Fanaa-tique
Seul Bollywood peut se permettre de tels twists… Pour fêter le grand retour de Kajol après 5 ans d’absence des plateaux pour cause d’enfant, Kunal Kohli (à qui l’on doit le sympathique Hum Tum) met en scène une intrigue très « capillotractée » avec un rebondissement gros comme une maison au milieu du film, mais qui passe comme une lettre à la Poste pour qui est un peu habitué au genre. Il faut dire que sans ce morceau de choix du changement de direction à 180°, Fanaa se serait sans doute révélé bien fade. Dès les premières images en effet, on craint une énième love story gnan-gnan entre un beau gosse (Aamir) et une innocente pucelle qui a le malheur d’être aveugle (Kajol). La suite est donc beaucoup plus réjouissante, avec une dimension plus politique, plus « blockbuster » pas forcément révolutionnaire mais qui parvient à tenir en haleine. Le final, magnifiquement mis en musique, exalte les sentiments les plus nobles dans une situation inextricable où se mêlent le vrai et le faux, la sincérité et la manipulation, l’amour et la haine. Un récit bien mené, 2 acteurs en pleine forme, ce Fanaa mérite le détour et relance la carrière de Kajol.
"Fanaa" de ce film... 
Je ne compte pas parmi les adorateurs des films de Bollywood, mais sur les conseils de Junta, j’ai décidé de m’y pencher. Grand bien m’en a fallu car je n’ai vraiment pas regretté ! (Merci à toi Ô Junta !).
Fanaa n’est pas uniquement comme je le pensais avant le visionnage, un banal film de Bollywood racontant une histoire d’amour, avec ses danses et costumes très kitsch. Je pensais, vu la longueur du film (2h43), le voir en deux fois. Mais une fois dedans, il m’a été impossible de décrocher, et j’ai regardé jusqu’au bout.
« Fanaa » signifie annihilation. Mais est-ce l’annihilation de cet amour qui existe entre Redhan et Zoony, de leur famille, ou peut être de la menace d’annihilation de l’Inde et du Pakistan si ils n’accordent pas au ++++ son indépendance ? La question reste posée…
Etudions un peu ce film :
- la musique : surtout des musiques douces et des belles chansons d’amour, mais très agréables à entendre et qui s’intègrent parfaitement dans le film. J'ai vraiment adoré aussi la petite chanson en famille dans la neige, qui ressemble à une comptine pour enfants.
Pas trop de danse, mais un petit « jeté d’épaule » de Aamir KHAN dans la première chanson bien sympa, et la chorégraphie particulièrement réussie de KAJOL pour la fête nationale Indienne.
- l'action : on se croirait un peu dans un James Bond fauché, car les gadgets en moins. Cependant la poursuite dans la neige avec ses rafales de mitraillette est tout de même agréable à suivre.
- le casting : le côté charme est tenu, et bien tenu, par une sublime « KAJOL » à qui apparemment la grossesse a bien réussi. Elle a un regard à faire craquer tout mec normalement constitué. (oui Junta tu vas craquer ;))., en tous cas moi j’ai craqué…
Aamir KHAN en beau gosse bad guy semble très à son aise, et est parfaitement crédible dans ce rôle d’homme tiraillé entre son amour et sa « Cause »
- l'histoire : Une classique histoire d’amour à la Bollywood, qui change complètement de ton en milieu de film, pour devenir un film d’action et d’espionnage, avec toujours en toile de fond l’histoire d’amour du début. Le spectateur est maintenu en haleine jusqu’à la fin pour savoir si comme le dit la chanson : « Les histoires d’amour finissent mal en général.
Au final, une très bonne surprise, et un film qui est à mon goût particulièrement réussi. J’en suis Fanaa, Fanaa de l’histoire, Fanaa des musiques, mais surtout Fanaa de KAJOL. (qui mérite bien ses 5 petits lapins roses…)
Donc si vous voulez découvrir Bollywood, il ne vous reste plus qu'à regarder ce film. Croyez moi ! Foi de Marmotte vous ne le regretterez pas !
