| visiteur | note |
| Illitch Dillinger | 2 |
| Jérémy | 2.5 |
| chronofixer | 3.5 |
| Toxicguineapig | 3.75 |
| Bama Dillert | 3.25 |
Wes Anderson est capable de mieux à mon avis, j'ai été quelque peu décu par ce film. Par contre le prologue était amusant et on y voyait Nathalie Portman nue donc rien que pour cela le film mérite la moyenne.
J’adhère à l’univers de Wes Anderson, le monde musical d’un clown triste aux envies suicidaires qui aime à s’approcher de la mort pour mieux kiffer la vie et ses enfantillages. En cela Kitano n’est pas très loin, et la brochette d’acteurs habituels du réalisateur, famille toujours là pour nous parler de familles d’ailleurs, est en parfait accord avec ce requiem de farces et attrapes. Pas seulement Owen Wilson et sa réelle tentative de suicide qui nous est ici calquée à peu de chose près dans la fiction, mais tous sont dans le ton. Le métrage regorge de ces envolées filmiques chères au réalisateur, de travellings déballant des gammes d’émotion hallucinantes sur quelques mètres de rails seulement : le burlesque venu d’un passage musical décalé, à Paris, dans une chambre d’hôtel, renversé par l’apparition érotiquement puissante d’une Nathalie Portman à la pose sacrément lascive ; ou encore la moquerie d’un Bill Murray qui, en loupant son train, loupera tout le film ; suivi du succès d’un autre, Jason Schwartzman, qui lui réussira à y monter et aura donc un plus grand rôle. Succès tout autant partagé par le spectateur que l’échec l'aura été la seconde d’avant. On pourra aisément reprocher à l’ensemble quelques facilités, dire d’Anderson qu’il se repose trop sur ses bons acteurs, qu’il se répète une nouvelle fois avec ces « Tenenbaum en Inde », pays un peu trop dans l’air du temps pour être honnête sur une bobine… Tout ceci à raison, certainement, mais il est des amis avec lesquels on aime à passer un peu de temps parce que, justement, on sait à quoi s'en tenir.
