ma note
-/5

moyenne
3.72/5

L' auberge du dragon

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 3nombre de notes: 10nombre de notes: 18nombre de notes: 23nombre de notes: 12

les avis de Cinemasie

12 critiques: 3.77/5

vos avis

57 critiques: 3.81/5



Xavier Chanoine 3.75 Puissant, sauvage et porté par un trio génial
Ordell Robbie 4 Du feu d'artifice de divertissement HK comme on en fait plus
MLF 4
Junta 4 Réalisation, casting, combat, ambiance, tout est présent pour un très bon film !
jeffy 4 Ah Maggie et Brigitte.....
Ghost Dog 3.25 Du grand spectacle
François 4.25 Un ménage martial à trois de toute beauté entre huit clos et grands espaces. En...
Flying Marmotte 4
drélium 4.25 Brigitte Lin et Maggie Cheung (mmmhh...belles) réunies pour le meilleur et le u...
Arno Ching-wan 4.25 Auberge-Inn farcie
Anel 3.5
Alain 2
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Puissant, sauvage et porté par un trio génial

Il est hallucinant de voir à quel point le cinéma d'HongKong avait encore une sacré avance sur ses copains occidentaux dans le domaine du pur film d'action. L'auberge du Dragon est certes un énième film de sabre, il n'en garde pas moins toute la saveur de ses grands frères que l'on voyait sortir à la pelle des studios de la Shaw Brothers, et partage même quelques artifices scénaristiques que l'on pouvait déjà côtoyer chez un maître comme Chu Yuan, notamment dans cette méfiance constante qu'ont les habitants momentanés de l'auberge envers les plats ou autres boissons de thé que l'on pouvait empoisonner pour créer l'entourloupe. Cette notion du piège, de la trappe, est parfaitement optimisée dans un espace qui l'est tout autant, véritable refuge de criminels et brigands en tout genre s'affrontant via de belles paroles et de subterfuges pour créer -de nouveau- le piège. L'auberge du Dragon c'est aussi un savoureux numéro de comédiens tous en état de grâce dans l'amusement et la distraction pure, à l'époque où les -futurs- grands noms d'un cinéma plus posé et festivalier (Maggie Cheung, Leung Ka-Fai...) feront le bonheur des amateurs de cinéma oriental -et occidental plus traditionnel. Maggie Cheung y est donc ici renversante de beauté troublante, Brigitte Lin étonne par son assurance et Leung Ka-Fai rappelle un peu ce dont était capable Andy Lau à la même époque. Tous assurent le spectacle de part leur maîtrise de l'espace et leur charisme bien trempé, une préférence tout de même pour Maggie Cheung, déchaînée (et bien aidée par sa post-synchro) et particulièrement "coquine".

Il est aussi étonnant de voir à quel point la réalisation de Raymond Lee est impersonnelle, rien de plus logique dans la mesure où le film est estampillé Tsui Hark pour la production et le scénario. Connaissant le personnage pour son implication étroite dans les projets qu'il mène lorsqu'il n'est pas derrière la caméra, il est évident qu'ici, Tsui Hark a jugé bon de diriger le cinéaste à sa manière. Ainsi l'on retrouve cette fameuse caméra qui court au raz du sol, ces travellings avants et arrières typiques de la grande époque et ce sens du rythme incroyable, que ce soit durant les scènes plus intimistes (où dialogues, provocations sentimentales et complots font bon ménage) ou les combats acharnés tournicotant d'une confondante maîtrise. De plus, Tsui Hark et Cheung Tan ont pensé à apporter une petite dose de sulfure à cet ensemble bien masculin, ainsi la séquence de "déshabillage" entre Maggie Cheung et Brigitte Lin, aussi réussie artistiquement soit-elle, reste d'un immense érotisme. Hommage à tout un pan du film de sabre qui ont fait jusqu'ici la gloire du cinéma HK des années 70, L'auberge du Dragon est une immense réussite du Film Workshop, d'une grande beauté stylistique, un véritable ballet aérien et crépusculaire dont on ressort sourire aux lèvres, surtout après avoir assisté à un tel combat final. En un mot, superbe.

11 octobre 2007
par Xavier Chanoine




Ah Maggie et Brigitte.....

Rien de particulièrement nouveau dans ce film, l'originalité du scénario consistant à confiner les personnage dans cette taverne au milieu du désert pendant la plus grande partie du film. Les combats sont très aériens ce qui finit par nuire un peu à leur lisibilité. Que reste-t-il pour sortir le film du lot? Avant tout de grands acteurs à commencer par les deux rôles féminins avec Maggie Cheung et Brigitte Lin, mais aussi Tony Leung KF qui sait se mettre à leur niveau. Quelques bons moments aussi avec le cuisinier et ses techniques de découpe. Et il faut reconnaitre que les moyens techniques sont suffisament conséquents pour que la qualité d'image soit au rendez-vous. A voir surtout pour les rôles féminins.

19 avril 2004
par jeffy




Un ménage martial à trois de toute beauté entre huit clos et grands espaces. Envoûtant. Réservez votre chambre sans crainte

Maggie CheungAprès un début un peu déroutant et peu rythmé malgré les scènes d'action (on se lasse assez vite des passages de cavaliers), le film prend toute son ampleur dans un décor pourtant beaucoup moins faste que les palais impériaux et autres forteresses. L'introduction a tout de même servi à situer le contexte historique du film et à montrer que les méchants eunuques, ils ne rigolent pas. Spécialement leur troupe de tueurs et leur chef. On reconnaît Donnie Yen dans ce rôle inhabituel pour lui, et on se doute bien qu'à un moment ou l'autre il va s'énerver, se lever et prendre les choses en main. Cela n'arrive qu'à la fin, mais nous y reviendrons.

Tony et Brigitte unis dans leurs rêvesC'est lorsque tous les partis se retrouvent dans l'auberge du Dragon que le film devient vraiment intéressant. Tout d'abord pour les yeux, parce ce qu'il y a du beau monde. Soyons galant et présentons aux demoiselles Monsieur Tony Leung Ga Fai, l'amant. Dans le rôle de Chow le valeureux bras droit, il m'a laissé une bonne impression comme à l'habitude. Son visage et sa carrure y sont pour beaucoup. Autour de lui, deux des plus grands actrices du cinéma de Hong-Kong. A ma droite, Brigitte Lin, l'épéiste féminine s'il ne fallait en garder qu'une, dans un rôle qui lui convient parfaitement. Froide et efficace lors du combat, mais tourmentée par une histoire d'amour une fois de plus. A ma gauche, Maggie Cheung dans un de ses meilleurs rôles, un croisement entre une voleuse et une nymphomane, qui n'hésite pas à assassiner les clients qui ne la satisfont pas pour les servir en hamburger... On se rapproche de The Untold Story allez-vous me dire ! Et bien non car Maggie Cheung n'est pas Anthony Wong et le traitement est plein d'humour et de charme. Ce duo féminin est donc de très haute tenue, et Ca c'est un chapeau, magnifiquement porté par Brigitte Linl'interprétation des deux belles est splendide, dans deux genres complètement différents. Les costumes sont également très différents et les mettent très bien en valeur. Merveilleux en somme, avec qui plus est une rivalité pour obtenir les beaux yeux de Chow. Je pense notamment à ce magnifique affrontement "je te prends tes vêtements" qui montre une fois de plus que martial ne signifie pas brutal.

Autour de ce trio, on trouve d'autres personnages secondaires qui vont ajouter un peu plus de confusion dans cette petite auberge, avec les voleurs, les soldats et les agents des eunuques. Le ménage à trois est donc présent sur deux plans : tout d'abord avec la concurrence des deux femmes pour le coeur (et surtout le corps pour Maggie) de Chow. Et ensuite entre les rebelles, menés par Brigitte Lin et Tony Leung, les voleurs de l'auberge, menés par Maggie Cheung, et les hommes de l'enuque. Bloqué dans l'auberge, tout ce petit monde va jouer à des petits jeux de "je sais qui tu es même si tu ne veux pas le montrer" qui sont aussi intéressants sinon plus qu'une succession ininterrompue de combats.

Saignant le méchant officier s'il vous plaîtCependant, combats il y a, et des combats tu te souviendras. On verse ici dans le côté fantaisiste et débridé du Wu Xia Pian, jusqu'à un final complètement délirant que le reste du film ne laisse pas imaginer. Ces affrontements à l'épée sont moins lisibles que les classiques combats de kung-fu, et une vision sur grand écran doit beaucoup apporter au niveau compréhension et permettre de profiter de la dynamique des scènes. Certes, on n'atteint pas The Blade, mais il y a de la frénésie et de l'originalité dans ces combats. Cela va à toute vitesse, les sauts sont impressionnants, les regards se croisent, le sang coule. Les costumes et les décors de grande qualité viennent rehausser ces affrontements et la lumière crée dans l'auberge l'ambiance qui manquait aux scènes extérieures. Comme Donnie Yen se décide à se lever de sa chaise pour le final, autant vous dire que les lames se croisent. Je préfère un combat de kung-fu à la Iron Monkey, mais l'énergie de ces échanges est tout de même très impressionnante.

A noter la musique légèrement différente entre la piste cantonaise et la piste mandarine. Ma préférence va à la musique cantonaise, qui est beaucoup plus poétique et envoutante que la mandarine.

Au final, après un début un peu décevant, le scénario se révèle être intéressant et malin. Le film original de King Hu est paraît-il encore plus fin et captivant. L'aspect visuel est de toute beauté, notamment lors des affrontements bien délirants. Humour, histoire, drame, amour, sensualité, violence, deux actrices à leur summum, voici un patchwork des plus réussis.



22 octobre 2000
par François




Brigitte Lin et Maggie Cheung (mmmhh...belles) réunies pour le meilleur et le un chti peu moins bon.

1. beaucoup de chevaux qui galopent dans le désert.
2. une mise en ambiance bien sentie à l'auberge du dragon en guise de round d'observation avec un scénario très bien organisé (miracle !)
3. ça complote, ça complote... On sent bien que la cocotte-minute va bientôt exploser, ça traîne juste un chouilla.
4. un final très bien cuisiné, l'un des tout meilleurs du genre new school.

Dommage, les chorégraphies sont parfois brèves et vont du plutôt pas clair au franchement admirable mais un très bon néo wu xia pian quand même, esthétique, dynamique, furieux, avec une ambiance et des idées mmhh... bonnes.

26 février 2003
par drélium




Auberge-Inn farcie




Vous êtes le bienvenu dans cet endroit charmant,
Rempli tant d’inconnus qu’il en devient troublant,
A ce point bordélique qu’il vous sèmera en route.
Laissez-vous plutôt faire, venez casser la croûte !
Prenez de ce bon pain, croquez de cette chair !
Partagez avec moi ce qu’il y a dans ces verres !
Peut-être qu’un peu plus tard lorsque je serai rond,
Me laisserai-je aller à vous conter secrets,
Dirai-je ce qui se trame tout en baissant le ton,
Confiant à votre oreille ce qui là est caché,
Sous vos yeux si naïfs et votre nez captif,
Prisonnier de ce vin, du parfum d’aubergiste.
Dont vous souhaiteriez tant faire sauter le sous-tif.
Oh ne rougissez pas, hypocrite flûtiste !
Musicien de passage, saltimbanque à la noix !
D’ainsi vous comporter vous n’avez pas le droit,
Devant moi qui, modeste, ne peut guère espérer.
Mon visage médiocre et mon physique ingrat,
Ne me permettront pas d’un jour m’en approcher.
Je suis laid, je suis sale, fatigué, seul et las.
Artistes du désert ont coutume de lui plaire,
Vous devriez la suivre, la convoiter, l’air fier !
Au lieu de regarder cet homme et son épée…
Oh mais que ne suis-je bête : vous êtes un gros pédé !
Artiste écervelé vous vous trompez de but !
Mais qu’a t’il dans la main ? Lui aussi a une flûte ?
Tous deux partez en jouer ! Sur un toit, dans les airs !
Laissez-moi zieuter seul Maggie et son derrière.

03 octobre 2008
par Arno Ching-wan


achat
info
actions
plus