Duk Dum Dui

Ghost Dog

0.25

Nul, et fier de l’être

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Nul, et fier de l’être

C’est l’été, et la canicule vous a réduit à l’état larvaire, affalé dans votre sofa, le bide à l’air avec le ventilo dans la figure ? C’est l’hiver, par un dimanche après-midi venteux, et vous vous ennuyez profondément au coin de la cheminée auprès de votre grand-mère paraplégique ? Bref, vous avez 1h45 heures de votre vie à perdre ? Alors n’hésitez plus et insérez dans votre lecteur DVD cette magnifique chose improbable qu’est Dum Duk Dui, le 1er (et espérons le dernier) film de l’acteur Pongam Suthep. Juxtaposition sans queue ni tête de saynètes idiotes rassemblant 4 (immenses !) acteurs thaïs dans un pays africain, lieu sorti d’un imaginaire de scénariste plus qu’inquiétant puisque des cactus poussent à travers le bitume, des noirs parlent thaïs, sont bien sûr cannibales et transportent leurs victimes suspendues à une branche comme des poulets, ce film invoque également tous les genres possibles et imaginables que sont le polar, la comédie, le fantastique, le western ou la parodie. Tourbillon de « port’ nawak » improvisé absolument navrant de bout en bout, y compris lors de la dernière scène censée justifier pourquoi tout ce qu’on avait vu avant était si débile, Dum Duk Dui fait une nouvelle fois la démonstration que la Thaïlande est devenu championne du plus grand écart entre productions de qualité et grosses daubes intergalactiques…

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Saga Africa – Ambiance de la brousse