Des fautes de goût bien facheuses
China Strike Force n'est pas un nanar total, il y a assurément de bonnes choses. Mais elles sont toutes torpillées par deux défauts qui auraient pu être évités: un scénario très mal écrit, et une utilisation trop présente des câbles. Ces deux défauts conjugués rendent la plupart des scènes lourdes, à la fois par le très faible niveau des dialogues (bonjour les vannes racistes de Coolio), la narration très légère qui n'arrive pas à imposer de vrais personnages charismatiques (Dacascos qui mérite d'être mieux utilisé, Norika en potiche dévêtue, Coolio insupportable, Aaron Kwok à nouveau très volontaire mais mono-dimensionnel), ainsi que l'utilisation à tout va des câbles en dépit de toute vraisemblance. Il aurait fallu choisir entre du câblage à gogo pour un film très délirant ou des mouvements plus réalistes pour un traitement plus classique. Hélas le film hésite en permanence entre les deux, et on ne croit jamais en ces acrobaties câblées assez mal mises en scène (le saut de moto d'Aaron, impossible de ne pas rigoler). Stanley Tong confirme son statut d'honnête faiseur, mais qui manque singulièrement de classe à la caméra. Le film faisait pourtant preuve d'une belle patate lors des scènes d'action, et la toute dernière sans Coolio et Norika mais avec Dacascos face à Aaron Kwok aurait pu être mémorable. Au lieu de ça la mauvaise gestion du casting, du scénario et du style de mise en scène torpille un film qui avait pourtant des ambitions et les moyens de les mettre en oeuvre. Bref, un potentiel évident gâché.
Que de la frime…
La direction d’acteurs pitoyable suffit ici à éclairer sur le niveau de qualité du film : quand ils ne surjouent pas honteusement, les interprètes se demandent ce qu’ils font là. Coolio se rapproche de la performance de Dennis Rodman dans Simon Sez, Dacascos et Aaron sont inexistants, et la garce japonaise n’est pas crédible une seule seconde en flic d’Interpol. Les dialogues sont au mieux insipides, au pire consternants : Dacascos lance par exemple à Coolio « pour moi, les noirs ne savaient que chanter et danser », avant que ce dernier ne lui réponde un peu plus tard « chinois, japonais, c’est pareil, on est pas là pour faire de la géographie »… A côté, le duo Tucker-Chan de Rush Hour passe pour une référence absolue du polar comique.
Et pour couronner le tout, outre un scénario qui n’invente rien, les scènes d’action se résument à 3 cascades à peu près spectaculaires mêlées à des combats martiaux laidement câblés et filmés sans génie. Bref, un actioner plus que médiocre qui fait le pari de la frime et du marketing, mais qui n’a vraiment rien pour lui.
Agreable à voir et spectaculaire
Si le film ne révolutionne par le genre, il faut le voir pour les cascades et pour Norika Fujiwara. Quant à Aaron Kwok, ça reste pour moi un mystère: peu crédible dans les combats, jeu d'acteur relativement stéreotypé et pourtant c'est grace à lui qu'on accroche à ce genre de film. C'est curieux la façon dont il marque les films dans lesquels il tourne. On pourra bientôt dire un Aaron Kwok comme on dit un Jackie Chan.
Un actionner convaincant mais inégal
Une production internationale avec des stars en provenance des plus grandes puissances cinématographiques (tiens, pas d'Indien ?) et confectionnée de toutes parts par un Stanley pas vraiment en tongs.
Le moins que l'on puisse dire est que malgré cette teinture voulue ouverte, le film donne toujours dans le pêché mignon made in HK à savoir un côté cheap très marqué, et ce dès la très décevante scène d'ouverture, ce qui est vraiment dommage. En effet, le film démarre sur une séquence d'action très mal fichue, dans le noir quasi-complet, sous un générique hideux rappelant les bonnes vieilles productions D&B des 80's. Heureusement pour tout le monde, dès la séquence suivante tout le monde se réveille.
Et même si le script de base n'est pas "transcende la mort", le reste est particulièrement réjouissant. Les scènes d'action et les combats sont globalement très bons et les personnages suffisamment hauts en couleurs pour attirer l'attention. Même si les deux superflics sont très graphiques, les bad guys de service (Mark Dacascos enfin dans un bon film qui n'est pas du Gans et Coolio enfin dans un bon film tout court) ne sont pas en reste et prennent une part très importante du récit (en volant presque la vedette aux bogosses). Et enfin, le film aura également le mérite de mettre tout le monde d'accord : la plus belle femme du monde est Norika Fujiwara !
On regrette cependant quelques ratés (comme la danse de la Rolls un peu longuette) et le fait que Dacascos (le meilleur combattant du film) ne soit pas ou très peu utilisé judicieusement. Le final est très impressionnant, ce qui fait que tout le monde reprend espoir en Stanley Tong !
14 juillet 2001
par
Chris
Un film 100% action au marketing très calculé et qui souffre d'un scénario et
d'une réalisation inégale.
China Strike Force est un solide film d'action avec un scénario faible
et une réalisation très inégale. Stanley Tong a trop voulu plaire à toutes les
audiences de part le monde (le film va être distribué internationalement, avec
des audiences américaines et européennes et asiatiques du sud et sud-est), avec
un casting métissé, Aaron Kwok et Wang Leehom jouant le duo de service de
protection de Chine, Noriko Fujiwara l'espionne japonaise et le duo américain
Coolio et Mark Dacascos les méchants de service.
Globalement l'action est solide sans être particulièrement impressionnante. La
meilleure surprise du film est Wang Leehom. Il peut jouer et n'est pas mancho
non plus pour les scènes d'action. Aaron est toujours un acteur inepte mais il
n'a pas un aussi gros rôle que dans 2000AD pour irriter les spectateurs. Je suis
un peu déçu de voir que les scènes d'action de Mark Dacascos sont si limitées
par le scénario, qui oscille maladroitement entre l'action pure et la romance.
Le film dure environ 1h30 avec l'action concentrée dans le premier et dernier
quart d'heure. Le milieu est très ennuyeux et ralenti par Coolia et Mark
Dacascos, le premier essayant de produire des blagues pas drôles tandis que le
second essaye de se la jouer cool. Ce film nécessite d'être relativement patient
pour assister aux scènes d'action, qui malheureusement sont trop peu nombreuses
et sans génie. La dernière scène est excitante à défaut d'être très bien filmé.
L'action est plus orientée cascades qu'esthétique soignée.
I like girls! I like girls! (dixit coolio)
Plaisir coupable et grossier,
CSF est du pur divertissement sans cervelle mais avec des couilles. Les scènes d'anthologie, au premier ou au second degré, sont abondantes (la poursuite en F1 et moto, le combat sur la vitre suspendu à 100 mètres de hauteur, le fantasme dans la cellule) si on ajoute à ça des acteurs complement frime 300% assumée, les dialogues de Coolio digne d'Audiard ou Tarantino, je cite la scène mythique entre Coolio et Marc Dscacos dans le nightclub:
_Regarde moi ça. Du Pomerol 1995, je bois que le meilleur ma poule.
_Ca m'étonne qu'ils en aient.
_Qu'ils en aient?!! Tu déconnes ou quoi?! C'est moi qui l'aie apporté. Ca vaut mieux que ce saké de @!#$ que vous buvez tous.
_Le saké, c'est japonais.
_Et après! Quand ils arriveront au niveau des Frenchies, tu m'en reparlera. En attendant, ils ont du chemin à faire ces pédés!
Grandiose, n'est-ce pas?
Pour l'amour de tous, branchez votre cerveau en
off et faites vous plaisir.
PS:
Je garde de surcroit le souvenir de la meilleure séance ciné de ma vie où toute la salle (20 personnes à tout casser) s'éclatait de rire et n'hésitait pas à délirer sur un dialogue ou une scène d'action. Limite si on faisait pas la olla sur la fin. Nostalgie quand tu nous tiens.
Pas mal mais pas exceptionel non plus
Je ne m'attendais vraiment pas à grand chose en regardant China Strike Force. Telle fut ma surprise de voir que le film propose quand même le minimun syndical. Histoire classique avec de bons bad guys, combats nombreux et quelques bonnes cascades.
Le duo Marc Dacascos et Coolio fonctionne plutôt bien. Même si ce dernier en fait un peu trop. C'est triste à dire mais à chaque fois qu'un noir fait équipe avec un asiatique, il faut toujours qu'il soit débile : Rush hour, En Sursis, Double Team ..(je sais, JCVD et Dacascos ne sont pas asiatiques, mais bon......).
Par contre Lee-Hom Wang (extrèmement mauvais) et Aaron Kwok sont tout deux inexpressifs à mort. Et ça, c'est rageant.
Distrayant
les scènes de combat sont bien ficelé et il y a des bonne cascade avec un bon Aaron KWOK ainsi que Mark Dacascos par contre le combat final contre Coolio fait bien sourire en bref un film qui ce laisse regarder sans prise de tête au vu de sont ensemble moyen
Hybride
Voilà un film qui represente bien l'expression "Plus c'est con, plus c'est bon". Un film hybride qui tangue entre le navet, le nanar bien barré, et le spectaculaire que l'on est en droit d'attendre.
Contrairement à ce qui a pu être dit, le film en soi n'est pas si catastrophique que ça. L'humour à deux balles de ce film, le scénario et (surtout) Coolio sont catastrophiques, mais ce serait être de mauvaise foi que de denigrer les scènes d'action plus qu'honnêtes de ce metrage.
La course poursuite avec la moto et la F1, c'est bien assez fou et de plus bien filmé. Sans parler de cette ridicule, mais non-moins spectaculaire scène finale. Etant facilement sujet au vertige, j'ai bien serré sur cette vitre suspendue.
Alors d'accord c'est trés loin d'être un chef d'oeuvre, mais on peut facilement prendre grand plaisir avec le doigt pas loin de la touche avance rapide de la télécommande.
Associer le tâcheron Stanley Tong à la pop-star Aaron Kwok (interprétation qui pue des pieds, il ne sait que froncer les sourcils et gonfler les biscotos de son corps tout trappu) est déja un signe indéniable de folie. Mais si en plus on leur associe un 3ème tocard, le rappeur Coolio, en l'occurance, (qui lui aussi joue comme une chaussette trouée), cela en devient infernal pour le spectateur qui aura la furieuse envie, bien légitime, de balancer sa télécommande sur son écran extra-plat, payé à crédits, en dix mensualités (aargh). Après cela, on le retrouvera un an plus tard comme cobaye consentant dans un sujet de l'émission "confessions intimes" ou comme invité lobotomisé chez Jean-Luc Delarue.
mais qu'est ce que Stanley Tong a fabriqué !??!!!
Non mais quel est ce délire absolument inintéressant....?
Déjà, chaque personnage est une caricature de lui même (le bon policier, la racaille américaine, le neveu traître, l'espionne japonaise trop moulée dans ses combinaisons, la fiancée bêbête....) non, trop c'est trop!
OK, quelques bonnes scènes de combat, mais on les compte sur 2 doigts,et encore ! La seule scène qui mérite le coup d'oeil serait la séquence pré-finale, avec Norika, Coolio et Aaron sur la plaque de verre à jene sais combien de mètres du sol. Le reste n' a pas grande importance, et pourtant je suis indulgente en matière de films ! Marc Dacascos est transparent, il ne croit pas à ce qu'il raconte, Norika Fujiwara est ici pour rajouter un peu de féminité( style cruche nippone) dans son rôle de l'espionne -japonaise -qui -travaille -pour -Interpol (ah non mais, je vous jure, on aura tout vu), Ruby Lin est ex-as-pé-ran-te en directrice de maison de mode, Aaron Kwok se la joue trop...(comme d'hab!) et qu'est ce que Coolio vient faire au casting, je vous le demande! Il n'y a qu'à voir les noms des personnages.
Au final, on a un film américanisé au possible, basé presque uniquement sur BAM ! BOUM! PAF!...etc.... l'histoire ne tient pas la route, les interprètes sont pas très convaincants et lorsque le coéquipier meurt, aucune émotion..je vous parle même pas de la scène de la piscine....même la fin est ratée : on attend quelque chose et ça se finit mièvrement avec un bouquet de fleurs et aucun souvenir pour le disparu...
Beurk.... à ne voir qu'un jour de grand, de terrible, de mortel ennui !
Bête et ciblé !
Belles minettes, belles voitures, de l'action et hop...emballer c'est peser !
Jeu d'acteur déplorable, intrigue limite passable, combats bof et scène finale spectaculaire mais pas franchement réussie...
Un film pour amateur du genre testostérone sans neurone.
05 novembre 2004
par
a woo
un bon film d'action bourrin
China Strike Force tient toute sa force dans son action! En effet, l'intrigue n'est pas vraiment élaborée, elle se résume assez vite en une série d'explosions. Reste tout de même de magnifiques cascades (je pense surtout à la dernière dans le vide en haut de l'immeuble). Dans tous les cas, c'est une bonne détente.
Un mauvais film d'action commercial...
On s'ennuie ferme devant ce navet qui aurait pu être un très bon film d'action. Malheureusement ces dernières sont rares, ratées pour la plupart et interprétés par de non pratiquants la plupart du temps. La seule scène valable c'est le combat en boxe thaî de Ken Lo contre Dacascos, autant dire le combat le plus court du film. Dommage, on pouvait espérer mieux vu certaines acteurs combattants présents mais Stanley Tong n'est définitivement pas un grand réalisateur...
Un film bidon.
Avec des scènes d'actions foireuses (cf: lorsque le mec en moto monte sur le camion), des scènes de baston qui manque de punch, un jeux d'acteur chaotique (même si ce genre de film ne demande pas d'être diplômé du cours Florent, y'a quand même des limites dans la nullité) et évidemment un scénario inexistant.
J'ai mis 1 pour le doublage Français. Car j'ai jamais vu ça. En faite, les doubleurs sont Français et sûrement dans un souci d'authenticité, ils ont doublés les acteurs avec des accents chinois caricaturaux. Ca donne un effet grotesque supplémentaire au film mais qui devient son seul intérêt.
Un film pas mauvais, mais pas bon!
China Strike Force est un film assez décevant. Les scènes d'actions trop communes! Les scènes d'humour pas très rigolotes, à part une scène où les deux amis policiers parlent de leurs avenirs, en mariage. On ne peut pas dire qu'on s'endort, on ne peut pas dire qu'on est attentif. On peut regarder ce film juste pour... les décors, quoique, les quelques rares cascades, ou simplement les belles têtes des acteurs, je ne parle que pour Norika, Ruby, Lee Hom, Aaron et Mark, sinon les autres c'est très moyen autant niveau beauté que niveau interprétation! C'est un film pour tout dire juste!
Stanley Tong, l'homme qui gachait tout!
Comment dispoer de potentiels gigantesques et ne rien en faire, ou humilier des artistes de qualité face à des chanteurs àa la mèche rebelle?
Prenez un Mark Dacascoss pourtant en grande forme, un Yuen Jeung plutôt bon, un Ken Lo prêt à boxer en thailande, et mettez les face à Aaron Kwok... pour les voir se prendre chacun à leur tour une raclée!!
Enfin Mark pas tout à fait, il meurt de manière grotesque. Yuen Jeung ne donne presque pas de coups de pieds, et se fait vite latter, Ken Lo a quand même le droit à un combat assez réussi face à Dacascoss sur un ring (le meilleur combat du film pour moi, le seul à opposer deux pratiquants), avant de se prendre également une correction en 2 ou 3 coups pas Aaron.... ça se passe de commentaires.
Les combats dans l'ensemble ne sont pas mauvais (bien qu'on se demande l'intérêt d'utiliser des câbles pour de tels coups de pieds, pourquoi pas prendre un véritable pratiquant pour le rôle, afin qu'il donne un joli coup de pied sans artifice... pardon, même avec câcles, les coups de pieds de Aaron ne sont pas beaux), mais loin d'être extraordinnaires, surtout avec un tel casting!
Et puis Coolio contre Aaron en combat final.. heureusement que le cadre du combat est assez bien exploité, parce que sinon, ça serait la pire catastrophe qu'on ait vu!
Quelques cascades, notamment à moto sont assez spectaculaires, mais pas suffisamment pour réellemnt marquer.
Le rythme n'est pas non plus des plus soutenus, et les acteurs se révèlent peu charismatique, ajouté à cela une réalisation comme dh'abitude avec Stanley des plus anecdotiques, et vous obtenez un film à l'américaine, qui ne mérite que très peu le détour, surtout quand on voit l'avalanche de bon films d'action que les 80's nous ont donné!
Décidément, Stanley Tong ferait mieux de ne plus tourner de films, en tout cas pas avec de vrais pratiquants, puisqu'il les gâche!
Ouh lala... Pourri ? Nulàch' ? -> mon coeur balance
Et bien voila, je me disais ça fait presque un mois que je suis pas tombé sur une croute en mattant des films asia, et hop :
China Strike Force. En gros c'est la bonne grosse production US d'actionmovie qui sort son film, et qui se dit tant qu'à faire on va faire se dérouler le film en Asie ça donnera du piment... Bravo, c'est réussi, je n'en donne pas moins que 1.5/5 pour ce navet sans nom. Ne vous méprennez pas, les points que j'attribue vont droit à l'actrice principale, vraiment très mignone ;) ;) ;)
(ah oui j'oubliais, mdr coolio)
Le seul point fort: le strip-tease intégral à la piscine
Quel navet!!! Je vais même pas gaspillé mon temps à parler de ce "film"!!!
film très inegal
ce film n'accroche pas, on attends une scene d'action, et apres on s'ennuie, ah une autre scene d'action (qui sont pas mal ) et apres rebelote plus rien . pas un zeste d'humour, rien, coolio nous casses les noisettes, kwok n'est pas terrible, bref il y a 2 scenes qui valent le détour ,la poursuite entre une lamborghini et une F1 japonnaise et la scene final. je compte pas la scene d'ouverture car la ca se passe dans l'obscutité et on voit rien (ou presque)
Pas Mal mais peut mieux faire !
L'histoire n'est pas mal mais je trouve que les acteurs auraient put mieux faire ! Heureusement, le super chanteur A.Kwok est là et la bombe japonaise Norika Fujiwara remonte le film ! Coolio est très saoulant a force de répéter FUCK ou SHIT 150 fois ! Pour les super fans de film d'action seulemnt !
Y a pas a dire ca débourre
Ce qui est très plaisant dans ce film, c'est de voir tout l'enthousuasme et la sincérité qui s'en dégagent. Oublions donc les imperfections de cette oeuvre qui nous aura replongé, le temps de 105 minutes dans cette euphorie des années 90. Snif
UN GROS FILM SURPRODUIT ET MALHONNETE MAIS SYMPATHIQUE
Grosse production voulant se la jouer " blockbuster international incontournable et décomplexé", par l'ampleur de son ambition et l'utilistation de Coolio et Mark Dacascos, China Strike Force se laisse voir avec un réel plaisir mais ne sort pas vraimment des sentiers battus.
La réalisation est plutôt académique, les scènes d'action (qui se font très souvent attendre), bien qu'efficaces et nerveuses, ne surprennent pas vraimment et ne révolutionneront rien quoiqu'il arrive.
Restent l'intrigue, les personnages et les dialogues, agréables mais plutôt convenus et parfois un peu longuets.
Sympathique mais consensuel semblent les mots tout désignés pour qualifier ce film, honnête produit grand public qui a tout de même l'avantage de ne pas ennuyer et de dépayser, en promenant ses protagonnistes dans des décors urbains, modernes et luxueux: nightclubs, défilés de mode, terrains de golf, grands centres commerciaux, terrasses cosy, palais et vestiges historiques....une véritable carte de visite de l'office de tourisme de HK!
Mais le contrat n'est pas tout à fait remplit, de justesse! (il ne manquait pourtant pas grand chose).
A noter que la scène prometteuse choisie pour la bande annonce, qui voit les deux héros effectuer des vols planés insensés au dessus d'un formule 1 lancée à vive allure, ne figure pas dans le film!
Les producteurs, à la vue du résultat final un poil trop sage, auraient-ils voulus faire passer le film pour ce qu'il n'est pas...ou ce qu'il aurait du être?
Un film qui se laisse regarder...
Côté scénario c'est un peu mince, d'ailleurs mes potes ont capté toute l'histoire sans lire les sous-titres! Les fight-scenes sont pas mal mais un peu courtes. Les acteurs ont franchement du mal en anglais (aïe! Norika a du mal a finir ses phrases...), en gros, Aaron Kwok fait de beaux coups de pied, Norika Fujiwara sert principalement de potiche, Mark Dacascos en méchant expert en baston (normal), Coolio l'amerloc de base et ses blagues à moitié raciste (sur les mexicains, chinois, français, italiens...) etc.
A noter que Stanley Tong s'est pas foulé avec les prénoms de certains personnages: Ruby Lin joue une styliste nommée Ruby, Norika Fujiwara se nomme... Norika, et (question à 2 cents) devinez comment s'appelle Coolio (dans le film bien sûr)? ... J'vous laisse le soin de deviner...
UN FILM SPECTACULAIRE
j'entend par spectaculaire non pas le scénario ou jeu d'acteur qui sont des plus classiques mais des cascades ou autres chorégraphie qui s'enchaînent à 100 à l'heure! Chapeau pour la course poursuite du début et la scène finale.
A voir rien que pour ça!
Une formule 1 lancée à toute allure en plein traffic !
Calmez-vous, à part deux ou trois cascades impressionnantes, il n’y a rien d’extraordinaire. D’ailleurs, en voulant trop en rajouter derrière, l’exagération décrédibilise les cascades dans leur intégralité. C’est d’autant plus regrettable que certaines scènes nécessitaient une prise de risques importante, ce que vient confirmer le générique de fin à la Jackie Chan. Quand on voit ce cascadeur tomber de la moto après avoir sauté sur le bus, on aurait préféré que Stanley garde ça en remettant Aaron dans la course plutôt que de le voir effectuer un deuxième saut assez improbable. Je vous rassure, Aaron a préféré se faire doubler.
Bien que ce soit un film chinois avec des acteurs américains, ce film ressemble plus à un film américain avec des acteurs chinois. Les combats pied/poing sont très bofs et l’utilisation de câbles mal venue dans un tel film. En revanche un ptit combat sympa opposant Mark à Ken sur un ring nous réveille un peu milieu de film. C’est très exagéré mais ça le fait vraiment. A ce propos, je n’ai jamais compris ce paradoxe qui habite les acteurs chinois : n’hésitant jamais à se briser en deux pour des cascades, ils ont une peur bleue de se mettre de grosses droites avec des gants de boxe !
Sinon, comme le soulignait Julien Seveon, le film véhicule des idées plus que douteuses (un peu comme d’habitude d’ailleurs, renvoyant l’ascenseur aux américains pas avares en clichés non plus) : chinois =gentils, américains=méchants. Au fait, qu’on ne m’accuse pas de racisme mais Coolio est un acteur pitoyable ! Et de surcroît même pas physique : voir le coup de pied à deux balles qui est censé propulsé Aaron dans la scène finale. On ne peut pas vraiment lui en vouloir car en fait, en réfléchissant bien, il s'en sort mieux que la plupart des acteurs occidentaux jouant fdans des films Chinois. Ce serait donc la direction d'acteurs qui serait pitoyable.
Le film se termine malheureusement très mal avec un effet numérique (une bagnole en feu qui tombe) complètement raté. Même si ce trucage s’est peut-être avéré coûteux, Stanley aurait du remonter le final car il termine le film sur une très mauvaise note. J’imagine d’avance les rires (pour une fois justifiés) dans les salles françaises le 15 août !
Un film quand même nettement supérieur à sa réputation et en tout cas largement mieux réussi que les deux daubes concurrentes de l’époque, Skyline Cruisers et Gen’y cops…
Sans être formidable, le film se laisse regarder sans ennui