Une autre vision
The End of Evangelion n'apporte certes rien de nouveau, mais cet épisode est mieux qu'un simple résumé de NGE. La construction du récit est suffisamment intelligente pour captiver alors que l'on connait déjà l'histoire ce qui n'est pas rien. Quant à Rebirth, c'est une prolongation un peu différente de la fin de la série qui a le mérite de poser d'autres questions. Plus qu'intéressant, indispensable.
Encore plus fouillis que la série
Pour ceux qui ne connaîtraient pas la série, et bien accrochez-vous pour comprendre quelque chose dans ces deux nouveaux épisodes. Enfin, "nouveaux", disons plutôt supplémentaires. En fait, ce n'est qu'un montage de scènes tirées des 24 premiers épisodes de la série. Et pour être franc, c'est très confus, les séquences se coupent et se succèdent suivant une nouvelle chronologie et ne sont que peu explicatives.
Vraiment à déconseiller pour ceux qui veulent découvrir Evangelion et pour les fans, je ne suis pas certain que cela apporte beaucoup de nouveau.
Mais où va-t-on ?
Comme pour the end of Evangelion, on peut se poser la question : ce film a-t-il une quelconque utilité ?
Si l'objectif de base était de permettre au spectateur non initié de découvrir brièvement la série afin de pouvoir comprendre rapidement l'histoire avant de développer un petit bonus, et bien, à mon humble avis, Gainax est passé totalement à coté ! En effet,
death, résumé de la série (2 derniers épisodes exceptés), propose de découvrir l'histoire de nos héros en suivant tour à tour chaque personnage. L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais les aventures des différents protagonistes sont si imbriquées, les retours en arrière si fréquent, que celui qui ne connaît rien de la saga Evangelion ne peut que s'y perdre... Et oui : pour un résumé rapide d'une longue série riche en détails et en subtilités, un scénario clair et linéaire s'impose (on en revient toujours à la règle d'or du résumé : clarté et concision font le bon résumé).
Si l'objectif était de faire découvrir rapidement la série aux non initiés, Gainax s'est manifestement fourvoyé. Quand à un préambule pour The end of Evangelion, quelle utilité de remprendre pas à pas dans Rebirth le début du film suivant ? Retrouver la scène assez pitoyable de Shinji faisant des cochoneries devant Asuka évanouie sur son lit d'hopital ? Rien de Rebirth n'ajoute quelque chose à ce que l'on découvrira dans The end of Evangelion, ni à ce que l'on a vu dans le série... Alors ? Alors ????
Alors ? Serait ce un moyen de proposer aux fans quelques pistes de réflexion ? une nouvelle petite évolution sur la fin ? Peut-être. Il est indéniable que ce film permet de mettre le doigt sur certains points de détail, de clarifier quelques doutes. Pourtant rien de bien nouveau dans le paysage de la série. Tout au moins le fan pourra-t-il comprendre ce qui se joue sous ses yeux... Et tirer un indéniable plaisir à retrouver agir comme au bon vieux temps les personnages de la série. Mais comment dire qu'un film est adressé aux fans quand la plupart des plans sont de simples copier-coller de la série ? Certes, l'agencement des séquences est différent, mais tout de même, lorsque l'on réalise un film, n'est-on pas sensé proposer mieux qu'un simple réagencement de scènes d'une série TV ? Les otaku auront donc le plaisir de revoir pour la nième fois Shinji tomber sur Rei sortant de la douche et mettre la main là où il ne fallait pas (ND François²: mais quel pervers ce Fred!) ainsi que toutes les autres scènes cultes de la série... Pour autant il suffisait d'enfourner les cassettes Eva dans le magnétoscope et le résultat était le même, avec en prime un scénario beaucoup plus clair !
Bien sur la qualité graphique est bonne (comme pour la série, bien sûr, puisque ce sont les mêmes dessins) et la musique est plus qu'intéressante (enfin, là encore, l'effort n'a pas été trop violent : piocher dans sa collection de cd de musique classique pour en extraire les plus grands morceaux n'a jamais tué son homme !), mais ce film ne présente à mes yeux que peu d'intérêt en n'apportant rien de bien nouveau à l'otaku et en s'avérant trop complexe pour le spectateur de passage. Un coup pour rien, donc.
Juste un résumé avec quelques scènes inédites.
Donc utile pour le néophyte et futile pour l'initié.
Interessant !!!
Quel fouilli ! Ce film montre, personnage par parsonnage, et mais sans être chronologique, les évenements qui ont marqué l'aventure Evangelion ! Cependant, il est plutot difficile d'accès pour quelqu'un non-initié !
Quelques scènes inédites ponctuent le film,et le résumé est interessant, car il est construit totalement differemment de la série ! Puisque cela dure une heure, ce n'est que peu comique, on ne garde que le principal.
La musique est phénomale : les thèmes sont très bien choisis, la plupart étant de célèbres compositions classiques.
Tous s'enchaîne assez bien, et artistiquement parlant, on peut dire que le film est réussi.
Et après un générique long, mais très bien accompagné et un entracte avec des musiques originales, on passe à une seconde partie, bien plus courte. On reprend comme si c'était un épisode standard de la série, mais ce serait le 25. Le suspense est à son comble, l'action est cette fois encore captivante... Seulement cela s'arrête en suspens, et il faudra voir la dernière partie, "The end of Evangelion", pour revoir celle-ci et continuer, puis conclure cette fin alternative !
04 janvier 2003
par
Salut
faut voir
perso, je diraid que c film est à l'image de la serie, un debut interessant, arrivé à la moitié du film c vraiment prenant ( avec une scene de combat, la plus belle que j(ai jamais vu dans un D.A, entre asuka et les autres evangelions) et une fin qu'on doit interpréter de façon personnelle... et malheureusement, toujours pas de reponses concretes >__<
je crois que la critique est injuste !
Death&rebirth est en effet le film le moins interessant de l'ensemble evangelion. L'est -il pour autant ? Sincerement non !! Un resumé ? Pretexte ! Il s'agit d'une façon alternative de voir la serie. Inutile ? On en apprend plus en 1h de ce film que durant la serie. Et c'est là qu'est le probléme : tout est maché, on n'a pas besoin de reflechir. Une breve introduction (en terme de reflexion, pas de durée) àu grandiose et poignant "the end".