Un soit-disant classique absolument nul valant pour sa petite rage
En dépit de ses scènes de bagarre mettant bien en valeur les capacités martiales de Bruce Lee, tout comme son charisme de félin enragé (il n'y a qu'à voir sa propension à faire parler les poings plutôt que sa bouche), La Fureur de vaincre est de ces bobines dont la cinéphilie qui a grandi avec aime y vouer un véritable culte même 30 ans plus tard. Pourtant en y regardant de plus près, il n'y a pas grand chose à sauver de ce drame centré sur le personnage de Chen Zhen, devenu criminel suite à la mort -que l'on dit accidentelle- de son maître. Il doit alors vivre en marge de son village pour ne pas attirer trop d'ennuis à ses proches. Entre deux séquences romantiques d'un autre âge autour d'un feu et une caricature pas possible des japonais (le strip-tease de la geisha restera dans les anales rayon connerie) qui sont autant japonais que Lo Wei est un grand cinéaste, La Fureur de vaincre manque d'être réussi sur le plan de la mise en scène, trop plate et sans audace, malgré des décors fleurant bon les studios Shaw Brothers. Difficile de tenir le coup face aux immenses plages de dialogue insipides entrecoupant les séquences de bagarre jusqu'à un final larmoyant réussissant son coup et faisant de Bruce Lee une vraie rock star.
Devenu un classique, un film à voir ou à revoir
>Après
Big Boss, Bruce Lee retrouve une nouvelle fois le réalisateur Lo Wei
pour ce qui restera son meilleur film avec La Fureur du Dragon. L'histoire
se passe à Shanghai au début du siècle et met en scène une banale histoire
de vengeance sur fond de nationalisme.
La réussite du film repose bien évidemment sur les deux grands combats du
film. Le premier se déroule dans le dojo japonais. Le petit dragon repousse
ses adversaires par une série de coups de pieds et de coups de poings, avant
de se servir pour la première fois d'un nunchaku, arme qui deviendra indissociable
du personnage. Le combat final est encore plus violent et l'oppose à nouveau
à des membres du dojo avant de le voir affronter un combattant Russe (Robert
Baker) et le maître japonais.
Véritable film dans le film, ces scènes de combats chorégraphiées par Bruce
Lee, mélange de virtuosité et d'efficacité rythmés par les cris de Bruce Lee,
font aujourd'hui parties des quelques moments inoubliables et cultes du cinéma
de Hong Kong, de ceux que l'on se repasse à l'infini sans se lasser, au même
titre que les gunfights apocalyptiques de John Woo.
En dehors de cela, Bruce Lee nous montre que ses talents d'acteurs ne se
limitent pas aux séquences d'actions, pour preuve la très belle scène de l'enterrement
sous la pluie au début du film où il se jette sur le cercueil de son
maître, ou encore les passages où il se déguise en vieillard ou en
employé des téléphones pour passer inaperçu, et bien sûr la célèbre et magnifique
scène finale où Bruce Lee laisse exploser toute sa rage et son désespoir.
La réalisation de Lo Wei est moyenne, mais ne fut en tout cas pas du tout
du goût de Bruce Lee qui se plaignait du désintérêt manifeste du réalisateur
sur le plateau (ce dernier écoutait paraît-il la radio lors du tournage).
Lee obtiendra ainsi la réalisation de son film suivant.
22 octobre 2000
par
Ryoga
Forcément culte
La fureur de Vaincre, malgré sa reconstitution du Shanghai des années 30 très convaincante, a malheureusement plutôt mal vieilli. On a beau ne pas se lasser de la rage exprimée par le petit Dragon dans chacune de ses scènes (quel charisme ! Toutes les grimaces de colère de Tony Jaa réunies n’arrivent pas à la cheville d’un seul regard tranchant comme un sabre de Bruce…) ni des scènes cultes qui composent le film, de la séquence ahurissante des nunchakus à l’épilogue poignant du sacrifice, l’aspect spectaculaire est aujourd’hui bien dépassé, et les facilités techniques employées comme l’utilisation de poupées chiffons à faire tournoyer autour de soi, ou l’énormité de la scène du sabre qui transperce de part et d’autre un gros plein de soupe simplement en retombant, sautent aux yeux et déçoivent.
Ce film restera surtout dans les annales comme une vengeance nationale envers l’occupation humiliante des japonais durant des années, comme une glorification tardive de la fierté chinoise face au voisin de l'archipel. Sur ce point, l’objectif est parfaitement atteint : les nippons et les collabos sont tous perfides, et tous justement ridiculisés. Une sorte de psychothérapie collective en somme…
Le meilleur Bruce Lee après La Fureur du Dragon
Après le succès colossal de Big Boss, Bruce Lee remet le couvert avec Lo Wei pour un film qui a une toute autre tenue. Située dans le Shanghai occupé des années 30, l'histoire de Chen est censée être une histoire vraie qui a fait de ce chinois un héros. Elle est bien sûr assez nationaliste, et permet aux chinois de montrer leur supériorité sur l'opposant japonais. Voici une des raisons pour lesquelles Bruce Lee était autant admiré à Hong-Kong: il redonnait leur fierté aux chinois au travers de ses films. Celui-ci en est sûrement le meilleur exemple. Plusieurs scènes sont en effet dédiées à cette démonstration :
La plus célèbre est sûrement celle où Chen ramène l'écriteau dans le dojo japonais, le casse et passe une bonne volée à l'ensemble des combattants en prononçant le fameux "Nous ne sommes pas les hommes malades de l'Asie". Ceci étant la première scène de combat du film, et une des plus impressionnantes. Tout d'abord parce qu'il s'agit d'un de ces face à faces 1 contre 30 qui excitent tous les fans d'arts martiaux. Ensuite il affirme clairement que les chinois ne sont pas des petits maigrichons maladifs inférieurs au voisin japonais. C'est évidemment très nationaliste, mais le public chinois y a trouvé une vraie fierté. Et enfin car Bruce Lee introduit dans ce film le nunchaku court qui fera une partie de sa renommée.
Autre scène redonnant leur fierté aux chinois, celle du parc dont Bruce se voit refuser l'entrée, interdite aux chiens et aux chinois. Ce genre d'interdiction était bel et bien présente dans de nombreuses villes en Chine à l'époque de leur occupation par différents colonisateurs ou envahisseurs. Le film tente ici aussi de laver un autre affront en redonnant aux chinois leur place dans le monde asiatique. On termine par la fin du film Bruce punit évidemment les méchants japonais, mais aussi au passage un gros russe qui représente l'occident colonisateur. Ce genre de propos nationaliste n'est pas du tout étonnant pour l'époque (voir Chinese Boxer ou Le Dieu de la Guerre, avec Jimmy Wang Yu, grand spécialiste du fracassage de japonais).
Fist of Legend, le remake avec Jet Li est quant à lui plus nuancé. Tous les japonais ne sont pas mauvais. Cependant, avant de dénigrer complètement le scénario de ce film, il faut lui reconnaître également à La Fureur de Vaincre quelques points de scénario intéressants. Tous les chinois ne sont pas bons non plus, point commun dans les deux films. Ici les traîtres seront bien sûr punis, mais Chen a aussi des problèmes avec les membres de l'école à cause des troubles qu'il engendre. Il doit quitter l'école et se cacher. Donc finalement, malgré son côté nationaliste, le scénario est un peu moins basique qu'un Big Boss ou une La Fureur du Dragon. Comme la reconstitution de Shanghai est correcte, Fist of Fury apparaît comme le Bruce Lee le plus équilibré: scénario décent, moyens conséquents, réalisation acceptable.
Lo Wei délivre en effet un travail d'un autre niveau que celui de Big Boss, probablement son meilleur, sans trop de zooms complètement hasardeux. Cependant, on est loin d'une réalisation de King Hu ou Chu Yuan, soyons honnête. Le véritable centre d'intérêt du film, c'est l'explosion de son acteur principal.
On découvre enfin complètement le visage du petit dragon après l'échauffement que constituait Big Boss. Il faut dire que Bruce se retient pendant une demi-heure dans son premier film, et cela reste rageant pour le fan d'arts martiaux. Ici, pas de pitié, Bruce se bat beaucoup, et sa démonstration dans l'école japonaise est des plus impressionnantes. Les mimiques sont plus prononcées, la présence plus magistrale, le jeu plus assuré. Bruce savait qu'il tenait le public de Hong-Kong dans sa poche et la démonstration pouvait commencer. On trouve aussi la classique romance platonique avec Nora Miao (dont l'apothéose est la scène dans le cimetière, d'une rare mièvrerie), et même une scène plus comique où Bruce déguisé en réparateur du téléphone montre qu'il aurait pu jouer des rôles beaucoup plus décontractés... Ce côté comédie est encore plus développé dans La Fureur du Dragon et montre bien que Bruce ne se prenait pas trop au sérieux. Dommage qu'il n'ait pas pu l'exploiter plus.
le meilleur Bruce lee.... mais aussi le meilleur film de Lo Wei
Malgré un réalisateur (Lo wei) habitué aux films bâclés à la pelle qui prouve une fois encore qu'il est loin d'être un grand réalisateur, Bruce Lee est là, il se transcende et hypnotise la pellicule pour enfin montrer l'étendue de son art (aya !), et Lo Wei, comme convaincu par la bête, apporte un soin inattendu à filmer son poulain.
Bruce, on pourrait le surnommer "frappe qu'un coup"... tant il enchaîne ses adversaires à une vitesse folle. Rictus limite sadique, postures d'attente, étirements, psychopatie aiguë, peu de paroles, juste des faciès inoubliables...
Plus encore que jamais, Bruce Lee semble sortir tout droit d'une autre planète, totalement fou et enragé.
Le film est assez vieillot mais renferme des combats d'anthologie où les adversaires sont projetés à 5 m plus vite qu'ils ne sont arrivés sur le tatami.
Pas de chorégraphies ultra compliquées, simplement une puissance de frappe qui détruit tout sur son passage.
Le seul, l'unique.... Bruce Lee, bien sure !
le meilleur de Bruce Lee
Jamais Bruce Lee n'a été meilleur que dans "la fureur de vaincre", animal, sauvage . Une beauté féline et un charisme à son zénith . Le film est tout simplement superbe .
Le meilleur Bruce lee ou en tout cas l'un des meilleur, une date.
Certes moins Kitsh que "la fureur du dragon" et aussi plus noir ce film est a, mon avis, le meilleur du petit Dragon.
La realisation est de bon niveau avec des plans bien penses et un montage correct. LE scenarion est tout a fait honorable avec sa panoplie de theme devenue classique (Honneur et respect qui sont les moteurs de l'histoire, colere qui amene irremediablement a la perte, amour element salvateur mais neglige, vengeance e trahison...) et ses pesonnages tantot enigmatiques , fourbes, laches ou encore beaux, impulsifs et meme tendres.
Soyons tout de meme franc: le film vaudrait nettement moins sans la presence de Monsieur Bruce Lee qui n'a jamais etait aussi charismatique et impressionant que dans ce film.
Et puis il y a tous ces passage cultes (Petit Dragon qui malmene tout un club de Karateka a lui tout seul, ou le ralenti de ses mouvement de bras facon "Saint Seya")Qui nous font immanquablement passe et repasse notre cassette deja toute usee.
Voilà pourquoi Bruce Lee était le meilleur.
Certes, le scénario est convenu, naïf, prévisible au possible. Certes, la mise en scène est d'une parfaite platitude. Certes, la réalisation en général ferait passer un épisode de Derrick pour du meilleur Tarantino. Certes, le jeu des acteurs est catastrophique (sauf celui de Bruce, du moins quand il fait l'andouille : à mon avis, il a beaucoup appris en regardant les films de Chaplin). On ne peut qu'en convenir : on enlève Bruce Lee, et il n'y a rien à sauver. Ce qui vaut d'ailleurs pour tous ses films.
Mais les scènes de combat nous le jettent à la face : Bruce Lee est très certainement le meilleur artiste martial à avoir jamais été filmé. A mon avis, nous avons là les meilleurs combats de toute sa maigre filmographie. On pardonne tout le reste quand on le voit dans ses oeuvres. Et on comprend pourquoi il était considéré comme le meilleur.
Bruce Lee for ever
Certainement le meilleur film avec Bruce Lee. Le combat dans le Dojo où Bruce vient faire une petite démonstration aux Japonais me donne encore des frissons. Une séquence que j'ai du voir une bonne cinquantaine de fois étant gamin.
Mon enfance.........
Cela doit faire au moins 7 ans que je ne l'ai plus regardé. Pourtant c l'undes premier film que j'ai du regardé. Comment lui trouvé un défaut???
le meilleur bruce lee...
mais un film moyen transcendé par le charisme de l'animal !
18 octobre 2002
par
omnio
Désolé, mais j'accroche pas ...
J'ai découvert Fist of Fury assez tard, à plus de 20 ans. Nul doute que si je l'avais vu bien plus tôt, je le considérerais comme l'un de mes films cultes. Mais je me suis profondément ennuyé à la vision de ce film.
Le scénario est nationaliste au possible : tous les Japonais sont des saloperies et Bruce leur inflige une bonne leçon. Les gweilos ne valent pas mieux ... L'intrigue se traîne lamentablement et m'a fait bailler à plusieurs reprises.
Quant au héros principal, Bruce Lee en l'occurence, je le trouve plus antipathique que charismatique. Ses mimiques et ses petits cris (sa marque de fabrique) sont assez pénibles, je trouve. Et ses digressions métaphysiques lui donnent un côté "aware" avant l'heure (c'est encore plus flagrant dans ses interviews).
Ne Reste que les combats, assez bien troussés, sans plus ... La supériorité technique de Bruce Lee ne m'a pas sauté aux yeux : son jeu de jambes me semble assez faiblard par rapport à celui de Donnie Yen. Je prends dix fois plus de plaisir à la vision des bastons de la série des In The Line of Duty ou d'un bon Jackie Chan.
Plus "machine à tuer" que Bruce Lee dans ce film tu meurs (haha elle est bien bonne cele là). Son meilleur rôle. CULTE. Faudra t-il le répéter?????
Ahhh, sacré Bruce Lee !
C'est marrant, c'est musclé, c'est divertissant !
Oui mais c'est un peu longuet par moment, pourquoi ? Parce que Bruce Lee ne sait pas parler. Ce n'est pas un acteur, c'est un cascadeur, alors évidemment lui demander de jouer un rôle c'est plomber le film.
Au final : moyen.
Le film de toute une époque...
Idéologiquement douteux voire plus, plein de maladresses mais sublime. C'est ce sens de la pose érotique, du narcissisme, du symbole (ce fameux plan du poing qui se serre enchainé avec un gros plan sur le visage) qui contribue a faire de fist of fury peut etre le film le plus iconographique jamais réalisé, en tout cas pour toute une génération
Un bruce lee plus haineux que jamais
Un très grand film pour l'époque mais qui comporte quelques défauts (outre le nationalisme excessif).
Bien sur bruce lee apparait très charismatique et dégage une haine et une violence rare à l'écran, l'ambiance dramatique du à la mort du maitre nous fait frémir tout au long du film.
Pour cela je considère que c'est le meilleur film que bruce ait interprété, sa présence crève l'écran.
Cependant le narcissisme de bruce est beaucoup présent, il ne cesse de se désaper pour montrer ses muscles lors des combats et ceci est énervant à la longue, ce narcissisme se retrouve dans ses combats ou la supériorité de bruce lee sur ses adversaires et trop mise en avant à mon gout ce qui retire un interet à ceux ci.
Le problème c'est que bruce lee gagne trop facilement ses combats et qu'il n'est jamais en difficulté contre ses adversaires, c'est également le cas dans ses autres films, en comparaison regarder le combat de la fin de "fist of legend" ou jet lee souffre avant de battre le général japonais, les combats sont équilibrés.
Plus discret, moins narcissique jet lee n'en est pas moins un excellent artiste martial, voir meilleur que bruce lee (les fans ne seront pas de mon avis!)
Le meilleur film avec Bruce Lee
Un bon film sans être un chef d'oeuvre. Chorégraphies honnêtes et rythme soutenu.
mais pourquoi tu as tué mon maitre......pourquoi pourquoi pourquoi.....
passage superbe dans le film ,et ils y en a des masses, ce film est le meilleur bruce lee et en meme temps le meilleur film du réalisateur lo wei.ceci est une petite rejoute .le dvd de HKLegends est fabuleux il est uncut, vraiment on redécouvre ce film avec cette édition sublime.
28 septembre 2002
par
jeff
Le charisme de la bête...
Enlevons Bruce Lee et ce film plutôt mal réalisé devient une série B sans intérêt.Rien que pour le petit Dragon, énorme artiste martial, mais acteur plutôt moyen.
Une série B dynamithée par les combats mémorables de Bruce Lee !
Un film culte et probablement un des films hongkongais les plus connus. Si le film possède quelques défauts, il se suit avec passion grâce à un Bruce Lee déchaîné, artiste martial unique et aussi un acteur très charismatique. Les combats sont inoubliables, on ne s'en lasse pas.
01 septembre 2008
par
Hotsu
Le meilleur Bruce Lee
La fureur de vaincre est pour ma part le meilleur film de Bruce Lee. Le scénario n'est pas très développé comme dans beaucoup de film de kung-fu. Cen sont plus les Manchous, mais les Japonais dans le rôle des méchants vilains pas beaux. J'estime que c'est le meilleur Bruce Lee pour la qualité et la rapidité de ses combats: un kung-fu vigorant, des situations inédites opposant différents styles et une multitude de techniques. La scène dans le dojo où Bruce mabie le nunchaku est splendide. Les fans du genre apprécieront.
PAS MAL.
Un bon bruce LEE. A voir
Après The Big Boss, c'est encore une fois Lo Wei qui réalise, mais cette fois ci, Bruce Lee a fait ses preuves, et il est beaucoup plus en avant dans ce film, son charisme est aussi mieux utilisé.
On en profite pour un scénario basique d'école chinoise attaquée par une école de méchant japonais...
Mais il en résulte un bon film que les amateurs de film de combat apprécieront, sans parler des fanas du plus grand acteur martial.
Un remake avec Jet Li, Fist Of Legend, lui rendra un bel hommage plus tard.
Paf dans ta gueule!!! (pourquoi une si basse note)
Qui va parler ici? Le côté cinéma ou le fans des films des années 70?
Car je vais surement me faire incendier, mais je ne peux pardonner à ce film sa médiocrité technique.
Oui, je dis bien médiocrité technique. Faute de raccord, montage baclé, reconstitution historique maladive et effets "spéciaux" ratés.
Je pardonne les erreurs techniques et le manque de budget. Voyez Black Ceasar, ce blaxploitation tourné en 2 semaines sans autorisation. C'est l'un de mes pêchés mignon.
Mais parfois ça ma tape sur les nerfs.
Le problêmes avec BRuce Lee c'est la légende. Tout le monde ou presque qui aime Bruce vous dirons que ce film est un chef-d'oeuvre. Pourtant..... Certains, plus jeune diront "Ah mais c'est un vieux films, normale". Aucun rapport. Citizen Kane à été fait dans les années 40 et les films de Griffith étaient parfaits côté technique.
Je sais que certains seront indulgent parce que c'est un film HK. Comme si qui dirait "vieux et HK" dirait mal foutue. Voyez alors King Hu et certains Chang Cheh (je sais que certains Cheh font dure, mais voyez Trail of The Broken Blade, Golden Swallow ou les Disciples de Shaolin). Comparé à plusieurs films Hk de l'époque, ce film ne passe pas la rampe.
Qu'est-ce que je repproche au film? Bien des choses. Et malheureusement aucune subjectivitée. C'est à dire qu'il serait inutile d'argumenter car les erreurs techniques sont présente, rien à faire. Et je ne parle pas de petites erreurs.
Passons sous silences certaines scènes qui font années 70 (les Occidentaux en costard années 70 dans la scène "Chien et Chinois interdit) car on peut faire avec. MAis les fautes de raccords, le montage si mal foutue que l'on peut parfoit voir que Bruce Lee ne touche pas ses adversaires. Je sais qu'un fan finie fera tout ce qu'il pourra pour ne pas les voirs,mais c'est là, bien là et bien évident.
Pire, les scènes du Dojo où Bruce fait tournoyer les méchant japonais. Plus que visible que Bruce fait tourner des mannequins de chiffon.
On dira que je chipote. Mais lorsque je regarde un film d'arts martiaux avec un supposé "Maitre" qui est supposé accomplire de véritables exploits, le voir tabasser des poupées est assez désolant.
Les fautes de raccords révèlent souvent les trucs et les techniques. Et la cerise sur le gâteau, les hors champs. Ça c'est impardonnable.
Pourtant Lo Wei à fait des trucs "passables" comme The Chase (il reste un réalisateur médiocre).
Comment expliquer le succès de Bruce Lee à l'époque?
La revenge du petit immigrant. Car ce n'est pas seulement les chinois qui ont adopter Bruce, mais autant les Afro Américians que tout autre asiatique.
Bruce rageur, prenait revenge pour tout les humilations passées.
D'où le culte.
Par contre, les choses ont évoluées.
Par exemple, Bruce qui tenait à avoir du succès en Occident avait comme théorie que le public occidental n'aimait pas les combats longs. C'Est donc pour ça que les films de Lee sont faient de combats "un coup, une victime". Mais depuis, on s'est habitué à Jackie Chan et autres Jet Li.
Donc, que reste-t-il de ce film?
Un culte et le facteur kitsh.
Culte signifie que personne ne dira jamais ce que je viens de dire, sauf ceux qui n'aiment pas et n'aimeront jamais les films d'arts-martiaux.
Mais les fans, n'admettront jamais ça.
La supposé technique supérieure de Lee par exemple.
Elle n'est pas mise en valeur par la technique ciné.
Mal monté, effets raté, on frise parfois le ridicule.
Reste le facteurs kitsh.
et la charisme de Bruce. Pour peu que l'on aime ce style.
Souvenez vous de Jim brown, de Clint Eastwood, de Franco Nero, de tout ces héros violent, brutaux et invincibles des années 70.
La mode était au "géants". Ce genre de héro qui jamais ne recevait un coup. Et lorsque cela arrivait, he ben "ça ma même pas fait mal!"
Bien sur que non, je ne renie pas le charisme de Lee.
J'aime parfois me replonger dans l'atmosphère de ces héros "je suis le plus fort" . Mais il est intéressant de comparer cette version à Fist of Legend, un film bien tourné, avec un facteur humain, social (et politique en plus....) et un héro qui a un charisme différent. Je me souviens que quelqu'un m'avait dit que Jet Lee non plus ne prenait pas beaucoup de coups. Mais dans Fist of Legend, il en prend un max à la fin.... Et puis son attitude humble fait que ça passe mieux pour moi. J'ai toujours eu des problêmes avec "je suis le plus fort, viens ici que je te le prouve avec mon poingt dans ta gueule!". Peut-être parce que justement j'ai toujours été la gueule recevant le poingt (dans ta gueule)
Je trouve un peu triste que les films de Bruce soient souvent les seuls films de kung-fu 70 à être vue alors qu'il y en a de vraiment excellent. Je veux dire des films qui ne reposent pas sur le facteurs kitsh ou seulement sur la légende ou le charisme de la vedette, mais valent vraiment pour leurs qualitées. Car plusieurs occidentaux croient qu' aimer un film d'art-martiaux est un truc du genre "c'est pas bon, mais c'est mon pêcher mignon".
Donc j'aime ou j'aime pas?
J'aime.
J'aime l'atmosphère, j'aime la rage de Bruce Lee.. même si maintenant que je vois les erreurs et que je vois les coups qui ne portent pas (ils ne sont pas supposés porter, mais je suis pas supposé le voir) et le montage qui brise le rythme et qui ça me brise l'Effet "violence" que je recherchait, oui maintenant que je vois tout ça, je suis moins indulgent.
Et puis il y a Nora Miao.
Mais je préfère Big Boss dans ce cas, malgré les nombreuses scènes hors champs (impardonnable)... le chérographe de King Hu se battant contre Bruce Lee et le générique du début rachète Big Boss pour moi.
Donc, bien que je trouve ce film sympa, je me dois de donner une basse note pour la médiocrité cinématographique et du reste.. (acteurs, plans, cadrages ect etc ) et parce que tout le monde à mit une grosse notes parce qu'ils trouvent que le film est un chef-d'oeuvre, qu'il est bien réalisé,monté, cadré, acté.. je me dois donc d'être conséquent
J'ai change d'avis depuis que j'ai revu big boss. Un classique mais pas mon prefere.
J'adore la musique du générique. Un petit cameo de Jackie Chan, ça tue aussi. Et puis la rage animale du Bruce.
Il faut le voir (mais qui ne l'a pas vu?)
Mais bon quand meme moi je dis big boss for ever! lol
Dans le dvd remasterise, on a droit à la scène de l'enterrement en plus, et le générique est dans une version neuve, presque aussi pop que celui de big boss (mais quand meme en moins bien! lol).
Cela dit il faut tenir compte de la critique de christian, et j'avoue être assez d'accord avec ce qu'il dit.
Fist Of Fury où comment un film se refaçonne à vue autour de l'immortelle silhouette d'un acteur culte !
Fist Of Fury doit presque tout à Bruce Lee. Lo Wei, petit maître doué mais sans génie, traite avec une application toute académique un sujet choisi par l'acteur lui-même. Malgré son statut assez important à l'époque, il ne peut ici se comporter que comme un yes-man, torchant sans conviction les scènes fonctionnelles et cédant plus ou moins ostensiblement la place à sa vedette lors des scènes d'action. Mais l'apport de Bruce Lee ne réside pas que dans sa capacité à se mettre en valeur. Son incroyable force de conviction contribue à crédibiliser l'ensemble du film. Une revalorisation par la seule personnalité d'un comédien, un phénomène suffisamment rare pour être souligné.
L'histoire, ses enjeux et ses protagonistes ne sont plus perceptibles qu'à travers le point de vue de Bruce Lee seul. Ses yeux de psychopate enragé, sa silhouette à la fois féline et raidie par la contraction douloureuse de tous ses muscles qui le supplient d'écraser ses ennemis, ses cris de bête sauvage, son jeu tout en tension difficilement retenue et son charisme incomparable (vraiment incomparable !) convergent tous vers l'inévitable vampirisation par la star de tout le matériau du film !
Bruce Lee fait ici une démonstration imparable de sa personnalité écrasante. On tremble pour ses disciples et on frémit de rage contre les affreux japonais. On vibre de bonheur féroce en le voyant les exterminer en un ahurissant ballet de mort. Bref, si on ressent au premier degré tout Fist of Fury, c'est presqu'uniquement grâce à l'incroyable force de conviction de son interprète qui, par sa seule présence (voir à ce titre la première scène d'arrivée des japonais dans l'école chinoise où Bruce Lee est dans chaque plan. Il ne fait rien, est au fond du champ, et on ne voit que lui !) impose systématiquement son point de vue.
Au contact de l'acteur, tout prend une autre coloration, infiniment plus excitante La mise-en-scène elle-même, globalement rigide et académique, flirte parfois avec le génie (et en particulier lorsque Chen Zen enchaîne ses adversaires dans le dojo japonais; un modèle de découpage). L'interprétation (on pourait plutôt parler d'expression) habitée de Bruce Lee est un classique instantanée et annihile tout recule criitique. Son interaction avec ce qui l'entoure rend donc du même coup tout le film universel. Difficile de dire s'il s'agit du meilleur Bruce Lee (éternel débat entre fans) mais il offre un tel concentré de son art et de la poésie qu'il véhiculait constamment qu'on ne peut s'empêcher de lui réserver une place à part dans nos coeurs avides de héros tragiques et de coups de nunchakus ravageurs !
Franchement, passez les scènes où Bruce Lee atomise ses adversaires et celles le montrant déguisé en conducteur de "pousse-pousse" (juste affublé d'un chapeau), en vieux vendeur de journaux (portant simplement une perruque et une fausse pilosité grise !) puis enfin grimé en agent de maintenance téléphonique (tenue et casquette bleue, lunette plus air benêt !), il n'y a rien à sauver. Quand Bruce part faire sa propre enquête, TOUT LE MONDE se demande TOUT LE TEMPS où il peut bien être et c'est long...très long. Désolé, j'ai beau trouvé l'acteur vedette des plus charismatique mais les moments cités juste avant plombe méchamment le rythme. Le casting fait le boulot (Tien Feng et Nora Miao sortant du lot). Les combats concernant Lee sont meilleurs que ceux de "Big Boss" (les deux se déroulant au dojo et le final essentiellement sont chouettes pour un film de 1972) et le contraste entre les rares séquences comiques et les explosions de rage quasi-démente du "petit dragon" sont assez saisissantes. Sur ses "qualités" intrinsèques sans sa star et ses combats le métrage vaut 0,5.
26 janvier 2020
par
A-b-a