Des robots dans la ville!
[express]
Il est intéressant de noter à quel point Gost in the shell, signé Oshii, est un vibrant brûlot sur la technologie moderne, capable de surpasser l'être humain en bien des domaines. On y voit alors les méfaits des hautes technologies, les robots prennant l'apparence de véritables êtres humains (ce qui est d'ailleurs le cas aujourdh'ui avec des machines criantes de vérité, souvent présentées au Japon) et arrivent même à les détruire à leur tour (l'homme pouvait tapper sur sa machine tant qu'est plus, elle ne répondait pas).
Quand les robots prennent le contrôle de la Terre, ça donne Ghost in the shell, animé de référence, qui d'un avis purement subjectif, commence sérieusement à lasser au fil des visionages. A voir au moins une fois dans sa vie pour ne pas mourrir bête.
Parle avec elle
Les détracteurs d’animés ont l’habitude de jaser - et la java de s’en aller - sur la froideur que peut dégager un dessin animé et l’inhumanité qui en découle. C’est d’autant plus fragrant dans Ghost in the shell que c’est justement cela que le sieur Oshii -avec l’aide de ses collaborateurs- a choisi de pointer du doigt. Bien que les outils de création soient pour la plupart d’une technicité et d’une complexité propres à une machinerie glaciale de perfection moderne, il existe un outil « autre » qui reste primordial à cette machine, principal et nécessaire vecteur d’émotion de la chose: la voix. Allons donc nous promener de ce côté, voir à quel point la rose Atsuko Tanaka constitue une superbe cerise sur un non moins superbe gâteau. Une fleur, une femme, un fruit et même un gâteau, voilà de quoi largement pallier au glacial ambiant, non? Oui, sauf qu'en version française, le tableau n'est pas vraiment le même.
En version originale, la voix du Major Motoko Kusanagi est celle d’une femme en pleine crise existentielle, perturbée, faible, à l’opposée de son corps Section 9’s Inc@, invincible et impitoyable. La moindre intonation semble avoir été étudiée de près, notre rose-cerise arrive à faire transparaître la solitude du personnage si fortement que les échanges verbaux sont finalement moins assimilables à des dialogues qu’à une suite de monologues peinant à s’échapper du corps, toute résonance semblant se répercuter à l’intérieur d’une coquille artificielle. Sensation qui ajoute à la réussite d’une ambiance parfaitement résumée dans le titre du film. A ce titre (donc), le délire existentiel fiévreux de Kusanagi sur le bateau, au sortir de sa plongée, est un véritable crescendo épique sublimé par la musique planante de Kenji Kawai, et fait étrangement office de sérieux climax en plein milieu du métrage. La voix reconnaissable entre milles de Atsuko Tanaka fait là des ravages, ravages que la version française concrétisera en n'en traduisant toutefois que l'aspect négatif: la scène en devient salement aberrante.
Prenons deux exemples en détail pour mieux visualiser le gouffre, le Grand Canyon et l’Océan cumulés séparant la VO de la VF, et référons-nous aux sous-titres français vus au cinéma, en partant du principe que ces derniers collent d’avantage à la VO japonaise que le doublage français ne le fait ('cause I don't speak japanese).
A la fin du métrage, Kusanagi se retrouve seule face à un tank blindé. Allongée sur le dos, elle s’apprête à se dévêtir pour mieux revêtir sa combinaison thermo-optique et affronter la bête. En version originale Motoko lâche un «J’espère qu’il n’a plus de munitions...» avant de passer à l’action lors d’un mémorable baroud d’honneur. L’intonation de sa voix est faible et tremblotante pour un résultat qui implique un spectateur concerné par le sort de son héroïne. A l’inverse, dans la version française nous avons droit à la doubleuse attitrée de Sigourney Weaver pour le personnage Ripley dans la saga Alien. Problème : son jeu est le même qu’à l’accoutumé, elle use de sa voix forte et sûre pour un personnage qui ne l’est pas. Le texte en VF étant changé, cela donne un: « Il commence à me chauffer les oreilles! » très ferme, sourire en coin inclus dans le ressenti. C’est balourd et fun dans un truc à vannes hollywoodien, ici c’est complètement inapproprié et va jusqu’à changer le sens de la scène et la teneur même du scénario. Les émotions de Kusanagi sont partie intégrante de l’histoire, elles conditionnent et orientent les sentiments et choix d’actions du « Projet 2501 », précisément amoureux de cette partie là de Motoko. L’éradiquer c’est supprimer LE rouage vital/humain d’une horlogerie minutieuse et faire une grave erreur d’interprétation quant au discours d’Oshii, les mobiles des personnages s’en trouvant complètement modifiés. Bilan : la fleur est fanée, la femme battue, le fruit fait et le gâteau raté.
Autre exemple, autre personnage, autre scène : le commentaire de Batu à propos d’un cyber-pirate, une fois terminée la poursuite homérique du début. Après avoir mis un manteau sur les épaules nues - mais factices - de Kusanagi, il dit: « Les humains piratés sont pathétiques, ce pauvre type ne ressemble plus à rien » en regardant leur nouveau prisonnier. La VO est triste et désabusée, un brin compatissante. Bien qu’en retrait par rapport à celui de Motoko, le malaise de ce malabar est bien réel et se ressent d’avantage dans Innocence: Ghost in the Shell après la disparition de sa principale raison de vivre, une raison qui lui permettait apparemment de simuler sa propre existence pour mieux rassurer sa partenaire. Ce dernier avis est peut être discutable, après tout Batu rejette en bloc le délire de Kusanagi sur le bateau, mais l’important est qu’il existe, simplement par la présence de cette nuance apportée à une voix. En VF cela devient « [...] espèce d'abruti! [...] ces humains qui ont un cerveau piraté c'est un désastre, celui-là est drôlement atteint... », via le doubleur habituel de Schwarzy... Le ton n’est pas le même, il devient méprisant, terre à terre, bêtement manichéen, avec un premier degré qui ne laisse aucun doute sur un personnage basique de complaisance et de haine beauf classique.
Dans GITS, l’absence d’expression d’un visage est compensée par une voix où tous les sentiments se doivent d’être palpables. Pas toujours bavard pour autant, cela permet de mettre en avant des moments calmes et favorise le langage cinématographique plutôt qu’une explication brutale qui flinguerait notre imaginaire. L’appropriation occidentale a longtemps entraîné une adaptation pour coller à une norme composée de héros grandes gueules, catégorie pipelettes. Un exemple parmis tant d’autres : le Lupin III - Le chateau de Cagliostro de Myiazaki, où la (pas) bonne vieille vf rajoutait des paroles inutiles et autres onomatopées stériles dès que les lèvres d’un personnage passaient hors champ : Lupin dans une voiture qui parle, Lupin loin qui parle, Lupin de dos qui parle, etc, des excès qui sabrent des passages joliment planants avec des bavardages explicatifs néfastes et inutiles. Ici point de rajouts, les temps changent mais l’appropriation reste. La version française colle à une version anglaise qui américanise/occidentalise un état d’esprit et qui va jusqu’à modifier des dialogues pour reformater les personnages selon une liberté d’appréciation et d’adaptation vraisemblablement imputable aux traducteurs.
Que ce soit une énorme erreur de casting, une interprétation erronée, un changement d’orientation voulu pour s’approprier le public le plus large possible ou encore un simple mépris et/ou laxisme à l’égard d’un chef d’œuvre vocal complètement zappé, le changement est à ce point énorme que le résultat, catastrophique, est bien là. L’absence de profondeur de la version française réduit ce chef d’œuvre à une série B certes gentille, mais manquant terriblement de ce tout petit supplément d’âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme qu’Atsuko Tanaka, elle, a.
Légendaire
Interessant par son scénario, d'une qualité d'image qui approche la perfection, GITS vaut aussi pour son rythme tellement particulier avec ses ralentissements qui nous sortent du narratif pour entrer dans un univers subjectif d'une rare beauté bien soutenu par la bande son. Du grand art.
Un film objectivement bon
Ce type d'histoire ne m'attire pas plus que pour Akira, toutefois, il faut reconnaître que le scénario est bien ficelé et l'animation d'une qualité irréprochable. Le monde qui nous est proposé est très bien travaillé aussi bien dans les décors que dans l'ambiance (tout particulièrement sonore et musicale).
Alors, même si le style de scénario ne me réjoui pas des masses, je dois quand même avouer que le film est excellent.
Aux questions existentialistes du futur, les bonnes réponses...
Oshii a réussi le pari insensé d’adapter sur grand écran le manga de Shirow Masamure, et par la même occasion de signer le film animé le plus intéressant des années 90 (oui, Akira date de 1989…), un film tenant en… 75 petites minutes. 75 minutes joliment dessinées (même si on a déjà vu mieux), mais qui ont surtout d’autres qualités non négligeables.
La première, c’est ce scénario fascinant sur l’intelligence artificielle qui en fait l’œuvre de science-fiction la plus poussée et la plus aboutie sur le sujet , 7 ans avant le A.I. de Spielberg sur un script de Kubrick. Un scénario accompagné de dialogues à tomber par terre de complexité (écrits par des scientifiques ou quoi ??), surtout pour un novice. Cette histoire de puppet master né des océans de l’informatique, qui échappe au contrôle des hommes et a le culot de demander l’asile politique en tant que forme de vie intelligente fait froid dans le dos , car cela deviendra sans doute possible dans un futur proche…
Kawai Kenji a composé la bande son fantastique de ce film, qui prend toute son ampleur dans 2 scènes entièrement musicales filmées avec un détachement glacial, 2 scènes belles, émouvantes et profondément désespérées : je veux bien sûr parler de la balade du Major Kuzanagi dans Néo-Tokyo (qui n’a plus rien d’humain), ainsi que des préparatifs pour arrêter le puppet master… Et rien que pour ces moments de pur cinéma, on en redemande.
Plongée dans une âme
Ghost in the shell est tiré du manga homonyme de Masamune Shirow, le roi du cyberpunk dans le paysage bédé japonais. Il en tire son scénario, ses personnages et l'esthétique générale de la bête. Le chara design est confié à H. Okiura, que l'on retrouvera à la réalisation de Jin-Roh, dans lequel on retrouve le même type de graphisme. Les deux films ont en commun une bonne partie de l'équipe de production et de réalisation. Même si les techniques employées sont différentes, on y retrouve le même sens de la narration, et leur beauté est comparable. Toutes les scènes de GITS ont étés soignées, comme quand la caméra se ballade dans la ville, moment surréaliste et magique.
Le film est rythmé, mais ne néglige pas les aspects philosophiques introduits originellement par Shirow. Ceci le fait entrer dans une autre dimension que le simple film d'action dans le futur avec plein de gadgets. Il est toujours tentant de ne retenir de Shirow que ses designs des mécanismes et ses pin-ups, mais cela n'est pas rnedre justice à l'auteur.
Ghost in the Shell baigne dans une musique lente et solennelle à souhait. Une bande son parfaitement adaptée au film, et que vous n'oublierez pas en sortant du visionnage. Un petit conseil, essayez de le voir en V.O., ça vaut vraiment le coup.
Une oeuvre d'art ! Absolument incontournable !
Ghost in the shell est une fabuleuse réussite. D'un point de vue narratif tout d'abord avec un scénario riche, très profond, complexe, qui sait faire réfléchir sans tomber dans le piège de l'opacité (ce qui est une prouesse qui n'est pas toujours simple à réaliser). Mais plus encore que la magnifique adaptation du monde de Shirow Masamune et l'histoire magnifique qui y prend corps, c'est l'aspect visuel et artistique du film qui est particulièrement marquant. Tout s'harmonise : musique, animation, design... Une oeuvre visuellement parfaite, avec un recours massif aux technologies informatiques, mais une intégration transparente et magnifique (la gestion des arrières plan, de leur estompement ou de leur distorsion constitue une référence). La gestion de multiples couches d'animation est parfaite, les arrières plan et vues d'ensemble fabuleux, une vision de Hong Kong (ville prise pour modèle par Oshii) d'une profonde beauté sauvage... Que dire des scènes présentant les machines ou les terminaux informatiques ? Un soucis du détail remarquable pour un visuel impressionnant, auxquels il faut ajouter une des plus belles BO jamais réalisée... Plus qu'un dessin animé, c'est une oeuvre d'art !
Même si les Japonais nous ont habitués aux productions aux graphismes impeccables (chara-design, mecha-design, animation, utilisation des ordinateurs...), ceux de Ghost in the Shell constituent une référence. Un film mythique, un incontournable !
Narrativement conçu en deux strates parallèles, le thriller géo-politique permet sous couvert de divertissement (il faut être attentif quand même pour ne pas perdre le fil - enfin je parle pour moi là !) de disséminer et développer ses réflexions sur la (définition peut être de) l'âme, l'existence. C'est passionnant, intelligemment complexe et humble (les auteurs prennent la peine de faire le maximum afin de tout clarifier en nous poussant à réfléchir). Le Major Kusanagi et Batou ainsi qu'un autre pauvre personnage secondaire parviennent à être touchants malgré/grâce aux froides ambiances d'une ville (un pays, un monde ?) déshumanisée. Sans parler de la sublime musique de Kenji Kawai notamment en symbiose totale avec les passages contemplatifs urbains.
11 janvier 2020
par
A-b-a
Quelque part entre le
Septième Sceau et
Blade Runner, ce métrage est un modèle.
Chef-d'oeuvre de l'animation ? Non, du cinéma !
Quelle ambiance. Le film est complexe (philosophique) mais l'intrigue est très simple (arrêter un cyberterroriste). Aujourd'hui il possède une certaine ambiance caractéristique des années 90 qui le rend encore plus attachant. A voir absolument pour les amateurs de science-fiction et films contemplatifs.
Superbe animation, scénario complexe et subtil, mais on reste sur sa fin...
Que je trouve rapide, trop rapide, et un peu regrettable dans la mesure où elle me gâche par là un peu le plaisir intense du film. Ceci dit, cela reste un grand classique de la sf et de l'animation.
???
Complexe, beau, envoûtant, sensible, spirituel, violent, cérébral, visionnaire ... Tels sont les quelques adjectifs qualificatifs qui me viennent immédiatement à l'esprit quand on me parle de cet animé révolutionnaire. J'ai adoré mais je n'ai pas tout saisi.
cult
Film culte au scénario lassé compliqué mais pourtant je n’est pas accroché à ce film son histoire me paret assé simplette. Techniquement parlant a part quelques images travaillées par ordinateur (qui malgré leur beauté font tache) je trouve l’animation très moyenne( dans ce film il y a des passages on les gens s’arrête la, le film semble mourir, on ne ressent pas la vie (a tel point que je me suis demandé s’il n’y avait pas un problème))
Mouais...
J'ai moyennement aimé.
Disons que la volonté de faire une histoire compliquée (pour si peu en fin de compte ?) se fait trop sentir. On a d'ailleurs plus l'impression qu'on passe son temps à nous expliquer le scénario initial plutôt qu'autre chose...
Bien vu
C'est pas mon genre de film, mais j'ai vraiment accroché à l'histoire (pour une fois, assez intelligente). Bonne animation et la musique de Kenji Kawai est fantastique.
excellent
en tant que fan de sf et de cyberpunk, j'ai été servi. Ghost in the shell reste le manga sf inégalé, splendide, meme si quelques défauts l'éloignent de la perfection. les décors, la ville, l'univers, tout ca tue bien. l'histoire n'est pas extraordinaire par rapport aux bouquins de sf, mais pour un manga ou un film c'est étonnant de réflexion. GITS a inspiré une tapée de films genre MATRIX ou DARK CITY, en se servant de themes propres au cyberpunk et en les immortalisant de fort belle maniere.
le rythme est assez space, la musique est magnifique, planante et en osmose avec les images, c'est aussi bon que la bo de BLADE RUNNER, malheureusement elle se fait trop rare, dommage.
en résumé, GITS se doit d'etre vu, et malgré ces défauts il reste un pillier de la culture sf.
Que dire sur GHost in the shell de plus, si ce n'est qu'il est l'oeuvre majeure de la science-fiction des années 90 .Et non Matrix n'a rien inventé.
le Terminator est obsolète
Un futur bien joyeux, ma foi, où les machines vont prendre le pouvoir sans s'en rendre compte, car les machines sont des humains.
Quant à la vie électronique, en voilà une idée qu'elle est bonne.
Mamoru Oshii s'appropri l'univers de Masamune Shirow sans le détruire, mais au contraire, en le rendant plus réaliste qu'il ne l'était. Ce film (et non la BD) est la base de Innocence, que j'attend avec impatience et qu'il a intéret à sortir en France !
RAS
Un des sommets de l'animation Japonaise (animation graphismes scénario). A voir absolument.
LA référence
un anim' devenu un classique du 7ème art : tout est dit
Un anime tellement bien fait qu'on se croirait dans la réalité.
Ghost in the shell est le plus beau anime ( esthétiquement ) avec Akira que j'ai vu. Le scénario est très bien travaillé.
Le film qui a tétanisé Kubrick et qui l'a fait renoncer a réaliser AI. MONUMENTAL
Dans ce maelstrom de plans magnifiques, de coups de génie, s'il ne fallait retenir qu'une scène, c'est bien le générique du début. Se rencontrent tous les thèmes qui nous sont aujourd'hui essentiels, rapport homme création, homme dieu, science religion, etre existence. Symphonie de sensations, tout simplement tétanisant, et oeuvre de génies dont les noms apparaissent parallèlement, comme pour nous souligner le caractère quasi transcendental et sublime de la scène, pure création dans son sens le plus noble.
A voir absolument !
Tout simplement magnifique !
Même les voix françaises sont bien faites, c'est pour vous dire...
Une odysee decoiffante et prondemment humaine
Ghost in the shell est le manga que tous les detracteur de cet art n'ont jamais vu: an plus de sa qualite visuel sans reproche ce film a toutes les qualites que l'o, peut exiger d'un film "non-dessin-anime":
l'histoire est complexe et bien travaillee, les personnages ne sont pas de simple idiot faisant differentes actions : ils ont leurs problemes leur doutes et leurs esperances, le rythme est un cas d'ecole et les idees de realisations sont elles aussi des modeles du genres, que dis-je! des references! (cf Matrix)
De plus le film nous entraine avec lui dans un sondage torturé et subtil de l'âme.
Une reussite, un bonheur, un bijou, et j'ais encore plein d'adjectif comme ca pour ce film...
un anime magnifique
Ghost in the shell est un anime unique qui restera un de mes préférés.
Tout d'abord parce que la réalisation est parfaite: les moindres détails ont été soignés à l'extreme.Au-dela de cet aspect technique, l'ambiance est très réussie: les somptueuses images nous plongent dans une ville à la fois futuriste et proche des notres; les musiques, magnifiques, font planer une atmosphère mystique dans cette anime.
Bref à voir obligatoirement.
Du bon SHIROW...
Dans un monde futuriste, un criminel connu comme ‘le puppet master’ infiltre le gouvernement et les âmes(ghost) sans raison apparante.
Le Major Kusanagi et son partenaire doivent retrouver le Puppet Master et découvrir quels sont ses plans...
Masamune Shirow nous a pondu des merveilles en manga (Dominion, Appleseed...) mais aussi de bonnes daubes (je pense à Black Magic notamment), avec Ghost in the Shell c'est un coup de maitre : les musiques, les perso, les décors sont réussi à tout point de vu. Si vous aimez les histoires torturées à la Akira ou Evangelion n'hésitez pas !
Tres beau. Un scenario une fois de plus sublime. Mais pouvait on en attendre moins du realisateur de Jin Roh?
Un film qui aura su marquer les esprits pour longtemps. Ponctué de scènes chocs, "ghost in the shell" est un grand film de science fiction, aux thématiques creusées et intelligentes, traitées avec finesse.
Pour autant, le tout n'est pas dénué d'action ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. La musique, une fois n'est pas coutume, habille merveilleusement ce très beau dessin animé. vivement conseillé.