Mon Kitano préféré, hilarant et magnifiquement mis en musique par Joe Hisaishi
En deux mots: courez-y ! Humain, sensible, très humoristique mais toujours un brin sérieux et artistique (les rêves du gamin, la visite dans la maison de retraite), des personnages secondaires succulents, un Beat Takeshi dantesque, un mélange réussi de road movie et de film adulte/enfant.
Car c'est bien ça qui fait le charme du film. Ce n'est pas un duo classique adulte/enfant, qui ferait dans sentimentalisme facile. Ici, Kitano is Kitano, c'est à dire qu'il jure à toutes les phrases, se sert du gamin pour jouer au courses, frappe à tout va. Bref, c'est étonnant et assez nouveau dans la carrière de Kitano. C'est un peu comme s'il avait vu des films du genre, et décidé de lâcher SON personnage dans un scénario vu et revu. Croyez-moi, le résultat est follement sympathique.
Comme la musique de Joe Hisaichi est aussi excellente que d'habitude, l'ensemble est très charmeur et envoûtant. A voir absolument.
Un Kitano magique
L'été de Kikujiro est une promenade magique. Un road-movie de voitures en voitures et de villes en villes. Le petit Masao est en vacances. Il aimerait bien aller voir sa mère à quelques régions d'ici pendant que ses amis désertent la ville, le laissant orphelin de tout loisir. Mais personne ne peut l'emmener. Quoique, Kikujiro (Takeshi Kitano), ancien Yakuza au vu de ses tatouages se porte garant de l'envoyer voir sa mère. Le problème, c'est que Masao ne s'attendait peut être pas à faire un voyage qu'il n'oubliera pas de si tôt. Porté par un Takeshi Kitano boulversant (devant et derrière la caméra), L'été de Kikujiro est un pur conte de fées pour petits et grands. Un enfant adorable confronté à la dur réalité de ce monde, faites de personnes peu fréquentables (le pédophile) et violentes (les forains et leur boss). Qu'importe, son objectif est d'aller voir sa mère, il fera toute en son possible pour mener à bien sa mission. Auto-stop, fause mise en scène pour attirer l'attention (Kikujiro ira jusqu'à jouer l'aveugle en plein milieu d'une route pour qu'une voiture s'arrête) et petit bordel entre ami sont les attractions de leur périple.
Kikujiro l'emmène alors avec lui et il est clair qu'il ne fait pas l'accompagnateur idéal. Il se comporte avec le petit comme avec un truand. D'abord volent ça et là quelques noms d'oiseaux, Kikujiro appelant Masao "ptit con" pour finalement l'appeler "Ptit gar" au fur et à mesure que le film se déroule.
Kikujiro n'est pas un personnage comme les autres. Il fait respecter son autorité à tout le monde, il sera même amené à racketer le petit Masao pour gagner des paries histoire de se faire quelques milliers de yens! Mais au fond, ce personnage grognon est tout ce qu'il y a de plus touchant et attentioné. Il enverra Masao à la fête foraine, lui offrira un pendentif "ange clochette" racketé à deux motards, et jouera bien sûr les grands gaillards en faisant croire qu'il ne mange pas (le bougre le fera dans son dos) et qu'il s'est vautré en loupant une marche (les bleus sur son visage sont dûs en fait aux coups des yakuza forains).
Admirable sensation de bonheur, où l'émotion que l'on ressent s'avère être des deux côtés : le rire et la tristesse. Le rire grâce aux pitreries incroyables de Kitano pour amuser le petit, usant de tous les stratagèmes possibles pour lui redonner le sourir, puis les larmes après que le petit Masao se rende compte que sa mère a déménagé. C'était ineductable à vrai dire et il fond en larme. Comment redonner le moral à Masao...hmmm, rien de mieux que d'aller pêcher de véritables monuments sur la route : deux motards SM d'une drôlerie insoutenable et un vagabond hippy voyageant de régions en régions à bord de son van.
"Un, deux, trois soleil" s'enchaîne, puis une pêche au gros où les deux motards s'en donnent à coeur joie, déguisés en molusque, une fausse tentative d'invasion extraterrestre termine le bal d'amusement dans cette vaste campagne. Non loin d'ailleurs siège une maison de retraite où est gardée la mère de Kikujiro. Il décidera d'aller la voir mais une fois arrivé, n'ira pas la déranger, la dame paraissant ailleurs.
Contraste intéressant entre la jeunesse insoussiante et la vieillesse déprimante, Kikujiro serait le juste milieu : un bonhomme tout fou, débordant d'idées loufoques, mais au physique pataud et à la démarche hésitante. Le message est passé Takeshi !
Finalement, que reste-t-il de cette balade enchanteresse? Un visuel touchant, épuré et sobre. Une musique extraordinaire composée par l'un des ténors du genre, Joe Hisaishi. Des paysages vivants, aérés, on se croirait revenu à nos bonnes vieilles heures de camping, aux veillées noctures à la belle étoile, sauf qu'ici la fête est organisée par trois personnes qui ne se conaissent pas et qui pourtant s'appellent déjà par "frangins", "le gros" ou encore "le chauve". Une ôde à l'amitié, une déclaration étroite sur la jeunesse/vieillesse, un conte de fées, qu'est-ce que n'est pas L'été de Kikujiro?
Un film adorable !
C'est vrai qu'après le larmoyant et tragique Hana-Bi, on peut comprendre que
Kitano ait voulu prendre un peu l'air pour ne pas finir par se tirer une balle
comme son personnage, l'inspecteur Nishi. L'Eté de Kikujiro est en effet placé
franchement sous le signe de la rigolade, un domaine qu'il connaît comme sa poche
grâce à ses nombreuses années de comique troupier sur les chaînes de télé nippones.
On ne peut certes pas affirmer qu'il ait pris beaucoup de risques ici, en reprenant
son personnage emblématique de yakusa feignant et minable à chemise hawaïenne et
caractère cabotin, et surtout en basant son intrigue sur un couple ultra-classique
qui marche à tous les coups : l'homme d'âge mur et l'écolier (filon exploité depuis
The Kid - 1925 -, ce qui fait quand même un bail…). Et comble de tout, il vogue sur
la vague " pédophilie " en mettant en scène un pervers qui enlève le gosse et qui
heureusement se prend une bonne correction.
Cependant, le film marche à beaucoup de niveaux, sans pour autant être parfait : à
commencer par le premier plan d'installation de l'histoire, merveilleux de simplicité
: on voit le petit Masao courir au ralenti sur un pont avec son sac de classe sur
le dos, sur une inoubliable mélodie de l'inénarrable Joe Hisaishi. L'autre élément
qui concourt à son succès est la drôlerie absolue des situations (on rit franchement)
et la tendresse qui s'en dégage. Reste le style Kitano : qu'on s'y fasse ou pas, il
faut bien faire avec car il est présent. Ca ne m'a pas gêné du tout au cinéma, mais à
la télévision, ce choix de narration ralentit beaucoup l'action et réduit la puissance
des gags. Et si en plus on le visionne en VF, ce film se retrouve complètement dénaturé.
Dommage.
Comédie douce-amère
Kitano, scénariste, réalisateur et monteur de ce film nous fait découvrir une fois de plus un univers étrange. Il joue le rôle du compagnon de l'amie de la grand-mère. Qui est-il ? On ne sait pas vraiment, peut-être un yakuza, ou un simple abruti qui passait par là. Car ce compagnon dont on ne connaît pas le nom est une brute, taillée à la hache dans le loubard. Il ne connaît ni politesse, ni savoir vivre. Toutes ses phrases se terminent par une insulte. Dans un film «classique», la brute se serait peu à peu transformée en homme du monde, mais rien de cela ici.
D'autres figures colorées apparaissent, toujours soumises devant l'assurance de Kitano. Là on bascule vers la pantalonnade. Les personnages échappent à toute logique, et on se retrouve désarmé devant leur servitude. N'ayant vu que deux films de Kitano avant celui-là, je ne peux vraiment dire quels sont les éléments récurrents dans ses films. Toujours est-il que sa posture à la fin du film donne une impression de déjà vu.
Cette image est d'ailleurs forte pour le spectateur, car en contraste avec ce qu'on pensait avoir compris du personnage. Pour finir, on peut dire que ce film est très bien réalisé, la BO est excellente (je la veux !) et les acteurs très bons. Si vous avez envie de passer un bon moment, que vous n'avez pas peur de l'humour vache, et surtout de ne rien comprendre, n'hésitez pas.
Une vraie bouffée d'air frais.
Comment d'écrire ce film? En fait ce n'est pas si facile que ça. C'est une sorte de conte, une grande promenade et surtout une grande dose d'insouciance. Un jour dans un hôtel de luxe, un jour au bord de la route, un jour ŕ jouer aux courses, un jour ŕ faire les clowns au bord d'un lac. On se demande oů nous conduit le film. Vers la mčre du petit garçon? Pas pour longtemps en tout cas...De nouveaux personnages apparaissent et disparaissent, mais tous semblent prendre plaisir ŕ cette petite escapade estivale. Au final quelques jours de vacances pour Kikujiro...
L'Eté de Masao
Adepte du drâme maritime et urbain, Kitano s'est distingué de part sa verve tragicomique, burlesque présente tout au long de sa filmographie, véritable complément émotionnel de ses films mêmes les plus rudes, les plus tragiques. Son amour du non-sensique absolu, son don de comédie pure s'avèraient déjà palpables à travers des oeuvres telles que "Jugatsu", "Getting Any?". Néanmoins "L'Eté de Kikujiro" dispose d'une charge sentimentale et émotionnelle allant au delà de ce que l'homme avait autrefois proposé à travers ses géniales farces.
Ici, le ton dominant est donc l'émotion. Cependant cette dernière, bien qu'apparaissant comme élément prépondérant dès le générique (la musique de Joe Hisaishi y sera également pour beaucoup tout au long du film), se trouve rapidement submergée, une fois le Beat Takeshi apparu, par son humour décalé, irrévérencieux. La tonalité évoluant petit à petit avec l'histoire, au fur et à mesure que les relations entre Masao et le yakuza deviennent de plus en plus étroites. Ce ne sera qu'à ce moment précis de symbiose que l'émotivité du film sera la plus accrue. L'été de Kikujiro, devenant ainsi en seconde partie, l'été de Masao, l'été où tout est permis pour redonner vie et bonheur à ce petit garçon (les Tontons, Kitano en tête, accompagné de trois types rencontrés pendant leur périgrination, s'en donneront dès lors à coeur joie pour ranimer sa flamme). Le film bascule alors dans un autre monde, fait de rêveries en tout genre, d'hommes pieuvres, de profonde humanité, d'éternel sourire.
Un film marrant et triste. Pour les grands et les petits.
Deux enfants au soleil
En sublimant la campagne japonaise et les bords de mer si chers à l’auteur, KITANO conte d’une façon faussement détachée cette balade estivale révélatrice pour deux êtres, sur une musique minimaliste d’un Joe HISAISHI inspiré comme jamais, et entouré d’une bande de comédiens exceptionnels, à commencer par le petit garçon dans le rôle de MASAO. Là ou le sujet aurait pu virer au constat pleurnichard, il masque l’émotion par toute une série de sketches souriants ou étranges, ne la faisant affleurer qu’à quelque occasion. Mais ces rares moments sont profondément bouleversants, instants de grâce ou le visage buriné du BEAT transmet toute la mélancolie cachée et le désarroi de son personnage : la rencontre de MASAO avec sa mère, et celle de KIKUJIRO lui-même avec la sienne, raccourcis saisissants de la solitude de ces deux enfants, l’un véritable et l’autre adulte toujours immature.
Oeuvre pudique sur les non-dits de l’enfance, mais aussi sur l’incapacité et la maladresse d’un homme à exprimer ses sentiments, L’ETE DE KIKUJIRO est un des KITANO les plus personnels, on le sait hommage avoué au père du cinéaste. Et l’un des plus beaux.
Excellent
Un film vraiment bien.Un Kitano toujours ausi bon, a la fois dans la réalisation et dans l'interpretation.Drole, emount.C'est le film qui m'as fait découvrir le cinema asiatique, et mine de rien, c'est rare de me faire aimer un cinéma inconnu rien que sur 1 film.
OUAAAAAIIIIIIIIS, un super film!!!
L'été de kikujiro, c'est un film drole et tres bien realisé, avec une bande son excellente.
Kitano signe là un chef-d'oeuvre de détente...on regarde et on ne se prend pas la tête !
Bref, un film à decouvrir si ce n'est pas deja fait...
Aaaahhh que c'est beau ^_^
Voilà encore une preuve du génie de Kitano...
Il sait aussi bien sombrer dans la violence que dans la tristesse la plus totale!
Avec 'l'été de kikujiro', il signe un chef-d'oeuvre de gentillesse et d'humour ( tout le monde se rappelle de la scène de la piscine dans l'hôtel!) non sans une petite touche de fatalisme .
je m'explique :
Kikujiro est un yakusa désabusé et n'a pas grand chose a voir avec son jeune compagnon! Pourtant ils apprennent à se connaitre et a apprendre à s'aimer, ils vont passer des moments très forts, très durs parfois, tout ca pour finir par retourner à leur vies respectives... parce que Kikujiro ne peut rien faire contre sa nature de Yakusa et que son petit amis se retrouve quand même tout seul à la fin...
Pour finir je dirais simplement qu'il faut voir ce film avec un regard d'enfant pour se dire que finalement il ne faut pas se fier aux apparences...
Kitano est au cinéma ce que Myazaki est à l'animation!!
Rafraîchissant
Poétique, sentimental, des personnages attachants, Beat Takeshi est en grande forme, un bon Hisaishi... Que demander de plus à un Kitano toujours plus grand.
Drôle et émouvant !
Drôle et émouvant !
Un Kitano atypique dans le thème abordé, mais qui n'en demeure pas moins un vrai Kitano...
Comme si Kitano avait voulu réaliser un film sur l'enfance qu'il aurait voulu avoir....
14 octobre 2004
par
a woo
Tendrement
Ce film est un petit bijou franchement, l'histoire de deux êtres que tout sépare, mais que la vie les a placé là pour qu'ils apprennent à se connaitre et à s'aimer. Sujet traité avec beaucoup de poésie! Très bien.
Retour aux sources réussi avec cette invitation au voyage drôle et poétique
Fraîchement couronné d’un Lion d’Or à Venise pour son mélodrame Hana-Bi, Takeshi Kitano décide de tourner un cap dans sa carrière en réalisant
L’été de Kikujiro, conte moderne comique aux antipodes de films tels que
Sonatine ou
Violent Cop, tous imbriqués dans la spirale de la violence. Kikujiro est donc d’abord un défi personnel en même temps qu’un retour aux sources, à savoir la comédie. Il s’agit pour Kitano de prouver qu’il peut être à la fois drôle et attendrissant, ces deux critères ayant déjà été remplis de manière séparée (on citera
Getting any pour le burlesque et tout le reste de sa filmographie pour sa capacité à émouvoir).
Masao est un jeune garçon qui s’ennuie en ce début de grandes vacances. Un jour, il rencontre Kikujiro, un vieux yakuza qui se voit contraint d’accompagner Masao à la recherche de sa mère. Voici nos deux anti-héros partis sur les routes pour un voyage pittoresque où les deux personnages apprendront à se connaître et à s’apprécier de façon discrète mais bien réelle. Ils y croiseront deux motards au cœur tendre, un jeune couple qui les prendra en auto-stop et ils ne manqueront pas de s’attirer quelques ennuis notamment à cause des manières de Kikujiro, peu enclin à la politesse (et c’est un euphémisme au vu du jeu de Kitano).
L’été de Kikujiro, sélectionné à Cannes en 1999, est bien une nouvelle réussite pour son auteur-réalisateur-interprète :drôle, sensible, parfois émouvant et d’une certaine manière reposant comparé aux autres films de Kitano, ce film est un petit régal à voir en famille et qui nous démontre la sensibilité à fleur de peau qu’on lui connaissait déjà (cf.
A scene at the sea, moins réussi cependant) dans un registre plus souple que le polar ultra-violent auquel il reviendra par la suite avec
Brother, son premier film tourné aux Etats-Unis.
Kikujiro est également une performance d’acteur, le gamin qui joue Masao (Yusuke Sekiguchi, une révélation) étant en parfaite adéquation avec son personnage tout comme «Beat» Takeshi –mais là, ça devient une habitude- remplit parfaitement son rôle de yakuza nerveux et comique.
Vous l’aurez compris,
L’été de Kikujiro n’est pas un Kitano comme les autres. Toutefois, certains fans de la première heure l’ont boudé, estimant probablement que Kitano s’écartait trop de son registre habituel. Au contraire, le duo de motards forme un parfait numéro de manzaï, similaire aux débuts de Kitano dans le spectacle (lire à ce propos
Asakusa Kids, autobiographie des débuts du maître traduite en français aux éditions du Serpent à Plumes) ; et le ton du film, en apparence léger mais en réalité rempli d’une gaieté mélancolique, n'est pas loin de ses meilleurs polars.
A signaler également l’excellente partition musicale de Joe Hisaishi, assez proche de ce qu’on a pu entendre dans
Mon Voisin Totoro de Miyazaki . Normal lorsqu’on sait qu’Hisaishi est le compositeur « attitré » de ces deux grands réalisateurs japonais. A ce titre, il est fortement conseillé aux fans de se procurer le CD
Joe Hisaishi meets Kitano films qui regroupe les principaux morceaux issus de leur fructueuse collaboration, où l’on retrouve bien sûr le thème principal de
Kikujiro.
Ailleurs d'ici.
L'été de Kikujiro n'est pas drôle. Il faut trop de compromis pour être drôle. Trop de prix, trop de pari. L'été de Kikujiro ne parie pas. Kitano ne parie pas. Il ne parie jamais. Il fait. Il filme. Comme la réalité, son cinéma est prodigieusement immotivé. Pas arbitraire, non. L'arbitraire, c'est la pure volonté. Chez Kitano, il s'agirait plutôt de laisser-aller. Laisser advenir. Laisser être. Y a-t-il un réalisateur derrière la caméra ? A force de reculer, ne risque-t-il pas de disparaître ? Kitano, comme le Hou Hsiao-hsien des années 80 (surtout "Un été chez Grand-père"), filme de tellement loin que tout y prend une consistance libre, libérée. Libérée de quoi ? Du poids pornographique du regard-cinéma. Le cinéma de Kitano, c'est cela aussi : la libération par rapport à la pornographie du close-up bressonien ou hitchcockien. Le porno, c'est toujours une affaire de fragmentation et de lubrification. Les films de Kitano sont totaux et secs. Même quand il pleut, ce n'est que pour un instant. La pluie, c'est un gag ("Sonatine"). Et la musique ? Qui sait ?
Beau film, drôle et émouvant
Un film à la fois drôle et émouvant comme Kitano sait si bien les faire, le tout bercé par les sublimes mélodies de Joe Hisaishi. A l'époque un des premiers films asiatiques que j'ai vu, en plus au cinéma :)
HILARANT et sentimental
encore un coup de maitre pour takeshi (en plus c'est pas facile les films avec des mômes). tordu de rire du debut à la fin des qu'on voit sa tête, avec en plus des petits passages sentimentaux des plus efficaces. Kitano incarne ici le looser type, mais la loose totale!! à posséder absolument. top5 des comédies tous pays confondus
Un film a l'ame d'enfant, complexe oedipien a la clé...
Il y a Kitano, ce vieux bougre bougon et... Kitano... l'enfant. Un enfant? qui ne parle pas, déja rongé par la solitude? Oui un enfant. Il est tout seul mais il veut jouer. L'été de Kikujiro, c'est un road movie qui nous dévoilent un morceau de vie, un été. Celui de Kitano... et Kitano. L'adulte et l'enfant, en quete d'une mer(e), d'un berceau. La meme déchirure le meme espoir... brisé par la réalité. Mais ils sont toujours la. La vie continue, l'enfant demeure; le récit prend des détours, s'arrete, le temps d'un jeu, de la découverte. L'été est la et il faut le saisir. Prendre soin de l'enfant, emporter le spectateur, chose simple... comme un jeu d'enfant.
Tres bon
Drole et emouvant. Seule reserve: la musique un peu repetitive devient saoulante!!!!
Un bon cru
Kitano est en forme et nous offre une ballade poétique peuplée de personnages pittoresques. La musique est géniale, comme d'habitude. Un bon film, plein de vie et de gaité.
Tour à tour drôle, grave, émouvant, apaisant et enthousiasmant, ce Kitano est très rafraichissant et plus léger que certains de ses films.
Porté par une musique savoureuse et une histoire lumineuse, le film est magnifiquement interprété par Kitano et l'enfant, qui forment un duo atypique et attachant.
Pére et fils.
Ce voyage est à la fois émouvant et rempli d'humour.
Kitano prend le temps de filmer, avec beaucoup de plans fixes (bien cadrés), ce qui donne un certain style.
Un voyage sympa où l'on fini par s'attacher aux personnages.
Pas mal pas mal mais rien d'extraordinaire
L'histoire c'est Kikujiro (joué par Kitano) qui fait un voyage avec Masato, un petit enfant, pour que celui-ci retrouve sa mère. Il est à noter que Kitano joue un personnage un peu arriéré et très vulgaire. Il traite tout ceux avec lesquels ils parlent de ptit con (que ce soit le petit Masato, une femme ou un mec qui fait 2 têtes de plus que lui) et bien sûr cela va déboucher sur des scènes plutôt comiques où l'on voit le pauvre Kitano s'en prendre plein la gueule. Là où le bas baisse, c'est que le film est très inégal. Autant il y a des passages très drôles, comme lorsque Kikujiro et Masato essaient de se faire prendre en auto-stop, d'autres passages le sont beaucoup moins.
Mais bon, si vous avez l'occasion de le voir, regardez le quand même parce que le film est également rempli de tendresse et on voit très bien l'évolution du comportement de Kikujiro envers Masato tout au long du film et cela est très touchant moi je trouve.
Une histoire douce amère
Masao le petit garçon et Kikujiro le vieux vaurien qui se partagent un voyage d'été vont connaître leur déconvenue: Masao découvre que sa mère a sans doute oublié son passé et Kikujiro constate que la sienne a perdu la joie de vivre dans sa maison de retraite.Alors Kikujiro décide d'oublier son chagrin pour redonner le sourire à son petit protégé en déployant mille petits jeux et autres facéties.Un film de Kitano qui non seulement n'est pas violent ( enfin il n'est pas question de yakusas qui s'étripent) mais en plus est discrètement tendre ( Kitano est parfait comme type maladroit mais généreux ).Et discrètement amer.Agrémenté en plus d'une douce musique de piano et d'un parfum d'été.Très sympathique et quelquefois émouvant.
ZZZZzzzzzZZZ
Je n'ai pas pu résister, au bout des 10 premières minutes, j'étais déja assoupi, au bout de 20 c'était le sommeil profond. Il faudra que je sorte la termos de café la prochaine fois ! Je me le revisionerai avec un peu plus de courage bientôt, mais en attendant j'en garde vraiment un sentiment de film super chiant...