Joie en mi-teinte ici. N'étant pas un joueur acharné, je ne peux que ressortir un peu déçu de la vision de ce film ; en effet, le scénario, apparemment très développé et bien consistant, est exclusivement destiné aux seuls connaisseurs, important bien trop de données inexpliquées, notamment les personnages et leur passé, laissant le pauvre visiteur complètement désabusé devant l'arrivée soudaine d'une demi-douzaine de personnages manifestement très familiers vu la rapidité d'intégration dans le film. Ainsi, l'effet devient donc similaire à celui supporté par les spectateur du premier Final Fantasy : on a l'impression de voir un film avec une histoire qui ne sert à rien.
Heureusement, il est tout de même possible de se réjouir devant les nombreuses scènes d'action qui composent ce film. Malgré certains plans rapprochés et un montage souvent un peu trop rapide pour comprendre ce qu'il se passe, l'animation est plutôt correcte, surtout au niveau décors et graphisme. Ce qui déçoit, en outre, est l'animation générale des personnages. Ils ont certes de belles textures, les vêtements sont très bien imaginés et rendus mais, à mon plus grand désarroi, ils font trop jeux vidéos et leurs gestuelles sont nulles. Les figurants, dans la rue, se déplacent comme les sims, et ont les mêmes réactions que les piétons de GTA face aux situations inhabituelles (une maison qui explose juste à coté par exemple) ; en ce qui concerne les personnages principaux, on dirait des acteurs de Hitman (et en plus il y en a un qui y ressemble). Malgré son scénario très mauvais, The Spirit Within a eu au moins l'innovante idée de pousser très loin le réalisme des personnages, même s'ils n'étaient pas parfait ; en tout cas il est encore vraiment très loin d'être égalé (à part son petit frère de Squaresoft Le Dernier vol de l'Osiris).
Finalement, il s'agit sans doute d'un chef d'oeuvre pour les amateurs de la série Final Fantasy, mais cette cible trop explicitement marquée laisse à voir, pour un public lambda, un film qui souffre du même problème que The Spirit Within ou encore Wonderful Days ; une histoire dénuée d'intérêt. Heureusement que le spectacle est là.
Dans la série des Final Fantasy, c'est indéniablement l'épisode 7 qui a marqué l'esprit des fans de cette série de RPG dont les premiers balbutiements date de la mythique NES. Dans ce septième opus, le joueur était plongé dans un univers vaste, original et surtout qui offrait des séquences de cinématiques de toute beauté. Ajouté à cela différents personnages secondaires attachants et présentants des traits de personnalités bien variés et vous obtenez une perle que tout fan de jdr se doit de tester.
S'ensuit alors une multitude de suites du jeu tous plus bancals les uns que les autres, et enfin ce film que tout le monde attendai (enfin les fans en questions) et qui se présente comme une suite direct des aventures de Cloud (guerrier solitaire muni d’une épée brisée façon The Blade et personnage principal) dans le royaume de Midgar. Film donc entièrement réalisé en image de synthèse qui disons-le franchement est d’une qualité rarement atteinte que ce soit dans le film d’animation ou dans les jeux vidéo. Moi-même n’étant pas un adepte de la synthèse que j’ai toujours constaté comme étant une technologie rarement voir jamais rattaché à un scénario valable (facteur de qualité quasi obligatoire pour un bon film), je dois reconnaître qu’ici la synthèse fonctionne car elle met en valeur des séquences d’actions absolument gigantesques et je pèse mes mots.
Car le voilà le point fort du film, c’est l’action et la mis en scène superbement maîtrisée qui la met en valeur. Car Advent Children fonctionne sur ce principe, on en met plein la vue et le scénario ben on va (malheureusement et une fois de plus) le laisser de côté. On regrette donc que les personnages secondaires proches du personnage principal soient trop rapidement traités, que les quelques moments de poésie soient trop éphémères, que les émotions ne soient pas assez explorées, bref qu’il manque un scénario solide digne du jeu vidéo (même si entre les deux il est difficile de faire une comparaison de par leurs natures).
Autre point faible du film, une structure narrative trop chapitrée qui donne l’impression d'assister à une succession de grandes cinématiques d’un jeu vidéo, et cela est d’autant plus flagrant que la musique ne cesse de marquer ces transitions d’épisodes de façon trop abrupte. La musique quant à elle est de qualité mais on ressent tout de même une légère déception concernant la modification du thème final réorchestré en version métal qui fait un peu grincer les dents mais on n'oublie vite cette faute de goût vu l’intensité de la confrontation.
Ceci étant dit, il est vrais que certains dialogues échangés entre des personnages clefs du film font mouche car il laissent derrière eux un certain mystère et les allusions aux souvenirs sont réellement intéressantes mais traitées à la va vite ce qui laisse un goût amer. Mais ne tergiversons pas Final Fantasy 7 Advent Children est un film qui fonctionne sur ses impressionnantes séquences d’action, et de ce point de vue la, on comprend mal que le film ne bénéficie pas d’une sortie cinéma conséquente (les distributeurs font parfois des choix plus qu’énigmatiques). N’attendez donc pas un chef d’œuvre du cinéma d’animation mais dans l’histoire du film de synthèse, une étape a clairement été franchie.
Là il y a de quoi être aux fraises (c'est l'idée maîtresse du texte). Exclusivement destiné aux fans du jeu, Advent Children est une extension du jeu-film Final Fantasy 7. « Jeu » parce qu’interactivité autour d’une histoire, « film » parce que l’attrait principal des Final Fantasy a toujours été ses cinématiques de malade, belles à tomber à la renverse.
Il est clairement impossible d’accrocher à « FF7AC » si on a zappé les origines du truc, à savoir des heures et des heures de jeu. C’est manifestement une grande première dans les médias puisque même Final Fantasy - les créatures de l'esprit ne s’y était pas risqué, préférant prendre ses distances avec le jeu pour finalement arriver au résultat que l’on connaît : un machin bizarre avec du Ben Affleck en 3D dedans. Au final, le film a déplu à a peu près tout le monde.
Le réalisateur NOMURA Tetsuya avait déjà participé à la création du jeu FF7 et souhaiterait même en faire une suite. De son propre aveu et en parlant d’AC : « Ca n’est pas une histoire qui révèlera les mystères présents dans le jeu ». Entendez par là que l’intérêt premier de la non-compréhension du film est bien de préserver le scénario du jeu. C’est une pub alors? Gigantesque en effet, parce qu’on a vraiment envie de connaître le pourquoi du comment. On aimerait savoir d’où sort ce tigre rouge qui parle, qui est la peluche grise dessus, quel est ce bazar avec cette mère, les frangins, le truc que Cloud a au bras et tous ces mots bizarres et flashbacks qu’on ne nous explique jamais ou que trop brièvement, le problème étant qu’on a toujours rien capté en arrivant au générique de fin. Le néophyte est grave aux fraises (vous voyez, c'est bien l'idée maîtresse de ce texte), surtout lorsque le super-héros retrouve tous ses potes d’avant, comme ça, d’un claquement de doigts, sans que l’on sache d’où ils peuvent bien sortir. Ce clin d’œil aux fans est utilisé pourtant intelligemment lors d’une superbe scène d’action, tous relayant Cloud pour le balancer le plus haut possible dans les airs et l’aider ainsi à fighter un big boss. Une amitié sincère et féroce est palpable à cet instant dramatiquement très réussi. Une petite magie fonctionne donc, justement celle-là qui intervient lorsqu’on se trouve plongé dans un univers où le début est déjà loin derrière. On est aux fraises certes (forcément, puisque c'est l'idée maîtresse du texte), mais l’absence de repère joue soudain en la faveur d’une œuvre qui semble plus riche d’un background complet mais disponible ailleurs, dans une toute autre dimension ; celle du jeu vidéo.
FF7AC dispose de scènes d’action de fous furieux faisant écho, en mieux, à celles de The Stormriders et autre A Man Called Hero. Bien sûr les motos sont une nouvelle fois influencées par Akira, bien sûr les fights de super héros rappellent ceux de Matrix et consorts, (ralentis, pauses…) et ça frime même d’avantage (si, c’est possible!) mais l'ampleur de la chose est véritablement dantesque. Toute la fin non-stop avec l’affrontement d’un monstre à la Godzi, une poursuite en moto de loufdingues et le duel final - obligé - à l’épée est à couper le souffle. Ca saute de partout et les gadgets dont le héros se sert sont fascinants, comme par exemple cette moto d'où il peut piocher ses épées comme un golfeur le ferait avec ses clubs (« Un vortex-wolf ose me saute dessus pour me bouffer tout cru? Mmh.. ma Slayer-34 semble adéquate pour ce type de situation… »), mais aussi son épée principale, un truc de géant pouvant se séparer en plusieurs épées selon les besoins (« Plusieurs rochers de 15 tonnes chacun vont me tomber sur le coin de la tronche dans pas moins de 5 secondes? Mmh… je vais séparer ma favorite-destroyer en deux pour casser les rochers plus vite, ce sera plus avenant… »)… Ces excès liés aux désormais scories habituelles (découpage plus que discutable, narration minable, personnages trop beaux et inexistants, musique envahissante, humour aux abonnés absents…) nous rapprochent des délires jouissifs de type Mickael Bay, arrachage de tête inclus. De nouvelles scories font par contre leur apparition, bizarroïdes celles-là parce que liées au « jeu des acteurs ». Plus clairement, la « motion capture » trahit bêtement des démarches et mouvements typiques de djeuns « mèches rebelles » (fausse nonchalance, tristesse et blasement étudiés…), un fait qui énerve d'autant plus qu'il s’agit ici d’un DA. De même, les expressions de chacun sont assez basiques, croisements improbables entre les mimiques habituelles du manga et un jeu d’acteur convenu assez moyen et beaucoup trop passe-partout. C'est assez froid et pour l’instant les acteurs n’ont pas trop de soucis à se faire, il y a encore un sacré boulot à accomplir pour pouvoir les remplacer.
Donc, oui, le personnage principal ne développe aucune émotion mais (il y a un "mais") on se dit que cela se tient peut être compte tenu d’un background qu’on ne connaît pas. En effet, les joueurs nostalgiques de FF7 ont de quoi être émus puisque des événements ludiques passés trouvent ici une résonance particulière dans leurs souvenirs virtuels, relançant la machine. Hermétique à FF, on peut concevoir parfaitement ceci si une autre expérience « ludique » a pu entraîner des souvenirs étranges de vécus, pérennisés dans notre caboche par des rebondissements marquants. Par exemple, dans mon vieux cas et toute proportion gardée, les jeux Fear Effect 1 & 2 m’ont durablement impressionnés. Une fois terminé, on voudrait que le jeu continue encore, que les personnages durent un peu, une sensation rare au ciné mais fréquente dans les séries télé et également dans certains romans, en particulier les loooongues sagas d’héroic fantasy. Ca peut marcher juste comme ça alors ? Oui, d'un point de vue feuilletonesque, mais il n’empêche qu’objectivement - si un truc pareil est décemment possible - cette facilité à réveiller une émotion chez le spectateur en lui en RAPPELANT une autre est discutable, minimisant clairement les qualités cinématographiques réelles de ce nouvel FF, qui ne sait de toute façon ni faire vivre des personnages, ni raconter correctement une histoire. A côté de cela FF7AC développe encore plus un monde imaginaire, ce qui confortera fans et détracteurs dans leur perception de l'aspect vertigineux ou destructeur qu’offre un monde virtuel, les possibilités infinies de l’irréel étant toujours opposées à une immaturité prolongée du joueur-spectateur dans le réel.
FF7AC (FF c'est assez?) assume son statut d’extension de jeu, va jusqu’au bout de son concept et s’en sort ainsi plutôt bien. Pas de philo à deux balles, la seule morale de ce film bourrin - et encore, elle est légère - étant qu’il ne faut pas rester seul et avoir des amis. Simplet mais on a connu pire. Dès lors ce film rejoint la horde des films extasy, les Matrix en tête avec leurs scènes d’action de dingue et leur trame dont on se fout comme de l’an 40.
A ce propos et pour finir n'importe comment, l’occasion nous est donnée de faire passer un message du fantôme de la duchesse Bianca de Khonfitûr, un peu morte en l’an 40 et qui, depuis, hante nos contrées pour que l’on change cette expression. Tout le monde l’a oublié, mais en plus on insiste en disant que le truc dont on se fout le plus au monde, c’est sa mort. Pour tenter de nous faire pardonner, montrons lui ces « Advent Children », même s’il y a de fortes chances pour que, comme beaucoup de spectateurs, cette Khonfitûr soit aux fraises (CQFD).
Je n’y connais rien au jeu vidéo, je n’ai rien compris au scénario de ce film embrouillé où il est vaguement question de la destruction d’humanité par la Terre elle-même. Les personnages sont inexpressifs, mal écrits, complètement inintéressants. Du coup, il ne reste plus qu’à se laisser porter par des images à couper le souffle et une animation d’un dynamisme tel qu’en comparaison, le dernier Star Wars est aussi contemplatif qu’un film de Kawase… Nomura réussit en effet un tour de force high-tech incroyable avec ce FF7, bien plus réussi que le 1er épisode : des scènes d’action d’une inventivité folle où tout semble être possible, où la gravité n’a plus sa place, avec des angles de vues spectaculaires, mais conservant néanmoins une lisibilité exemplaire comme le combat dans la cathédrale ou l’interminable affrontement final. Tout cela donne au final une sorte de poème apocalyptique aussi fascinant que déroutant, une sorte de joujou d’une absolue beauté à l’insignifiance érigée en drapeau. Ca vaut le coup d’œil – autant que le coup d’oreille d’ailleurs.
Ah, ça de l'action en apesanteur, il y en a, en masse, pas trop difficile tant la routine de mise en scène copyright Square Enix se répète à l'infini du début à la fin, entrecoupée de scènes mystico apaisantes à la photo blanche mouate de rigueur, ou de fondus au noir comme si le jeu allait commencer toutes les 10 minutes. Au final, en voulant faire plaisir aux fans, notamment bonder d'action et oublier le reste, je lui ai même préféré les Créatures de l'esprit qui avait le mérite de tenter un récit, une aventure aux ambiances et à la mise en scène changeantes, aux personnages un minimum construits, au scénario américanisant mais au fond plus entier. Malheureusement, avec le bide des Créatures, Square offre légitimement Advent Children, une grosse compile de cinématiques qui ne prend aucun risque créatif. Que retenir comme idées vraiment créatives à part les mouvements de caméra (répétitifs), les arbres blancs et le dragon, queue dalle. C'est léché, très léché, très réussi niveau technique pure donc, mais c'est rigide, coincé dans une méthode de fabrication qui ne laisse aucune place à une vraie liberté de traitement, ou tout est prépensé, préfabriqué, emballé et distribué sans la moindre prise de risque. Et ce style de mise en scène aux mouvements de caméra impossibles n'a rien de révolutionnaire, c'est juste un prolongement de ce que l'on voit tous les jours dans toutes les cinématiques de gros jeux vidéos.
Plan large :
Sur ce, FFVII advent children apporte tout de même quelques bons plaisirs, d'une part aux fans de la saga qui retrouvent leurs personnages préférés, et d'autre part au fan de synthèse (j'en fais parti) grâce à sa dose d'action massive, à la découverte de sa dynamique hors pair aux voltiges interminables et de sa 3D maxi propre. Mais au final, il fonce néanmoins droit dans le mur puisqu'il ne peut cacher bien longtemps qu'il n'a rien d'autre sous le capot.
Respect d'avoir pondu un nouvel opus basé sur la saga culte de Square. Après la daube "Les créatures de l'esprit" c'est FFVII dont il est question. Je n'y ai jamais joué, détestant la PS1 et je dois admettre n'avoir pratiquement rien compris aux débats de nos amis, du moins quel était leur but. J'ai trouvé l'ambiance générale beaucoup trop pompée visuellement sur les jeux vidéos récents. On croirait voir par moment de véritables cinématiques de jeux vidéo nippons(positionnement de caméra, mise en scène). Gros problème aussi, les héros ne subissent aucune égratignure, leur visage restant blanc comme neige et ne semblant guère fatigués des efforts conséquents qu'ils fournissent. D'un goût souvent douteux, on pourrait croire à de gros clichés, tout comme l'ultime combat qui est réellement de trop. Ca pétarade, ça survit, ça resurjit...on n'en finit quasiment plus. Heureusement que, visuellement l'éclate est réellement totale. Tout simplement extraordinaire, Advent Children casse la baraque que ce soit au niveau de l'animation que de la palette graphique proposée. La musique m'a semblé très irrégulière. Au final, même si j'avoue m'y être de nombreuses fois perdu, Advent Children reste un produit de série agréable, sans plus. Vain mais très joli.
Esthétique : 3/5 - Du style techno-punk réussit, mais qui en fait souvent trop. Musique : 2.5/5 - Des thèmes beaux, d'autres carrément anodins. Interprétation : -/5 Scénario : 2/5 - Quelques passages d'une nullité affligeante, d'autres proches de l'onirisme.
Tout pareil que Dré mais en moins bien...
Faut dire que mis à part quelques tours de forces techniques, et on en attendait pas moins de Square/Enix et de leur méga parc de stations de travail (même si l'inflation technologique de l'exercice cinématique dans le monde du jeu ramène cet aspect de "l'oeuvre" dans le champ du contingent), ainsi que la séquence avec l'invocation de Bahamut (beau design du bestiau), c'est le néant. Les fans en plus de retrouver leurs personnages comme s'ils venaient de mettre dans leur console une suite directe de FF7 le jeu (carton de Square à l'époque de sa sortie sur PS1 et qui marquait la dérive du studio nippon vers l'inflation de séquences cinématiques chiadées dans sa franchise vidéoludique), ce que veut être scénaristiquement cet Advent Children, se satisferont probablement de retrouver le babillage mystico-existentiel typique de la saga (dans le milieu on appelle ça les "Thèmes" de FF, avec la majuscule bien audible quand on évoque la chose). Les amateurs de jeux vidéo en général seront plus indulgents devant les "faiblesses" scénaristiques (1) et de mise en scène et tous se rejoindront pour hocher la tête en évoquant les scènes d'action. Et c'est vrai que ces dernières ont parfois de la gueule, ne manquant pas d'idées venant tout droit du monde du gameplay (attaques combinées à foison, phase de "météor smash" comme on dit dans l'univers DBZédien...), mais trop souvent techniquement gâchées par un montage beaucoup trop cut et un sens du cadre vraiment discutable. Reste donc un logiciel de pull en laine trés efficace que n'aurait pas renié Woolit, un générateur de textures simili-cuir à l'avenant, un travail sur le bruitage du frottement dudit simili cuir tout aussi soigné et des scènes en moto bien plus réussies que celles de Wonderful Days (comparaison bien vicieuse, c'est vrai). On notera perversement une palette globale de couleurs plutôt limitée ; le prochain défi cinématographique du studio nippon, pas de doutes...
(1) Et le scénario n'est pas franchement ce qui distingue les FF en tant que RPG consoles, y compris la trame de FF7, la nouveauté étant alors pour les gamers les superbes cinématiques en 3D et un univers plus technologique qu'a l'accoutumée. Mais il est vrai qu'aprés la dérive "idol" des suites - le FF9 n'étant que de la chirurgie esthétique - FF7 reste pour beaucoup comme le meilleur de la série sous l'ère du polygone, tandis que le FF6 l'est pour celle du sprite, quand il n'est pas considéré comme le meilleur tout court par les plus addicts des fans.