Blood on the dance floor
Ces films indonésiens, alors...On peut quand même leur trouver un certain charme désuet, à force de devoir contourner la forte motion de censure, des lois du pays et surtout de devoir faire en fonction d'un manque de budget et d'un certain savoir-faire technologique…Au moins, "Anak Setan" se distingue de la plupart des autres films de genre par un budget plus conséquent et même des "vrais" effets spéciaux en fin de métrage lors d'un apocalyptique final spectaculaire…mais avant d'y arriver, il faut quand même se farcir un sacré scénario tout sauf crédible de cette directrice hypra jeune, qui reprend un hôpital psychiatrique extrêmement caricatural, entre des employés dissipés et des malades risibles. Cette directrice tomber donc sur une "pièce secrète", où survit une jeune femme, que Gabrielle se met à réintégrer rapidement, comme si de rien n'était…Oui, bien sûr, une jeune femme, qui aurait passé sept ans dans une pièce, seule et qui peut de suite reprendre ses études en terminale ?!! Très, très fort…En attendant, les manifestations étranges se multiplient et les scénaristes pointent chaque fait étrange d'un très grand doigt, genre les études des années 1992 / 1993 ont disparu ? Pas de problème, c'est normal…
Bref, rien, mais absolument rien ne tient debout; mais pourtant, le visionnage de ce film n'est pas un supplice que certains autres films mieux écrits; en partie en raison d'un jeu d'acteurs assez convaincants (par rapport à leurs personnages peu crédibles) et une mise en scène efficace, parfaite dans la dernière intervention punitive de la part de Stella. Si le métrage manquait singulièrement de meurtres, on sera servi dans cette dernière séquence, même si le réalisateur se garde bien de montrer des grosses cruautés, comme dans 99 % des productions actuelles. LE dénouement est – une fois de plus – de plus nuls avec une ultime leçon de morale totalement hors de propos. D'autant plus étonnant, que l'on sait Monty Tiwa, réalisateur assez inspiré par ailleurs, qui en est responsable.