Ohh que c'est beau 
Si, si, franchement j'ai aimé Escaflowne. D'abord, c'est hyper-soigné au niveau des dessins, ensuite l'histoire est suffisamment explicite sans être réductrice, ni se perdre dans des personnages secondaires. Et puis la musique... bon sang, la meilleur bande son après Noir peut-être. Rien que pour le combat sur Dance of Curse, le film vaut d'être vu. Alors c'est beau, mais n'attendez quand même pas une grandeur profondeur, ça reste simple et gentil mais tellement mignon.
De facture classique
Pour peu qu’on ne soit pas allergique à l’heroic fantasy, on appréciera Escaflowne the movie à sa juste valeur: un divertissement qui tient son rang, mais sans plus. Comme souvent dans ce genre d’histoire, une jolie adolescente prénommée Hitomi s’ennuie ferme dans son univers estudiantin monotone, au point de vouloir se donner la mort. Et puis, comme par enchantement, elle se retrouve dans un univers parallèle affublé d’un titre prestigieux, la Déesse des Ailes ; elle est enfin respectée parmi les dragons, les démons, les filles-chat et autres créatures imaginaires qui peuplent son nouveau monde. On notera au passage des similitudes flagrantes avec d’autres animes comme Ah ! My Goddess ou encore Chroniques de la guerre de Lodoss.
Côté scénario, ça ne casse donc pas des briques, et la multitude de personnages présents ne le rend pas toujours lisible. Trop linéaire et classique, il force à se tourner vers autre chose pour obtenir de la satisfaction. Cette satisfaction pourra venir de l’animation de qualité, du charme des personnages principaux, à commencer par Hitomi et Van, mais également de la musique, planante et quasi-mystique, qui n’est pas sans rappeler la B.O. de Macross - Do you remember love?. Escaflowne the movie ressemble finalement à un conte, tout droit tiré d’une mythologie japonaise imaginaire. Ceux qui ne connaissent pas la série de 26 épisodes seront peut-être tentés de s’y plonger.
Une aventure assez sympathique pour se détendre
J'avais eu des échos assez moyens du film, mais finalement je le trouve fort divertissant et très bien fait. Je dois préciser que je ne connais pas du tout la série, mais cela ne m'a nullement posé problème. L'histoire est volontairement floue au départ, mais se clarifie ensuite.
Le côté technique se semble très bon, avec une bonne utilisation de la musique et des dessins de bonne qualité. Seule la scène dans l'écurie me semble un peu bancale au niveau musique, car trop différente du reste. Le rythme n'est ni très lent, ni très rapide, mais on ne s'ennuie pas. Pour quelqu'un qui ne connaît pas du tout l'histoire, c'est intéressant à suivre. Ensuite... je ne sais pas trop.
Au final, malgré sa fin un peu trop japonaise à mon goût, j'ai apprécié. Et cela même sans connaître la série, donc à l'occasion laissez-vous tenter.
On reste un peu sur sa faim...
Comme bien souvent lorsqu’une histoire connaît le succès, elle passe d’un support à l’autre, c’est à dire de la bande dessinée à la série, l’OAV voire le film. Escaflowne ne faillit pas à la règle. La série télévisée de la sunrise s’est ainsi vue portée au grand écran. Pourtant, de telles aventures ne sont pas toujours couronnées de succès… Sans parler des films ratés ou insipides, le résultat n’est que rarement à la hauteur de l’œuvre originale, et souvent incompréhensible pour qui n’a pas vu la série… C’est ainsi que, ne connaissant la version télévisée que par ouïe dire (hormis le premier épisode :-), et avec quelques appréhensions sur la qualité du film, j’ai visionné ce dernier.
Premier constat : la forme est plutôt bonne. Les dessins et l’animation sont de bonne facture… Pourtant certaines scènes sont très sombres, on peut également ajouter que les visages de certains personnages sont assez peu réussis lors de quelques plans et que parfois les dessins réalisés à l’ordinateur tranchent un peu trop. Ne boudons malgré tout pas notre plaisir, sans que cet anime ne soit graphiquement parfait, ses qualités sont indéniables. Le tout est accompagné d’une musique des plus agréables et accompagnant très efficacement le récit (la dernière chanson chantée par Mayaa Sakamoto est absolument merveilleuse, et comme j'aime les chants Grégoriens, la BO dans son ensemble me laisse une très bonne impression).
Et sur le fond me direz vous ? Rien de bien fracassant à vrai dire…
L’histoire souffre de quelques-uns des maux classiques des séries adaptées au grand écran. Le scénario propose ainsi une multitude de personnages repris de la série dont une grande partie ne joue aucun rôle et gagnerais à être supprimés. Dans l’ensemble un certain nombre de questions que l’on serait en droit de se poser sur ce monde étrange restent sans réponse…
Malgré tout le scénario reste très clair et tout à fait compréhensible pour qui n’a jamais vu la série (même si certains détails nous échappent peut être...). De façon surprenante l’histoire apparaît même assez simpliste, alors que l’on aurait pu s’attendre à un scénario trop dense. Ainsi on pourra regretter le classicisme de l’intrigue (l’héroïne tombant dans les bras du vaillant guerrier qui devra la protéger et vaincre les forces qui cherchent à détruire le monde…) ainsi que certains clichés un peu galvaudés (le héros qui laisse éclater sa rage, faisant passer la couleur d’Escaflowne de blanc à noire, puis la jeune fille qui le raisonne en jouant sur les sentiments et le ramène au calme, l’armure reprenant alors sa couleur blanche… pas bien créatif tout ça…). Enfin le combat final se termine un peu rapidement à mon goût (même si, il est vrai, le héros pouvait difficilement tuer son frère de ses propres mains...). N'exagérons pas tout de même, l'intrigue ne manque ni d'intérêt ni de rebondissements pour finir par nous proposer une magnifique fin (je ne vais pas la raconter sinon je risque de gacher le film aux lecteurs :), et nous permet par ailleurs d'assister à un combat grandiose entre les deux armures bio-mécaniques.
Pour tout dire un scénario finalement classique, avec pourtant un thème de départ très intéressant et ayant pour cadre un monde fantastique à souhait, dont le principal défault est de démarrer trop lentement...
Pour conclure, je pense qu’avec des personnages attachants et un thème de départ intéressant et original, on pouvait espérer (encore) mieux. L’ensemble reste malgré tout plaisant, et les fans de la série saurons sans doute mieux savourer ce film.
Bien, mais sans plus
Que dire d’Escaflowne ? La facture est bonne, les dessins plutôt bons et la musique assez recherchée, mais pourquoi je n’ai pas accroché alors ?
En fait c’est l’intérêt de l’histoire en générale qui ne m’a permis d’entrer complètement dans l’anime. Je ne sais pas trop, c’est cousu de fil blanc surtout quand on a lu Magic Knight Reyearth. Je ne dis pas que la qualité est si médiocre, mais à part qu’il n’y a qu’une fille et pas trois, je n’ai pas trop trouvé de différences.
Peut être aussi que je ne suis pas un grand amateur de gros robots super balèses… Ne vous laissez pas décourager, lisez d’abord les autres critiques.
Ah! Si! Il y a un truc qui m'a plu : La fille chat ;-)
Oui. Mais... 
Disons que ça occulte pas mal d'éléments de la série, en transforme d'autres, en ajoute...bref, y'a eu beaucoup de remodelage, mais pour passer de 20X25 mn à 1 H 40, fallait bien...
Les puristes vont gueuler au scandale, mais au final, je trouve que ça rend bien : de la bonne fantasy, simple, directe, bien mise en scène, et surtout avec une real super chouette.
Des scènes d'action pas majoritaires mais très classe aussi, et Yoko Kanno au score qui...bah c'est Kanno quoi, alors qui rulez, comme d'hab...tendance symphonique, choeurs et tout ça...pas forcément original mais vraiment beau en tout cas.
Le chara-design, aussi, est AMHA beaucoup plus réussi que celui de la série, très bon point de ce côté-là.
Défaut majeur : même si on aime la façon dont les éléments de la série sont adaptés, je trouve que 2 heures auraient plus rendu justice au film, parce qu'ici, beaucoup d'éléments sont sous-exploités (Folken entre bien d'autres), et y'a quand même une sensation de manque au final.
Bref, de l'aventure/fantasy qui pète bien, mais qui aurait pu mieux faire avec plus de temps et de développement, dommage...
Escaflown ne peut supporter pas un format aussi court que ce film.
Les personnages ne la série avaient cette particularité d'être tous soigné sur le plan dramaturgique et esthétique. Hélas avec une telle durée d'anim, nombreux sont ceux qui se trouvent absents, ou pire relegués au second plan.
De plus, le lifting infligé aux characters peut aisaiment destabilidé et ce quant bien même le travail force le respect. Au final, on se demande si ce sont les personnages et donc la même série. Ce qui constitue un problème majeur pour une adaptation. De même, l'épopée devient simple aventure ! Les quêtes sont réduites et la fin torchée en dix minutes !
En revanche, la qualité d'animation est indubitable et la musique enchanterresse.
A voir tout de même mais en se préparant à du changement.
remettons les choses au point !
Un film ne peut traiter des même chose q'une serie. Un film est plus un divertissement que l'elaboration d'un univers imporant.
Esca the movie posséde une action endiable, un chara design trop fort ( allen verion movie est trop beau ) et une musique d'escellent facture. Esca the movie n'est pas l'anime du siecle, mais il remplit son rôle de divertissement de luxe !
Bwaaaaah trankil koaaaaa
G vu ce film en VOST français au festival des nouvelles images du japon, et ma foi un constat s'est imposé: ce film est bon de tous points de vus !
En effet, bien que je n'adhere pas veritablement à la série qui est relativement saoulante à la longue, ce film, peut etre parce qu'il ne dure pas des heures comme c'est le cas de la série (normal) m'a vachement accorché !
Donc résultat c'est du toubon, même pour ceux ki ont pas trop kiffé la série !!
Une excellente surprise.
PS: Les musiques sont fabuleuses et m'ont fait frisonner par leur beauté ! (j'en connais qui vont se foutre de ma gueule, hein Kassim au Soja....)
Escaflowne : a girl in gaia
un film pas fait pour tout le monde...
Tout comme il est de tradition au Japon, Escaflowne, cette série culte dont nous avons
tous entendu parlé, en partie grâce à Canal plus, à elle aussi eu droit, très récemment à son
adaptation (et pas des moindre) au cinéma. Effectivement, la plupart des séries Japonaises
à succès sont vraiment mijotées à toutes les sauces : Mangas, OAV, séries T.V., films, etc...
Donc, Escaflowne, sort en été 2000 (il y a de cela, un plus d'un an) dans les salles
Japonaises.
Tous les éléments qui pourraient nous faire penser que ce sera une totale réussite sont
là : les dessins sont signés Nobutero Yuki et les musiques sont composées par Yoko Kanno.
Résultat : le film remporte un Grand succès lors de sa prestation au pays du soleil levant.
Par la suite, il sera diffusé en France uniquement lors de salons ou autres festivités
ayant l'animation comme thème principal. Dommage pour nous, puisque effectivement, aucun
autre moyen de le voir en V.F. n'est accessible. Mais, heureusement, un éditeur chinois,
spécialisé dans la vente de DVD, de mangas essentiellement, a eu l'excellente idée de sortir
ceux-ci sous-titrés en anglais, ce qui nous les rend accessible, pour la plupart.
C'est ainsi que j'ai pu me procurer cette merveille. Pour tout vous dire, j'avais
franchement peur du résultat, surtout en voyant les critiques des différentes personnes qui
avaient vu le film, et, qui n'avaient pas l'air de l'avoir apprécié (et particulièrement sur
ce site !). Bref, je commence le film en portant sur moi le poids "d'à priori" qui se
révéleront bien vite oubliés. A ma grande surprise, dès les premières secondes et, ce,
durant même toute la durée du long métrage, nous sommes littéralement pulvérisés par la
qualité de la réalisation, tant elle se démarque de la série, que ce soit au niveau de
l'animation, ou bien du style graphique. Les scènes d'action sont dynamiques à souhait et
l'on repense souvent à la série avec un petit sourire, entre autres, lors du combat
entre Van et Alen (c'était au début de la série, au second épisode), qui est ici repensée
de manière "légèrement" plus violente et réaliste, ainsi que durant les différentes batailles
entre Van et Dilandau, qui sont vraiment impressionnantes ; on arrive même à ressentir la
douleur qu'éprouve notre héros enfermé dans son Escaflowne, et ce à chaque mouvement qu'il
effectue ! Il est sur que le scénario, faute de place ( on passe de 8h00 à 1h30) perd
énormément d'intérêt, mais, sa faiblesse est largement compensée par une chose qui serait
presque plus importante : les sentiments et caractères des personnages, qui sont, dans le
film, bien plus approfondis et mis en valeur que dans la série. Les différents protagonistes
que sont Van, Hitomi, Folken, et son bras droit à tête de chien, sont bien plus noirs ;
on peu sentir en chacun d'eux une histoire pleine de rancune et de mal être. Quant-à
Dilandau, même s'il est passé au statut de personnage sommaire, on insiste plus encore sur
sa dépendance envers Folken, qui lui, est devenu le perso le plus noir et le plus effrayant
du film. Les filles chat, elles non plus n'ont pas été oubliées, mais, ici, elles apparaissent
comme tristes et soumises, plutôt que redevantes envers Folken. Je pense qu'il faut apprécier
ce film surtout pour l'ambiance, qu'il a su retranscrire, peut être même plus profondément
que la série.
Il est sur, néanmoins, que certains passages font très "rafistolés", à cause
sûrement de la volonté des réalisateurs de coller le plus à la série, mais je pense que nous
devons nous efforcer d'oublier ce détail et le leur pardonner(eh oui, pour des besoins
commerciaux, je ne pense pas que les réalisateurs aient eu totalement carte libre...).
Par contre si vous êtes un fan intransigeant de la série, qui désirait avoir la
reproduction exacte de l'histoire au cinéma, sachez que, d'un, c'était impossible et que,
de deux, ça n'aurait eu, je pense, aucun intérêt. En bref, vous n'apprécierez ce film que
si vous êtes un minimum ouvert d'esprit.
MIMY
06 novembre 2001
par
Mimy
Quelle catastrophe ! 
Impossible de comprendre comment ce film a pu devenir un tel fiasco : avec Nobuteru Yuki au design, Yokko Kanno aux musiques et le background riche de la série !
Le résultat est malheureusement épouvantable : le long metrage n'est qu'un vide continu, ponctué de scènes sans âmes avec des personnages complétement ininteressants.
Certains me diront que je suis peut être trop attaché à la série, je répondrai que c'est faux. Si le film prenait le parti pris de minimiser les personnages au profit de scenes dynamiques et jouissives, je comprendrais. Mais dans ce film, rien ne compense la mediocrité des personnages : hormis l'introduction, les scènes d'action sont rares et complétement ratées : finis les combats épiques et les poursuites aériennes, vous n'aurez droit qu'à du bas de gamme.
Pour illustrer ce gachis, je citerai la première fois oû Van deplit son superbe tribut, les ailes du clan dragon : aucun feeling ne passe. Et c'est ainsi du début à la fin de ce veritable navet de l'animation japonaise.
On se demande même ce que font les superbes partitions de Yokko Kanno sur ce vide intersidéral.
Ma déception de l'année et 199 fr jetés en l'air.
