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L' Empereur et l'assassin

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2/5

vos avis

32 critiques: 3.41/5



Arno Ching-wan 0.25 T'en reveux pas de mon cassoulet?? Allez quoi...
drélium 3 Définitivement beaucoup trop long
Ghost Dog 3.25 Une fresque intéressante mais alourdie par son monumentalisme
MLF 3
Ordell Robbie 0.5 Toc Shakespearien
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Définitivement beaucoup trop long

Mais que c'est beau.... et qu'elle est belle !

27 juin 2003
par drélium




Une fresque intéressante mais alourdie par son monumentalisme

Si Bertolucci avait mis en scène le dernier Empereur de Chine en 1988 dans son film éponyme, Kaige a choisi, lui, de revenir aux sources et de nous narrer l’Empire Chinois à son tout début, c’est-à-dire à sa création vers 250 avant JC. L’affrontement de ces 7 seigneurs chinois (régnant sur 7 provinces indépendantes) qui espèrent se dominer les uns les autres afin de former l’Empire unifié ultime a un léger goût de déjà-vu ; Le Seigneur des Anneaux (mouais…), mais surtout Kagemusha et Ran de Kurosawa, avec lesquels il est impossible de ne pas comparer ce film. Et même si l’histoire est intéressante (on apprend entre autres d’où vient la grande muraille de Chine), Kaige a préféré les intrigues de palais décousues plutôt que les combats gigantesques et colorés, les discussions sans fin plutôt que le grand spectacle. Et sur 2H30, ça peut vraiment lasser.

On l’aura compris, le film de Chen Kaige fait la part belle aux acteurs, à défaut de mieux. Gong Li, dans un rôle d’impératrice manipulatrice et nostalgique, nous offre une interprétation habituelle ( Epouses et Concubines) où sa beauté et sa présence sont à elles seules gages de réussite. En face d’elle, 2 personnages masculins intéressants lui donnent la réplique : le futur premier Empereur de Chine, visionnaire mais tyrannique et meurtrier, et l’assassin repenti qui va accepter une dernière mission pour tenter de sauver le fédéralisme chinois. Derrière la caméra, Kaige manage plutôt bien ses acteurs principaux ainsi que ses milliers de figurants et signe une réalisation soignée, mais il s’est autorisé de petits effets de montage parfois épileptiques dont on se demande encore ce qu’ils font là…

Au delà de la forme, L’Empereur et l’Assassin est aussi une réflexion sur l’Histoire, et ce que chacun en retient : peut-on décemment admirer un Empire soudé ou un monument somptueux (la grande muraille, mais aussi les pyramides égyptiennes et bien d’autres), lorsqu’on sait pertinemment qu’il provoqua la mort de milliers de gens ? Peut-on accepter le sacrifice d’êtres humains en accomplissant un acte qui ne sera reconnu que des siècles plus tard ? C’est ce genre de questions forcément ambiguës que vous vous poserez peut-être, mais ces questions n’apparaîtront à votre esprit qu’à la toute fin du film. Alors restez jusqu’au bout !



26 avril 2002
par Ghost Dog




Toc Shakespearien

Avec l'Empereur et l'assassin, Chen Kaige emprunte les voies balisées d'un certain cinéma en costumes académique. Il offre ici un cousin chinois du Kurosawa épique années 80 sans le brio formel et la puissance dramatique. Lorsque la mise en scène sort à de rares reprises de l'illustratif, c'est pour faire du ralenti pompier. Quant aux acteurs, leur jeu oscille entre platitude et shakespearien peu inspiré. Le film est censé aborder des thèmes tels que la folie engendrée par la soif de pouvoir, le dilemme entre agir pour l'intéret d'une nation et le prix à payer en vie humaines de cette action. Mais il ne fait qu'effleurer ces clichés thématiques d'un certain cinéma épique et reste en surface. Certains gloseront surement sur la portée politique du sujet dans un cadre chinois contemporain comme ce fut le cas pour Hero. Mais encore plus que dans le cas de Yimou l'intéret cinématographique minime du film fait qu'il n'a pas besoin de ces attaques-là. La verve d'un Terre Jaune ou d'un La Vie sur un fil est bien loin pour Chen Kaige.



24 mai 2005
par Ordell Robbie


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