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3.72/5
L' auberge du dragon
les avis de Cinemasie
12 critiques: 3.77/5
vos avis
57 critiques: 3.81/5
Auberge-Inn farcie
Vous êtes le bienvenu dans cet endroit charmant,
Rempli tant d’inconnus qu’il en devient troublant,
A ce point bordélique qu’il vous sèmera en route.
Laissez-vous plutôt faire, venez casser la croûte !
Prenez de ce bon pain, croquez de cette chair !
Partagez avec moi ce qu’il y a dans ces verres !
Peut-être qu’un peu plus tard lorsque je serai rond,
Me laisserai-je aller à vous conter secrets,
Dirai-je ce qui se trame tout en baissant le ton,
Confiant à votre oreille ce qui là est caché,
Sous vos yeux si naïfs et votre nez captif,
Prisonnier de ce vin, du parfum d’aubergiste.
Dont vous souhaiteriez tant faire sauter le sous-tif.
Oh ne rougissez pas, hypocrite flûtiste !
Musicien de passage, saltimbanque à la noix !
D’ainsi vous comporter vous n’avez pas le droit,
Devant moi qui, modeste, ne peut guère espérer.
Mon visage médiocre et mon physique ingrat,
Ne me permettront pas d’un jour m’en approcher.
Je suis laid, je suis sale, fatigué, seul et las.
Artistes du désert ont coutume de lui plaire,
Vous devriez la suivre, la convoiter, l’air fier !
Au lieu de regarder cet homme et son épée…
Oh mais que ne suis-je bête : vous êtes un gros pédé !
Artiste écervelé vous vous trompez de but !
Mais qu’a t’il dans la main ? Lui aussi a une flûte ?
Tous deux partez en jouer ! Sur un toit, dans les airs !
Laissez-moi zieuter seul Maggie et son derrière.
Puissant, sauvage et porté par un trio génial
Il est hallucinant de voir à quel point le cinéma d'HongKong avait encore une sacré avance sur ses copains occidentaux dans le domaine du pur film d'action.
L'auberge du Dragon est certes un énième film de sabre, il n'en garde pas moins toute la saveur de ses grands frères que l'on voyait sortir à la pelle des studios de la Shaw Brothers, et partage même quelques artifices scénaristiques que l'on pouvait déjà côtoyer chez un maître comme Chu Yuan, notamment dans cette méfiance constante qu'ont les habitants momentanés de l'auberge envers les plats ou autres boissons de thé que l'on pouvait empoisonner pour créer l'entourloupe. Cette notion du piège, de la trappe, est parfaitement optimisée dans un espace qui l'est tout autant, véritable refuge de criminels et brigands en tout genre s'affrontant via de belles paroles et de subterfuges pour créer -de nouveau- le piège.
L'auberge du Dragon c'est aussi un savoureux numéro de comédiens tous en état de grâce dans l'amusement et la distraction pure, à l'époque où les -futurs- grands noms d'un cinéma plus posé et festivalier (Maggie Cheung, Leung Ka-Fai...) feront le bonheur des amateurs de cinéma oriental -et occidental plus traditionnel. Maggie Cheung y est donc ici renversante de beauté troublante, Brigitte Lin étonne par son assurance et Leung Ka-Fai rappelle un peu ce dont était capable Andy Lau à la même époque. Tous assurent le spectacle de part leur maîtrise de l'espace et leur charisme bien trempé, une préférence tout de même pour Maggie Cheung, déchaînée (et bien aidée par sa post-synchro) et particulièrement "coquine".
Il est aussi étonnant de voir à quel point la réalisation de Raymond Lee est impersonnelle, rien de plus logique dans la mesure où le film est estampillé Tsui Hark pour la production et le scénario. Connaissant le personnage pour son implication étroite dans les projets qu'il mène lorsqu'il n'est pas derrière la caméra, il est évident qu'ici, Tsui Hark a jugé bon de diriger le cinéaste à sa manière. Ainsi l'on retrouve cette fameuse caméra qui court au raz du sol, ces travellings avants et arrières typiques de la grande époque et ce sens du rythme incroyable, que ce soit durant les scènes plus intimistes (où dialogues, provocations sentimentales et complots font bon ménage) ou les combats acharnés tournicotant d'une confondante maîtrise. De plus, Tsui Hark et Cheung Tan ont pensé à apporter une petite dose de sulfure à cet ensemble bien masculin, ainsi la séquence de "déshabillage" entre Maggie Cheung et Brigitte Lin, aussi réussie artistiquement soit-elle, reste d'un immense érotisme. Hommage à tout un pan du film de sabre qui ont fait jusqu'ici la gloire du cinéma HK des années 70, L'auberge du Dragon est une immense réussite du Film Workshop, d'une grande beauté stylistique, un véritable ballet aérien et crépusculaire dont on ressort sourire aux lèvres, surtout après avoir assisté à un tel combat final. En un mot, superbe.
Ah Maggie et Brigitte.....
Rien de particulièrement nouveau dans ce film, l'originalité du scénario consistant à confiner les personnage dans cette taverne au milieu du désert pendant la plus grande partie du film. Les combats sont très aériens ce qui finit par nuire un peu à leur lisibilité. Que reste-t-il pour sortir le film du lot? Avant tout de grands acteurs à commencer par les deux rôles féminins avec Maggie Cheung et Brigitte Lin, mais aussi Tony Leung KF qui sait se mettre à leur niveau. Quelques bons moments aussi avec le cuisinier et ses techniques de découpe. Et il faut reconnaitre que les moyens techniques sont suffisament conséquents pour que la qualité d'image soit au rendez-vous.
A voir surtout pour les rôles féminins.
Brigitte Lin et Maggie Cheung (mmmhh...belles) réunies pour le meilleur et le un chti peu moins bon.
1. beaucoup de chevaux qui galopent dans le désert.
2. une mise en ambiance bien sentie à l'auberge du dragon en guise de round d'observation avec un scénario très bien organisé (miracle !)
3. ça complote, ça complote... On sent bien que la cocotte-minute va bientôt exploser, ça traîne juste un chouilla.
4. un final très bien cuisiné, l'un des tout meilleurs du genre new school.
Dommage, les chorégraphies sont parfois brèves et vont du plutôt pas clair au franchement admirable mais un très bon néo wu xia pian quand même, esthétique, dynamique, furieux, avec une ambiance et des idées mmhh... bonnes.
Un ménage martial à trois de toute beauté entre huit clos et grands espaces. Envoûtant. Réservez votre chambre sans crainte
Après un début un peu déroutant et peu rythmé malgré les scènes d'action (on se lasse assez vite des passages de cavaliers), le film prend toute son ampleur dans un décor pourtant beaucoup moins faste que les palais impériaux et autres forteresses. L'introduction a tout de même servi à situer le contexte historique du film et à montrer que les méchants eunuques, ils ne rigolent pas. Spécialement leur troupe de tueurs et leur chef. On reconnaît Donnie Yen dans ce rôle inhabituel pour lui, et on se doute bien qu'à un moment ou l'autre il va s'énerver, se lever et prendre les choses en main. Cela n'arrive qu'à la fin, mais nous y reviendrons.
C'est lorsque tous les partis se retrouvent dans l'auberge du Dragon que le film devient vraiment intéressant. Tout d'abord pour les yeux, parce ce qu'il y a du beau monde. Soyons galant et présentons aux demoiselles Monsieur Tony Leung Ga Fai, l'amant. Dans le rôle de Chow le valeureux bras droit, il m'a laissé une bonne impression comme à l'habitude. Son visage et sa carrure y sont pour beaucoup. Autour de lui, deux des plus grands actrices du cinéma de Hong-Kong. A ma droite, Brigitte Lin, l'épéiste féminine s'il ne fallait en garder qu'une, dans un rôle qui lui convient parfaitement. Froide et efficace lors du combat, mais tourmentée par une histoire d'amour une fois de plus. A ma gauche, Maggie Cheung dans un de ses meilleurs rôles, un croisement entre une voleuse et une nymphomane, qui n'hésite pas à assassiner les clients qui ne la satisfont pas pour les servir en hamburger... On se rapproche de The Untold Story allez-vous me dire ! Et bien non car Maggie Cheung n'est pas Anthony Wong et le traitement est plein d'humour et de charme. Ce duo féminin est donc de très haute tenue, et l'interprétation des deux belles est splendide, dans deux genres complètement différents. Les costumes sont également très différents et les mettent très bien en valeur. Merveilleux en somme, avec qui plus est une rivalité pour obtenir les beaux yeux de Chow. Je pense notamment à ce magnifique affrontement "je te prends tes vêtements" qui montre une fois de plus que martial ne signifie pas brutal.
Autour de ce trio, on trouve d'autres personnages secondaires qui vont ajouter
un peu plus de confusion dans cette petite auberge, avec les voleurs, les soldats et les agents des eunuques. Le ménage à trois est donc présent sur deux plans : tout d'abord avec la concurrence des deux femmes pour le coeur (et surtout le corps pour Maggie) de Chow. Et ensuite entre les rebelles, menés par Brigitte Lin et Tony Leung, les voleurs de l'auberge, menés par Maggie Cheung, et les hommes de l'enuque. Bloqué dans l'auberge, tout ce petit monde va jouer à des petits jeux de "je sais qui tu es même si tu ne veux pas le montrer" qui sont aussi intéressants sinon plus qu'une succession ininterrompue de combats.
Cependant, combats il y a, et des combats tu te souviendras. On verse ici dans le côté fantaisiste et débridé du Wu Xia Pian, jusqu'à un final complètement délirant que le reste du film ne laisse pas imaginer. Ces affrontements à l'épée sont moins lisibles que les classiques combats de kung-fu, et une vision sur grand écran doit beaucoup apporter au niveau compréhension et permettre de profiter de la dynamique des scènes. Certes, on n'atteint pas The Blade, mais il y a de la frénésie et de l'originalité dans ces combats. Cela va à toute vitesse, les sauts sont impressionnants, les regards se croisent, le sang coule. Les costumes et les décors de grande qualité viennent rehausser ces affrontements et la lumière crée dans l'auberge l'ambiance qui manquait aux scènes extérieures. Comme Donnie Yen se décide à se lever de sa chaise pour le final, autant vous dire que les lames se croisent. Je préfère un combat de kung-fu à la Iron Monkey, mais l'énergie de ces échanges est tout de même très impressionnante.
A noter la musique légèrement différente entre la piste cantonaise et la piste mandarine. Ma préférence va à la musique cantonaise, qui est beaucoup plus poétique et envoutante que la mandarine.
Au final, après un début un peu décevant, le scénario se révèle être intéressant
et malin. Le film original de King Hu est paraît-il encore plus fin et captivant. L'aspect visuel est de toute beauté, notamment lors des affrontements bien délirants. Humour, histoire, drame, amour, sensualité, violence, deux
actrices à leur summum, voici un patchwork des plus réussis.
Un magnifique Wu Xian Pian que j'apprécie de plus en plus à chaque nouvelle vision. Les superbes images, les acteurs et les combats contribuent à cette atmosphère de réussite qui se dégage de ce film très représentatif de la grande époque Film Workshop où les classiques s'enchainaient avec facilité. Un très bon Wu Xia Pian.
Un remake qui fait honneur à l'original!
Par rapport au film de King Hu, il y a du chemin effectué: il s'apelle Tsui Hark/Ching Siu Tung. Néanmoins, et c'est là le mérite du film, il garde une idée élevée du divertissement à la Hong kongaise, d'un divertissement qui n'empêche pas une cinéphilie qui tire le cinéma populaire vers le haut. Certes il s'agit de film à spectacle mais aussi de la volonté de tenter un cinéma innovant et est par conséquent particulièrement bien en phase avec l'idée huienne du cinéma de genre. Faire du cinéma de genre c'est adhérer et se reculer... aimer et subvertir... rassurer et surprendre. En ca, Dragon Inn rassemble tout ce que les fans (dont je suis) aiment dans le cinéma HK.
Très bon wu xia pian
Le film est certes très bavard mes les acteurs sont tous excellents. Les combats sont peu nombreux mais vraiment magnifiques quand ils pointent le bout du nez. Un classique du Wu Xian Pian made in HK.
Desert Dream
En plein renouveau du wu xia pian made in Hong Kong, Tsui Hark s'atèle à ce remake d'un classique du genre…mais dans l'air du temps. Soit un casting quatre étoiles et une intrigue et des chorégraphies remis au goût du jour.
Pur produit de divertissement, il en faut attendre aucune finesse psychologique ou arrière-pensée philosophique, mais du bon spectacle à 100%, comme seuls les hongkongais savaient en faire à cette époque. De ses nombreux produits concurrents, le film se distingue avant tout par le soin mis à sa mise en images et le parfait jeu de ses nombreux acteurs. Pas une seconde de trop dans cette superproduction rondement menée.
PLUTOT AGREABLE ...
Une production Tsui Hark de laquelle je n'attendais pas grand-chose et qui m'a plutôt emballé malgré un début peu convaincant. L'histoire se déroule dans une auberge assez particulière située en plein milieu du désert et dans laquelle tous les protagonistes vont se retrouver. Avec un huis-clos bien construit sur le fonds et des jeux de lumière maîtrisés et des combats parfaitement chorégraphiés sur la forme, Raymond Lee parvient à faire de ce film au scénario mêlant aventure, humour, séduction, mystère et action un spectacle tout à fait divertissant à défaut d'être exceptionnel. Par ailleurs, le casting de premier choix formé par Maggie Cheung (véritablement craquante), Tony Leung Ka-Fai (prestation parfaite), Brigitte Lin ou encore Donnie Yen (qui se révèle être un bien mauvais acteur mais une star martiale incontestable) contribue à encore un peu plus à ce moment de détente de cent minutes qui auront finalement passées bien vite.
Superbe !!
Une ambiance sublime, huit clos dans une auberge au fin fond du désert. Malgré l'unité de lieu, le rythme du film est sans temps mort de plus cette proximité donne lieu à des scènes très inventives. Un des meilleurs (le meilleur ?) wu xia pian des années 90.
...
Un très bon film, divertissant, que ce "Dragon Inn" . Une mise en scène énergique sans aucun temps mort . L'histoire est plutôt commune, mais les acteurs sont charismatiques, vifs et débordent d'une énergie communicative . Les combats ne sont pas laissés de côté et nous tiennent en haleine du début à la fin .
Une merveilleuse "auberge espagnole" !
Comme la plupart des films à costumes et des wu xia pian réalisés et/ou produits par Tsui Hark, "Dragon Inn" est un remake d’un classique de la Shaw Brothers, en l’occurrence un film du même nom (en anglais), réalisé en 1966 par King Hu, le célèbre auteur de "L’Hirondelle d’or" (1966) et de "The Love Eterne" (1963) dont Tsui Hark s’inspirera pour son film "The Lovers". King Hu travaillera d’ailleurs sous la férule de Tsui Hark, producteur, pour réaliser "Swordsman" en 1990 et ce sera son avant-dernière réalisation avant sa mort à l’âge de 66 ans en 1997.
Comme à son habitude, Tsui Hark impulse au modèle d’origine un style rapide, baroque, et utilise le décor de la fameuse "Auberge du Dragon", principal théâtre du film, et du paysage qui l’environne (un désert de sable entouré de montagnes) en lui accordant un rôle déterminant dans le récit et dans l’action. Peut-être en raison de ce décor et de la force dramatique que lui confère la mise en scène,le film évoque à plusieurs reprises une ambiance de western plus que celle d’un wu xia pian classique, impression d’ailleurs renforcée par la musique de Philie Chan qui adopte à certains moments des accents de western italien.
Mais Dragon Inn est d’abord un film d’intrigues (très bon scénario) et d’acteurs. Maggie Cheung a rarement été aussi convaincante que dans le rôle de la patronne délurée mais roublarde et autoritaire de la dite auberge. Le couple Brigitte Lin et Tony Leung Kar-Fai est noble et touchant comme il sied à de vrais héros, partisans et défenseurs de la cause de l’Empereur de Chine. Quant à Donnie Yen, il compose dans le rôle de l’Ennemi, un personnage de "super-méchant" parfaitement cruel et vraiment terrifiant.
À l’image de ce film plein de personnages aussi complexes et contrastés, la mise en scène adopte tour à tour plusieurs tonalités différentes : compositions monumentales de troupes à cheval oude soldats armés, poursuites à suspense, comédies de caractèreet de situation, ambiances érotiques (étonnant strip-tease / duel entre les deux stars féminines du film), et bien évidemment scènes de combats virevoltantes, fulgurantes, sanglantes… jusqu’au combat final franchement gore, grâce aux "soins" d’un pittoresque boucher "barbare" qui nous ramène à l’un des tout premiers films de Tsui Hark, justement titré "I Eat You", et à l'ultérieur "Festin chinois" !
Action, humour, amour, beauté, effroi… "Dragon Inn" est un microcosme d’une surprenante richesse. Une merveilleuse "auberge espagnole", en somme, dans l’œuvre toujours passionnante de Tsui Hark.
The Dragon Inn ? Un quatre étoiles !!! (et demi, d'accord....)
Je sais c'est nul, mais bon.
Alors voilà, un jour Tsui Hark s'est dit qu'il aiemrait bien produire une grande histoire romanesque, un wu xia pian flamboyant et romantique, un hommage au grand King Hu. Alors il a décidé d'apperl Tony Leung, Maggie Cheug, Brigitte Lin dans les rôles principaux (rien que ça...), Ching Siu Tung pour les combats (là non plus, c'est pas du melon) et Raymond Lee comme capitaine de navire (ou patron d'auberge, c'est comme on veut).
Mais, là survient une ambiguïté, on sait Tsui Hark TRES impliqué des ses productions, au point qu'il se retrouve à les réaliser parce qu'il "martyrise" le réal' choisit -c'est pas ce beauf tyrannique et démago de Wong Jing non plus-) et ça se voit qu'il a dû reprendre certains plans tant ils sont référentiels).
Bref, laissons de coté les anecdotes (pour l'édition HK ?) pour nous interesser au film.
Déjà, la référence la plus évidente est Come Drink With Me et sa séquence cultissime dans l'auberge, sauf qu'ici tout (ou presque ce n'est pas un huis-clos) s'y déroule. Croyez-moi, j'ai rarement vu un jeu de manipulations politiques aussi tendues et aussi intenses dans un wu xia.
Les personnages des "gentils" (les rebelles) sont evidemment reconnaissable par leur noblesse et leur courage MAIS l'arrivée dans l'auberge complique leurs plans tandis que les soldats de l'Empire (merde on dirait Star Wars, désolé) sont à leur recherche et que le personnage de la patronnne -maginifiquement interprété par Maggie Cheung, mais bon elle illumine l'écran dès qu'elle apparait (comment ça j'en fais trop ??!!!)- s'avère plus équivoque que prévu.
En effet, que faire : aider les rebelles ou les dénoncer aux intendants ? De là, découle tout une trame tragique, complexe, théâtrale -dans le bon sens du terme !!!- et quelques plans sublimes du désert, ou encore les larmes de Brigitte Lin (de loin l'un des plans les plus émouvants).
Bon, les combats sont dantesques mais ça on le savait déjà. Petit bémol, le gore de la fin qui fait tache par rapport à la "flamboyance" voulue, et surtout trop brutale qui ne recèle pas l'émotion recherché. Mais rien que pour les larmes de Brigitte.....
très bon wu xia assez original
globalement c'est du tout bon, autant la partie en intérieur qui aurait pu être mal négociée, que les quelques séquences en extérieur. tout est travaillé et réfléchi, pas de doute, ce n'est pas du travail d'amateur, malgré tout quelques réserves par rapport au résultat: la photo est pas folichonne (beaucoup mieux en extérieur), la réalisation,le cadre et le montage sont parfois brouillons, (je dis bien parfois). les combats n'atteignent pas le niveau d'un TAI cHI MASTER par exemple et ça n'a pas autant de personnalité dans les choré.
en résumé un film qui n'est pas un chef d'oeuvre mais qui sort du lot et vaut le détour.
Un remake sans saveur mais délirant !
Cet hommage à King-Hu de la part de Tsui Hark qui fut un temps son co-réalisateur et producteur dans la fin des années 70, ne vaut d'être vu que pour le respect du disciple à son maitre. D'ailleurs, le titre en anglais de ce film a été changé maintes fois, et s'est arrêté avec la parution toute récente en DVD pour 'Dragon Inn' comme la première version de King-Hu en 1967, tandis que le titre à la sortie de ce remake en 1992 était 'Dragon Gate Inn' pour affirmer une certaine différence dans le scénario remanié de toute pièce tout en suivant le même fil directeur. Cela dit, pour ceux qui ont aimé la version de King-Hu et ses plans de cadrage extraordinaires, ainsi que les costumes édifiants et l'esthétisme auront le regret d'accepter cette version de Tsui Hark de toute évidence destinée à un plus jeune public. Là où la tension et le suspence du 'Eastern Nouille' était à son apogée en comparaison avec le 'Western Spaguettis' et ses acteurs chevronnés plus que sérieux et sadiques, l'action et la dérision prennent le pas dans cette version de Tsui Hark trop moderne pour le goût de certains. Malheureusement, depuis maintenant plus d'une décennie, tous les films chinois sont construits désormais de la même façon de sorte à dériver sur le divertissement et les effets spéciaux. L'histoire d'un point de vue historique du terme n'a dès lors plus d'intérêt majeur, et les combats à la 'superman' avec des envols douteux dans l'espace et sous terre pourraient se passer d'époque et être ramenés à notre siècle ou aux siècles futurs, comme pour un 'space opéra' ou 'héroique-fantaisie'. Le film tombe alors dans la catégorie B des films d'action même si les scènes de combats sont bien menées et les effets spéciaux bien budgétés. Certains diront qu'il n'y a rien à comprendre à cette histoire et à l'intrigue, on se laisse tout simplement séduire par la magie des effets spéciaux au gré des tribulations d'un jeu d'acteurs qui manquent de subtilité et de saveur. Il n'y a plus aucune expression sur les visages des personnages et tout est focalisé sur les pieds et les mains, et les costumes...?
excellent!!!
mais je ne mets que 4,5 pour la fin du combat final qq peu deroutante...
sinon tout a été dis,combats magnifiques entre artistes bien habillés (j'adore les combats de femmes habillées comme ça,quand ça tournicote sans arret c'est d'une beauté :D) et surtout tres doués et bien dirigés.vraiment un des meilleurs du genre.
à voir absolument
La petite maison dans le désert.
Tout simplement le meilleur hommage au cinéma de King Hu.
On y retrouve la thématique chère au vieux maître. L'ombre de Tsui Hark seulement producteur sur ce film comme sur beaucoup d'autres d'ailleurs... hum... flotte au-dessus de cette oeuvre comme un couperet. Les interprètes sont excellents, les combats très aériens parfaitement orchestrés, le final dans le désert est un véritable morceau de bravoure d'une violence digne d'un Chang Cheh. La véritable réussite de ce film réside dans sa capacité à prendre en compte les éléments narratifs du genre tout en y ajoutant un souffle résolument moderne. Et quel plaisir de voir rassemblés dans un même film des interprètes comme Brigitte Lin, Maggie Cheung, Tony Leung Ka-Fai et Donnie Yen !
attention chef d'oeuvre!!
Les combats sont assez beaux,et il y a de supers acteurs,Maggie cheung,ka fai et brigitte lin enre autres se donnent à fond.
UN FILM SUPERBE
Un film excellent. Un jeu d'acteur grandiose. C'est un bijoux. A voir absolument!
Une auberge pas triste
Le film commence vraiment dés qu'on découvre la fameuse auberge, les personnages sont attachants et joués par des acteurs particulièrement convaincants.
Entre complots, romances et combats magistraux, on ne quitte l'auberge que pour un final très impressionnant (à la limite du gore).
18 novembre 2001
par
glub
Du grand spectacle bien tourné.
Les 20 premières minutes peuvent laisser perplexe (sur moi, ça a marché). Mais une fois dans l'auberge, le film prend tout son envol. D'abord, ça annonce l'arrivée de la divine Maggie Cheung. Ensuite, la réalisation commence à se révéler inventive et originale. La force de ce long passage dans l'auberge est d'instaurer un climat de paranoïa où chaque arrivée vient augmenter la tension. En découle un crescendo dramatique du plus bel effet.
Les combats sont aériens et fulgurants, les acteurs très bons (Tony Leung, Maggie Cheung...pour ne citer qu'eux) la musique s'accorde harmonieusement avec l'ambiance, les décors aussi. La fin est un véritable ouragan, grâce entre autre à un Donnie Yen en grande forme. Ce combat est spectaculaire, mais en fait, on en voit peu. Cela dit, l'histoire du film est dure à croire. Heureusement, la magie du cinéma fait qu'on ne s'y attarde pas. Du grand art! Certaines scènes sont d'une grande poésie, et il paraît que l'original l'était encore plus. J'aimerais pouvoir faire la comparaison...
Tsui Hark : un spectre.
Dans Dragon Inn, le jeu de cache-cache avec l'histoire (du cinéma) et avec les rôles (de cinéaste) est symptomatique d'une certaine manière de faire dont, en Europe, on a encore très peu conscience : le cinéma comme machine. Ce film, qui met en place avec un vélocité inouïe et des cadrages délirants l'impossibilité de penser le film en-dehors du film (dans les catégories traditionnelles du champ / contrechamp), est un film de Tsui Hark mais sans Tsui Hark (ou presque). Sa présence fantomatique dans l'objet (mais pas dans les crédits) rend d'autant plus succulent ce qui y est déjà, trouble le film ; alors même que, grande réussite, l'objet lui-même possède une dimension affirmative ultraradicale - il tient comme objet autonome, tout y est équilibré. Que Maggie Cheung y soit ébouriffante ou Tony Leung superbe n'est pas surprenant - pas plus que les délires chorégraphiés. Dragon Inn, tout secoué de la spectralité de Tsui Hark, est d'une énergie totale. C'est un de ses meilleurs.