C'est geant - part 2
Deuxième volet de cette grande fresque fantastique et même constat que le premier : réalisation avec peu de moyen compensée par de prodigieuses idées scénaristique et romantiques ; d'ailleurs cette partie, à mon gout, fait un peu plus place aux sentiments du personnage principal, et à sa déchirure entre ses différents compagnons. L'histoire est certes un peu plus compliquée, j'ai souvent eu du mal à la suivre mais il faut quand même avouer qu'elle s'éclairci sur la fin et que les questions qu'on se pose en cours de route trouvent leurs réponses au final (mise à part les changements de corps qui sont un peu brouillés mais tout à l'air de revenir dans l'ordre). Les personnages sont à ma grande surprise très fouillés, et le film se termine royalement sur un beau constat romantique. Pour moi, ce film est dans la continuité du premier et le tout forme vraiment un grand film dont les deux parties sont indissociables. Magnifique.
11 octobre 2004
par
Elise
Tragique et lyrique.
On change de style, la plaisanterie facile est mise au placard pour laisser place aux sentiments. Finalement beaucop plus humain que le premier et d'une toute autre dimension. Un très grand film qui en montre beaucoup plus qu'il n'en dit.
Très bonne fin de film après une première heure décevante
Le premier Chinese Odyssey n'était déjà pas facile à suivre, avec ses multiples personnages et ses sauts dans le temps. De plus on restait sur notre faim à la conclusion du film, annonçant ce deuxième épisode. Beaucoup de questions restaient donc en suspens, avec notamment la déception de ne pas voir plus Stephen Chow en Monkey King. Ce deuxième épisode déçoit en étant à nouveau trop compliqué et surtout en manquant de rythme et d'humour pendant les deux premiers tiers. Ensuite le film semble vraiment démarrer et se montre à la fois drôle et plus sérieux, réunissant toutes les pièces du puzzle à toute vitesse.
La perte principale par rapport au premier film est évidemment l'humour délirant du premier épisode. L'absence d'oncle Tat se fait cruellement sentir, même si quelques gags sont réussis (le résumé du premier film, assez énorme...). L'ennui est qu'ils sont un peu noyés dans une intrigue trop difficile à suivre. Les sous-titres de piètre qualité du VCD n'aident pas non plus il est vrai, et l'inversion des personnages (suite à un sortilège maléfique) termine de nous perdre. Il faut alors se rattacher aux noms des personnages, puisqu'ils ont changé d'apparence. Bon courage à tous pour se les rappeler, surtout qu'ils se ressemblent pour certains. On peut aussi critiquer le scénario et ses allers-retours dans le temps qui semblent parfois manquer de logique. Bref, le film demande trop de réflexion pour comprendre qui est qui et quand est quoi.
Déception donc pour cette première heure, malgré une réalisation toujours sympathique du bon Jeff Lau, une musique toujours bien adaptée (même si le thème principal est "importé" de Les Cendres du temps) et la présence de la déesse Athena Chu. Puis miraculeusement, le film semble vraiment démarrer lorsque Stephen Chow devient vraiment le Monkey King. On l'attendait plus tôt dans le film au vu de la bande annonce. Le film reprend alors du rythme, de l'humour (certes bas de plafond, mais drôle quand même) avec un Stephen Chow qui tente de rivaliser avec le Jim Carrey de The Mask au niveau attitude de Cartoon. De plus, un soupçon de sérieux fait son apparition, puisque le Monkey King ne peut pas avoir de sentiments pour les humains, en particulier pour Athena. Difficile me direz-vous. Le film prend alors un virage mélo-comique du plus bel effet, bien mis en musique qui plus est (avec une belle chanson de Lowell Lo, compositeur de The Killer entre autres). On en vient alors à regretter que la première heure n'est pas été plus courte pour laisser plus de développement à ce final fort entraînant.
On termine donc le film sur une bien meilleur note qu'on l'a débuté, et l'imbroglio infâme que constituait ce scénario prend alors un peu plus de sens, se montrant finalement gentiment romantique. En tout cas, un bon conseil, regardez les deux films à la suite, puisqu'ils constituent à eux deux le vrai film, et pas séparement.
Toujours aussi imaginatif
Moins réussi que le premier épisode, Le Roi Singe 2 fait la part belle à une intrigue à tiroirs qui semble partir dans tous les sens pour retomber finalement à peu près sur ses pattes. Il y a encore de très bons moments de pure comédie (l’aspiration des âmes pendant le sommeil, excellent !), mais le film traîne un peu en longueur.
Un mic mac invraissemblable
La même chose que le premier, non, mais vous rigolez !
ça n'a rien à voir, mais alors du tout, hors mis le contexte évidemment et l'ambiance fantasy (et encore).
Tout cela est très décousu, visuellement très pauvre comparé au premier.
Niveau combats, y en a bien 2 ou 3 qui durent 10 secondes mais ce n'est qu'un enchevêtrement de coups d'épées à la va vite (pire que le premier déjà pas au top là dessus), Ching Siu Tung en très petite forme.
Tout le reste est une suite interminable de quiprocos pas drôle du tout, de palabres qui n'en finissent pas, de têtes de muppet show qui sont là pour faire joli.
Non, non et non, définitivement, le premier volet était excellent, hautement décalé et drôle, déjanté, rythmé, et tout et tout. J'attendais impatiemment de voir la suite, en fait, elle n'est là que pour tenter la description plus exhausitive de la trame du livre ce qui mène tout droit à une histoire rocambolesque avec une dizaine de personnages qui, non content de nous embrouiller avec leurs histoires pas du tout captivantes, se permettent d'échanger leur corps pour que le bordel soit plus complet.
Au final, là où le premier nous laissez sur notre faim, le second nous embrouille définitivement, l'histoire se dévoile bien à la toute fin, mais c'est trop tard, le charme s'en est allé.
Quelques passages drôles à la limite mais pffffff... Le premier opus est a des années lumières.
Un changement de ton brusque mais très bien géré
après une première partie incroyablement drole, on ne sait pas trop à quoi s'attendre quand on aborde cette suite. Surtout que la première scène semble n'avoir aucun rapport avec ce qu'on a vu jusque-là.
La rupture de ton est immédiate, et même si l'humour reste très présent, cette deuxième partie n'est pas comique. Les enjeux deviennent plus sombres, les personnages gagnent en maturité, et l'importance de la quête se fait plus pressante. La quête identitaire de Sim Bao et son refus d'assumer un héritage qu'on lui balance en plein visage conduisent à des choix qui s'avèreront tragiques.
Le personnage du moine, interprété par le génialissime Law Kar-ying, prend plus d'importance, et se permet de jouer la scène la plus drole du film. Mais si ce personnage est amusant, il n'en n'est pas moins attachant. Law Kar-ying est un acteur très talentueux, et il parvient parfaitement à restituer la conviction et la détermination de ce personnage entièrement dévoué à une cause noble.
L'apport d'Athena Chu est indéniable, un vent de fraîcheur souffle sur le récit, mais elle apporte également une touche plus tragique. Mais c'est bien du côté du personnage de Stephen Chow que le drame vient. Le conflit du personnage évolue de façon prenante. Ses doutes, ses interrogations sont particulièrement bien rendue par le jeu de Stephen, qui sait quand arrêter de faire le pitre. La scène clé du film, d'une noirceur surprenante, lui permet de prouver ses talents de comédien. Il n'est pas juste un comique. Dès lors, la dramaturgie se construit comme un crescendo, et les nouveaux enjeux, expliqués à Stephen comme à nous, annonce le drame à venir.
Les relations entres les personnages, pleine d'humanité, empreinte de doute, de pitié, de compassion, touchent droit au coeur. La transformation tant attendue en roi singe, n'est plus juste une nouvelle excuse à la farce. Si Stephen s'y révèle spectaculairement drôle, il s'agit davantage d'un rouage qui vient sceller le mécanisme de la machine infernale. La scène la plus poignante du film, appuyée avec élégance par la musique reprise des "cendres du temps", est inoubliable, pleine d'humanité, de regret, et de tristesse.
L'épilogue, porteur d'espoir et de renouveau, reste marquée par ces regrets, par ces sentiments refoulés, car impossible à assumer. La première partie de la sage de Jeff Lau s'inscrivait comme une pure comédie non sensique, cette deuxième vient concllure en beauté le mythe, en offrant des enjeux poignants et une dramaturgie puissante.
L'ensemble des deux films forme donc un tout cohérent, épique, drole, triste, mais surtout une grande aventure humaine, pleine de rebondissement et d'émotion. A voir à tout prix. L'ensemble mérite 5/5, ce n'est que pris seuls que les deux parties valent un peu moins.
Moins rythmé et moins hilarant que la première partie, mais c'est compensé pas la sublime Athena Chu, et la romance qui qui fait mouche (et une sublime fin).
A voir absolument tout comme le premier !!
Stephen chow toujours excellent...
Le dyptique du Roi Singe m'a plus en dépit de son manque de moyens évident. Impossible de résister lorsque Stephen prend feu aux parties génitales et que son partenaire tente d'étouffer le feu en le piétinant. Ceci dit, l'intrigue se complète tellement dans la deuxième partie qu'elle devient incompréhensible. Mais peu importe, le fun est là...Un plaisir typiquement HK.
Bien trop compliqué à suivre
Ce n'est pas tellement différent du premier dans la forme. Un peu moins d'humour et un peu plus de romance mais le gros point faible c'est que c'est tellement alambiqué et que ça part tellement dans tout les sens que c'est complétement impossible à suivre !
En fait pour apprécier ce film il faut connaitre à fond l'histoire originale du roi singe. Seul moyen pour saisir tout les délires que se permet Stephen Chow par rapport à l'original.
Facile pour un chinois qui a grandi avec cette histoire, beaucoup plus dure pour un occidental...