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Gachi Boy, wrestling with a memory

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3 critiques: 3.08/5

visiteurnote
Inoran 2.5
Hidelirium 3
Bastian Meiresonne 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Lutter pour le passé

"Gachi Boy" était attendu au tournant: comment le jeune Koizumi Norihiro (27 ans) allait-il encore réussir à apporter quelque chose de nouveau dans le genre ultra-visité du genre du "Just Do-it" après des succès tels que "Sumo do, sumo don't" ou "Waterboys"; surtout que "Gachi Boys" est une transposition à l'écran d'une populaire pièce de théâtre de même nom par la compagnie "Modern Swimmers" et que le précédent film du réalisateur, "Midnight Sun" – et ce malgré son succès – n'avait pas convaincu grand monde au Japon.
Koizumi assume…et réussit son coup. "Gachi Boy" réunit les ingrédients nécessaires à la bonne réussite du genre (bons personnages, gags pas trop lourds, situations crédibles) et surtout fait preuve d'un vrai respect envers la discipline du catch tout en insufflant suffisamment d'humour pour pouvoir en rire. Les personnages et costumes sont assez ridicules, mais imaginés non pas par des professionnels, mais des simples étudiants amateurs. La partie la plus ocnvaincante reste encore la représentation des combats, parfaitement chorégraphiés et interprétés – sans doublures, effets spéciaux, ni câblages – par les acteurs eux-mêmes, soumis à un entraînement draconienne de plus de huit semaines avant le tournage; un détail de première importance, l'entière histoire gagnant en réalisme.
Enfin, ce n'est pas tant autour du sport et du dépassement de soi, plutôt que de la vaine tentative d'un individu de courir derrière son passé et de reconquérir une perte irrécupérable. Igarashi ne recouvrira plus jamais sa mémoire et ne pourra plus jamais continuer sur sa brillante lancée (il avait décroché d'importants diplômes à un très jeune âge); alors que "Midnight Sun" avait appuyé bien trop fort sur le handicap de son héroïne (atteinte d'une maladie de la peau, elle ne pouvait "vivre" que la nuit venue, hors du soleil), "Gachi Boy" n'en fait pas une ficelle dramatique trop grosse.
Le dernier combat – très long – est somptueux et réussit à se rapprocher de l'exploit individualiste des plus grands personnages des films de sport.


25 avril 2008
par Bastian Meiresonne


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