Oué...
Adaptation sans plus value scénaristique par rapport au matériau d'origine, nanti d'un design dont la volonté - louable eut égard à la bd d'origine - de faire dans le pop' style n'excuse pas les fautes de mauvais goût flagrantes, proposant des sfx médiocres même selon les standards locaux et s'appuyant sur une bande son d'un Kenji KAWAÏ sans inspiration, DGT compense à peine ses nombreuses faiblesses par sa dose d'action plutôt conséquente. Comparé à un SPL l'affaire est entendue même si les deux productions ne boxent pas dans les mêmes catégories (Blockbuster pop et actioner bourrin). La présence en tête d'affiche, aux côtés de Donnie YEN, d'un Nicholas TSE (qui s'en sort plutôt bien côté action) ou d'un Shawn YU (aïe aïe) en lieu et place d'un WU Jing et d'un Samo HUNG, suffit amplement à situer la distance qui sépare les deux films. Et si DGT laisse une impression de molesse c'est avant tout en raison de la mise en scène, car en terme de quantité il y a la dose. Ce qui rattrape finalement un peu le tout c'est le dynamisme du style corégraphique et du montage de Donnie YEN, qui ne compense pas toujours les faiblesses martiales de certains de ses collègues, mais se situe toujours dans une réelle recherche d'innovation cinématographique. Une constante dans la carrière de l'acteur/corégraphe. Pris pour ce qu'il est réellement finalement, un "Twins Effect Like" (les deux jeunots remplaçant les deux jeunettes) avec de vraies corégraphies dedans, DGT en devient plus digérable.
Pas difficile du coup d'espérer quelque chose de mieux pour la prochaine collaboration YIP/YEN, Po Jun dont le tournage est commencé depuis quelques jours seulement, un retour au film d'action urbain qui semble bien plus inspirer le corégraphe (voir le blog de Donnie YEN) et sied d'avantage au réalisateur.
26 septembre 2006
par
Astec
Bon divertissement mais Nicolas Tse et Shawn Yue...
Réalisation sympa ; cela ne vaut pas les scènes d'action plus réalistes, mais le film bénéficie d'une ambiance assez sympa qui, je dirais, le sauve de la noyade. L'histoire est presque sans intérêt, mais Donnie Yen assure vraiment dans l'action (ses deux compères aussi cela dit). D'ailleurs la scène finale est vraiment monumentale ; ca n'a rien à voir avec une scène finale de film d'action, mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise. Sinon, la grosse déception est que Nicolas Tse et Shawn Yeu ne servent strictement à rien, d'un point de vu scénaristique. Heureusement qu'ils assurent quand même dans leur scènes d'action inutiles. Bref, divertissement sympathique, mais on n'aurait gardé que les scènes avec Donnie Yen, on aurait économisé trois quart d'heure et ce serait la même histoire.
23 septembre 2006
par
Elise
Wilson Yip en progrès sur les blockbusters mais en retrait depuis SPL
De Wilson Yip, on pouvait être légitimement méfiant quand il s'agit d'un blockbuster. Son
2002 était décent mais pas mémorable, son
Skyline Cruiser embarassant pour rester poli, et son
Leaving Me Loving You d'un académisme qu'on réservera aux seules demoiselles fans de gros mélos qui tâchent. Le voir retrouver Donnie Yen pour un adaptation de comic book laissait donc entre l'espoir et la perplexité. Les précédentes tentatives d'adaptations de héros asiatiques à super pouvoir étaient mi-figue mi-raisin, avec surtout le correct
Stormriders et le décevant
Man Called Hero d'Andrew Lau, sans parler du navrant
Avenging Fist, tandis que la première collaboration entre le réalisateur et l'acteur/chorégraphe avait donné naissance à un des meilleurs polars asiatiques de l'année 2005 (
SPL). Alors
Dragon Tiger Gate, nouveau ratage made in HK ou bon divertissement?
Dans le genre du divertissement populaire à casting de stars (comprendre: de jeunes acteurs / chanteurs qui ne savent bien faire ni l'un ni l'autre), le film est plutôt sympathique. On entend déjà crier au coin du bois les fans d'arts martiaux qui appellent à la révolution face à ces films où les effets spéciaux remplacent les capacités martiales. Il est évident qu'on ne vient pas en concurrence d'un
Dragons Forever ici. Le film de Wilson Yip vient en fait se placer à l'intersection entre les deux approches: on ajoute pas mal d'effets spéciaux pour les décors et quelques coups spéciaux, mais on garde quelques artistes martiaux pour la plupart des mouvements.
Les scènes d'action sont donc un mélange des deux genres, avec plus ou moins de réussite. Le problème principal du film vient du manque de progression. Les meilleures scènes sont plutôt au début, avec surtout les scènes des restaurants chinois et japonais. Les combats suivant ne sont pas mauvais pour autant, mais c'est moins énergique. Donnie Yen fait évidemment son show avec la frime qu'on lui connaît, Nic Tse se débrouille plutôt bien pour un pop-chanteur, mais c'est surtout Shawn Yu qui avec son physique de crevette manque de crédibilité. On lui donne des nunchakus pour qu'il puisse secouer les bras dans tous les sens, mais on sent bien qu'il n'est pas à l'aise. La limite des castings de pop-stars est une nouvelle fois démontrée, même si on a vu bien pire jusque là.
Autre défaut un peu embarrassant, le scénario est d'une rare indigence. On reconnaît bien l'adaptation de comic book avec ses clichés à la pelle qui passent bien plus mal à l'écran que sur papier. Les rôles féminins sont d'une inutilité assez impressionnante, le méchant avec son masque n'a aucun charisme et on voit tout venir à des kilomètres. La seule qualité du film à ce niveau reste le sérieux avec lequel le sujet est traité. C'est crétin soit, mais fait avec honnêteté.
Autre point discutable, le budget, sûrement très correct pour un film HK mais mal adapté à un film fantastique. L'action est censée se dérouler dans un futur proche, on voit bien quelques plans de ville futuriste, mais tout le reste est beaucoup trop classique. Autant déplacer l'action de nos jours et rester plus crédible. Idem pour la conclusion qui n'avait pas besoin de son délire visuel final. Le film n'aurait peut-être plus eu grand chose à voir avec la bédé, mais c'est un autre débat.
Par contre Wilson Yip s'en fort assez bien avec même quelques idées de montage sympathiques au début du film. Il joue avec les planchers et les murs pour créer un découpage très bande dessinée, sans pour autant y sacrifier la dynamique propre au cinéma. Là aussi, on peut surtout regretter que cet effort ne suive pas sur la longueur.
Au final ce
Dragon Tiger Gate a tout du blockbuster bien impersonnel (on notera juste que comme d'habitude les héros sont orphelins, la touche Wilson Yip...) et dont il ne faut attendre qu'un peu d'action bien torchée. C'est le cas si vous aimez le mélange vrais arts martiaux / effets spéciaux et les films qui font du bruit sur votre home cinéma. Autrement autant se tourner vers le beaucoup plus écrit
SPL du même Yip, avec moins d'action mais un vrai scénario. L'attente générée par ce
Dragon Tiger Gate laissera sûrement plus de dessus que de ravis, c'est une évidence. Le film ne doit pas être pris pour autre chose d'un divertissement honorable, et finalement peu ambitieux. On attendait assurément plus de Wilson Yip et Donnie Yen.
Notes: il est intéressant de voir que si les héros ont tous les cheveux longs et brillants, le méchant a lui aussi une belle tignasse mais ses cheveux sont en petite santé: plutôt secs, mal peignés. C'est évidemment la grande leçon du film: si tu veux avoir de beaux cheveux, il faut être gentil.
Une adaptation bourré de longueurs au détriments des combats qui sont peu nombreux et loin d'être réussis. Une déception.
Malgré ses dégauts, DTG reste prenant de bout en bout.
Directement sorti en DVD en France, DRAGON TiGER GATE est un gros film d'action hongkongais qui doit toute son imagerie à une célèbre BD violente des 70's (toujours éditée à ce jour). Réalisé par Wilson YIP (qui passe avec une facilité déconcertante de la comédie légère au polar et au film d'horreur), DTG fait partie de ces films qui divisent le public, qu'il soit déjà amateur de cinéma hongkongais ou novice en la matière. Misant tout sur ses combats câblés et ses effets spéciaux, DRAGON TIGER GATE a été accusé d'être "too much". Et il est vrai que dans l'univers souvent fantaisiste du cinéma d'action hongkongais, il est à part, que ce soit dans le look totalement irréaliste des héros (chevelus) ou dans ses combats improbables. Pourtant, l'aspect exagéré du film n'est que la représentation live de la BD dont il s'inspire.
Il faut dire aussi qu'après le succès critique de SPL (qui marquait la première collaboration entre le réalisateur Yip et l'acteur-cascadeur-chorégraphe Yen), Wilson Yip avait promit à ses groupies que son prochain film allait être de la bombe, secondé dans sa tournée promotionnelle par Donnie Yen (voir les bonus DVD). Au final, DTG est la moitié d'un échec (ou d'une réussite, selon de quel côté on veut bien se placer) car tout n'est pas à jeter, loin de là. Techniquement aboutie, dotée de mouvements de caméra parfois très sophistiqués (malgré leur gratuité), la mise en scène de DRAGON TIGER GATE est entièrement au service d'un univers hybride. Le film de Yip offre une vision rarement vue de Hong-Kong, si ce n'est dans des mangas tels que GHOST IN THE SHELL dont les décors ont été conçus d'après des études des quartiers de Mongkok et Kowloon. Dans DTG, la science-fiction "cyberpunk" sert de toile de fond à des bastons proches des cinématiques des jeux vidéos cuisinés à la sauce Marvel. On serait même tenté d'y voir un hommage à FLASH FUTUR KUNG-FU, une bobine insensée réalisée en 1982 (ou 83) par Kirk Wong où des combattants enrolés dans des tournois clandestins sont transformés en cyborgs. Cette vision d'un Hong-Kong parallèle où l'urbanisation excessive a engendré une mégalopole peuplée de jeunes gens adeptes de kung-fu n'est malheureusement pas exploitée, faute d'un budget adéquat. Malgré des carences en arts martiaux et des coupes de cheveux navrantes, Nicholas Tse (NEW POLICE STORY) et Shawn Yue (trilogie INFERNAL AFFAIRS) s'en sortent plutôt avec les honneurs. À défaut d'être authentiques, les combats sont énergiques et inventifs - Voir, entre autres, la scène filmée du plafond, jusqu'où les corps son projettés sous l'oeil de la caméra qui se déplace de pièce en pièce et filme les dizaines (centaines) de combattants. Le final, qui voit nos héros affrontés une sorte de Docteur Fatalis, est clairement dans le même esprit que les récentes adaptations des aventures de supers héros américains. Quant à la musique de Kenji Kawai, à l'exception d'un thème nostalgique émouvant, elle est en retrait et n'évite pas certains écueils déjà présents dans la bande originale de SEVEN SWORDS. Non sérieux DRAGON TIGER GATE assume totalement ses origines et, même s'il ne brille pas par une intrigue époustouflante, reste prenant de bout en bout.
ASSEZ SYMPA DANS L'ENSEMBLE
DTG (pour faire plus court) est un film plaisant. De bonnes scènes de combat très bien rythmé et un casting plus que correct. Cependant, on est loin du chef d'oeuvre ou du film de l'année. Donnie YEN est egal à lui même et nous sert de beau moments d'arts martiaux. Possible que les points positifs du film repose sur sa présence au casting et en tant que chorégraphe...
A voir donc.
comic live sympathique.
Après la claque "Sha Po Lang", le duo yip/yen change de registre en adaptant un comic d'arts martiaux.
En découle une esthétique différente, tout autant maitrisée, particulièrement inventive. Le jeu des couleurs séduit, et l'utilisation de la lumière jubilatoire, en particulier lors de cette scène mettant en scène Donnie et chen kuan tai sur un terrain de base ball.
Si certains décors ou accessoires font faux, l'esprit comic aide à relativiser, et l'esthétique générale envoutante permet de pardonner les quelques erreurs de goût.
Le scénario, d'un classicisme peu surprenant, n'est pas vraiment un défaut, dans la mesure ou le comic ne fait pas dans la finesse, on ne peut pas attendre du film des dialogues à la brian mickael bendis ou la description prenante dun ed brubaker. Il sert à apposer les combats, et il le fait bien.
Pour ce qui est des combats, ils sont percutants, efficaces et très réussis... à part le premier pour lequel Donnie semble avoir oublié toute notion de rythme. Un combat à 30 contre 1? Un tabassage plutôt, et 1 par 1 s'il vous plaît. On se croirait revenu dans les films de chang cheh ou sur 100 figurants 98 attendent que le héros ait assommé les 2 autres...
Les autres sont par contre très réussis, l'affrontement de yuen wah se révélent percutant et violent à souhait, et le final bien long et bien esthétique. Mention spéciale à l'arrivée de Donnie qui garde le meilleur pour la fin.
La musique n'est pas en reste et contribue beaucoup au dynamisne des affrontements.
Pas un film inoubliable, mais un actioner de très bonne tenue. Pas au niveau d'un "sha po lang", mais beaucoup plus divertissant qu'un "flash point".
Vive les mêches folles et les téléphones portables...
L'esthétique du film est ratée et le résultat vraiment moche. Les effets vraiment moyens et les combats sans intérêts. Je n'avais jamais autant usé la touche avance rapide depuis le "Legend of Zu" de sinistre mémoire. Ce genre de films vont finir par faire passer "Stormriders" pour un pur chef d'oeuvre. Sinon je ne sais pas qui veut du mal à
Shawn YU Man-Lok mais l'obliger à garder une moumoute à la Amanda LEAR pendant tout le film ne va pas l'aider pour la suite de sa carrière. Il était pourtant bien ce petit gars. Quant à Donnie, il a vraiment déconné sur ce coup là. Il aurait mieux fait de céder sa place à Ekin CHENG. Au moins le résultat aurait été justifié. Heureusement, il a bien rattrapé le coup avec
Flash Point, mais j'espère que l'on ne l'y reprendra plus.
divertissement correct
Nouvelle collaboration de Wilson Yip le réal qui monte et Donnie Yen la star qui monte enfin, "dragon tiger gate" est un honnête divertissement à l'opposé de la noirceur du très bon mais surestimé SPL.
DTG à pour lui ses scènes d'actions nombreuses et très réussies. Bizarrement le style très brutal de Donnie Yen se marie très bien avec le style aérien des câbles ce qui donne des combats rythmés, ponctués de prises et d'enchaînements hors du commun d'une férocité irréelle (les corps volent et les murs explosent sous les coups). Le tout mis en valeur par un montage et une réalisation efficace parsemée de plans bien trouvés (l'entrée de donnie sur le terrain de base ball…). La technique est irréprochable, les SFX réussis, y'a du budget et ça se voit.
Mais il y a un gros problème de rythme dans la narration, après un début tonitruant, le film sombre dans une phase d'exposition et de développement des personnages sur un mode très premier degré vraiment barbant. On peut également trouver les looks des persos d'un goût douteux, même si personnellement je trouve qu'ils s'intègrent plutôt bien dans cet univers de manga coloré.
Le film visuellement très réussi, associe de bons combats très "kung fu hustle" à une histoire ennuyante trop premier degré style "Sissi fait des maths". A voir, comme j'ai lu plus haut, avec le bouton avance rapide à portée de doigts.
ACTION!!
Ben là, pour un film d'action, c'est un film d'action. En fait il y a rien à part ça.
Mais bon, c'est pas trop un problème, parce qu'on est au courant depuis le début qu'il y aura que ça.
Bon, ben sinon, l'histoire, ben y en a pas du tout enfin presque pas mais ça passe inaperçu.
Les acteurs sont pas mauvais du tout. j'aime bien turbo, je trouve qu'il a la classe!!!! en plus il a joué dans plein d'autres bon films.
Comme un cheveu dans la soupe
Pas moins de NUEF versions différentes ont été nécessaires pour nous pondre cet incroyable ramassis de clichés indigestes et immatures. Certaines scènes semblent effectivement avoir été extraites d'ébauches antérieures; d'autres sont des bouts de banalités torchés sur le papier sans aucune imagination. La structure même n'a aucun intérêt avec des longuets passages sur la jeunesse des différents interprètes sans aucune importance.
Le cinéma hongkongais (voire asiatique) aime à se la jouer "poseur" – mais comment s'identifier à cette "cool attitude" totalement ratée de fringues mal assortis et – usrtout – des perruques horripilants mal peignées, qui tombent sans cesse devant les yeux (et dans la bouche) des comédies? Nul doute, que Tiger Wong ne trouve pas d'autre sujet à discuter avec Xiao lors de leur première rencontre: le pauvre ne voit que ses cheveux devant ses yeux à longueur de journée…
Le plus incroyable est que Wilson Yip, ayant fait preuve de tant de sensibilité et de vrai talent pour ses personnages et son histoire, soit capable de condenser tant de @!#$ en un long-métrage sans se soucier ni d'une quelconque cohérence, ni du respect envers son public.
Seule explication: porté par son précédent succès de "SPL", il ait voulu transcender les chorégraphies en collaboration avec Donnie Yen. En-dehors des combats, le vide abyssal; ce qui ne veut pas dire, que ces combats soient mieux réussis. Recourant à pléthore d'effets et de vilains câblages, le film semble chercher à atteindre une véritable dimension "comique", très, très, très loin de l'ultra-violence de la BD originale à ses débuts. Parfois, on a donc l'impression d'assister à des combats tous droits issus de l'adaptation française de "Asterix" (premier du nom; c'est dire…) avec des personnages, qui s'envolent vers la caméra posée en hauteur et d'autres, qui font des vols plongés de dizaines de mètres après un simple crochet au menton. Bien qu'ayant bénéficié d'un très bon entraînement et capables de décrocher quelques mouvements honnêtes, Nicholas Tse et Shawn Yuen ne sont PAS des vrais artistes et souffrent bien évidemment par rapport à la comparaison de Donnie Yen, qui fait tout pour conserver le titre de vedette. Souple, déchaîné et parfaitement "cool", il cache pourtant mal le poids de son âge et paraît très peu crédible dans un rôle d'un mec dans sa prétendue "vingtaine".
Bref, ce qui s'annonçait comme LE film de l'année à Hong Kong s'avère LE plantage le plus total. Il y aurait de quoi rire, mais ennui, déception et ridicule tuent même ce petit plaisir coupable.
la bande des chevelus
Le film et vraiment pas terrible et le scène de combat sont pas mal mais sans plus. Quand aux coupe des acteurs elle frôle le ridicule, et pour ce qui est de à la fidélité à la bd je ne pourrais pas me prononcer la dessus ne l' ayant pas lu. Au final rien de bien génial
dragon tiger out
Autant vous le dire tout de suite, j'ai été dans l'incapacité de regarder le film en entier, et ça c'est fini en avance rapide en s'arrêtant sur les combats. Et comme des combats (pas très intéressant au demeurant surtout quand on compare avec Tony Jaa) ne peuvent faire un film, ceci explique la note. Je pense notamment au combat à un(2) contre 10 000 vraiment mal fait, les adversaires qui tombent après un coup ou qui baillent aux corneilles dans l'arrière plan, c'est assez pénible.
Rien que la coupe de cheuveu des acteurs c'est à mourir de rire surtout qu'ils ont tous la même, ça plus le jeu des acteurs, non merci.
A oublier pour moi.
L'enfant sauvage
Wilson Yip veut être Tsui Hark, mais l'enfant, orphelin, va trop vite. En voulant tuer le père symbolique en un ou deux films, Yip a brûlé les étapes, il s'est perdu en route. Dans Dragon Tiger Gate, la vitesse à laquelle s'enchaîne chaque chose fait preuve de cette disperssion dans le mouvement qui souligne son intention. Les corps ne sont jamais à la hauteur, ils débordent, sont en retard ou en avance du cadre, tout n'est que problème de mesure, d'ajustement, de souffle juste, d'emprise, et de confrontation au modèle. Pourtant, cet apprentissage du système cinégénique hérité de Tsui Hark, ce jeu des cadences, de la rétention ou de l'accélération, de la gravité, Yip en fait malgré tout quelque chose. Il montre qu'à la mort du père -la mort du cinéma de Tsui Hark, décédé avec Seven Swords-, un fils symbolique serait là pour perpétuer l'héritage, pour continuer l'histoire des formes. Yip faisait de très beaux mélo et d'improbables comédies, il a préféré devenir un héritier plastique -sérieux-, perpétuant un cinéma local dans lequel il cherche à se hisser (comme son/ses pères, comme Andrew Lau). Encore égaré, il erre, tente, essaie, imite. Il reste brouillon, s'agite, parfois il s'applique, s'essaie à copier le maître, mais l'hésitation, la maladresse est partout. Pourtant Yip, même dans l'erreur, même dans l'excès mal assuré, mal mesuré, reste passionnant. Il y a dans son cinéma quelque chose de l'ordre de la précipitation et de l'accident.
divertissant mais pas transcendant
je tiens d'abord a dire que mon 4 n'est qu'une note totalement subjective parceque j'aime aussi voir des films comme ça.
Je m'explique : certes les acteurs ne sont pas extra, et leurs expressions laissent à désirer ... le scénario quant à lui ne casse pas trois pattes à un canard, mais bon, bien d'autres films de wushu sont dans le même registre et se voient gratifiées de notes bien meilleures ... si on comprend les dialogues le film n'est pas aussi insipide qu'il n'y parait ...
ensuite en ce qui concerne les costumes dits d'un goût douteux, il s'agit plus ou moins des même que ceux de la BD (jeans et débardeurs flashis moulants ^^) ... mis à part le coté gore et extrême de la BD (du moins dans son début) qui n'est pas retranscrit ici, je trouve le film assez fidèle et bien délire dans le genre.
Donc non ce n'est pas un grand film, mais par ses combats de fous, ses personnages stylisés (et qui font tout pour), son ambiance et sa bande son sympathique signée Kenji Kawai, est, comme storm riders (autre adaptation de BD), un film fun qui passe très vite et nous fait ressortir de la salle content ^^ ... et ca fait du bien aussi ^^
Un bon moment...a voir pour passé une bonne soirée...
je suis obligé de mettre 4 pour rétablir l'équlibre avec l'autre note de 0.75 qui n'a aucun sens...
bref le film vaut réellement 3 je pense !
Des le départ un générique musclé et dynamique genre Manga mai qui ferai penser au générique des Spiderman ...le tout sur une Musique très sympa !
Ensuite les premieres minutes des décors a l'éstéthique bluffantes et au couleur chatoyantes ...
Puis très vite avant meme d'avoir eu le temps de dire "ouf!" arrive un combat avec des enchainements vraiment furieux et puisant qui fai plaisir a voir !
dison le clairement ça pete ! mai ce n'est pa comme ça pendant tout le film...
c'est vrai il y a quelques passages ( qui s'enchaine en plus ) qui sont un peu long...
ou des flash back ...mais remarque ces derniers sont beau et a l'estethique encore une fois magnifique...
dailleurs meme dans ces passages on trouvent quand meme de belles choses et parfois meme, surtout vers la fin...quelques moments de grace...
Les acteurs ne joue pa super bien...et sont pluto frigide au niveau des emotion...et c'est dommage...
Quant aux musics c'est du Kenji Kawai en pleine forme..pa aussi bien que "Avalon" ou "Seven Swords" mai de la bonne zik pour sur !
alors pour ces raisons là :
- Plusieurs scenes de combats surpuissantes
- une Estéthique tout au long du film sublime
- et des bonnes musics
Ce film vaut le coup et vous ne serez pa déçu si vous aimez ce genre !
Le scenario est un peu leger, tout le film semble être une excuse pour la baston, il ne se passe pas grand chose, mais les scénes de combat sont trés bien faites, que ce soit la chorégraphie ou la façon de filmer. La réalisation est sympatique.
A noter aussi de bons effets spéciaux.
En bref, c'est pas le film de l'année, mais c'est à voir si on cherche un film pas trop compliqué, avec de belles bastons, pour se detendre.
Le tigre aurait mieux fait de prendre la porte...
N'ayant pas particulièrement apprécié SPL, je dois tout de même reconnaître que ce dernier reste à 100 coudées au dessus du piteux Dragon Tiger gate qui est, pour l'instant, le plus mauvais film que j'ai vu en cette année 2006 !
Pour être rapide et concis je dirais que mis à part la séquence d'ouverture qui impressione un minimum (une grosse baston bien jouissive entre Nic Tse et des dizaines de mecs), il n'y a rien à sauver dans ce navet. Les autres scènes de stomb oscillent entre le moyen (les seuls plans sympas sont présents dans le trailer) et le pitoyable (l'epilleptique combat final et ses effets visuels moisis, à la Stormriders, qui s'avère être une grosse bouillie infâme). Hormis les combats, on à droit à un scénar pseudo-mélodramatique d'une niaiserie abyssale (la séquence du neu-neu qui joue à King of fighters dans SPL est battue à plates coutures !) qui tient en moins de 2 lignes...Bon je sais, un film de baston ne nécessite pas un scénario d'une richesse infine mais un truc aussi vide ça tient du foutage de gueule pur et simple. Par conséquent les personages sont inconsistants, dénués du moindre charsime...et définitivement plombés par un look "fashion" du plus mauvais goût (sans oublier les acteurs qui arborent, au plus, une demie expression durant tout le métrage), n'oublions pas non plus le bad-guy (présent dans 2 scènes à tout casser) tellement ridicule qu'il aurait pu être recalé au casting de Black mask 2 (j'exagère un peu, quoique...). Mais le pire est sans conteste la photographie, déluge d'éclairages flashys totalement imbuvables et d'un goût plus que contestable...Pour vous faire une petite idée, imaginez la séquence d'ouverture d' Opération scorpio (sans l'aspect parodique) étirée sur 1H30. De plus, l'aspect visuel est loin d'être aidé par certains décors d'une laideur insondable (le final, toujours...Décidemment !).
Vous aurez donc compris que Dragon tiger gate n'est rien d'autre qu'une "pop-daube" n'ayant rien à envier à Avenging fist (film d'ailleurs assez proche) ou autres Twin effects, c'est dire le niveau...
Oulà, je viens de me rendre compte que ce petit texte respire la haine à plein nez...Il faudrait que je me calme (mais vous serez dans le même état quand aurez vu le film !^^).