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Crazy Thunder Road

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3/5

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4 critiques: 3.56/5



Ordell Robbie 3 Route Prometteuse
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Route Prometteuse

Premier « vrai » film d’Ishii Sogo (1), Crazy Thunder Road commence d’abord de la façon la plus eighties qui soit. Il est donc question de blousons en cuir, de motards, de combats de rue, de petites frappes roulant des mécaniques. Surtout, le film a l’ingrédient qui peut parfois rendre à lui seul un bon film eighties regardable : un score superbe amenant certaines scènes loin de la banalité de son script. Banal, le script ne le sera que dans une première partie ne dépassant pas les clichés motards. Les autres points rendant cette partie regardable sont sa photographie d’un beau bleuté et le sens visuel d’Ishii Sogo. L’usage des zooms et des grands angles est ici judicieux. Quant aux caméras à l’épaule, elles rendent parfaitement le chaos d’une baston. Néanmoin, Ishii sera par la suite styliste plus inspiré et ne sombrera plus dans la pose ou l’effet mal de mer comme c’est parfois le cas ici. Quelques plans rapprochés font ainsi dans la stylisation pour la stylisation. De meme, la caméra finit par écoeurer lorsqu’elle joue les virtuoses au début du film ou qu’elle tourne trop longtemps autour des personnages. La moitié de temps, le film se contente donc d’etre cool et plaisant. Mais avec l’arrivée d’un voyou sympathisant d’extreme droite on retrouve un peu de l’esprit (et malheureusement aussi du coté trop démonstratif) de Panic in High School. La façon dont Ishii se moque des entrainements militaires subis par les voyous n’est pas subtile mais la charge du film est alors explosive. Il s’agit bien évidemment de dépeindre au vitriol une certaine idéologie que la défaite de 1945 n’a pu anéantir. Par la suite, le film prendra un ton plus sérieux au risque de sombrer dans le grotesque. Heureusement, le final et son évidente métaphore guerrière sauveront le film in extremis. Le film contient donc au final suffisamment de choses prometteuses pour ne pas réduire son charme à un agréable parfum d'époque. Promesses tenues par le trippant Burst City.

(1) cf ici pour explications.



10 septembre 2004
par Ordell Robbie


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