ma note
-/5

Darling Stay at Home

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

1 critiques: 3/5

vos avis

0 critiques: -



Anel 3
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Nous sommes en 1968 et Darling, Stay at Home marquera surtout car il s'agit de l'un des derniers rôles à l'écran de Betty Loh Ti, ainsi que son avant-dernière collaboration avec le réalisateur Wong Tin Lam (avant Travels With Swords qui sortira quelques mois plus tard, le dernier film de l'actrice) précédent de peu son supposé suicide. L'année est également celle où la MP & GI abandonne totalement ce nom pour embrasser pleinement celui de Cathay Organisation (HK).

Chaque jour, mrs Zhang (Loh Ti) reste à la maison tandis que son mari (Zhang Yang) part travailler. Ce dernier s'oppose fermement à l'idée qu'elle travaille et socialise avec qui que ce soit. Secrètement, avec l'aide d'une amie, elle se déguise (très très vaguement, car elle sera reconnue tout de suite) et se rends à un entretien d'embauche à l'hôtel Peninsula où travail son mari (?!). La voilà embauchée et par un tour de passe-passe elle parvient à faire croire à son mari qu'elle n'est qu'un simple sosie de sa femme. Mais ce dernier apprécie mal de voir un portrait craché de madame sur lequel il n'a aucun pouvoir.

Malgré un script assez facile, il est assez drôle de voir comment Yeung Ching, le scénariste, se joue des rapports de force hommes-femmes et tends vers un discours féministe gentillet. A cette époque, l'actrice est mariée à Peter Chen et l'on peut se demander ce qu'était sa vie privée dans un contexte où les femmes étaient encore très infantilisées.

Désormais, et pour suivre la tendance initiée par la Shaw Bros. les films sont en couleurs. Par contre je ne sais pas si c'est la faute de l'éditeur (Panorama) ou du studio, mais j'ai un peu eu la sensation que l'on se fichait du spectateur. Le film s'ouvre sur un générique en Cathay-scope (le procédé est également vanté sur l'affiche du film) mais une fois passé celui-ci, nous revenons dans un 1:33 traditionnel. Quel intérêt de nous vendre un format si ce n'est que pour quelques plans ? Malgré tout, on ressent le savoir faire de Wong Tin Lam qui sait parfaitement filmer et découper des scènes de conversations.

Darling, Stay at Home n'est pas la réussite la plus flamboyante du studio, mais s'avère malgré tout être une comédie de qualité, agréablement porté par une esthétique sixties qui devrait plaire aux amateurs du genre.

23 février 2014
par Anel


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio