Mauvais, mais rigolo!
Adapté d'un manga culte, le Fudoh de Miike n'en demeure pas moins raté et décousu au possible, tout en étant dans sa finalité, rigolo et débridé. Tout y passe, même les séquences les plus douteuses (une habitude chez le cinéaste), dans un esprit des plus illogique et surréaliste. Des séquences ratées, on en y trouve à la pelle. Des séquences barrées, de même, simplement chez Miike tout passe plus naturellement tant l'homme fait preuve de maladresses dans la plupart de ses oeuvres. Fudoh n'échappe pas à cette constante et multiplie les clichés du cinéma pop rock rebelle voir anarchiste. On y trouve des serial killer tenaces et surpuissants, des fausses collégiennes psychopathes et adeptes du snipe (d'autres utilisent des épines vaginales, sic), bref du déjà vu. A trop vouloir jouer dans le registre du surréalisme et la parodie involontaire de yakuza eiga (la satire sociale passant définitivement à la trappe), Miike se prend un peu les pieds dans son propre fourre-tout d'idées -une nouvelle fois- sous exploitées et arrive même à tourner en rond (un comble!).
Bien entendu, adaptation de manga oblige, l'ensemble jouit d'une ironie et d'un je-m'en-foutisme total tant les personnages sont grossis à l'extrême (tout comme les situations). Plutôt violent et doté de scènes d'une vulgarité inouïe (le passage à tabac d'une des élèves entre autre), Fudoh fait la part belle au gore qui tache (un boss qui éjecte des litres de sang par sa bouche jusqu'à inonder sa limousine, décapitations avec insistance) sans pour autant épater sa clientèle par sa réalisation plate, dénuée de toute qualité. L'éclairage brille par son absence (si je puis dire) puisque la majorité du film se déroule dans des pièces sombres et vides. La mise en scène ne fait pas non plus preuve d'originalité, c'est à peine si Miike s'endort sur ses lauriers lorsqu'il cadre ses protagonistes. Un potentiel gâché pour on ne sait quelles raisons, une nouvelle fois.
Esthétique : 2/5 - Mise en scène sympathique malgré le manque de clareté des décors. Musique : 1/5 - Du rock trans' impersonnel en guise de musique. Interprétation : 3/5 - Pas trop éxagérée, l'ensemble reste très hétérogène. Scénario : 3/5 - Adaptation libre du manga : du grand n'importe quoi.
Decrescendo
Comme souvent chez Miike, de bonnes idées un peu provocantes illuminent ses œuvres, mais sont contrebalancées par un délitement de l’intrigue et une incapacité chronique à raconter une véritable histoire du début à la fin, sans doute dus à une nonchalance patente. Dans Fudoh, on a ainsi droit à un teenage movie décalé où un lycéen est chef de gang, ses hommes de main ont 8 ans, son garde du corps est une sorte d’énorme nippo-hawaïen qui écrase tout ce qui bouge, et son bras droit est une guerrière qui élimine ses ennemis en éjectant des fléchettes empoisonnées depuis son vagin… Mais mis à part ces gags qui occupent délicieusement la première partie du film, il ne reste plus grand-chose à se mettre sous la dent jusqu’à la scène finale dont le dénouement est sans surprise une queue de poisson, symbole de la dérive désinvolte de l’écriture.
Ouiiiii !
Miike's in the house (et really in the house pour le coup) pour nous en mettre plein la tête avec éclate garantie. Petit passage à vide pendant le quatrième et le sixième quart d’heure pour des longueurs très typique de Miike avec dialogues creux et moments suspendus inutiles, mais le tout tient oh combien la route pour une fois. Miike sait rester convaincant quant au déroulement de l’histoire et à la mise en relation somme toute succinte mais efficace des personnages, pour mieux se lâcher lors des scènes d’action totalement frappées et jouissives. A la différence d’un Red to kill ou même d’un Ebola syndrome, ou même d'autres Miike trop déséquilibrés entre la lenteur et l'action, l’éclate visuelle est bien là de bout en bout. Ici on ne fait pas les choses à moitié, l’amoralité ne se fait pas dans les mots ou dans une volonté bidon de nous mettre mal à l’aise mais bien dans l’action, ce qui n’apporte que plus de force au récit qui sait garder sa cohérence. On peut donc apprécier pleinement les deux côtés du film, le récit sérieux et construit (mais toujours très ironique) et l’éclate pure et simple parsemé d'humour noir. Très conseillé.
Un délire non-stop
Ce film a tout. Tout ce que l'otaku de base attend a priori d'un film, d'un spectacle visuel et d'une adaptation d'un manga ultra-violent pour djeunz en mal de sensations fortes.
Des bastons et des règlements de compte bien délirants ? Le film en regorge. L'ouverture avec le toujours excellent Mickey Curtis est un modèle du genre : deux tireurs perforent de milliers de balles un pauvre diable qui n'avait rien demandé à personne (ou presque) et qui décidemment ne veut pas mourir. C'est à peine plus exagéré que Score !
Des mises à mort goriginales ? Il n'y a qu'à voir l'exécution de ce pauvre Yakuza qui déguste une bibine tirée tout droit d'un bon vieux Street Trash : il finit comme les pauvres clochards de ce -hum!- chef-d'oeuvre et se transforme en soupe gore.
De quoi titiller la libido d'ados ? Ah ces fameux gros plans ou contre-plongées sur les petites culottes ou mini-jupes ! Ou cette séquence saphique entre une prof et son élève ! Miam !
Tout cela cependant aurait pu facilement donner dans le graveleux, le pur film d'exploitation fait à la chaîne si Miike n'avait pas su insuffler une énorme dose d'ironie. Tout est si exagéré, si imaginatif, si bis, que l'auteur joue avec les instincts les plus basiques et les clichés qui vont avec pour les dynamiter et les (re)dynamiser. Appliquant les formules du cahier des charges mais refusant toute facilité de ce chemin balisé, Miike joue.
On reste heureusement loin de la parodie, et le récit reste haletant (ah la dernière image, sublime !). L'accumulation de délires permet au spectateur de se poser des questions sur ses propres attentes et désirs face à de tels produits (généralement vidéos au Japon). Le hic est que quand l'histoire à proprement parler reprend ses droits le rythme retombe aussi vite...
Jubilatoire
Un polar sous acide, tantôt assorti d'inserts ultra-gore (le meurtre dans une voiture à coup de café aux vertus peu probantes est mémorable), tantôt de trouvailles vicieuses et débridées (la strip-teaseuse éjectant des fléchettes empoisonnées depuis son vagin) comme seul ce bon vieux frappé de la carafe de Miike a le culot d'en montrer.
Fudoh peut également revêtir l'aspect d'un jeu video ou un manga dont on aurait décomplexé de long en large les audaces dans la violence, si bien qu'on en arrive parfois à une dose de sadisme aussi fun (Dieu pardonne nos esprits pervers) que décidément malsaine. Ainsi, on pourra voir de charmants bambins pratiquer le « gun shot » sur des yakusas, une grosse brute faisant passer Bud Spencer pour un enfant de choeur et qui shoote une tête comme un ballon de foot, la réduisant en bouillie, ou encore une jeune collégienne subir un tabassage en règle par un ange exterminateur quasi invincible avant de se faire littéralement balancer du haut de la fenêtre d'un immeuble. Filmé avec style et inventivité, « boosté » par une bande-son métallique et industrielle à souhait, ce brûlot rock'n'roll accuse cependant quelques sautes de rythme notables, le reléguant ni plus ni moins au stade – fort honorable, au demeurant – de série B à sensations fortes. Bienvenue dans l'univers peu commun de Takashi Miike.
L'ennui tel que Miike seul sait nous le mitonner!
Le plus terrible avec ce film, est que, pour peu, on pourrait croire qu'on ne s'emmerde pas vraiment, que dans le fond ce film est très bien et que les idées géniales s'enchainent à un rythme effréné. Mais il n'en est rien, ce film est @!#$ malgré quelques idées marrantes, il est moche (tourné en vidéo-gag-vision aussi appellée caca-vision), plat, l'acteur principal a une tête à claque et même les acteurs ont l'air de s'emmerder à cent euros de l'heure. Plus je m'acharne et plus Miike me les hache menu avec son faux style radin qui ne dispense que trois idées vaseuses pour relever une bousasse fadasse molle du genou tournée par un gnou sous valium.
Bof bof
Fudoh la nouvelle génération ???? Ce film qui est une adaptation de manga ne pas enthousiasmé, j'ai même eu du mal à tenir jusqu'au bout tant ce film m'a semblé interminable . Mise à part la scène de flèchette (répétitive) et la partie de ballon avec une tête humaine il n'y a rien de transcendant . Brèf si il n'yavait pas eu "Bird people of china", je n'aurrais pas acheté ce film .
Je ne connais pas du tout le manga d'Hitoshi Tanimura, donc je ne connais pas du tout l'ambiance de ce dernier.
Fudoh est parfois long, la réalisation est bof, les personnages auraient pu être bien plus travaillés (on n'aurait aimé par exemple savoir comment Fudoh a réussi à monter son organisation au sein de son école), il y a une scène où l'on nous deverse une marre de sang dont on aurait pu se passer (on nous balance du liquide rouge, histoire de donner un peu dans le gore, mais la scène n'est presque que cette marre rouge...)
Mais voilà, dans Fudoh, il y a aussi des délires, le réalisateur ose, on voit même des enfants armés, c'est risqué de montrer de telles images, mais çà a son importance dans le film.
Bref, il y a du bon et du mauvais, mais le réalisateur a le mérite d'oser dépasser certaines limites sans non plus aller vers le facile (sauf pour la marre de sang)
Un film quand même particulier, qui m'a personnellement plu malgrè des longueurs de temps à autre.
Joli coup ^^
Bon, bah encore un très bon Miike, comme à l'habitude pas parfait, malheureusement...manque d'exploitation de certains persos, et encore une fois (enfin bon, ça remonte, 1996) quelques lacunes de rythme, dommage...
Certains acteurs également, sont moyennement convaincants (ce qui heureusement est loin d'être le cas de tous)
Mais le reste compense allègrement...pour résumer : un lycéen fils de yakuza, la vengeance et la soif de pouvoir en tête, se lance l'idée de descendre les grands pontes d'une famille yak, avec l'aide d'un équipe de jeun's.
Et quelle équipe d'ailleurs : un gros barbare à la carrure impressionnante qui baffe sec, une écolière lanceuse de fléchettes (d'une manière un peu spéciale, que je ne spoile pas pour ceux qui verront le film), des gamins armés et plutôt teigneux...
Bref, au programme, règlements de comptes, meurtres originaux bien sanglants, et en passant, une thématique de la relation de l'ancienne à la nouvelle génération japonaise.
On termine par un excellent plan final, et on obtient un bon 3,75/5
made in Miike.
Un pure produit du cerveau définitivement détraqué de Miike qui avec Fudoh signe ici un excellent long métrage ,brasant plusieurs styles, enchaînant de bonnes idées, (parfois très bizarre ,je l'accorde). Fudoh est souvent sous-estimé alors qu'il mérite bcp plus d'attention. Un manga live pervertie à voir!
pas le meilleur Takeshi MIIKE
ouais j'ai préféré ICHI par exemple, plus cohérent.
celui là fait plus manga, avec son lot de scènes gores ultra exagérées, mais bon sinon faut avouer que c'est pas vraiment bon film: les acteurs sont pas franchement convaincants, l'histoire ben c'est sûr c'est tiré d'un manga et adapté par MIIKE donc ça délire sec mais c'est quand même crétin, enfin bref ça ressemble à un cat.3!
film sans alternative
ici on hésite, il n'y a pas d'alternative, on craque pour le film ou on le trouve répugnant .il y a quelques scenes d'anthologies.....hum faut voir si on peut apeller ca comme ca , ben oui pour ceux qui on aimé le film, ben non pour ceux qui n'ont pas aimé le film. comme j'ai aimé ce film je dis DES SCENES D'ANTHOLOGIES a vous couper le souffle. ce miike est un malade.
délicieux
Innatendu et très bien filmé (comme d'hab avec Miike) ce film enchantera je pense les fans de mangas et de yakuzas légèrement déjantés...
C'est un très bon Miike qui nous offre des effets visuels novateurs (combien de fois ais-je utilisé ce mot pour parler de notre réalisateur?) et des scènes dont on se délecte (j'adore la scène ou on voit la fille "uriner"; sans explication!!! et celle du traitement infligé aux petits gosses)...
Bravo!
Vous en rêviez ? Miike l'a fait !
Dépourvu de la moindre inhibition, Lord Takeshi Miike réalise un film proprement hallucinant qui enchaine les moments de bravoure et invente un nouveau motif cinématographique à chaque plan. Un bijou !
oulaa >__<
vraiment ce film est à ch.... le probleme avec T. Miike c que c du n'importe quoi, alors des fois ça passe et on n'adore, et d'autre fois, ça passe pas du tout !
Deux fois plus de "Fudoh"
Premier gros film de Miike, « Fudoh » est une œuvre qui peut s'apprécier sur deux niveaux de lecture. On pourrait dire, de manière un peu grossière et réductrice, que la première façon de l’appréhender relève de la simple jubilation, de la pure sensation, d’un plaisir de cinéma superficiel et que la deuxième témoigne d’une interprétation réjouissante mais peut-être trop subjective, d’une volonté d’élever le film vers des hauteurs métaphoriques. Autant développer ces deux possibilités pour mieux voir la façon dont Miike les conçoit, ainsi que pour constater l’interaction qui finalement les régit.
Le premier niveau est celui du récit tel qu’on le perçoit : l’ascension de Riki Fudoh et de son équipe. Cette lecture-là n’est absolument pas à négliger, tant pour son fond que pour sa forme. Cette histoire de jeune loups prêts à tout pour devancer et détruire les vieux yakuzas, c’est tout simplement du jamais-vu. Ils sont six et ne ressemblent à rien de connu, c’est en cela que leur odyssée est déjà passionnante. Si Fudoh est simple, sans traits particuliers, les autres sont déments : un colosse qui détruit tout sans même le vouloir, deux gamins d’une petite dizaine d’années qui portent des flingues et deux jeunes écolières armées de fléchettes vaginales. Sans même en faire son trait principal, Miike rend mieux hommage aux mangas que nombres d’adaptations et de variations sur le genre. Par la suite, le film se doit de raconter une guerre des gangs comme d’autres. Mais, répétons-le, ça n’a rien à voir. Les caractéristiques de l’équipe donnent naissance à un paquet de séquences admirables (voir le passage des quatre assassinats du début, parfaitement contrôlé dans ses idées et dans l’utilisation du montage et des musiques). La fascinante montée en puissance de la bande gagne en grandiloquence sous l’œil de Miike. L’humour noir fonctionne bien (la partie de foot avec la tête d’un professeur, par exemple), le côté provocateur aussi car on peut toujours creuser pour expliquer les idées. Par exemple, quand une des jeunes étudiantes se révèle hermaphrodite, on apprécie plus la volonté de présenter le fantasme de domination qu’elle peut assouvir contrairement au reste de ses camarades féminines, que le plaisir d’apercevoir une bosse dans sa culotte. Voilà une séquence qui peut amener au second niveau de lecture.
A l’heure actuelle, les adolescents s’écrasent sous le poids des adultes, respectant la hiérarchie sans pouvoir rechigner. Il s’agit ici de voir dans ce récit d’une rébellion adolescente, l’assouvissement des envies inavouables de la jeunesse japonaise (lutter contre cette situation) sous une forme métaphorique. Les haussements de voix possibles deviennent des coups de feu certains. Miike présente les fantasmes de révolte d’une jeunesse nippone apathique grâce au miroir déformant qu’est sa caméra. Ainsi, les professeurs violents et humiliants en prennent pour leur grade, les mauvais parents aussi. Le côté malsain de certains de ces aînés est mis en avant : leur attirance pour les adolescentes, leurs rapports sexuels interdits, etc. En tout cas, tous doivent affronter la colère de cette « new generation », les combats se succèdent. Le film trouve d’ailleurs un étrange écho dans le monde des jeux vidéos lorsqu’il s’agit d’affronter des enseignants, ce serait presque une variation filmique du jeu « Rival Schools ». Comme quoi, ce besoin de se venger de l’univers scolaire par un moyen allégorique se répète. Peu de films ont véritablement la prétention souvent louée de permettre de renvoyer (une catégorie de) ses spectateurs à leurs propre existence, voire à leur inconscient. « Fudoh » peut s’en vanter. Oui mais la morale, dans tout ça ? Miike sait qu’il se doit de nuancer le côté anarchique de sa métaphore pour éviter identification, imitation et autres problèmes. Alors, il démontre la futilité et le danger de la rébellion, le destin de la bande en est la preuve. Reste que Riki Fudoh est son héros. En théorie, rien n’interdit Miike de le faire chuter. Mais c’est là que le cinéaste montre toute sa conscience de son travail de double récit. Il ne délaisserait jamais son histoire de base, ses codes de film de yakuza dit "branché". Les professeurs ennemis se multiplient, le côté exutoire déjanté de l’œuvre en est accentué. Mais cela dit aussi, décuplement des combats et du scénario. Les deux niveaux de lecture marchent donc ensemble finalement, indissociables. C’est ici qu’est la force du cinéma de Miike, ravir tout le monde et savoir tout brasser avec le même amour du cinéma et de la création en général, des séquences les plus absurdes aux réflexions les plus aboutis. « Fudoh » était la première vraie preuve de son talent rare de faiseurs d’images et de penseur fou probablement voué à l’explosion ou à la répétition, alors réjouissons-nous pour l’instant.
29 novembre 2002
par
hendy
Du Pur Manga live !
Manga live tres jouissif, ultra délirant, bourré d'idées visuelles et autres trouvailles graphiques,etc etc... c'est du Miike, quoi !
seuls pts negatifs : La psychologie de certains perso secondaire auraient put etre plus poussée , et aussi on ne voit pas assez le magnifique Riki Takeuchi...
Sinon un film culte de + dans la filmo Miikéenne !
GRAINE DE YAKUZA
Graine de yakuza ("Fudoh the new generation) est un chef d'oeuvre !!!!!! Un défouloir sans précédent dont on ressort sur le cul, comme c'est le cas dans la plupart des films de Miike (tous ceux que j'ai vu en tout cas).
Bon moi j'ajoute simplement une critique en +, mais je dis rien de nouveau. Tou simplement pour venir renforcer le prestige de ce film par mon intervention remarkée (hehe).
Un cocktail explosif !!!!
Ce film est une véritable boule de nerf!!!
Extravagant, tordu, violent, drôle... cela peut aller du meurtre à l'aiguille(propulsée par le sexe de l'héroïne bien-entendu...peut etre ce film a t-il été fait à l'héroïne!!??) jusqu'aux litres de sang crachés...c'est débile, ça vous en jette plein dans la figure, et c'est pour ça que j'aime bien!
Attention, à prendre au second degré sinon s'abstenir!