23 mars 2004
par chronofixer


les vacances de l'amour?

La "jungle" de Shibuya à Tokyo et ses lycéennes aux moeurs dépravées se livrant à la prostitution. Un film vendu comme subversif mais finalement relativement conformiste et surtout très, très prévisible. La ville, qu'on voudrait vendre comme une "jungle de luxure", n'apparaît guère crédible, notamment en raison des acteurs sensées symboliser le "milieu": Yakusho Kôji est aussi crédible en Yakuza que ma grand mère en lycéenne, et le reste est à l'avenant. Comme rien n'est montré et que les tribulations des 3 jeunes filles dans la ville rappellent plus une partie de Mario Bros (on tape les blocs pour les sousous, on fonce au stage suivant en rossant le boss de mi-niveau, puis on recommence) qu'une course-poursuite contre la mort et le chrono (d'ailleurs affiché à l'écran), le tout baignant dans une atmosphère qui se voudrait "rebelle" mais qui finalement est tout juste bon enfant (cf la fin, très guimauve...), il est difficile de croire à ce nouvel avatar du "nouveau cinéma populaire pour djeuns" japonais... Le film de plus souffre du syndrôme de "fin prolongée" venant ajouter 15 bonnes minutes à la suite d'une scène qui aurait largement pu clore le film. Un an plus tard, Hideaki Anno réalisera LOVE AND POP, une oeuvre autrement plus ambitieuse et risquée sur le même thème.

27 octobre 2004
par abuzeur


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