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Casino Raiders 2

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.45/5

vos avis

13 critiques: 3.5/5

visiteurnote
Sébastien 5
Guesar 4.25
TsimShaTsui 4
Hotsu 4
Bastian Meiresonne 3.75
Phildu62 3.5
Sauzer 3.5
chronofixer 3.5
Iron Monkey 3.25
Cedric C 3
Manolo 3
Illitch Dillinger 2.75
pikoti 2


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

gambling style...

Du gambling movie classique qui part dangereusement en vrille a un certain moment du film, assez surprenant !!

08 octobre 2004
par Guesar


A moment of gambling

Film qui n'a quasiment rien à voir avec Casino Raiders (1989) de Wong Jing et Jimmy Heung (producteur de toute la série et des God of Gamblers), c'est en effet ce qu'on appelle une suite à la hong-kongaise: on se ressert d'un titre qui fait référence à un bon score récent au box office local, mais on ne reprend que l'univers, ici le gambling et le crime organisé, ainsi qu'un ou plusieurs acteurs vedettes, ici Andy Lau.
A noter qu'un autre film se revendique de la série, toujours produit par Jimmy Heung, No Risk, No Gain (1990), parfois titré "Casino Raiders : The Sequel" mais qui joue sur le ton de la comédie.

Car ce Casino Raiders II a selon moi la bonne idée d'adopter un ton assez similaire au premier opus : du film noir très violent, beaucoup de mélodrame, bref du heroic-bloodshed un genre typiquement hong-kongais pile dans l'époque. Cela permet encore un fois de se démarquer astucieusement de la série God of Gamblers porté sur la comédie.
La seconde bonne idée est de confier la réalisation à Johnnie To, avec Ching Siu Tung au poste de chorégraphe réputé pour son sens de l'action.

Après l'énorme The Big Heat (1988, co-réalisé par Tsui Hark et Andrew Kam), c'est la deuxième incursion du réalisateur dans le genre du film noir dont il se fera une spécialité avec sa société Milkyway Image à partir de 1996. Et justement, il est assez intriguant de souvent reconnaître sa griffe visuelle, ses atmosphères voire quelque une des ses thématiques, à une époque où son style n'est pas encore bien défini, et c'est sans nul doute un des attraits majeur de ce film. Je pense notamment, à quelque séquences montées comme un western spaghetti, voire à la représentation très crue sans illusion des triades.
Casino Raiders II m'a entre autres pas mal évoqué A Hero Never Dies (1998), qui sera un véritable hommage de Johnnie To au genre du heroic-bloodshed. Le métrage reste cela dit une commande et non un essai personnel, mais de tous les films pré-Milkyway qu'il a réalisé, c'est probablement celui qui rappelle le plus le style du cinéaste.

Filmé avec virtuosité avec un beau travail sur les couleurs, et une gestion très étirée de la musique rappelant clairement ses futurs meilleurs films, il y a bien un metteur en scène derrière. Bien sûr certains spectateurs n'arriveront pas à rentrer dans le trip mélo-noir très premier degré du scénario, typique du genre, tandis que d'autres trouveront cela tout à fait savoureux, et d'autres encore à raison diront que cela dépend des films tout simplement.

Tout les acteurs sont impeccables, on trouve notamment avec plaisir Anthony Wong -vu par exemple dans Hard Boiled de John Woo (1992)- en homme de main salaud comme il sait si bien les jouer.

Dans tous les cas, même si javais bien accroché au premier opus de Wong Jing, j'ai trouvé le scénario ici vraiment mieux emballé donnant un film plus fluide, et surtout Casino Raiders II collectionne les scènes marquantes de pur cinéma, et ce sans être forcément bourré d'action.
Niveau gambling enfin, il y a quelques surprises, mais c'est surtout la finale au suspense bien réglé qui attire l'attention. A l'instar du premier je dirais qu'il faut davantage voir ce film comme un film noir dans l'univers du gambling qu'attendre ce genre de scène.
Johnnie To glisse aussi quelques gros clins d’œil à A Moment of Romance (1990) de Benny Chan, un mélo-polar local à succès qui avait justement été produit par Johnnie To, avec le même duo acteur et actrice Andy Lau / Jacklyn Wu.
Enfin le tout dure 1h30 là où on pouvait reprocher quelques longueurs sur les plus de 2h du premier opus.



14 août 2020
par Hotsu


Gold of Gambler

Le premier "Casino Raiders" avait en fait été le tout premier "gambling movie" à succès à la fin des années 198, avant la déferlante "God of Gamblers" six mois plus tard. Cette séquelle – officielle seulement par son nom – est surprenant à plus d'un égard: non seulement n'est-elle plus signée Wong Jing (mais Johnnie To!!), mais elle s'écarte en plus beaucoup de ces pairs de la même époque. En fait, elle n'a été véritablement que le prétexte pour une nouvelle réunion du populaire couple composée par Andy Lau et Jacqueline Wu de "Moment of Romance" et de la mise en avant (avec chansons à la clé) du chanteur Wang Chieh. Le gambling ne sera finalement que très peu à l'honneur; en revanche, Johnnie To propose un récit étonnamment sombre aux nombreuses scènes d'une violence assez inouïe et inattendue. Le héros se tranche lui-même la main; femmes et enfants sont maltraitées sans aucun ménagement et un personnage, deux couteaux plantées dans les pieds, est brusquement soulevée dans les airs par une corde autour de son cou pour le pendre à un mât de bateau…Ces séquences sont d'autant plus surprenantes, que le restant combine tous les artifices purement commerciaux du cinéma de l'époque de Johnnie To: une forte dose de romance et de déceptions amoureuses, des scènes lacrymales sur fond de tubes sirupeux et même une petite fille entre ses deux parents pour rester dans la lignée des "Story about Ah Long" et "Story of my son". Et voilà qu'Andy Lau se prend un tube de néon en pleine poire, les éclats de verre lui entaillant ses yeux! On dirait presque, que To cherchait sciemment à tout détruire (la scène du port) et à tuer tous les personnages pour ne surtout pas les voir ressusciter dans une éventuelle séquelle. Ou de se distancier de son précédent cinéma purement commercial…éprouver les limites d'un genre et d'un public…Ou à expérimenter une direction nouvelle, qu'il ne tardera pas à emprunter pleinement par la suite. Un cas d'étude intéressant donc, autant dans la filmographie de son réalisateur, qu'au sein du genre du gambling movie (surtout que les autres films du genre de l'époque viraient quasiment tous à la parodie).

24 août 2007
par Bastian Meiresonne


Un gambling de grande intensité.

Les 3/4 du films ne concernent le gambling que de loin, on s'enfonce dans le drame avec des séquences d'une violence impressionnante et inattendue.Toutefois même si le spectacle est de qualité, un sentiment d'appartenance aux années 80 colle au film, la musique, le découpage et surtout la lumiere datent le film.

18 décembre 2004
par Sauzer


Un film de commande plutôt sympa

Comme son titre ne l'indique pas, ce Casino Raiders 2 n'est en rien une suite du premier. Il n'entretient que très peu de rapport avec le genre que le titre pourrait décrire, en l'occurence le gambling movie. Il s'agit en fait d'un véritable heroic-bloodshed comme il en pleuvait à l'époque à Hong Kong, se déroulant sur fond de gambling. Dans ce film d'action, d'honneur et de vengeance plutôt violent où les gentils en prennent plein les mirettes sans réagir avant d'exploser et d'en faire voir aux méchants, on retrouve un certain Johnnie TO Kei-Fung derrière la caméra et un Andy LAU Tak-Wah devant, qui n'a pas son pareil pour interpréter les héros à moto. Rien de bien novateur dans ce sympathique petit actioner bien violent qui assure son minimum de cascades et de flinguages an bonne et due forme, pas grand chose de ce qui fera plus tard le style du réalisateur de The Mission mais une bonne dose d'action et de romantisme ultra-gonflée qui permet de passer un bon moment.

05 juillet 2005
par Iron Monkey


pas mal

J'aurai assez peu de commentaire étant donné que je l'ai vu en VCD non sous-titré (et je n'ai aucune connaissance du cantonais donc...). Quoi qu'il en soit pas besoin d'être bilingue pour comprendre l'histoire de ce gambling au fort accent de drame et de vengeance. Comme souvent chez To, la caméra est souvent en mouvement avec de nombreux travelling (souvent au ras du sol). La scène sur le ponton est exceptionnelle tout en mouvement, en explosion et en souffrance. Rien que pour cette scène le film vaut d'être vu.

28 novembre 2005
par Cedric C


daté peut-être, mais bien daté.

Je veux dire par là que cette lumière, ces filtres dont Johnnie TO abuse gentilment sont ce qui fait le charme de toute une génération de films comme l'excellent A Moment of Romance ou le moins réussit Saviour of the Soul. La violence est assez présente, mais les trucages pas toujours à la hauteur. La main en plastique lorsque Kit s'empute était tellement risible dans un passage dramatique que je n'ai pas pu m'empêcher de faire une marche arrière, et la c'est encore pire : on voit les doigts qui dépassent de la manche. Ca à au moins l'avantage de détendre l'atmosphère, là où un trucage hyper réaliste et gore m'aurait fait remonter mon dîner. Sinon, pour le reste, rien à redire : Andy LAU, grosse musique (une bonne partie des chansons sous-titrées, j'aime), méchants châtiés comme il se doit...

20 novembre 2006
par Manolo


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