Sympathique, mais il manque le souffle épique.
Fortement inspiré par son passage sur les tournages de Zhang Yimou, Ching Siu-tung revient à la réalisation avec ce film esthétiquement réussi, même si on est loin des peintures vivantes du réalisateur chinois, et c'est plutôt réussi dans l'ensemble.
Moins pompeux et plus divertissant que le moyen "the warlords", "an empress and the warriors" bénéficie pourtant d'un capital sympathie de départ nettement moins élevé. Plus axé sur la romance mièvre que le film historique et politique aux complots prenants, le récit peine à apporter le soufle épique nécessaire à ce genre de production, peu aidé par une Bo anecdotique.
Cependant, grace à un rythme relativement élevé et à des combats très beaux, la mayonnaise prend. Si la plupart des affrontements sont finalement assez courts, ils sont également assez nombreux et techniquement intéressant. Le montage reste plutôt lisible, on est loin de la bouillie de "the warlords". Le montage du final fait furieusement penser à celui de "300", en moins percutant et surtout en moins lisible. On retrouve bien la patte de Ching, son montage rappelant les tics qu'il manifestait sur des films comme "naked wapon". Ses chorégraphies sont toujours très bonnes en tout cas.
Les comparaisons ne s'arrêtent pas là, puisque ce final fait furieusement penser au combat épique qui oppose Jackie Chan à une centaine d'adversaires dans "the myth". Même construction dramatique, même utilisation de l'archer... et même si ce combat est moins réussi, il possède quelques passages jouissifs, et l'occasion d'offrir à Donnie SON combat à 100 contre 1.
On remarque une nouvelle fois que ce dernier a du mal à manifester la douleur physique à l'écran, comme cela était flagrant dans "flashpoint", avec ce gros plan où le poing de Ngai Sing percutait son visage. Son interprétation est bonne sans plus.
Kelly Chen est égale à elle-même. Léon Lai confirme quant à lui qu'il a grandement travaillé son jeu et sa palette d'émotions. Une fois de plus très charismatique, c'est lui le meilleur acteur et de loin.
En somme, moins de romance, plus de complots et des combats plus longs et on avait un excellent film. On a déjà un bon divertissement, et c'est déjà pas mal!
Les chevaliers du miel
Le premier film épique pour femmes; car force est de constater, que la présence de Donnie Yen et les quelques extraits de batailles n'auront été que des leurres pour attirer le public mâle en salles. Il faut donc être prévenu, que ce nouvel essai de Tony Ching n'est autre que du pur divertissement formaté aux foules adolescentes hongkongaises. Une fois cet effet de surprise surmonté, on pourra tranquillement apprécier la singulière beauté des images, vibrer (ou pas) aux élans de cœur entre Leon Lai (et oui) et Kelly Chen (et ouioui!!) et déguster la délicieuse chanson canto-pop en plein milieu.
En fait, "The Emrpess and the warriors" rappelle (déjà !) ces nombreux essais de relance au cours du revival du wu xia pian durant les années 1990 pour s'écarter des sentiers battus pour proposer des choses "inédites". Après seulement une poignée de films épiques (dont "Battle of Wits" ou le faiblard "3 Kingdoms" à venir), voici donc déjà les premiers efforts d'injecter du neuf avec du vieux; soit une bluette entr'aperçue dans des centaines d'autres productions pour "divertir" le public des batailles…et sans aucun doute rogner sur les coûts de production; car entre choisir de recréer des batailles mythiques avec des milliers de figurants démultipliés sur ordi ou le décor féerique d'une habitation hippie reculée, les producteurs n'ont pas dû hésiter bien longtemps. Vous verrez ainsi Kelly recueillir du miel et faire bronzette sur des passerelles surélevées, plutôt que de la voir manier l'épée.
Donnie Yen semble un peu partout à la fois; c'est sans aucun doute pour cela, qu'il n'apparaît que dans quelques scènes figées et qu'il n'aura ses deux minutes de gloire qu'en toute fin de film; torse nu, longs cheveux battus par le vent et un ralenti sur chaque (!) prise effectuée.
C'est bien torché, c'est beau – mais c'est également beaucoup trop insipide.
film épique a bout de soufle
Que dire de ce film qui ne dure que 1h30, et qui pourtant m’as paru plus long que cela. Etant dans la mouvance actuel des films historique en costume. Mais attention le cadre du film n'est qu' un prétexte, car les complots et les batailles passe vraiment au 3 ème plan, pour ce concentrer sur l’amourette adolescente (car je peux te dire qu’il rame Léon avant d’y arriver) entre Kelly Chen et Léon Lai.
Et la ont retrouve tout les clichés de ce style de film, le grand guerrier reconverti en ermite, la princesse qui découvre qu ‘elle préfère vivre simplement plutôt être à la tête de sont royaume et j’en passe. Concernant la prestation de ce couple à l’écran, autant Kelly Chen et toujours aussi expressive(je plaisante bien sur), confer la scène ou elle est sur son cheval avec lèon Lai, elle tourne la tête pour croisé sont regard avec un plan de camera qui n’arrange rien à sont manque d’ expressivité(passage comique sans le vouloir). Par contre Leon Lai relève le niveau, c’est d’ailleurs lui qui s’en sors le mieux dans tout le casting c’est comme même un comble.
Quand aux batailles, ce n’est pas qu’il y en ais peu le problème, c’est surtout qu’elle ne sont pas passionnante, ont pas dedans quoi!! .Un exemple parmi tant d’autre, la technique des soldats de s’allonger avec leurs boucliers pour faire tomber les chars adverse, ça c’est de la grande stratégie.
Et Donnie Yen dans tout ça, j’ais presque faillit l’oublier le pauvre tellement il apparaît en retrait dans ce film. Avec comme même à son actif une scène, ou il ce bat contre une armée à lui tout seule. Cette scène ne faisant pas mouche non plus, gâché par ses ralentis mal foutu à chaque coup porté, qui casse le rythme plutôt qu’apporter du punch à l‘ensemble.
Enfin même la Bo est soporifique desservant plutôt que relevant le niveau, de ce qui ce passe l’écran.
Au final qu'est ce qu'l nous reste........ ba grand chose, et c'est pas les paysages et la maison de Robinson Crusoé qui vont remonter le niveau, pourtant l'idée de depart n'étais pas mauvaise.